[TEST Indie’s] My Time at Sandrock – C’est colossal

Après un épisode se déroulant à Portia plutôt réussi, Pathea Games revient cette année avec My Time at Sandrock, avec encore plus d’ambition. Le titre est en early access depuis un bon bout de temps et sort en 1.0 le 02 novembre en version complète. Mais est-il mieux que son aîné ?

Le test ne comprend pas toutes les fonctionnalités du titre. Le jeu pourra ce jouer en coopération et cette fonction sera disponible au lancement. Nous mettrons à jour le test quelques temps après pour vous donner un avis sur cette partie. 

Bienvenue à Duneroc

Il y a 300 ans, après la destruction de la plupart des technologies modernes lors d’un événement appelé le Jour du Désastre, nous voyageons jusqu’à la communauté de Sandrock, située dans le désert. Nous sommes accueillis par la Communauté et nous allons jouer un rôle essentiel avec Mi-an qui vient d’arriver, elle aussi, dans ce petit village : reprendre le rôle de constructeur pour être capable de sauver la bourgade de la ruine économique. Mais ce n’est pas tout, un petit renégat du nom de Logan sème le trouble dans ce village paisible.

Toute cette trame principale va vous prendre énormément de temps. Compter environ 50/60H pour boucler la trame principale, que ce soit pour rendre service au village, mais aussi réparer les sévices de Logan et mettre la main dessus. Surtout dans cet épisode, les missions sont tellement plus faciles, je parle par là qu’on ressent une progressivité plus naturelle que son prédécesseur. En plus, de la trame principale, des quêtes secondaires ou encore des requêtes aux habitants feront de vos journées une vie trépidante. On aura aussi certaines cut scènes ou événements inattendus qui viendront parfois s’immiscer dans votre vie. Ajoutez à cela les messes du dimanche, les annonces hebdomadaires de la mairesse sur la grand-place, une série de fêtes qui se produisent à intervalles réguliers et vous obtenez une bonne partie de ce que le titre propose.

Il y a tellement de chose à faire

Avec toutes l’expériences que le titre propose, il parvient à jongler de l’une à l’autre sans heurts. En plus de toute cette trame narrative, nous avons aussi un aspect social à entretenir. Nous allons devoir augmenter nos relations avec la population, grâce aux différentes quêtes, mais aussi en leur parlant, offrant des cadeaux ou encore faire des interactions avec eux. Petit à petit, vous augmenterez vos cœurs pour chaque personne et d’autres interactions pourront intervenir. Jusqu’à même sortir avec la personne de votre choix (bien sûr toute la population n’est pas un cœur à prendre), et finir par vous marier ou vivre avec. Nouveauté de cet épisode, nous pourrons avoir un enfant qu’on verra grandir au fil du temps. Enfin, il sera possible d’entretenir plusieurs relations amoureuses, certains seront même jaloux et où tout peut finir par aussi par ce casser.

Il sera possible tout au long de celle-ci d’exercer de nombreuses activités : création de machines, construction d’infrastructures, gestion des cultures, élevage, collecte de ressources, combats et exploration de donjon pour ne citer que quelques-unes des activités disponibles. Une variété de choix justifiée par le contexte de base de l’aventure, dans lequel vous récupérez un atelier et qu’il faut développer. En plus, pour donner du challenge et mettre en compétition les différents constructeurs de Sandrock. Chaque fin de mois et année, vous serez éligible à remporter diverses récompenses selon votre classement.

Après, c’est tout de même un effet souvent routinier puisqu’elle se base sur un triptyque exploration/collecte/craft, sur lequel se greffent les fameuses quêtes et commandes vous permettant d’améliorer votre réputation auprès de la ville, des villageois, et de gagner de la monnaie pour nous étendre. Heureusement que tout ceci est varié et cette sensation même au bout de plusieurs dizaines d’heures ne changent pas.

Décors superbes mais souffrant de nombreux bugs

Au niveau de ses décors, My Time at Sandrock offre une ambiance colorée parfaitement adaptée au genre avec un terrain de jeu immense. Entre la ville, les donjons, le désert, il y a de quoi visiter et chaque lieu où on passera aura son design propre à lui. Le chara-design est juste, parfait, ce qui est un net progrès par rapport à Portia et chaque villageois aura sa propre personnalité et ses propres goûts. C’est varié et c’est parfait !

Par contre le titre souffre de quelques soucis de finition, comme de légers ralentissements. Plusieurs textes ne sont d’ailleurs pas encore traduits et cela manque de peaufinage. Sur le temps de production des matières premières notamment, souvent trop long par rapport au reste des activités. Les explications des quêtes qu’on peut épingler sur notre ATH aussi posent problème. Mais un patch day one sera disponible au lancement à voir si il y a des corrections de ce côté.

Déjà il y a trop d’écrits, surtout quand on fait doit construire un objet comportant plusieurs ressources, mais aussi ne s’affiche pas en entier et va falloir tout de même passer dans le menu pour tout avoir. Enfin ça rend l’ATH beaucoup trop rempli à mon goût. Enfin, les villageois, qui ont un pattern précis chaque jour, arrivent parfois à se bloquer dans les murs. Ce qui rend parfois la chose facile si on a besoin de cette personne plusieurs fois… ou juste embêtant, car on ne sait pas où il a pu beugué …

Conclusion

Il y a tellement de choses à dire (et je n’en dirai pas plus pour que vous découvriez par vous-même), mais My time at Sandrock est juste énorme. On reprend les bases de My Time at Portia, mais en mieux. Il le doit à son contenu imposant et suffisamment varié pour casser le sentiment de routine inhérent, mais aussi à la sensation de progression et d’évolution de notre domaine et de la ville. En plus, la trame principale/secondaire est plus aboutie et surtout tient en haleine. Il est sans doute le meilleur dans son genre, malgré les bugs présents, mais qui ne cassent en rien l’immersion. Je ne peux que vous recommander My Time at Sandrock les yeux fermés, tellement il y a de choses à faire et même après 75H et la trame principale finie.

Sturm a parcouru Duneroc et monté son Atelier "Poppy's Workshop" pendant plus de 90H sur deux versions, PC et Xbox Series. Il a débloqué 27/30 des succès disponibles sur Xbox et 30/30 des succès Steam (qui eux sont disponibles depuis l'early access). Merci à Focus Home et Pathea !

points positifs

  • La durée de vie
  • La progression et l’évolution de notre atelier et du village
  • La variété des mécaniques de jeu
  • Une direction artistique charmante
  • Sandrock et les alentours

Cons

  • Quelques problèmes d’optimisations (bugs, chargement un peu long)

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