{Test} Maliki : Poison of the Past – Qui a dit que partir à l’aventure, ce n’était pas fun ?

Vas-tu sauver le monde et prendre soin de l’univers qui t’entoure ?
Dans un futur proche, l’humanité est au bord de l’extinction, asservie par le redoutable Poison, un monstre végétal qui altère le continuum espace-temps. Menée par l’énigmatique Maliki, une poignée d’amis joignent leurs forces et s’organisent au sein du Domaine, un bastion hors du temps encore préservé de la menace.
Incarne Sand dans ses voyages à travers les époques pour réparer le continuum. Utilise ton Chrono Pack pour manipuler le temps, combatte les monstres qui ont infesté les mondes du passé aux côtés de Becky, Fang et Fénimale, une troupe de personnages drôle et un peu magiques.
Participe à des batailles stratégiques en altérant le temps pour déclencher des attaques conjointes dévastatrices avec vos coéquipiers et encore plein d’autre chose..
Qu’est-ce que Maliki ?
Maliki est une bande dessinée humoristique française créer par Souillon. L’œuvre, qui a une touche autobiographique, a débuté en 2004. Les albums sont publiés par Ankama Éditions, tandis que les romans paraissent chez Bayard Jeunesse.
À l’origine, Maliki a vu le jour sur un site web du même nom, sous forme de bande dessinée en ligne. La toute première planche a été publiée le 21 septembre 2004.

Les histoires de Maliki s’inspirent généralement du quotidien de l’auteur, avec ses nombreux chats (Fëanor, Luma, Arya, et Grapucine ; sans oublier Gueulard, Actarus et Fleya, aujourd’hui disparus), son double Ladybird, son amie Electrocute, ainsi que ses amis Fang et Jonn. On y retrouve aussi ses souvenirs, ses vacances, son travail, ses états d’âme… Le tout raconté avec beaucoup d’humour, souvent en exagérant les émotions à la manière des mangas, pour un effet comique garanti.
Cette série a donné naissance à sept albums, un artbook publiés chez Ankama, et deux romans, dont certains ont même été récompensés par des magazines spécialisés.

En octobre 2016, Souillon lance une campagne de financement participatif sur Ulule. Le projet, qui visait initialement 1 000 soutiens, en récolte finalement 8 527 ! Ces contributeurs reçoivent un album autoédité intitulé Maliki Blog, ainsi que divers bonus. L’ouvrage, proposé en version simple ou collector, rassemble une sélection de strips publiés en ligne.
En mai 2018, une deuxième campagne est lancée pour Maliki Blog : L’Union fait la force, suivie d’un troisième tome, Souffle de vie, financé en juin 2020. Le 2 mai 2023, le quatrième tome, En mode survie, est lancé avec 10 000 exemplaires imprimés.
En 2024, Souillon annonce la sortie prochaine d’un jeu vidéo : Maliki : Poison of the Past. Le jeu, développé par le studio français Blue Banshee (fondé par Anthony Roux), est prévu sur PC et Nintendo Switch.
Et maintenant, en 2025, bonne nouvelle : Maliki : Poison of the Past sort officiellement le 22 avril sur les consoles annoncées !
Le saviez-vous ?
En 2010, un pilote d’une éventuelle série animée Maliki est produit avec le soutien d’Ankama. En 2016, lors du Festival d’Annecy, Anthony Roux annonce que le projet est toujours en réflexion. Peut-être un jour… qui sait ?
Menus et ambiance
Le menu principal de Maliki : Poison of the Past est simple, coloré, bien organisé, et donne tout de suite un aperçu des personnages et des décors. Un petit bémol (mais c’est vraiment pour chipoter) : la couleur bleue qui s’applique aux onglets sélectionnés est un peu trop avec la couleur mis en avant sur le menu. Cela dit, tout reste parfaitement lisible !

Depuis ce menu, on accède facilement aux options, crédits, et bien sûr au chargement de sa sauvegarde. Les éléments de l’interface sont joliment présentés sous forme de petites branches avec des panneaux en bois : un détail visuel très réussi.

