Test WRC 10 – KT Racing toujours au top !

Voici la nouvelle fournée de WRC, Nacon et KT Racing (Kylotonn) arrivent sur nouvelle génération avec WRC 10. Mon test un peu en retard m’a permis de découvrir plus profondément les changements apportés depuis 1 an avec l’ancienne génération. Bien entendu il n’y a pas que les graphismes dans la vie, il y a aussi un ensemble de paramètres à prendre en compte qui permet à cette nouvelle itération de franchir encore un cap sur un point non négligeable la prise en main. Quoi qu’on en dise ou quoi que vous ayez pu entendre ou lire sur lui, WRC 10 fait peau neuve et pas là où vous l’attendiez et c’est aujourd’hui et maintenant avec Mister J que vous allez le découvrir.

L’hiver approche à grand pas !

Vroum Vroum !

Oui les voitures font vroum, mais elles font aussi crash quand on rate un virage. Alors soyons clair, WRC 10 enfonce encore le clou, car sachez que depuis le 8ème opus il s’agit de KT Racing qui s’occupe du bébé sous le joug de Nacon et on ressent depuis une évolution pour chaque opus. Outre les divers menus et présentations, WRC 10 garde en partie la même esthétique pour son habillage, histoire d’avoir aussi le temps pour l’équipe de peaufiner d’autre paramètre (enfin c’est moi qui le pense et je n’ai pas demandé au intéressé) et ma première envie et de prendre le volant, peu importe la classe ou le modèle, je veux rouler! et j’ai bien fait d’y aller directement dans le mode carrière, comme toujours je commence petit par la WRC 3, je prends donc le contrat que l’on me propose puis direction la piste ou plutôt le Test Area pour se faire la main.

Le menu d’avant course

Simulation oblige, je passe par la case réglage de la sensibilité, oui vous avez bien lu je joue avec une manette, je n’ai pas le temps de m’installer dans un baquet et à vrai dire pour quoi faire ? Houla je m’égare car dès les premières secondes je suis enchanté, ravi, stupéfait de la prise en main de cette petite ford fiesta blanche, ça roule et ça répond très bien.

Alors je me suis dit direction le premier Rallye de la saison et comme vous le savez, Monaco est un des meilleurs pour se faire un avis sur la question du pilotage, avec ces petites routes de montagne et c’est lacet interminable. Et bien cela renforce mon ressenti, WRC 10 est une bête de course, si vous choisissez les bons trains de pneus je peux vous dire que c’est incroyable.

Il est difficile de partir à la faute ou alors il faut le faire exprès, pourtant je n’y vais pas de mainmorte, la voiture répond à la moindre sollicitation de ma part, avec une précision chirurgicale, une chose que je n’avais pas ressentie depuis longtemps et malgré un neuvième opus déjà sensationnel dans sa prise en main, il fait encore mieux dans le genre. Je suis pourtant un grand habitué des jeux de voitures arcade avec Forza Horizon en tête, mais là c’est du boulot de pro. 

Vroum Vroum !

Pour bien comprendre je suis certain que beaucoup me diront le contraire, mais c’est que vous ne jouez pas souvent avec un jeu de rallye, car la concentration est une obligation pour apprécier au mieux ce que le jeu vous donne en retour. Des sensations différentes sur chaque terrain proposé, comme je le dis plus haut, le choix des pneus est déterminant pour un bon rallye, et si vous ne consacrez pas un peu de temps pour bien le comprendre il est évident que votre partie se jouera dans les pâtures ou les collines en faisant des tonneaux. Mais même avec une manette toute simple et des vibrations toutes simples elles aussi, je peux vous assurer que le ressenti est d’un autre niveau.

La nuit tous les chats sont gris !

Et encore il faut essayer diverses voitures de toutes les époques pour comprendre que chaque modèle a été travaillé dans le fond et dans la forme, et que le comportement de toutes les voitures est différent. Chaque rallye va vous demander un temps d’adaptation ce qui est super parce que chaque spéciale devient une découverte, tant par les décors où par le parcours. La physique quoique brutale quand on prend un petit poteau de signalisation nous rappelle bien que nous avons affaire à une simulation, et oui dans la vraie vie on ne coupe pas la route aussi facilement qu’on veut le faire croire et croyez-moi certaines spéciales donner du fil à retordre. Le copilote qui donne des infos sans failles est notre meilleur ami pour réussir des temps et parvenir au sacre du championnat du monde des rallyes, l’épreuve reine WRC.

