[Test] Skull and Bones – Une bonne surprise même si tout n’est pas parfait

Skull and Bones, le jeu tant attendu développé par Ubisoft, promet de plonger les joueurs dans un monde de piraterie plein d’intrigues, de batailles navales et de trésors cachés. Après 11 ans de développement, de multiples reports et surtout un reboot du projet, le premier titre du studio basé à Singapour mérite-t-il toute cette haine de la part des joueurs ? Nous allons le voir ici après plus de 70H de jeu (bêta ouverte incluse) !

Contexte et histoire

Skull and Bones plonge les joueurs dans l’âge d’or de la piraterie, une époque où les océans étaient le théâtre de conflits féroces entre les grandes puissances maritimes. L’histoire se déroule au XVIIIe siècle, une période caractérisée par l’essor des compagnies commerciales, des rivalités impérialistes et des flibustiers intrépides. Le joueur incarne un capitaine de navire personnalisable, évoluant dans un monde où les alliances sont fragiles et les trahisons monnaie courante. Alors que les empires coloniaux s’efforcent d’étendre leur influence sur les mers tumultueuses, les pirates émergent en tant que force indomptable, aspirant à leur propre liberté et fortune. Au cœur de ce contexte, le protagoniste naviguera à travers des océans imprévisibles, affrontera des ennemis redoutables, et participera à des intrigues politiques complexes, contribuant ainsi à sculpter son destin dans les vagues tumultueuses de l’histoire maritime.

Vous l’avez compris sur le papier ça rend du rêve. Après une petite introduction directement à la barre d’un navire en plein combat où l’issue tragique est inévitable, on se retrouve à la dérive sur un morceau d’épave. La suite sera basé sur des contrats qui serviront de fil conducteur à notre ascension en temps que Kingpin. Le premier personnage qu’on nous rencontrera pour faire le pan d’histoire de notre jeu sera Scurlock. Celui-ci nous confiera une série de quêtes principales. Il faudra qu’on l’aide à garder le pouvoir à Sainte-Anne en éliminant les concurrents et les traîtres.

Un deuxième arc narrative s’ouvrira plus tard en rencontrant l’amirale Rahma mais avec une difficulté plus importante et une toute autre région que celle où nous avions commencé (on reparlera des régions plus tard). Bien sûr, multitude de contrats annexes seront également disponibles aux quatre coins de la carte en discutant avec divers PNJ.

Malheureusement, l’intérêt scénaristique reste très limité et ces contrats impliquent finalement toujours le même genre d’objectif : couler un ou plusieurs navires désignés ou récupérer des ressources particulières. Et grosse déception aussi au niveau du Lore que peut apporter le jeu. J’adore Ubisoft qui aime mettre le coté historique dans leur jeu, mais ici il y en a très peu et c’est dommage.

Les batailles navales au cœur du titre, en contrario des phases terrestres

Ubisoft a fait le pari de faire de Skull and Bones une immersion dans le système de navigations et les batailles navales. Sur ce coup le pari est réussie. Le système de navigation et les batailles navales de Skull and Bones offrent une expérience immersive et dynamique, transportant les joueurs au cœur de l’excitation et du danger des océans. La navigation est fluide et réaliste, mettant en avant la taille imposante des navires, leurs détails minutieux et les conditions météorologiques changeantes qui influencent la stratégie du joueur.

Les commandes intuitives nous permet de manœuvrer habilement à travers les vagues déchaînées tout en profitant de la sensation authentique de la navigation maritime. Les batailles navales sont le point d’orgue, offrant des affrontements épiques contre les flottes adverses. Les joueurs peuvent personnaliser leurs navires en fonction de leur style de jeu, que ce soit en privilégiant la rapidité pour échapper à leurs poursuivants ou en renforçant la puissance de feu pour dominer les batailles.

L’impact visuel des canons tonitruants, des voiles déchirées et des navires en flammes crée une expérience intense, renforcée par des mécanismes de combat stratégiques qui récompensent la planification tactique et la maîtrise des compétences navales. Dans l’ensemble, le système de navigation et les batailles navales de Skull and Bones ajoutent une couche immersive et palpitante à cette aventure pirate captivante.