Les options sont simples mais bien pensées. On peut modifier la langue du jeu, consulter les commandes ou les personnaliser, ce qui est toujours utile pour ceux qui veulent adapter leur expérience.
Les chargements
Les écrans de chargement sont adorables : on y voit les personnages courir au-dessus du mot
« Chargement », dans une petite lueur bleue. Une animation simple mais agréable. Même si quelques conseils de jeu auraient été les bienvenus, les temps de chargement sont si courts qu’on n’a pas vraiment le temps de s’en lasser !
Petit plus : les personnages présents dans ton équipe apparaissent dans ces écrans, ce qui est une chouette idée.

Les Sauvegardes
Le système de sauvegarde est à la fois automatique et manuel. Un petit icône s’affiche pour signaler les sauvegardes, ce qui est rassurant, surtout pour ceux qui oublient de sauvegarder avant de quitter.

Depuis le menu pause, on accède aux fichiers de sauvegarde : on peut y voir la date, le temps de jeu, la composition de l’équipe, et notre progression dans l’histoire.
La sauvegarde est simple, rapide, et bien intégrée : un vrai confort comparé à certains jeux du même genre.

Les musiques
Les musiques de Maliki : Poison Of The Past sont agréables, variées, et franchement plaisantes à écouter, même en dehors du jeu. Ce qui est appréciable, c’est qu’on ne tombe pas sur une OST agressive dès l’ouverture du jeu – contrairement à certains titres où la musique d’intro est un peu trop intense. Ici, c’est doux, bien dosé.
On peut aussi entendre le générique de fin, probablement chanté par le groupe Starrysky, bien connu sur Internet. C’est un joli clin d’œil pour les fans !
Le groupe avait déjà collaboré avec l’univers de Maliki : en 2019, ils avaient sorti une chanson pour le générique d’une série animée « qui n’existe pas encore ». Ce clip avait été animé par le studio Yapiko, en utilisant des extraits du webcomic.
D’ailleurs, cette chanson est toujours disponible sur leur chaîne YouTube en version complète. C’est vraiment cool de les voir participer à ce projet vidéoludique aussi. Les musiques du jeu, une fois disponibles sur les plateformes, iront surement directement dans mes playlists !
Les Dialogues
Les dialogues de Maliki : Poison Of The Past conservent l’esprit bande dessinée de l’univers original. Ce choix esthétique ne gêne en rien la compréhension de l’histoire, bien au contraire.


Les personnages sont bien mis en avant : parfois animés, parfois affichés en simple illustration avec des bulles de dialogue. Certains éléments importants sont mis en couleur ou bien encadrés pour attirer l’attention, ce qui aide à suivre l’intrigue.
Par moments, on peut choisir entre plusieurs réponses, ce qui permet de débloquer des lignes de dialogue différentes ou d’en apprendre davantage sur l’univers du jeu. C’est un vrai plus pour l’immersion.
À noter : il n’y a pas de doublage complet des dialogues, uniquement de petits sons poussés par les personnages au fil de l’aventure. Cela dit, l’ambiance reste très vivante.
Les graphismes
Maliki : Poison Of The Past arbore un style graphique mignon, coloré, et fidèle à l’esthétique bande dessinée. Le tout est assez léger pour tourner sans souci sur des configurations modestes – une excellente nouvelle pour les joueurs sur Nintendo Switch ou PC moins puissants.
Les environnements sont très réussis : on prend plaisir à se promener dans les différents lieux du jeu. C’est chaleureux, accueillant, et plein de petits détails visuels bien pensés.


Le style chibi des personnages ajoute une touche encore plus mignonne à l’ensemble. Certains personnages ont même droit à de petits détails qui les rendent encore plus attachants.
Franchement, pour un jeu indépendant, le rendu visuel est vraiment solide. On sent que les développeurs ont mis beaucoup de cœur dans la direction artistique. Et bien sûr, il ne faut pas oublier que ce genre de production n’a pas le même budget qu’un AAA, ce qui rend le résultat encore plus impressionnant.
Le Gameplay
Le jeu est jouable aussi bien au clavier/souris qu’à la manette (PlayStation ou Xbox). Petit bonus bien sympa : que ta manette soit filaire ou en Bluetooth, tout fonctionne sans problème. En plus, les touches sont affichées à l’écran, ce qui est bien pratique si on les oublie en cours de partie.
La prise en main est vraiment facile. On est guidé par des tutoriels au fur et à mesure de l’aventure. Ces derniers apparaissent sous forme de petits panneaux au centre de l’écran, parfois sur plusieurs pages, souvent accompagnés d’illustrations. Les mots importants sont mis en couleur pour mieux attirer l’attention.

