Warhammer 40.000 : Mechanicus – Stratégie impériale
Sorti il y à bientôt deux ans sur PC, la licence phare de Games Workshop fait son grand retour sur consoles avec Warhammer 40.000: mechanicus. Porté par le petit studio français Bulwark, ce nouvel opus nous offre un Tactical RPG de grande ampleur. Mais cette adaptation audacieuse saura t-elle ravir les fans?
L’impérium recrute!
Laissant de côté les bons vieux Space Marines, le jeu vous embarque au sein des techno-prêtres de l’Adeptus Mechanicus. Disciples du Dieu-Machine, n’ayant pus vraiment grand chose d’humain tant les implants de métal ont pris le dessus, leur apportant de nombreuses améliorations.
Tout droit venue de Mars, cette assemblée qui est perpétuellement en quête de savoir décide de lancer une expédition sur la planète Silva Tenebris afin d’enquêter sur les vestiges d’un ancien tombeau Nécron, une race antique ayant pour vocation la destruction et la domination. Après une première rencontre qui causera la perte de vos troupes, Magos Dominus Faustinus et ses hommes devront déployer leurs troupes pour éradiquer l’ennemi avant que leur réveil ne soit total.
Techno-Priest au rapport!
Après une première mission faisant office de didacticiel, il est temps de partir à l’aventure. L’écran est donc scindé en trois parties distinctes: la première vous permettra de choisir la mission de votre choix qui vous seront données par six généraux aux aspirations bien différentes allant de la quête du savoir à l’éradication totale des troupes ennemies.
La seconde partie n’est ni plus ni moins qu’un glossaire où vous pourrez retrouver l’ensemble des armes et objets acquis durant votre périple. Le dernier quand à lui vous permettra d’avoir un aperçu complet de vos troupes acquises et de modifier leurs compétences et leur attirail avant de partir au combat.
Une fois la mission choisie, on prendra plaisir à retrouver cette ambiance jeu de plateau via une vue holographique du tombeau au coeur duquel vous devrez progresser. Une multitude de salles et de couloirs vous attendent et certaines d’entre elles vous confronteront à des choix dont l’issue peut être fatale.
Il vous sera possible durant ces phase d’acquérir de nouvelles armes ou de nouvelles compétences,… Un autre type de salles assez similaires aux autres vous demandera de choisir parmi une sélection de glyphes disposant de leurs bonus/malus. Malgré la diversité des missions on pourra regretter le manque de diversité des objectifs qui ne sont qu’au nombre de 4: tuer les ennemis, scanner ou détruire les ordinateurs, ou tout simplement fuir.
Chaque mission fera progresser le niveau de réveil des nécrons. Symbolisé par une barre situé sur la partie supérieure gauche de votre écran, cet avertissement qui retiendra toute votre attention progressera en fonction du temps passé à explorer les divers tombeaux et devra ne pas atteindre 100. Seuil critique qui sera synonyme du réveil total de l’ennemi. Une véritable course contre la montre qui vous obligera à être extrêmement stratège pour mener vos troupes à la victoire.
La chasse aux hérétiques est ouverte!
Concernant les phases de combat, j’ai eu énormément de plaisir à retrouver l’ambiance du jeu de plateau avec une excellent mécanique de combat au tour par tour. Il vous faudra prendre en compte les ennemis, la distance qui vous sépare, mais aussi les points d’action à votre disposition. Tout comme le scénario, les phases de combat ne seront pas forcément accessibles pour tout le monde. Malgré la présence d’un tutoriel, un manque de connaissances de l’univers et de ce type de jeu pourra devenir frustrant à long terme.
Les combats se dérouleront en plusieurs phases: déployer vos troupes sur les accessibles, attaquer, vous déplacer de nouveau,… Vous pourrez également tenter de récupérer des points d’actionpar le biais des obélisques, en tuant un ennemi ou si l’un de nos serviteurs venait à subir des dégâts. Stratégie sera le maître mot durant cette phase.
Malgré des mécanismes de jeu qui lors des combats pourront sembler classiques, elles n’en restent pas moins poussés et très efficaces. Vous devrez faire preuve de stratégie à chaque instant et actualiser leur objectif à chaque tour. Entre deux missions, il sera nécessaire de retourner au vaisseau mère pour faire votre rapport mais aussi améliorer vos troupes. Un aspect du eu que j’ai particulièrement apprécié tant les possibilités de personnalisation sont élevées. Il sera ainsi possible de changer les armes de vos Tech-Priest, obtenir des bonus, mais aussi leur arbre de compétences en fonction de la spécialisation choisie plusieurs possibilités. IVous pourrez cependant composer une nouvelle escoude à votre convenance avant de repartir en mission.
Tout cela sera possible uniquement si vous disposez de pierres noires, une ressource acquise à la fin de combats. Il faudra cependant les utiliser à bon escient et adapter votre équipe en fonction du niveau des missions au risque de vous retrouver sans rien dans les moments difficiles.
En conclusion
Ayant fait le pari (risqué?) d’offrir aux joueurs un pan moins connu de l’histoire Warhammer 40 000, Bulwark Studio aura su offrir aux fans un jeu à la hauteur de leurs attentes. Même s’il ne s’adresse pas particulièrement aux non-initiés, on prendra plaisir à retrouver ici l’ambiance et les codes du jeu de plateau. Même si l’on peut regretter le manque d’accessibilité et un manque d’originalité concernant la bande son, on ne pourra que saluer la durée de vie plus que correcte du titre dont vous viendrez à bout moyennant 15/20h. Sachant qu’il vous sera possible de rejouer le titre afin de découvrir les différentes fin (qui sont au nombre de 4) mais aussi l’ensemble des compétences des techno-prêtres. Un jeu qui mérite le détour même si vous n’êtes pas un fan absolu de la licence.