Parlons maintenant de la chose qui fâche, les phases terrestres. Le peu de ce gameplay est tout de même réussit on ne va pas ce mentir mais enrichit l’expérience globale. Ces segments offrent aux joueurs la possibilité de débarquer sur des îles exotiques, explorant des environnements variés pour certains des lieux vivants. On pourra bien sût trouver des trésors cachés, interagir avec des personnages non joueurs intrigants, et d’accomplir des quêtes spécifiques.

Cependant toutes les îles ne sont pas fréquentables, vous avez deux repaires (une pour L’île rouge où abrite Scurlock et une pour l’Asie avec Rahma) où vous pouvez retrouver les métiers qui vous aideront à avancer dans la route pour devenir le plus puissant des pirates (Forgeron, raffinerie marchand, etc …). Le reste des îles où nous pourront poser pieds seront juste des avant-postes, où nous trouveront dans chacune d’entres elles un marchand qui ne vendra pas la même chose, un peu de vie mais surtout l’endroit où vous pouvez déterrer vos coffres.

D’ailleurs en parlant des coffres, c’est assez facile. Il y a plusieurs rareté qui donneront plus ou moins d’indice sur le lieu ou le coffre se trouvera. Quand nous avons trouvé l’ile, il suffira d’aller à l’endroit dessiner sur la carte et un grand faisceau lumineux sortira pour vous dire que c’est ici. Une interaction et voila le coffre est déterrer. C’est dommage et ça gâche un peu le plaisir de devoir chercher notre trésor.

Enfin, certaines îles ne seront pas accessibles pour l’accostage. Elles serviront de sites de pillage, disposant néanmoins de protections pour obtenir des ressources plus rares. Dans ces zones, nous pourrons trouver des scieries, capitales de la faction, voire même des forts (que je vous conseille d’attaquer en équipe).

La progression d’une montée en puissance

La progression du joueur dans Skull and Bones est ancrée dans une expérience immersive où la personnalisation et l’amélioration constante du capitaine et de son équipage jouent un rôle central. On commence en tant que Vaurien pour devenir ensuite Kingpin. Pour nous aider dans cette première phase de progression appelée Infamie, tous les moyens sont bons, que ce soit à travers des contrats principaux ou secondaires, des investigations, le naufrage de navires, ou encore le pillage de localités. Bien sûr, l’expérience gagnée sera proportionnelle au niveau. Si vous affrontez des navires de bas niveau, l’infamie obtenue sera moindre.

Parallèlement à notre montée de niveau, il est nécessaire d’améliorer la puissance de notre navire au fil de notre progression. Cela se fera progressivement, en commençant par un premier navire qui grandira au fur et à mesure de notre avancée. Plusieurs caractéristiques entrent en jeu, la première étant la puissance. Chaque navire a une puissance de base variant de 2 à 5, et son augmentation dépend des armes et des protections que l’on installe. Plus les caractéristiques sont puissantes, plus notre bateau augmentera en puissance. Bien sûr, chaque navire ne pourra pas s’équiper du même nombre de canons ou armes à notre disposition.

En ce qui concerne les bateaux, en plus de la puissance, chacun possède ses propres caractéristiques. Certains sont davantage axés sur l’attaque (DPS), d’autres sur la résistance aux dégâts (Tank), et il existe même une classe de bateau dédiée aux soins (bien que ce soit la seule). Outre ces paramètres, il faut tenir compte de la vitesse maximale que peut atteindre votre bateau ainsi que de sa cale. Il y a tellement de paramètres à prendre en compte, et même si le nombre de bateaux est limité (9 au lancement), Ubisoft propose une variété de gameplay, en particulier avec le nombre d’armes à notre disposition.

En parlant des armes, elles conviennent à tous les goûts, des canons classiques aux armes de corps à corps, des armes à distance aux mortiers, voire même des torpilles. Bien sûr, chaque arme nécessite un temps d’adaptation à prendre en compte pour créer l’arsenal de notre navire où l’on se sentira le plus à l’aise. Certaines de ces armes peuvent également infliger des malus à l’ennemi (inondation, incendie) ou aider vos alliés en difficulté avec des boulets de soins à envoyer s’ils se trouvent dans une situation délicate.

