[Test] Disciples Liberation – Une belle surprise

Avyanna

Disciples Liberation est le dernier né du canadien studio Frima . Et sur le papier c’est plus que séduisant, une campagne de plus de 80 heures, 4 classes aux aptitudes uniques, 50 unités a recruter. Et autant ne pas vous faire mijoter trop longtemps, le pari est réussi ! Disciples Libération est ce qu’on appelle une pépite vidéoludique qui pourra en surprendre plus d’un.

Un savant mélange de genre

Pour décrire Disciples Liberation, il faut pouvoir s’imaginer qu’il s’agit de l’enfant légitime de deux grands noms du jeu vidéo. Prenez le père avec la série Baldur’s Gate pour son aspect RPG et son évolution de personnage et pour la maman, prenez la mythique série des Heroes Of Might And Magic pour ses combats au tour par tour, la gestion de votre cité et ses unités à recruter. Et BIM !!!! Vous obtenez Disciples Libération.

Pour tout fan de la série Heroes Of Might And Magic, c’est clairement un belle surprise car aucun jeu de la série n’est sortie depuis 2015: De plus dès la fin du prologue, on retrouve le sentiment familier de gestion de la cité et le recrutement qui rappelle de très bons souvenirs.

Un scénario complexe

Coté scénario, même si on reste sur du basique, il faut sauver les terres de Nevendaar d’une invasion de monstres en établissant une alliance entre plusieurs peuples qui se détestent. Un classique du RPG mais ce qui change un peu c’est notre héroïne Avyanna qui est tout sauf une personne vertueuse. C’est une mercenaire engagée avec son compagnon voleur/assassin pour tuer un haut dignitaire de l’Église. Le contrat est plus difficile que prévu et vous vous faites aspirer par un vortex qui vous emmène dans une cité abandonnée.

Ensuite à vous de gérer, des emplacements pour des bâtiments de factions qui seront l’endroit où vous recruter vos troupes de bases. Vous disposez de types de troupes. Les troupes classiques recrutables dans les bâtiments de faction. Ces unités sont plutôt faibles et leur mort est irréversible. Vous avez aussi les champions que vous pourrez recruter en remplissant des quêtes. Leur mort n’est pas définitive. Chaque héros dispose d’une capacité particulière qui sera utile sur les cartes. En général cela vous donnera accès à un coffre rempli d’équipement.

Disciples Libération annonce 80 heures de jeu et rassurez vous elles y sont bien, entre les quêtes annexes, l’exploration de la carte pour trouver ressources et les précieux combats qui vous rapporteront de l’expérience, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer. Et cerise sur le gâteau, vous avez un choix total quand à la résolution de vos quêtes. Vous avez au moins deux résolutions possibles à chaque quête. C’est intelligent en soi car il ne faut pas oublier que votre personnage est avant tout un mercenaire avant d’être un héros.

Un Gameplay qui rend nostalgique

Coté Gameplay, on est en plein Heroes Of Might And Magic sans la contrainte de tour pour l’exploration. Et même au niveau des combats, c’est du tour par tour à base de cases hexagonales. C’est à ce niveau vraiment que l’on prend conscience de l’aspect stratégique de Disciples Libération. Si les combats du début peuvent paraitre simples au fur et à mesure de votre progression vous comprendrez que chaque erreur de placement se paiera de façon dramatique. C’est d’ailleurs à cet endroit que je vais faire les seules critiques que je pourrais faire en ce qui concerne ce RPG mais je vais y revenir un peu plus tard.

Heureusement, les développeurs du jeu on su ajouter un petit truc en plus au combat. En effet, chaque unité/héros dispose de 3 capacités, deux actives utilisables en combat et une troisième passive. Cette capacité n’est utilisable qu’en soutien. lorsque vous configurez votre escouade, vous pouvez placer jusqu’à 4 unités en soutien qui pourront utiliser cette capacité passive. Cela peut être un buff en début de combat, un tir qui cible des ennemis ou un soin lancé sur votre unité la plus blessée. ça à l’air tout bête sur le papier mais cela peut vous retourner un combat si vous avez une configuration de soutien équilibrée.

Comme vous vous en doutez Disciples Libération est donc un jeu ultra tactique. Au final, de part sa difficulté c’est un jeu qui ne plaira pas à tout le monde, il sera clairement inaccessible aux plus jeunes. De même, son aspect assez punitif ne cadre pas avec la sensibilité de la manette. Si on ajoute qu’il n’y a pas la possibilité de revenir en arrière pour votre mouvement, cela devient assez punitif. Il ne s’agit pas de défauts qui gâchent le jeu en lui même mais cela empêchera certaines personnes de persévérer et de profiter à 100% du jeu.

Techniquement irréprochable

Coté technique et graphique, je n’aurais pas grand chose a dire. Le jeu est beau, ne rencontre pas de problèmes graphique. Chaque pièces d’équipements Avyanna est visible. Les différentes cartes reflètent bien chaque faction. J’ai un gros coup de cœur pour celle des morts vivants, avec son ambiance glauque au possible.

Les animations son ultra cohérentes et chaque unité du jeu est vraiment détaillée. Bon autant être clair, ce n’est pas un jeu AAA mais les graphismes sont vraiment corrects pour un tel jeu.

L’ambiance musicale est par contre épique, à certains moments, on se croirait dans le seigneur des anneaux. La bande originale est d’ailleurs disponible dans l’édition deluxe du jeu.

Conclusion du test de Disciples Liberation

J’ai vraiment été agréablement surpris par Disciples Liberation. Je me suis retrouvé 5 ans en arrière lorsque je passais mon temps sur Heroes Of Might And Magic. L’aspect gestion n’est certes pas aussi poussé mais le concept est là. Le fait de pouvoir choisir entre 4 classes et de pouvoir gérer votre escouade, les relations avec les autres héros sont de sacrés plus. Toutefois ce jeu reste un jeu de niche qui saura trouver son public sans pour autant séduire tout le monde. Sa difficulté et la complexité de son scénario font que ce jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains. Mais si vous êtes fan des RPG et des jeu de gestions, foncze, ce jeu est fait pour vous !!!

Pour
  • Une BO géniale
  • Un scénario sympa (mais pas original)
  • Des quêtes à fin multiples
  • Une gestion d’escouade poussée
  • La gestion de la cité sympathique
  • 4 classes différentes
Contre
  • Extrêmement punitif
  • des contrôles qui ne permettent pas d’erreur

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