[Test] The Diofield Chronicle the Square Enix Touch
The Diofield Chronicle est le dernier RTS made in Square Enix sorti le 20 Septembre 2022. Nous mettant aux commandes d’une bande de mercenaires ce R.T.S. nous offre une histoire riche bien qu’un peu convenu. Des mécaniques de jeu relativement simples mais bien maîtrisées font de ce jeu une belle surprise de cette fin septembre 2022.
Un scénario trop convenu
Clairement si vous voulez un scénario original, passez votre chemin ! The Diofield Chronicle a un scénario cousu de fil de blanc, 3 amis d’enfance sauve une noble d’un attaque de brigand. La noble reconnaissante leur présente le capitaine d’un ordre de mercenaire qui leur fournira une base logistique. Il faudra ensuite déjouer les attaques aussi bien physique que politique afin que les « Renards Bleus » puissent mener leur camp à la victoire. Mais à quel prix ? êtes-vous les gentils ou les méchants ?
La compagnie des « renards Bleus » se composent 5 membres:
- Andrias Rhondarson chef principal de la troupe, c’est expert en poignards qui dispose de capacités d’assassinat hors norme.
- Fredret Lester ami d’enfance du chef, est un cavalier capable de prendre le contrôle du champ de bataille avec une facilité déconcertante.
- Izelair Wigan, dernier membre originel de la troupe, sa maîtrise du bouclier fait d’elle un tank fiable qui ne tombera pas si facilement.
- Iscarion Colchester membre que vous recruterez rapidement, il maîtrise les arcs comme personne capable de faire pleuvoir des flèches sur tout le champ de bataille.
- Waltaquin Redditch seul membre issue de la noblesse, sa magie de soin fera d’elle un membre indispensable qui accompagnera vos mercenaires lors de chaque bataille
Pour le coup, même si chaque personnage dispose de capacités bien différentes, certains se détachent rapidement du lot et dans mon cas, je n’ai quasiment jamais rejouer avec Izelair mes autres personnages faisant largement assez de dégâts pour éviter de prendre un tank.
Un peu trop facile
Oui c’est le mot qui définit The Diolfield Chronicle. Chaque bataille vous place sur une carte, et il faudra tuer vos adversaire ou défendre des objectifs, fouiller la carte pour récupérer divers bonus/matériaux. Le combat se passe en temps réel, c’est fluide bien qu’un petit peu lent. Mais pour le coup c’est vraiment facile, je n’ai jamais été en difficulté une seule fois lors de mon aventure. De plus, la petite Square Enix Touch est bien présente avec la possibilité d’invoquer des Espers comme le dévastateur Bahamut qui peut simplement éradiquer tous vos adversaires.
A la fin de chaque bataille direction la caserne des Renards Bleus qui fait office de HUB central du jeu, dans cet endroit, vous trouverez absolument tout ce qu’il vous faudra pour optimiser vos mercenaires. Vous pourrez acheter des armes, fabriquer ou améliorer vos Espers ainsi que gagner des compétences pour vos mercenaires. Par contre cela vous demandera pas mal d’argent et de matériel alors pour palier à cela, vous pourrez faire de nombreuses batailles annexes qui sont limites indispensables à l’évolution de guerriers. C’est plutôt sympa mais on sens un petit peu que cela ne chercher qu’à allonger la durée de vie du jeu.
Au final, on se retrouve avec un jeu qui est intéressant mais qui manque de challenge, tout est « trop » simple, et c’est dommage car The Diofield Chronicle devient beaucoup trop simple.
Techniquement correct
The Diofield Chronicle sans être parfait reste correct sur Playstation, c’est fluide, plutôt beau (sans être toutefois bluffant). Mention spéciale pour la partie gestion qui vous met au commande d’Andrias et qui nous offre un HUB ultra beau et bien organisé.
L’ambiance musicale est par contre une vraie tuerie, c’est beau, c’est entraînant et certains combats de « boss » nous offrent des musiques épique qui nous immerge dans le combat comme jamais.
Conclusion du test de The Diofiled Chronicle
Sans être un jeu qui révolutionne le genre, The Diofield Chronicle est un très bon jeu qui pourra faire découvrir le genre à certains joueurs. Mais pour ceux qui sont expérimentés, il pourra laisser un petit arrière goût amer car il est trop facile et ne présente que très peu de challenge. Le scénario bien que basique reste bien maîtrisé et nous plonge dans un univers bien particulier où se mêle politique et bataille. Je le trouve toutefois un peu trop cher en termes de rapport qualité/prix.