Le craft – un élément sous-exploiter

Pour fabriquer toutes ces belles choses, il va bien falloir s’atteler à la tâche. Et pour cela, plusieurs PNJ seront là pour exaucer vos vœux les plus chers, en particulier pour construire vos bateaux, armes, ou même des éléments essentiels à votre capitaine. Cependant, pour fabriquer tout cela, il vous faut des schémas ! Et pour obtenir ces schémas, il existe plusieurs façons. La première consiste simplement à progresser dans l’histoire principale ou à monter votre niveau de capitaine. La seconde option serait tout simplement de marchander avec les PNJ disponibles dans les différents avant-postes. Mais pas de panique, vous pouvez facilement suivre depuis le PNJ où vous souhaitez crafter votre schéma ou depuis votre codex pour connaître le lieu où vous pouvez l’acheter. Il est appréciable que l’accès complet ne soit pas donné dès le début de la progression, cela donne également de l’utilité à la monnaie présente dans le jeu.

Maintenant que nous avons le schéma, il nous faut les ressources. Il existe deux moyens, le premier et le plus simple, où je vais passer le moins de temps, consiste à couler des bateaux. Tous les bateaux que nous rencontrons auront de la marchandise, qui pourra soit être revendue, soit, pour certains, nous servir de ressources pour le craft. Bien sûr, tout n’est pas trouvable sur les navires (et inversement), mais les marchands seront la meilleure proie à avoir pour cette première occasion. Car la deuxième méthode, c’est tout simplement de récolter nous-mêmes les ressources manuellement.

Et là, je ne suis pas très content ! Pourquoi c’est aussi simple et limite inintéressant … Comme il n’y a pas de phase à pied (hormis sur les avant-postes), tout se fait en bateau. Il suffit simplement de mettre son bateau à côté d’une zone de récolte (bois/minerais/fibres) et de cliquer sur une touche. Un mini-jeu type QTE avec une barre s’installe sur notre écran et il faut appuyer dans la bonne zone pour récolter plus ou moins de notre ressource. Et voilà, c’est terminé…. Je vous avoue que c’est un peu décourageant comme méthode, mais il faut se rappeler qu’on est totalement en bateau. Donc, je peux comprendre que cet élément puisse déranger, mais on fait vite abstraction.

Ce qui m’embête le plus, c’est l’utilité de la raffinerie. Je me souviens des alphas et bêtas où il fallait chercher du charbon pour la faire fonctionner. Ici, plus rien, nos matériaux bruts, on les emmène, on paie et c’est fait ! Mais cela est dû, je suppose, aux retours différents de la communauté qui ont peut-être trouvé le jeu un peu difficile. Ubisoft a dû rendre certaines choses plus faciles et, pour ma part (et cela reste mon avis !!), c’est dommage. J’aimais bien cet aspect un peu plus hardcore et survie que proposait Skull and Bones durant ses phases alpha et bêta. Dommage !

Pimp my Boat et Kaptain !

Pour enrichir davantage notre aventure et lui conférer une dimension unique, nous avons la possibilité de personnaliser notre bateau, notre équipage et notre capitaine. De nombreux éléments cosmétiques seront disponibles tout au long de notre périple, que nous pourrons acquérir de différentes manières, à l’instar des schémas. Ces cosmétiques peuvent être achetés auprès des divers marchands présents sur les îles ou obtenus en accomplissant certains contrats principaux ou secondaires. C’est un ajout appréciable, et pratiquement tout est disponible à l’achat avec les différentes devises du jeu. Bien sûr, comme c’est souvent le cas dans les jeux mettant en avant l’aspect cosmétique, il est possible d’acheter certains éléments avec de l’argent réel, bien que cela ne soit pas intrusif.

À chaque nouvelle saison, de nouveaux thèmes seront proposés avec une boutique associée, mais rassurez-vous, vous pourrez toujours acquérir certains cosmétiques avec la monnaie in-game. Enfin, Ubisoft proposera, comme c’est désormais la norme, un système de passe de saison. Cependant, pour l’instant, il n’y a pas plus d’informations disponibles sur cette partie, le début de la première saison étant prévu pour le 27 février.

