{Test} Sky Oceans: Wings for Hire : Loin dans le ciel !

Pars à l’aventure dans les étoiles avec tes amis.

Découvre le charme des RPG classiques à travers une histoire touchante sur le sens de la vie.
Incarne Glenn Windwalker et rassemble ton équipe de pirates pour lutter contre l’Alliance. Profite de combats au tour par tour, constitue ton groupe et personnalise ton vaisseau.
Gère tes ressources et agrandis stratégiquement ton vaisseau.

Seras tu à la hauteur, capitaine ?

Découvre le trailer !

Les menus

Sky Oceans: Wings for Hire propose des menus plutôt sympas et faciles à comprendre. On a une belle vue sur ce que peuvent donner les décors du jeu en arrière-plan, avec un design simple mais efficace !
Sur un fond noir et violet, les textes sont bien lisibles, et on navigue facilement d’un onglet à l’autre.

Ce qui m’a amusé, comme je l’avais déjà mentionné dans la Preview du jeu, c’est que la première fois que je l’ai lancé, il était en espagnol !
Heureusement que mes cours d’espagnol n’ont pas servi à rien, hein ? Enfin bref, reprenons… Hrum

On peut tout de même modifier pas mal de choses dans le menu des options, comme ce petit détail, ou même ajuster la difficulté du jeu et des combats.

J’avoue avoir bien aimé le style du menu principal, mais celui des paramètres, notamment avec ce fond violet, m’a un peu moins convaincu. Cependant, la navigation à l’intérieur est plus agréable.

On peut ajuster la difficulté du jeu à notre guise, donc n’hésite pas à tester pour trouver le mode qui te convient le mieux !

Les graphismes

Les graphismes sont un des points qui peuvent décevoir dans Sky Oceans – Wings for Hire. Moi, j’avais tout de même été impressionnée par les trailers mis en ligne, ce qui avait éveillé ma curiosité. Même si je ne suis pas très exigeante, j’ai été un peu refroidie une fois la manette en main. Bien que certaines scènes soient assez jolies, c’est dommage que ce ne soit pas le cas pendant le jeu lui-même.

Pendant notre aventure, on rencontre parfois des soucis de textures, et il arrive que notre personnage traverse certains objets. C’est assez étrange, surtout quand on se retrouve bloqué par un buisson et qu’on doit chercher un autre chemin !

On peut reprocher un peu trop de blanc dans les décors, entre le ciel et le sol de l’endroit où l’on s’envole comme c’est très agressif
Il est aussi difficile d’ignorer les textures des maisons, qui sont mal réalisées, au point qu’on peut voir l’intérieur des bâtiments à travers leurs fenêtres.

J’aime bien le design des personnages, mais je pense qu’ils auraient pu prendre un peu plus de temps pour revoir l’animation des expressions faciales, qui semblent parfois un peu ratées.

La musique

Les OST de Sky Oceans: Wings for Hire sont assez plaisantes. Elles seront probablement agréables à écouter en dehors du jeu, avec un casque. La bande-son propose une belle diversité de morceaux.
Ce serait d’ailleurs très intéressant de pouvoir y accéder sur des plateformes de streaming telles que Spotify ou YouTube. C’est un aspect vraiment plaisant du jeu selon moi, car la musique joue un rôle crucial dans l’expérience vidéoludique.

Les sauvegardes

Il arrive toujours un moment où il faut arrêter notre aventure pour la reprendre le lendemain, mais pas de panique !
Tu pourras trouver des points de sauvegarde tout au long de ta session de jeu, facilement reconnaissables grâce à leur symbole.
Même si c’est pratique d’avoir des sauvegardes automatiques, je trouve dommage qu’il n’y ait que trois fichiers de sauvegarde. Pour ce genre de jeu, il serait préférable d’avoir un peu plus de possibilités pour sauvegarder.

Les chargements

Le menu des chargements est plutôt bien pensé, même s’il reste très simple. C’est toujours mieux qu’une banale barre de chargement !
Ici, on a un viseur qui affiche un chiffre qui augmente progressivement, ce qui permet au joueur de savoir où en est le chargement de la partie. Par contre, c’est un peu dommage que parfois le jeu charge sur un écran noir avec seulement un symbole en bas à droite.