Mais y’a pas que la jouabilité dans la vie mon grand ?

Certes mais c’est un point non négligeable cette jouabilité, comment apprécier un jeu qu’il soit beau ou avec un bon scénario si derrière il reste injouable ? Pourtant je le trouve très beau. Concrètement il est encore plus poussé, plus réaliste, j’ai essayé brièvement deux modes qui étaient à m’a porté ( les 120 hz ce n’est pas chez moi ma petite dame) entre modes équilibrés ou mode qualité visuelle élevé, autant dire que le mode qualité visuelle est plus appréciable pour les yeux tandis que le mode équilibré permet d’apprécier aucun ralentissement, autant dire que chaque joueur trouvera son équilibre. La météo ajoute un plus pendant les spéciales, sous la neige, la pluie dans la boue et de nuit avec un orage est toujours une bonne surprise et met directement dans l’ambiance, attention toutefois de bien faire attention de nuit, les risques sont multiples et en vu intérieur ne pas hésiter à se servir des essuies glacent pour avoir une meilleure vision de la route. Les voitures sont mieux modélisées et l’environnement n’a pas à rougir, avec tous les pays traversés l’ensemble est plus que correct espérons un réel bon de ce côté pour la prochaine version de WRC.

Vue interne, un classique

50 ans ça se fête !

Pour les 50 ans, le jeu nous propose un mode 50e anniversaires avec des événements spécifiques qui traversent les années des différentes catégories en partant du groupe 4 jusqu’à nos jours avec les World Rallye Cars, sans oublier la fameuse catégorie du groupe B. Avec pas moins de 15 événements qui retracent les meilleurs moments du championnat du monde des rallyes, pour partir à la découverte de course qui ont fait la renommée de marque comme Peugeot avec les 205 T16 conduites par Ari Vatanen ou la Toyota Celica de Carlos Sainz. 

Le premier rallye du mode anniversaire

Il ne faut pas oublier que le jeu est très complet, avec des défis, du contre-la-montre et un mode multijoueur avec des événements en ligne ou la possibilité de créer son propre championnat pour le proposer à la communauté. Il est même possible de constituer un équipage pilote et copilote pour affronter une spéciale et pour finir le mode écran partagé toujours bienvenue pour une partie entre ami(e)s à la maison.

L’ambiance sonore reste correcte, j’aurais bien voulu des spéciales un peu plus mouvementées avec des voitures accidentées sur le bord de la route ou pourquoi pas un public plus vivant lors de certains passages. J’ai bien aimé le copilote qui quand on part à la faute nous dit que cela n’est pas indiqué sur sa feuille de route ou encore mieux son enthousiasme quand le temps sur les spéciales et au vert avec des Yes ! pour nous faire comprendre qu’on est premier. Les sons des voitures sont assez inégaux, on passe du très bon pour certaines aux médiocre pour d’autres. La musique reste discrète et s’implémente parfaitement à ce type d’ambiance. De toute façon en course il n’est pas logique de courir avec de la musique à fond si on veut avoir des résultats positifs lors d’une spéciale, la concentration avant tout. 

Une spéciale avec une voiture et un équipage de légende !

Conclusion 

WRC 10 n’est peut-être pas le jeu qu’on attend en 2021 sur les consoles de nouvelle génération, mais le travail accompli par KT Racing force le respect depuis la reprise de la licence, toujours plus haut et toujours surpris pour ma part. Avec une jouabilité de haute volée et un ensemble plus qu’appréciable, WRC 10 est à ce jour le jeu de rally à posséder, un contenu conséquent et une carrière très longue qui va assurer de longue heure de jeu pour cet hiver.

POSITIF
  • Jouabilité
  • Durée de vie
  • Le mode 50éme anniversaire
  • 120 spéciales
  • Techniquement solide
NEGATIF
  • Le public en course pas assez présent
  • Bruitage des moteurs inégale

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