Multijoueur et mode en ligne

Avant de terminer sur le End game du titre, parlons du multijoueur dans son ensemble ! En dehors d’un mode coopératif légèrement décevant, qui ne dévoile son potentiel que lorsque plusieurs joueurs de niveau équivalent s’attaquent à un défi commun, le jeu service d’Ubisoft est quasiment full PVE (on ne peut pas attaquer les joueurs) et est animé par des événements mondiaux qui se déclenchent régulièrement sur la carte.

Les deux premiers incite les loups de mer à collaborer pour affronter un boss navire ou s’impliquer au vol d’une cargaison bien gardée. Le seul évènement qui amène le PVP durant notre progression au range de Kingpin est la Chasse à la cargaison de coupe-gorge, qui offre une expérience PvP où il faut récupérer une carte au trésor légendaire et la livrer sur l’île correspondante aux informations de la carte. Il n’y a pas grand-chose à dire sur le sujet, c’est un concept classique et plutôt agréable à réaliser, même si l’événement ne peut rassembler que maximum 6 joueurs (sur 20 disponible sur le serveur) et surtout que personne ne veux la faire (peut-être par peur du PVP ….).

Pour ce qui est des contrats, vous pouvez partager certains de vos contrats avec votre équipe, mais ça ne sera que l’hôte de la session qui pourra vous les partager (mais vous pouvez tout de même accomplir vos propres contrats !). C’est un système un peu bizarre, surtout que lorsque vous partagez vos contrats, vos alliés n’auront qu’un pourcentage de la quête et non la totalité. Mais au moins, Ubisoft ouvre plus facilement le jeu en coopération, avec un système de progression encore déroutante mais qui va dans la bonne voie.

La timonerie : le end game du titre

Bon je vous ai dit juste avant que le PVP étant un évènement mais pas tout à fait. Le PVP va s’ouvrir sur une grosse partie du End Game. La phase de fin de partie de Skull and Bones vous offre l’opportunité de gérer votre propre empire commercial via la « Timonerie », un système de contrebande accessible dès le niveau 5. Initialement axé sur l’achat de matières premières, leur transformation en rhum ou opium, puis leur livraison. Ce volet prend une toute autre ampleur lorsque vous atteignez le statut de Kingpin. En tant que tel, vous avez la possibilité de prendre le contrôle de points stratégiques sur la carte pour générer de la richesse sans lever le petit doigt. Ce qui rend cette dynamique captivante, c’est que la domination de ces points stratégiques implique des phases PvPvE, mêlant joueurs réels, navires contrôlés par l’IA, et autres adversaires. La victoire revient à celui qui capturera le plus de pourcentage de la zone, ce qui rend la réalisation de cet objectif loin d’être évidente, incitant les joueurs à optimiser au maximum leurs embarcations.

Cependant, l’aventure ne s’arrête pas là. Une fois que vous possédez un point stratégique prêt à remplir vos coffres, il vous faut encore partir à la récolte de votre butin. Cette étape vous impose une implication directe, mais elle est également accompagnée du déclenchement du PvP, offrant ainsi la possibilité à d’autres joueurs de vous attaquer, couler votre navire et dérober vos précieuses ressources. L’idée centrale est donc de choisir judicieusement vos points stratégiques et de planifier un itinéraire commercial aussi sûr que rentable. La coopération avec deux autres amis, susceptibles de vous escorter, peut se révéler déterminante à ce stade. À terme, cette stratégie vous permettra d’accumuler une monnaie spéciale pour acquérir des objets légendaires. En résumé, le concept de la phase finale du jeu est extrêmement captivant, offrant une perspective totalement nouvelle sur Skull and Bones. Et le point positif de cette phase, c’est qu’il y a un classement, pouvant vous octroyez diverses récompenses durant la saison en cours. Et lorsqu’une nouvelle commence, tout est remis à zéro et de nouveau le grind de territoire peut recommencer.

