[Test] Like a Dragon Gaiden, une jolie transition
La série Yakuza, également connue sous le nom de Ryu Ga Gotoku au Japon, est une franchise de jeux développée par le studio Ryu Ga Gotoku Studio de Sega. Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name se place en tant qu’épisode de transition entre Yakuza Like a Dragon et le prochain opus Like a Dragon: Infinite Wealth qui sortira le 26 Janvier 2024 sur Xbox, Playstation et PC. La série a débuté en 2005 et compte à l’heure actuelle 19 jeux.
Petit retour en arrière
Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name se place assez finement entre Yakuza: Like a dragon qui fut un très bon RPG remplis de clin d’œil au monde geek et en particulier à Sega. Vous contrôlez Kiryu légendaire Yakuza considéré comme mort à la fin de Yakuza 6. Ce dernier est caché au sein du clan Daidoji. Nommé agent Joryu, il est le nouveau Joker de ce clan qui le déploie en cas d’extrême urgence. Pour ceux qui connaissent l’histoire, c’est une situation assez ironique de voir que les ennemis d’hier sont devenus les amis d’aujourd’hui.
Il est assez intéressant de voir que l’intrigue qui se développe autour de la volonté de protéger un orphelinat rend Kiryu prisonnier du clan Daidoji. Il est clairement dans la retenue durant tout le début du jeu. Car pour rappeler la situation, le fait qu’il soit caché est essentiel pour éviter toute guerre de clans. Et comme vous pouvez vous en doutez il y aura énormément de trahison. Mais pas de panique Kiryu n’est pas considéré comme une légende du combat pour rien.
Like a Dragon Gaiden: manuel de distribution de salade de phalange
Autant vous dire que Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name n’est pas un jeu de poète car c’est un beat them all ! Fort de son statut de légende de la baston, Kiryu passe son temps à distribuer des grosses mandales et de violentes balayettes à tout ce qui se trouve en face de lui. Pour cela il pourra compter sur deux style de combats différents:
- Le style Agent se base sur l’utilisation de gadgets qui pourront rappeler ceux des films d’espionnage. C’est assez agréable à jouer avec la possibilité de faire des combos avec les différents gadgets. Il est particulièrement utile contre les gros groupes d’ennemis.
- Le style du Dragon est le style d’origine de Kiryu qui est redoutable contre les ennemis en 1 contre 1. Très utile contre les boss que vous rencontrerez assez souvent au long de votre aventure
De plus, chaque coup vous permet de monter des jauges qui vous permettront avec de petits QTE de lancer des attaques dévastatrices et spectaculaires sur vos adversaires.
Sur le papier ça à l’air top mais le jeu souffre d’un gros soucis de hit box, une bonne partie de vos coups se feront dans le vide. Si dans le style du Dragon cela peut “passer” dans le cas du style agent, cela devient frustrant de voir les gadgets manquer leur cible.
Second petit bémol selon moi, vous pouvez mettre en pause chaque combat pour vous remettre de la vie, je n’ai jamais compris ce système car il coupe le rythme du combat. Je pense qu’un game over est plus profitable car le système actuel rend le jeu beaucoup trop facile. On se bat, on récupère de l’argent et de l’expérience, on achète de l’équipement et de nouvelles compétences et voilà.
On ne change pas une recette qui change.
Petit paragraphe qui sera relativement court car il reprend la recette qui fait de Yakuza une série originale. J’adore les mini-jeu et comme dans les précédent opus, Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name en est truffé. Jeux d’arcade made in Sega, jeux de fête foraine, Yakuza saura vous combler. Car s’ils ne sont pas indispensables, ils apportent un peu de fraîcheur dans un jeu où l’ambiance est un peu pesante.
Il est même à noter que certains jeux sont vraiment sympa comme le Go ou le jeu des tuiles qui vous demanderont de vous triturer l’esprit car compliqué.
Techniquement bon
Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name est un jeu techniquement correct, c’est relativement beau sur Playstation 5, l’ambiance musicale est parfaitement respectée.
Je ne pourrais pas faire de grosse critique en ce qui concerne cette partie technique à part les hit box un peu à la rue. On ne peux que féliciter Ryu Ga Gotoku Studio pour son travail.
Conclusion du test de Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name
Présenté en tant qu’épisode de transition,Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name remplit parfaitement son rôle. Malgré un souci de hit box qui se rattrape assez aisément par la fluidité du gameplay, cet opus offre un scénario plaisant qui nous permet de mieux comprendre l’histoire de Kiryu et sa décision de se faire passer pour mort. Même si il est clair qu’un fan de la série sera encore plus passionné, un novice pourra apprécier sans aucun soucis le scénario en attendant la sortie de Like a Dragon: Infinite Wealth au mois de janvier 2024.
Pros
- Un scénario prenant
- Un gameplay fluide et nerveux
- Plein de clin d’œil
- Prise en main rapide
- deux style de combats différents
- Les mini-jeux !
Cons
- hit box aux fraises
- Un peu trop facile