Test OlliOlli World, le skate en mode décontract !
Voilà un jeu qui a été annoncé il y a un peu moins d’un an par Private Division. Le jeu est développé par Roll7 qui a été récompensé pour d’autres jeux. Le studio a pu enchaîner les récompenses en proposant des jeux indés solides et intéressants. OlliOlli World est le troisième du nom de la licence. Le but des développeurs est simple : nous proposer du skate, du skate et encore du skate le tout en mode décontract en pouvant enchaîner les tricks sur des spots incroyables. Vaste programme… Il est temps de vérifier si j’ai retrouvé tous ces ingrédients avec mon test d’OlliOlli World !
108 mots
En quête du Gnarvana !
Roll7 avait annoncé OlliOlli World comme un jeu d’action, de plateformer et de skate, ça reste un un jeu de skate en scrolling horizontal. Mais c’est un jeu de skate avec un scénario aussi incroyable que cela puisse paraître ! On incarne donc la future légende du skate et il vous faudra satisfaire les dieux du skate, rien que ça ! Il va donc falloir parcourir le Radland qui est divisé en cinq zones qui correspondent aux divinités. Le concept est de finir un niveau pour passer le suivant. Ok ça tient sur un post-it et les dialogues ont très souvent un côté « what the fuck ». Nos pérégrinations nous font rencontrer des PNJ mais également les dieux du skate qui sont tous plus barrés les uns que les autres ! Le scénario se suit bien volontiers mais il n’aurait pas été présent, cela m’aurait été indifférent. J’ai trouvé que les dialogues tiraient sur la longueur et sonnaient un peu creux.
163 mots
Le scénario a un côté mignon et cela se voit à l’écran. Le jeu est assez propre d’un point de vue graphique même si il faut attendre la troisième zone pour avoir droit à des décors réellement travaillés avec pas mal d’éléments de décor. Chaque zone a son identité graphique propre. On parcourt ainsi la plage, la forêt, une zone urbaine, une usine un peu louche, les décors sont variés mais j’ai quand même eu peur sur les deux premières zones qui manquaient d’éléments et d’interactions. Le jeu est fluide sachant que les niveaux son en scrolling horizontal et que l’on va très vite ce qui implique une bonne vitesse de défilement. OlliOlli World tourne bien et aucun soucis de fluidité n’est à déplorer.
132 mots
J’ai par contre été très déçu par l’aspect son ! On est dans un jeu de skate et les musiques sont d’une mollesse sans nom. Elles ne sont en tout cas, pas l’idée de ce que je me fais d’une bande son de skateur (et je ne pense pas à Avril Lavigne…). Que ce soit dans les menus, en ride, pendants les dialogues, sur la mappe monde c’est mou ! Pourtant je les ai toutes fêtes puisqu’il est possible de switcher entres avec les gâchettes. Il n’y en a pas une qui remonte le niveau. Aucun personnage n’est doublé, on a droit à des borborismes qui se différencient par leur tonalité. J’ai trouvé l’ensemble un peu léger même pour un jeu indé.
131 mots
OlliOlli World : Le skate en mode die and retry
OlliOlli World nous demande de devenir une légende du skate et il faut donc rencontrer les divinités. On doit donc enchaîner les niveaux avec un but de base très simple : arriver au bout. C’est simple mais à côté, il va falloir battre les scores de ses partenaires et accomplir des défis. A chaque fois, on fébloque des éléments de cosmétiques ou des missions secondaires qui, elles aussi, nous font débloquer des éléments de cosmétiques. Les récompenses tournent toujours autour de la cosmétique, oubliez débloquer de nouvelles capacités ou améliorer vos stats, notre personnage n’évolue pas. On est d’accord ça manque de récompense digne de ce nom et ça ne pousse pas à vouloir accomplir tous les défis. En tout cas, moi qui en ai rien à faire des éléments cosmétiques, il ne me reste plus que le challenge. Surtout que certains défis sont assez chiadés, ne serait-ce que ne pas utiliser de checkpoint sur un niveau est très ardu passé la troisième zone ! En revanche certains sont plus chiants qu’autre chose : comme trouver un PNJ alors que le niveau comporte plusieurs embranchements qu’il faut donc tous faire…
193 mots
Attention, terminer un niveau n’est pas sinécure ! Le jeu a un scrolling horizontal automatique et la moindre chute ou raté sur un obstacle et il faut revenir au précédent checkpoint. C’est sympa mais ça devient vite répétitif en tout cas sur de longues sessions. La maniabilité d’OlliOlli World est assez originale et différente de ce que j’ai pu voir dans d’autres jeux (merci la licence Tony Hawk). Pour ne pas chuter, il va falloir enchainer les tricks, grinds ou encore wallride pour éviter de s’écraser comme une merde sur une barrière ou tomber dans le vide tout simplement… Pour sauter et faire un trick, il faut incliner le stick gauche dans une direction et le relâcher pour sauter, pour un grind ou un wallride, il faut maintenir le stick gauche, le grab se fait avec le stick droit et les rotations avec les gâchettes. Il faut gérer les réceptions avec X.
157 mots
Bien sûr, il faut varier les tricks pour maintenir un score élevé. Le problème c’est que le level design évolue bien mais il évolue surtout vers la difficulté et très rapidement, le score passe au second plan, seule la survie compte en tout cas pour le premier ride. Les niveaux sont de plus en plus longs avec des checkpoints de plus en plus espacés et même la jouer prudent ne suffit pas puisque si vous n’avez pas assez de vitesse vous pouvez être trop court pour un saut… Je vous rassure il n’y a rien d’infaisable loin de là puisque j’ai pu faire l’intégralité des niveaux principaux en un peu plus de trois heures. En revanche accomplir tous les défis et les missions annexes est une toute autre paire de manches ! La durée de vie devient énorme même si, encore une fois, le problème est la répétitivité et la maniabilité particulière qui ont été sources pour moi de pétages de plombs lorsque je bloquais sur un saut particulier !
174 mots
Conclusion
OlliOlli World propose du skate de manière décontract au premier contact mais il propose très vite un sacré challenge. En fait c’est typiquement le genre de jeu facile à prendre en main mais difficile à maîtriser ! Le jeu est intéressant avec son côté dye and retry au goût de reviens-y, même si, sur de longues sessions, il peut se montrer répétitif voir pénible. La réalisation est globalement satisfaisante même si l’aspect sonore laisse clairement à désirer. OlliOlli World est un chouette jeu qui ne se prend pas au sérieux et qui gagne à être connu mais il a un prix un peu excessif à sa sortie.