Graphisme / audio

Parlons des graphismes et du son. Graphiquement, je trouve que Skull and Bones est une réussite indéniable. Bien que l’on perçoive que le jeu n’utilise pas le tout dernier moteur graphique, le rendu est soigné et n’est pas problématique. Certains paysages, notamment lors des levers et couchers de soleil, sont tout simplement magnifiques, incitant même à capturer ces moments en photo. Les détails des lieux, en particulier des capitales, sont remarquablement élaborés, créant une impression de vivacité. La bande sonore contribue énormément à l’expérience, surtout pendant les phases en bateau avec les chants de marins qui vous invitent à chanter avec eux !

Le principal souci de Skull and Bones réside surtout dans les finitions et les bugs. Tout d’abord, le doublage n’est pas une totale réussite. Il n’est pas complètement raté, mais pour certains personnages, la voix ne correspond pas à la personne. Il y a même un moment où c’est l’IA qui prend la parole (mais cela n’arrive qu’une fois) pour signaler qu’il reste encore quelques finitions à revoir. Cependant, ce moment m’a plutôt fait sourire, donc cela ne m’a pas dérangé. La synchronisation labiale n’est pas non plus parfaitement en accord.

Le jeu souffre également de quelques plantages, nécessitant parfois de relancer la console, ou simplement d’une boucle de quêtes se répétant en objectifs pour certaines missions. Mais bon, un jeu sans défaut n’existe pas de toute façon, et en rien cela n’a vraiment gâché mon expérience de jeu.

Petit coup de gueule avant de finir

Je vais conclure ce test par un coup de gueule qui n’engage que moi, exprimant mon opinion. STOP, arrêtez de comparer Skull and Bones avec Sea of Thieves ou même AC Black Flag. Nous ne sommes pas du tout dans le même registre de jeux, et je vais expliquer mon point de vue. Tout d’abord, en ce qui concerne Sea of Thieves, c’est un sandbox, et bien que les thèmes soient similaires, les gameplays sont totalement différents. De même pour AC Black Flag, qui appartient à la franchise Assassin’s Creed. Le simple fait qu’une caractéristique du jeu puisse sembler similaire ne signifie pas que nous avons affaire au même jeu. Je peux concéder sur un point, mais cela relève d’un problème de communication d’Ubisoft. La comparaison fréquente entre Skull and Bones et l’aspect multijoueur de Black Flag était une lacune dans la communication, car il s’agit d’un tout autre jeu, évoluant dans un tout autre univers qui n’a pas lieu d’être comparé.

Alors, s’il vous plaît, ouvrez-vous, cessez d’écouter les détracteurs qui n’ont jamais ou à peine joué au jeu. Le jeu est disponible gratuitement pendant 8 heures, formez votre propre opinion. Même si elle diffère de la mienne, cela ouvrira un débat constructif, stimulant et surtout ouvert.

Conclusion

Skull and Bones offre une expérience immersive et captivante, ancrée dans la progression du joueur et la personnalisation de son équipage et de son navire. La diversité des bateaux, armes et caractéristiques offre une variété de gameplay, bien que certaines mécaniques, comme le système de récolte, puissent sembler simplistes. Graphiquement, le jeu est une réussite, offrant des paysages magnifiques et détaillés. Cependant, les problèmes de finitions, de doublage et de bugs peuvent parfois ternir l’expérience, bien que ceux-ci n’aient pas été suffisamment gênants pour altérer significativement le plaisir de jeu. Au final, Skull and Bones, malgré quelques défauts, offre une base solide, surtout avec sa phase finale, où la gestion de l’empire commercial et les affrontements PvP ajoutent une profondeur appréciable. Dans l’ensemble, le jeu mérite l’attention et je ne peux que vous conseiller le dernier né d’Ubisoft. Pour mon avis personnel, j’y retourne avec plaisir et le jeu grandira au fur et à mesure des saisons et j’ai hâte de connaître le futur de cette toute nouvelle franchise tellement c’est plaisant !

Points Positifs

  • Les batailles navales, très réussies
  • Une réalisation solide (visuels, son)
  • Le contenu juste énorme
  • Le End game
  • Le contenu post lancement GRATUIT !!

Points négatifs

  • Manques de finition / bugs
  • La chasse au trésors
  • Un peu trop simple

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