[Test] God Of War: Ragnarök Kratos en GOTY
S’il y a bien un jeu qui était attendu sur Playstation en cette fin d’année 2022 c’était bien God Of War: Ragnarök. On était beaucoup à vouloir connaître la suite des aventures de Kratos et Atreus/Loki. Malgré sa récente sortie, cet opus est sur la liste des GOTY et le mérite clairement. Alors merci à nos amis de Sony de nous avoir offert cette opportunité.
God Of War: Ragnarök, 2 ans après
God Of War: Ragnarök prend place 2 ans après la fin de God Of War et la mort de Baldur. Kratos et Atreus/Loki (qui nous a fait une belle poussée de croissance) continuent de vivre dans leur cabane en Midgard, se protégeant des attaques de Freya cherchant à venger la mort de son fils. Mais après la mort du loup Fenrir, ils reçoivent la visite de Thor (un adepte de la bière maniant un gros marteau) et du dieu suprême Odin. C’est le point de départ d’un combat épique contre le dieu du tonnerre qui montre un Kratos plus apaisé et ne souhaitant pas combattre.
Après une proposition faite à Atreus, les deux dieux nordiques retournent en Asgard. Mais Odin (qui au final a un design un peu étonnant) a réussi à semer le doute dans l’esprit d’Atreus qui va commencer à se rebeller. Personnellement avec un père dieux de la guerre, je ne suis pas sûr que cela soit l’idée du siècle. Malgré tout Atreus ne chercher qu’à empêcher une prophétie issue de son peuple (il est mi-géant mi-dieu) qui provoquerait le Ragnarök (la fin du monde).
Dans leur aventure ils seront aidés par Brok et Sindri qui leur fourniront un refuge et un soutien logistique en améliorant leur armes/armures. Ces personnages secondaires répondront toujours présent ressemblant plus à des oncles pour Atreus/Loki. Freya sera aussi présente commençant par vouloir tuer notre duo pour enfin devenir une alliée se résignant au destin que Baldur(son fils) avait suivi.
Et je vais m’arrêter là avant de vous spoiler l’histoire de ce God Of War Ragnarök. Mais je peux vous garantir qu’on ne s’ennuie pas et que même le conflit d’opinion Kratos/Atreus est compréhensible, chacun ayant ses raisons de s’opposer à l’autre.
Au final, en plus du scénario, il est clairement recommandé de fouiller la carte afin de découvrir des zones cachées ou bloquées. Il est même carrément possible de louper l’accès à une zone dans Vanaheim si on ne cherche pas une quête annexe en particulier !
Un peu radin en nouveautés
Oui c’est un constat. On est dans une vraie suite qui ne va pas révolutionner le genre. On retrouve les deux armes emblématiques de Kratos. Je parle bien sûr de la hache Léviathan et des lames du Chaos. God Of War: Ragnarök implante la création d’une nouvelle arme, Draupnir qui sera forgée par Kratos et Brok afin de protéger Atreus/Loki d’un certain dieu qui a juré de le tuer.
Cela implante un nouveau gameplay quasi-jouissif justifié par le passé de spartiate de Kratos. Chaque arme est vraiment différente à jouer et dispose de son propre arbre de compétence. Chose aussi nouvelle vous pourrez augmenter la maîtrise de certaines compétences pour au final débloquer un jeton qui pourra améliorer les dégâts, l’étourdissement ou la protection de la dite compétence. Cela implique d’utiliser la compétence un nombre de fois définis et cela peut vite changer votre façon de jouer.
Vous aurez aussi à augmenter les armes et armures de Kratos via la collecte de composants d’artisanat et la recherche de plans afin de pouvoir créer votre propre style de jeu. Il ne faut pas oublier non plus les attaques runiques (une légère et une puissante pour chaque armes équipable) qui faciliteront grandement vos combats (coucou la pluie de lance pour Draupnir). Vous aurez aussi accès à plusieurs types de rage spartiate, signature de notre dieu de la guerre. Outre la classique je tape sur tout ce qui bouge, vous pourrez utiliser une rage de soin et une rage qui vous permettra de mettre une seul et unique coup dévastateur.