Les dialogues

Les dialogues dans Sky Oceans: Wings for Hire sont plutôt lisibles en jeu, mais l’absence de doublage laisse un vide, malgré les quelques bruitages des personnages.
À certains moments, on peut entendre un peu leurs voix, mais cela reste très limité.
Il faudra donc se contenter de lire les sous-titres, mais ne t’inquiète pas, ils sont traduits en français, ce qui facilite la compréhension du jeu.

On remarque également un souci avec l’animation des visages. Par exemple, sur l’écran de dialogue, l’expression du visage du personnage ne correspond pas toujours à la ligne qu’il est en train de dire, ce qui casse un peu l’immersion.

En parlant des discussions qu’on peut avoir, je suis tombée sur quelque chose de drôle pendant mon aventure. Je cherchais des objets et d’autres trucs intéressants au fur et à mesure. Au début, il fallait descendre de ma chambre, mais je voulais vérifier le contenu du coffre. Du coup, je suis remontée, car j’avais oublié de le fouiller avant de discuter avec le personnage prévu en bas. Mais surprise ! J’ai découvert que je pouvais encore lui parler même en haut !

Le Gameplay

Les commandes de Sky Oceans: Wings for Hire sont plutôt agréables, malgré quelques petits défauts. On a la chance de pouvoir choisir comment on joue : manette PlayStation, Xbox, ou clavier et souris.

Une fois qu’on a accès à la caméra, il serait préférable de la rendre un peu moins sensible. Elle bouge trop facilement, et cela peut devenir désagréable pour certains joueurs.

En ce qui concerne la course du personnage principal, Glenn, c’est assez pénible. La gestion de sa démarche en course est vraiment à revoir. Même si ce type de gestion est courant, ici, cela mérite quelques ajustements.

Les tutoriels intégrés au jeu c’est mignon, mais certains ne sont pas traduits, ce qui n’est pas terrible. Durant mon test, les touches manette ne s’affichaient pas, seules les commandes clavier et souris apparaissaient, ce qui est gênant pour les joueurs utilisant une manette.

Le plus inquiétant, ce sont les lignes de code qui apparaissent dans la version Steam du jeu, que ce soit dans les tutoriels ou même en plein jeu ! Parfois, le problème se règle en bougeant la souris, mais il arrive que ces lignes restent visibles, surtout lors du tutoriel de vol.

Les combats

Dans Sky Oceans: Wings for Hire, les combats se déroulent au tour par tour. Il y a plusieurs éléments à gérer pendant les batailles : les Points de Vie (HP) des personnages et les PA, qui permettent de réaliser des compétences spéciales. Il faudra parfois esquiver des attaques pour regagner des PA, mais cela dépend du personnage. Avoir une bonne stratégie est donc essentiel pour progresser efficacement.

Chaque personnage est différent, il ne faudra donc en délaisser aucun. Il est important de combiner leurs points forts et faibles en combat, ce qui peut s’avérer très utile, surtout lorsqu’un ennemi est plus vulnérable à un type d’attaque qu’à un autre.

La fuite est parfois possible, mais pas toujours, car certains combats sont obligatoires. Comme dans beaucoup de JRPG et RPG, on retrouve un ordre des actions influencé par nos décisions, affiché en bas à droite de l’écran.

À la fin de chaque combat, on peut parfois monter d’un niveau, et on reçoit un résumé du combat, ce qui est intéressant. En plus de l’expérience, on obtient des couronnes, la monnaie du jeu, que l’on peut utiliser dans la boutique.

L’avis de Sturm sur la version Xbox de Sky Oceans: Wings for Hire

Sky Oceans: Wings for Hire nous plonge dans l’histoire de Glenn, un jeune protagoniste dont la vie bascule le jour où un accident survient lors d’une mission de ses parents. Presque tout l’équipage périt, laissant seule sa mère, traumatisée, prostrée dans son travail et vidée de tout enthousiasme. Glenn, lui, rêve de devenir pilote et de résoudre le mystère entourant la disparition de son père, dans l’espoir de perpétuer l’héritage familial.

Le jeu propose deux types de gameplay. Le premier se déroule au sol, où l’on progresse dans l’histoire en discutant avec les PNJ, en accomplissant des quêtes annexes et en cherchant des coffres cachés. Le second se concentre sur le pilotage, avec des combats en tour par tour typiques des JRPG, où l’on doit exploiter les faiblesses élémentaires des ennemis (glace, feu, poison, etc.). La clé réside dans une bonne coordination entre vos pilotes et un choix judicieux des attaques.

