[Test] Ragnarock – Du rythme, du métal et des vikings
Ragnarock existe depuis quelques temps sur Steam et sur Playstation dans une version VR, mais à partir du 22 juin, le titre se met à jour pour accueillir le plus simple des appareils : votre clavier ou votre manette. Ce test sera donc basé seulement sur la version du titre jouable avec le clavier et la manette.
Ragnarock c’est quoi ?
Dans Ragnarock, vous êtes le capitaine d’un drakkar (langskip) viking et avez pour but de le faire avancer le plus loin possible. Pour ce faire, il vous faudra frapper précisément et en rythme les 4 tambours devant vous à l’aide de vos deux marteaux. Voilà je vous ai résumé en quelques mots simplement le jeu. Oui, on est loin des grosses productions, ici c’est du basique.
Pour faire fonctionner nos tambours, on va utiliser soit les touches de notre clavier qu’on aura préalablement modifié dans les paramètres du titre, pour jouer avec le plus grand confort possible. Idem pour la manette, qui sont pour cette mise à jour les deux nouveaux périphériques que l’on peut associer au titre en plus de la VR déjà disponible depuis le lancement du titre.
Comme cité plus haut, le but sera de faire le plus grand chemin durant notre Run rythmique, pour cela il faudra appuyer au bon moment sur la touche correspondant au tambour. Bien sûr cela dépendra de la difficulté choisie, ici elle sera au nombre de 3, avec plus au moins de touches et de vitesse à taper. Mais pas de panique, même si vous loupé plusieurs notes ou n’appuyer pas sur la bonne touche, pas d’inquiétude, vous avancerez juste moins vite et vous pouvez continuer la chanson jusqu’à la fin.
Pour aller le plus loin possible, il faudra donc bien enchainer les notes comme il faut. Plus vous en réussirez à la suite, plus vos marteaux commenceront à briller par le manche jusqu’à pouvoir activer le pouvoir et ainsi donner un énorme coup de boost à votre équipage en train de ramer votre sublime bateau.
Un gameplay simple, mais tellement immersive
Alors oui, quand on lit les premières lignes de ce court test, on ce dit que c’est simple. Oui, c’est un jeu basique sans histoire, mais la musique incluse dans le titre va tellement vous faire rester. Surtout pour ma part, grand fan de métal, je suis aux anges avec les artistes présents dans le jeu de base. On y retrouve les fameux pirates Alestorm, les nains de Wind Rose ou encore le légendaire groupe Gloryhammer. On peut aussi trouver quelques titres de groupes avec un style différent comme par exemple Electric Callboy et leur métal techno qui te fera remuer le popotin (j’en suis sur, UwU) pendant ta session assise sur ta chaise ou encore Ultra vomit, notre cher groupe français.
Mais Ragnarock ne se limite pas à une bande-son, il est aussi un excellent jeu. Les musiques et le rythme que l’on joue sont très fidèles à leurs chansons respectives. Si les premiers niveaux de difficultés (allant de 1 à 10) sont abordables, bien qu’ils représentent déjà un petit challenge, ce n’est qu’une très petite mise en bouche pour ce qui arrive plus tard. Et même avec un clavier ou manette en main, rien n’est impossible. Mais, je trouve que le challenge est tout de même plus élevé avec une manette en main.
Enfin, il sera possible de jouer vos propres morceaux dans le titre, avec un peu d’efforts… (du moins pour la version PC du titre), mais des DLC sont disponibles. Basé sur des groupes comme Sabaton qui arrivera le même jour que la mise à jour clavier /manette, le Hellfest (qui était à l’honneur le week-end dernier) en pack ou encore à l’unité à 2€ où vous pouvez retrouver des groupes tels qu’Épiça, Avatar et j’en passe.
Pour terminer en beauté
Ragnarock est visuellement sympa, avec pas mal de décors que l’on traverse durant les morceaux, le navire avançant le long de l’eau et des fjords. Ce n’est pas un monstre graphique, on est d’accord, mais la thématique des différents niveaux donne un plus. Dommage qu’on n’ait pas vraiment le temps de l’apprécier, vu qu’on est concentré sur ce qui nous arrive dessus.
Le jeu propose aussi un mode multijoueur, où j’ai pu facilement trouver quelques parties (mon niveau étant médiocre, je finissais souvent dernier). Le multijoueur se singularise simplement par plusieurs navires mis côte à côte qui doivent parcourir la plus grande distance possible en insufflant de l’énergie aux rameurs. Ça a un côté stressant de voir les navires concurrents avancer plus vite ou au contraire surveiller derrière soi où se trouvent les concurrents sans pour autant perdre le rythme. De plus, quand on lance une dose d’énergie aux rameurs, ces derniers lâchent un bon gros « AHOUU !!! » qui est tout aussi audible chez les rameurs des autres navires, ce qui est, je vous assure, perturbant quand on est concentré !
Conclusion
Je me suis surpris à découvrir Ragnarock, moi qui suis fan de musique (surtout de métal) mais n’ayant jamais été à l’aise sur les jeux de rythme, je m’amuse tellement. Simple et sans prise de tête , même clavier/manette en main, je me suis éclaté à faire les musiques du titre (surtout celles auxquelles je prends plaisir à headbanger dessus). Je ne peux que vous conseiller ce titre, surtout maintenant avec la mise à jour sans VR qui apportera un nouveau public à ce titre sans accrocs.