Autre petite nouveauté agréable, les reliques (upgradables) qui trouveront une sacrée utilité capable de vous fournir un soutien. Cela va de l’attaque élémentaire, au soin en passant par des boost de dégâts. J’ai personnellement un coup de cœur pour celle qui ralentit le temps (et me permet de bourriner comme un sagouin).
Sinon à part un bijou à enchasser de rune qu’il faudra améliorer, pas grand chose côté nouveautés. Pour le reste les valkyries ont été remplacées par les berserkers qui vous donneront du fil à retordre et que vous avez un nombre conséquent de quêtes secondaires ce qui vous occupera facilement 50 heures.
Un gameplay toujours aussi nerveux
Qui dit GOW dit combat dantesque. Et God Of War: Ragnarök n’est pas en reste. Chaque combat peut être potentiellement fatal à Kratos. Chaque combat est nerveux et les adversaires aussi bien humains, bestiaux ou mort vivants ne vous feront aucun cadeau. Les combats de boss ne sont pas en reste non plus: Les dieux Ases vous offriront des combats à plusieurs phases originales et pourront vous mettre en difficultés assez facilement à la moindre erreur de votre part. Et que dire du combat contre Garm le loup géant qui pourrait se définir avec le mot “épique”. D’ailleurs ce combat provoque quelques remous car l’association PETA demande à ce qu’on ne maltraite pas le loup géant.
Et histoire de changer, vous pourrez aussi à plusieurs reprises contrôler Atreus/Loki qui disposera de son propre arbre de compétence et sa propre rage bestiale plutôt originale. mention spéciale à sa première tentative d’ouverture de coffre à la manière de Kratos qui est juste a mourir de rire. Ces phases en plus de nous faire comprendre le point de vue d’Atreus/Loki et des dieux Ases implante une sous intrigue et sous un vent de nouveautés (bienvenue) basé sur un gameplay d’archer capable de mettre de jolie baffes si les conditions sont réunies.
Il est de plus agréable de voir un Atreus plus mûr capable de prendre ses propres décisions et connaître ses premiers émois tout en découvrant une facette inconnue jusqu’alors des dieux Ases (peut être même qu’il pourrait me faire apprécier Odin et Thor).
Graphiquement magnifique
Sur Playstation 5, j’ai trouvé God Of War Ragnarök irréprochable côté graphique. Les environnements sont juste magnifiques. Je suis tombé amoureux de la zone désertique de d’Alfheim et ces elfes noir et blanc. Je sais que plusieurs de nos confrères ont estimé que God Of War: Ragnarok comme daté graphiquement mais je ne suis pas d’accord. Chaque armure, chaque arme est parfaitement modélisée, on peut facilement voir la moindre éraflure.
De plus, en prenant en compte que le gameplay est ultra nerveux, rien ne bouge en terme de gameplay, c’est fluide sans pour autant perdre de framerate ou subir un éventuel ralentissement (ce qui aurait une incidence catastrophique sur certains combats).
Au final, sur 40 heures de jeu je n’aurais rencontré qu’un seul bug qui m’a empêché de valider une quête secondaire (qui a été résolu en relançant la dernière sauvegarde).
Conclusion du test de God Of War: Ragnarök
Autant ne pas faire durer le suspense. J’ai adoré ce God Of War: Ragnarök. Cette suite est digne de son prédécesseur en plus beau. On peut certes lui reprocher son manque de nouveautés mais on reste sur une suite qui prend bien en compte le premier opus. Kratos semble plus apaisé et cherche seulement à vivre en paix. Atreus/Loki cherche lui des réponses et à aider son père. On peut même noter que cette suite nous permet de comprendre un peu mieux la position d’Odin et des dieux Ases (qui au final n’en veulent pas plus que cela a Kratos pour la mort de Magni et Modi). On se prend vite de pitié pour Tyr et on déteste Heimdall en moins de 5 minutes. Bref God Of war ragnarok nous immerge dans son univers sans même que l’on s’en rende compte. Il est nominé pour le GOTY de cette année et il est clair qu’il discutera la première place avec Elden Ring.