Sur le papier, l’idée est bonne, mais à l’exécution, c’est une autre histoire… En cinématiques, le jeu est plutôt joli, mais en jeu, c’est une toute autre impression. J’ai eu l’impression de retourner 15 ans en arrière. C’est minimaliste, les personnages ont des visages inexpressifs et sont figés comme des panneaux sur le bord de la route. On essaie de donner vie aux différents lieux que l’on traverse, mais là encore, c’est raté : les PNJ semblent ancrés dans le sol et sans animation. Passons à l’audio et aux voix des personnages : il n’y en a simplement pas, sauf à de rares moments où on entend des onomatopées. Il faut lire les dialogues, et je dois avouer qu’à un moment, j’en ai eu marre et j’ai juste passé les textes. Et que dire de certaines quêtes indiquées sur votre ATH qui ne correspondent pas à ce que vous êtes en train de faire… Heureusement, tout est traduit en français et je n’ai pas remarqué de problème de traduction durant mon aventure. En combat, par contre, préparez vous à souffrir et saigner de l’oreille, notamment à cause des bruits d’avions chaque fois qu’ils attaquent… On sent que le mixage sonore est inégal. Pourtant, l’audio qui accompagne le jeu reste charmant et doux, ce qui est d’autant plus regrettable qu’il soit ainsi gâché.

Le gameplay au sol est un vrai calvaire. Soit le personnage se déplace lentement comme un convoi exceptionnel, soit, une fois la course activée, il glisse sur un sol savonneux, rendant le joystick capricieux et difficile à maîtriser. Concernant le pilotage de l’avion, le jeu devient parfois trop lourd et il est difficile de contrôler l’appareil à grande vitesse. Les combats en tour par tour, bien que prometteurs, manquent cruellement d’équilibrage : on bat les boss facilement, mais on peut se retrouver à fuir face à des ennemis communs par manque de puissance. Et pour couronner le tout, il n’y a quasiment aucun tutoriel, à part quelques textes dans les menus.

Enfin, en comparant la version Xbox à la version PC mentionnée par Avril, le jeu semble moins problématique, sans ralentissements notables. Cependant, la fameuse caméra « Yolo » traverse toujours les murs et les textures, gâchant complètement l’expérience lors des phases au sol.

En conclusion : honnêtenment j’ai été vraiment déçu par Sky Oceans: Wings for Hire. Sur le papier, ça pouvait être sympa, mais dans les faits, tout tombe à plat. Visuellement, c’est un bond en arrière de 15 ans, avec des personnages sans âme et des environnements rigides. Le gameplay à terre est pénible, entre un personnage qui se traîne ou qui part dans tous les sens dès qu’on essaie de courir. Les combats, bien qu’ils aient du potentiel, manquent d’équilibrage. Ajoutez à ça une bande-son inégale et des dialogues sans voix, et je me suis rapidement lassé. Bref, c’était plus frustrant qu’autre chose. Ma note est de 09/20.

Que vaut Sky Oceans: Wings for Hire pour Avril?

Le jeu est plutôt moyen. Même s’il propose de bonnes idées, il reste encore du travail à faire pour l’améliorer. L’histoire est intéressante et pousse à en apprendre davantage sur les personnages, mais les divers problèmes rencontrés en jeu peuvent décourager certains joueurs. C’est dommage, car le jeu avait du potentiel, et j’étais enthousiaste après avoir vu les vidéos de présentation. Mais en l’état, je ne le conseille pas, sauf pour les joueurs les plus déterminés. Pour les autres, il vaut mieux attendre quelques mises à jour avant de se lancer.

Cela dit, la diversité des plateformes disponibles et la possibilité de jouer à la manette sur PC sont des points appréciables.
Il ne prend pas trop de place sur le disque dur (08.76 Go), ce qui est un vrai plus pour ceux qui manquent d’espace.

J’avoue que j’attendais beaucoup de ce jeu. Hélas, il ne sera pas un coup de cœur pour moi, même si je prendrai plaisir à y revenir de temps en temps. Cela reste une bonne découverte dans l’ensemble.

Points positifs

  • L’histoire
  • La musique
  • Le style graphique en cinématique
  • La faible taille du jeu
  • Un style de combat intéressant

points négatifs

  • Les tutoriels à retravailler
  • L’absence de doublage
  • La gestion de la caméra
  • Certaines textures
  • L’animation des visages

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