DIRT 5 – Un vent de fraîcheur

Cela faisait longtemps que je n’avais pas toucher un DIRT, 3 ans après le quatrième opus, DIRT 5 nous revient encore plus fun et encore plus coloré que son prédécesseur, un hymne à l’arcade maîtrisé de mains de maître comme sait toujours le faire Codemasters le papa des Rallyes.

En avant toute

Quel plaisir de se réveiller un samedi matin et d’avoir dans sa boite au lettre un colis avec à l’intérieur le dernier jeu du studio Codemasters, une fois la galette dans le lecteur de ma Xbox One X je constate que l’installation me demande que 28 GO d’espace disque et une mise à jour d’environ 15 GO, après une petite heure à patienter l’installation me voilà manette en mains à découvrir ce nouveau bébé dédié au sport auto bien crade. 

La première chose qui saute au yeux ce sont les couleurs flashies et cette ambiance bien propre à la série, de la musique qui donne envie de bouger et nous voilà pour une première course qui fait office de didacticiel simple et rapide. Je découvre donc une carrière qui ne propose pas moins de 130 compétitions, autant dire de quoi passer du temps sur le jeu et quel jeu, les épreuves défilent et s’enchaînent à une vitesse folle.

Chaque épreuve propose des objectifs comme faire des drifts en dépassant un adversaire ou pourquoi pas tenir une vitesse pendant plusieurs secondes, le point central du jeu et aussi de vous faire voyager à travers les 4 coins du monde, Brésil, Italie, Chine ou encore les Etats Unis avec New York. Chaque destination propose un panorama propre comme ces passages dans les montagnes brésiliennes en plein favelas.

Malgré un soucis du détail qui fait que l’on reconnaît facilement la destination il faut avouer que les pistes de course sont toujours façonnées dans le même genre, des tracés avec des routes bien larges qui facilitent les remontées en cas de sortie de route inopinée et il faut avouer que ça en jette, les pilotes cherchent tant bien que mal à se frayer un chemin et n’hésitent pas à vous pousser à la faute.

Dans ce contexte il faut impérativement conduire sans vergogne, foncer dans vos adversaires est obligatoire si vous voulez rester à la première place, sans avoir changé la difficulté de base je trouve les remontées assez faciles même si parfois suivant le circuit il faudra garder son calme pour pouvoir être sur le podium. 

L’ascension sera longue 

Le système pour débloquer les diverses courses de chaque chapitre est simple, gagner ou ne pas terminer en dessous de la troisième place, c’est chose aisé vous me direz une fois la manette en main mais pas toujours commode. Certains types d’épreuves pourront parfois vous rendre assez dingue c’est le cas pour moi avec le gymkhana une discipline que je déteste au plus haut point, et si vous regardez bien chaque épreuve permet de débloquer trois pièce d’or DIRT il y a en à en tout 375 à débloquer et avec ce type d’épreuves il va me falloir du temps pour toutes les avoir. 

Et les autres modes ?

Avec une carrière comme celle proposée on se demande quand même quel mode est disponible. Nous avons donc le mode en ligne qui comme son nom l’indique permet de faire des parties en ligne. Le mode Arcade permet de faire du jeu libre sur la course et la configuration de votre choix ou du contre-la-montre pour effectuer les meilleurs temps au tour.

Ensuite le dernier mode de jeu est le playgrounds, ce mode vous donne la possibilité de créer des épreuves et de les soumettre à la communauté ou tout simplement de rejoindre un lobby qui propose diverses épreuves toute aussi loufoques les unes que les autres, trois type d’épreuves sont disponibles à la création avec le Gate Crasher avec franchissement de check points le Gymkhana qui se déroule sur un parcours hérissé d’obstacles et de difficultés diverses, destinée à montrer l’adresse des pilotes et le Smash Attack ou il faut dégommer des objets et atteindre un objectif de score.

S’ensuit un dernier mode qui fait plus dans la customisation et qui s’appelle le garage. Acheter, peindre et donner une apparence à sa voiture n’a jamais été aussi simple, avec un éditeur de livrée simple à prendre en mains et qui propose d’acquérir des stickers gagnés pendant les courses et ainsi donner de la gueule à votre monstre.

Ça claque comme jamais 

Passons à la prise en main, comme je le dis ça claque fort. Les voitures sont maniables et très réactives on ressent la puissance comme il faut et chaque catégorie propose un comportement qui représente très bien le genre, une voiture de rallye sera nerveuse à souhait alors qu’au contraire on ressentira la puissance et le couple au volant d’un off road et bien entendu la même chose sur le ressenti du poids des véhicules c’est la que l’on reconnait la patte de l’expert Codemasters. Vous prenez la manette vous jouez et vous en redemandez et c’est exactement ce qu’il faut pour ce type de jeu, aucune perte de rythme et une envie d’aller toujours plus loin dans l’aventure certes simple mais tellement accrocheuse. Info intéressante à signaler un mode local jusqu’à 4 joueurs est même disponible si vous voulez vous amusez à l’ancienne en écran scindé.

Alors il est beau le bousin ? 

C’est un point qui apporte de l’immersion, et il faut le dire que c’est du bon travail, en tout cas sur Xbox One X je n’ai qu’une chose à dire, c’est beau avec des effets pyrotechniques dans tous les sens, la météo dynamique qui agrémente les parties, des courses sur glace superbement rendues autant dire une très bonne surprise. Coté optimisation c’est parfait, je n’ai subi aucun ralentissement c’est fluide, c’est rapide et ça dépote, je n’avais pas été aussi enthousiaste sur un jeu de course côté technique depuis Forza Horizon 4 et bien qu’il ne le dépasse pas dans le rendu global il se hisse sans problème dans les jeux de caisse les plus beaux que j’ai pu voir ces 3 dernière années. 

Ambiance sonore 

Avec des musiques de tous les styles le jukebox ne cesse de m’étonner moi qui habituellement baisse le son des musiques pour être plus en phase pendant les courses je trouve la playlist très bonne, pendant les courses la musique baisse et n’empiète pas sur le volume global. Le son moteur est de très bonne facture et on ne peut pas demander mieux tant l’immersion est très bonne. 

Conclusion 

DIRT 5 retrouve de sa superbe dans ce dernier volet, fun, flashy, beau, facile à prendre en main et avec une carrière monstrueuse il est le jeu de caisse de cette fin d’année. De l’arcade pure et dure qui manquait ces derniers temps et qui s’adresse à toutes et à tous de 12 à 77 ans. Codemasters surprend encore car le studio arrive toujours à retomber sur ses roues quand il propose un nouveau jeu de voitures. N’oubliez surtout pas que le jeu sera compatible et proposera une mise à jour gratuite si vous achetez les consoles de la nouvelle génération qui sortiront en novembre. J’attend avec une certaine impatience ma Series X pour le lancer dessus. 

Pros
  • Une carrière impressionnante
  • De l’arcade pure et dure
  • Jouabilité excellente
  • Grande durée de vie
  • Mise à niveau gratuite sur Xbox Series X et Playstation 5
Cons
  • Je cherche mais ne trouve pas
  • Coincé entre 2 générations

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