[Test] The Chant – Le Spiritisme ça tue

The Chant

Cela fessait longtemps que je n’avais pas joué à un jeu « d’horreur ». Au vu des trailers et du sujet traité j’ai été captivé par le premier jeu du tout jeune studio Canadien, Brass Token qui grâce à Plaion et son labal Prime Matter a pu voir le jour, Mais vaut-il le coup ?

Une histoire que l’on ne voit pas souvent

Le jeu commence par un bien étrange rituel, où une jeune femme enceinte veut fuir d’une île pourchassée par les membres d’une secte avant de se jeter à l’eau comme seul espoir. Cette petite course poursuite qui nous sert de prologue, nous envoie directement des années plus tard dans la peau de Jess Briars, qui faisant son petit footing se fait encore hanter par ses démons, la mort de sa sœur. Pour chasser ses horribles visions, elle décide de rallier une vieille amie, Kim sur l’ile de la Gloire pour une retraite spirituelle. Notre protagoniste va vite se rendre compte que cette retraite et un brin suspecte. S’habiller de blanc afin de  » se focaliser sur une énergie unique » et en matant le lieu, on se rend vite compte qu’on a mis les pieds dans la fameuse secte de l’intro. Cependant, nous ne sommes pas si nombreux, au total 4 personnes participent à cette retraite, Tyler le gourou, pardon le chef, Kim notre amie d’enfance, Sonny, Hannah et de Maya, qui sont la aussi pour exorciser de vieux démons.

Mais comme toujours tout part en eau de boudin quand lors d’un petit thé sacré (c’est de la bonne bien sûr), Kim devient folle (littéralement) et brise le cercle pour aller gambader gentiment tout en criant dans l’ile. Et c’est la que le titre fait fort, nous commençons à avoir des visions de créatures ressemblant à des fleurs appelée des Mandacores ou est ce que nous sommes en plein bad trip. Est ce que l’intro était réelle, y a t-il un lien avec nous ? Le récit mit bout à bout, même si il est court et prévisible, nous dévoile quelques secrets et on est vraiment dedans à 100%. Entre scènes psychédéliques avec de vraies bonnes couleurs, de science occulte et de secte, tout se reflètera parfaitement sur le gameplay bien que le coté horreur ne sera pas présent. Car oui, ici il sera plus question de thriller psychologique que d’un vrai survival horreur car ça ne fait pas peur hormis deux trois jumpscare de monstres….

Un Thriller plus que de l’horreur

Pour en venir au gameplay de The Chant, au tout début de son arrivée sur l’île, Jess reçoit un prisme de couleur. Chacun des personnages en a un et lors de notre première escapade pour rattraper Kim, nous comprenons que ce cristal permet de traverser des zones accessibles seulement avec. Ces zones appelées, l’Obscurité, consommeront notre énergie mentale (signalée en bas à droite sous l’icone du cerveau) jusqu’à la crise de panique. Si la crise de panique est présente, attention vous nous pourrez plus attaquer et la mort sera sans doute la dernière issue. Mais ne vous inquiétez pas, cette barre (comme les deux autres) peuvent être remontée grâce à la prise de plantes spécifiques, ou pour le mental, d’un petit coup de méditation qui consommera la barre de spiritisme qui elle sert à envoyer des capacités liées à notre prisme.

Durant notre périple et comme je l’ai dit plus haut, nous allons rencontrer des monstres qui peuvent prendre plusieurs formes, des plantes qui une fois détruites enlèvent la zone d’obscurité, des hommes avec des masques (tiens tiens tiens je vous reconnais vous) des crapauds et j’en passe. Un bestiaire tout de même bien fourni. Pour nous défendre, Jess pourra confectionner des armes qui restent dans le domaine de la spiritualité et la cohérence, un bâton de sauge pour les insectes, un bâton de sorcière qui permet de récupérer de la spiritualité dans les zones d’obscures. Ajoutez à cela, des petits objets lançables ou piégeable tel que du sel (pratique dans les rituels non ?), de l’huile ou encore du pétrole comme bombe. Tout ceci est bien joli, mais en partie je vous avoue avoir trouvé notre personnage un peu lourd et surtout lors de nos attaques, j’ai aucune impression de si je fais une attaque lourde ou faible. Bon après, on peut tiquer ou non, mais les esquives peuvent être aussi lourdes, mais cela donnent pour ma part du réalisme, on était pas prêt pour ça ^^.

Un jeu court mais qui vaut le détour

Maintenant parlons de la durée de vie, et franchement ça m’embête un peu mais c’est trop court. Le jeu se termine pour ma première partie en 5H dont certainement 40 minutes à tourner en rond comme un noob car je savais plus quoi faire. (il y a seulement 6 chapitre dont le premier sert de prologue et le dernier un combat de boss …) Car oui, ici on est un peu lâché sans réel objectif (sauf sauver les compagnons à chaque chapitre) à faire des aller-retour pour trouver des clés, pièces à assembler pour avancer dans notre quête. Un petit retour aux bases du survival horror mené par Resident Evil sans pour autant le copier. Bien sûr, notre protagoniste pourra prendre en expérience durant la game pour monter une toile de progressions grâce à des cristaux prismatiques pour améliorer le mental, la vie (ici appeler le corp) ou le spiritisme. Ceci aura une influence pour la fin du jeu, qui sont au nombre de trois avec aussi quelques choix de dialogues (trop peu cependant). Oui cela donne de la re jouabilité, c’est sur mais les deux autres parties vont être beaucoup plus rapides, car on esquivera les ennemis, ou sans doute prendre plus de temps pour visiter, trouver des zones cachées ou encore boulet comme moi on se fait avoir pour le chapitre final qu’on puisse pas revenir en arrière. Ce n’est pas non plus les collectibles (qui rajoutent du lore pour le jeu) qui vont vous poser problème car 95% sont dans votre progression.

Pour terminer, vous pouvez vous déplacer rapidement tout de même dans cette vaste île car on s’y perd facilement et même si le concept est chouette (vous utiliser des sortes de téléporteurs pour vous déplacer dans les zones), ceci vous diminue votre santé mentale et surtout c’est juste caractérisé par une couleur de primes. Il faudra se rappeler de l’endroit du trou et aussi des zones !

CONCLUSION

The Chant est pour moi l’ovni de cette année. Malgré sa faible durée de vie, le jeu est somptueux même si il est friand sur quelques endroits. Pour son premier jeu, le studio reflète le thème du scénario (qu’on apporte quasi jamais) sur le gameplay du titre. Dommage que l’horreur n’est pas au rendez-vous, mais la mise en scène avec en plus une jolie colorimétrie fait en sorte que le titre se laisse aborder et on en veut toujours plus et connaitre les différentes fins. Je ne peux que vous le recommander, vous passerez une excellent moment sur le titre qui est pour mois à coup sûr dans mon top 3 des jeux de l’année.

Points Positifs
  • Une histoire prenante du début à la fin
  • De jolies plans avec de belle colorisation
  • Le bestiaire assez conséquent
  • Le Lore du titre
Points Négatifs
  • La rigidité de la protagoniste
  • Trop court (6 chapitres)
Une version Xbox Series du jeu à était envoyé par Plaion pour la réalisation de ce test. Encore merci à vous. Pour écrire la review, il m’a fallu 7H de jeu et j’ai collecté 24 des 34 succès/trophées du titre.

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