Test RiMS Racing – Une nouvelle simulation avec de l’innovation

RiMS Racing est une nouvelle licence de jeux de moto créée par  RaceWard Studio et éditée par Nacon. Avec 8 motos, 10 circuits et 5 routes réelles, le jeu nous propose en plus de faire de la mécanique avec une jouabilité différente de ce qu’on peut voir habituellement. 

Une carrière intéressante et innovante 

Après un passage et des explications claires et précises par la case didacticiel de course me voilà dans le mode carrière. Pas moins de 70 événements pour cette saison 1, avec bien sûr des compétitions de constructeurs, des passages par des cours de pilotage avec les événements écoles, des coupes et même un championnat du monde Rims. Au préalable il faut choisir entre 8 motos ce qui paraît peu, mais les 8 motos proposées sont d’après la fiche du jeu, les meilleures actuelle avec comme marque, Ducati, Yamaha, Aprilia, BMW, Honda, Kawasaki, Suzuki et MV Agusta, autant dire les marques les plus connus. 10 circuits viennent s’ajouter à cette liste avec entre autres le circuit (je dirais même le légendaire) de Paul Ricard ou encore le Fuji Speedway et à cela s’ajoutent 5 routes ou spéciales de course avec la fameuse Million Dollar Highway qu’il faut parcourir d’un point A à un point B (et aussi proposer en reverse).

Un choix de moto limité mais avec les meilleures

La carrière nous propulse dans un garage proposant tout ce qui est possible, mais le plus intéressant reste l’atelier de réparation qui permet de changer les pièces usées ou encore d’améliorer les performances en achetant diverses pièces. La spécificité du titre c’est qu’il faudra mettre les mains dans le cambouis. Il faut par exemple changer les plaquettes de freins quand elles seront usées. Pour accomplir cette tâche, vous devrez par une combinaison de touches agir sur le démontage et le remontage des pièces en question et tout cela est visible en direct quand vous effectuer les diverses tâches (si vous vissez un écrou vous le verrez en action sur l’écran, pareil quand vous passez dans les stands pour changer les roues), il faudra agir en conséquence et bien sur être rapide pour perdre le moins de temps. Cela nous pousse à connaître les divers organes d’une moto (pour l’amélioration dans le garage) et nous procure les sensations d’un réel passage au stand avec le stress engendré par le temps passé dans celui-ci, chaque seconde compte et il ne suffit pas de passer simplement sans avoir à interagir. Cette petite nouveauté est la bienvenue et me fait penser pendant un passage au stand à du QTE (Quick Time Event) mais avec plus de souplesse. 

Vous êtes le mécano

Je me lance donc dans ma première course, les sensations sont bonnes et la moto retranscrit parfaitement les sensations à la manette, la prise en mains est rapide et efficace, on ressent bien le côté simulation avec comme toujours le frein avant sur une gâchette et le frein arrière sur le bouton B. Car comme vous devez le savoir, en moto on ne freine pas bêtement et si je me souviens bien il faut d’abord freiner de l’arrière et ensuite cumuler le freinage avec l’avant,  pour avoir le meilleur ralentissement possible et surtout garder un bon équilibre pour ne pas tomber. 

Il m’arrive parfois de tomber

Bien que le jeu soit disponible sur les consoles PS5 et Xbox Series, la version test que j’ai est une version Xbox One. Graphiquement, malgré un bon travail sur la modélisation des motos, les circuits restent fidèles à la réalité mais sont tout juste acceptables quand on est sur une Xbox Series X, avec des textures sur l’environnement qui prête à sourire. Malgré tout, l’ensemble reste homogène mais beaucoup de problèmes de pop up et d’affichage font tache sur cette version malgré tout. 

Graphiquement on reste sur sa faim

La musique est orchestrée par le groupe The Bloody Beetroots qui a créé spécialement des titres pour le jeu. Autre point intéressant est l’ambiance sonore qui a été enregistrée en conditions réelles de courses, les composants audio sont caractéristiques de chaque action de conduite et diffèrent en fonction de l’angle de vue sélectionnée par le joueur. Cela se ressent et donne une touche supplémentaire à l’immersion une fois sur la route. 

Musique créer spécialement pour le jeu par le groupe The Bloody Beetroots

Le multijoueur est fonctionnel avant la sortie du jeu chose plutôt rare. Il propose des défis en ligne qui sont réactualisés par périodes de temps, des événements personnalisés en ligne pour faire un lobby et créé une partie à sa guise? Enfin un mode duel hors-ligne propose de faire des parties personnalisés avec un collègue en écran scindé. Autant dire que cette option multijoueur est la bienvenue tant elle est simple et rapide d’utilisation.

Avec une carrière somme toute très longue, la vraie nouveauté qui accompagne RiMS Racing et l’atelier qui nous demande de participer pour effectuer les changements de pièces d’usures et d’améliorations, cela donne un côté ludique et permet de vraiment connaître l’ensemble de la moto. Sa jouabilité est juste très bonne pour un premier essai mais malgré le faible nombre de circuit et de moto inclus dans le jeu, la carrière est assez diversifiée pour effacer ce manque. Si vous aimez les simulations sans grande prétention dans le contenu, il sera une bonne alternative au grand MotoGP qui à mon sens ne propose que ce que la licence officielle lui accorde. 

POSITIF
  • Prise en main
  • Le choix des circuits
  • Le système de changement des pièces
  • L’ambiance sonore
  • Une carrière dantesque
NEGATIF
  • Seulement 8 motos
  • Seulement 10 circuits
  • Seulement 5 routes
  • Graphisme limite

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