Et si tu oublies un truc en cours de route ? Pas de souci ! Une petite encyclopédie accessible à tout moment est là pour te rappeler les mécaniques de jeu. Elle est divisée en trois catégories : Exploration, Combat, et Domaine.
Le Domaine, c’est un peu le cœur du jeu. C’est un lieu sûr, que tu pourras gérer et améliorer au fil de ta progression. Tu y feras plein d’activités, dont… la cuisine !

Oui, la cuisine fait partie intégrante du gameplay. Pour concocter des recettes, tu devras collecter des ingrédients tout au long de ton aventure. Chaque plat a des effets spécifiques qui peuvent être utiles en combat… ou en exploration. Une touche originale et bien pensée.
Les combats
Les combats dans Maliki : Poison Of The Past se déroulent au tour par tour, dans la plus pure tradition des RPG classiques. Un joli clin d’œil aux jeux rétro, mais avec une touche de modernité bien dosée.
Les mécaniques sont simples à comprendre. Chaque personnage dispose de : Points de Vie (PV) et des Points de Compétence, utilisés pour lancer des attaques spéciales.
Attention : utiliser des compétences consomme des points de compétence, qui ne sont pas illimités. Il faudra donc gérer ta barre avec soin.

En haut à droite de l’écran, on peut voir l’ordre des tours, ce qui permet de planifier ses actions. Un système de concentration te permet aussi de remplir une jauge spéciale. Une fois pleine, tu peux activer un pouvoir (qui pourra te permettre de te soigner) – mais cela modifie l’ordre des tours et peut te mettre dans une situation délicate. Tu risques, par exemple, de te retrouver à agir en même temps qu’un ennemi, déclenchant un pseudo-duel en temps réel où il faudra être réactif !
Chaque compétence appartient à un élément spécifique et chaque ennemi a ses propres faiblesses. Il faudra donc expérimenter pour trouver les bonnes combinaisons. Même nous avions aussi des faiblesses.


À la fin de chaque combat, tu gagnes : Des points d’expérience, des niveaux et parfois même des objets bien utiles.
En montant de niveau, tu pourras débloquer de nouvelles capacités et autre. Il ne faudra donc pas hésiter à passer régulièrement dans le menu des personnages pour gérer ton équipement. Une bonne préparation peut faire toute la différence sur le terrain.
Quelques soucis à corriger
Même si l’expérience globale de Maliki : Poison Of The Past est très agréable, j’ai tout de même rencontré quelques petits bugs durant mon aventure. Certains seront probablement corrigés avec de futures mises à jour, mais il y en a un qui mériterait selon moi une correction urgente.

Il m’est arrivé plusieurs fois, en ouvrant le menu pause ou d’autres interfaces, de voir les indications de touches en bas à droite se mélanger entre elles. Cela les rend illisibles. Heureusement, ce bug ne dure pas : il suffit de réouvrir le menu pour que tout redevienne normal. Mais c’est un détail qui casse un peu l’immersion.
Le pistolet quantique de Fang, qui permet d’intriquer un objet, pose plus de problèmes. Ce pouvoir est compliqué à utiliser, notamment à cause d’un manque de clarté sur la touche à utiliser. Parfois, on appuie et… rien ne se passe. L’objet censé se colorer en violet ne réagit pas, ou alors de manière aléatoire.

Ce manque de réactivité peut vraiment bloquer la progression. Dans mon cas, je me suis retrouvé coincée sans possibilité d’avancer dans l’histoire, car je ne pouvais plus interagir avec les objets nécessaires. J’ai dû relancer ma partie. Heureusement, j’avais un point de sauvegarde récent, mais ce type de bug peut vite devenir frustrant.
Une très bonne surprise, Maliki : Poison Of The Past me donne bien envie de me plonger encore plus dans l’univers.
Mon avis sur Maliki : Poison Of The Past
Maliki : Poison Of The Past est un jeu vraiment sympathique, accessible même aux personnes qui ne connaissent pas encore l’univers. Il prend le temps d’expliquer qui sont les personnages, et son style graphique chaleureux met rapidement dans l’ambiance.
Côté technique, il ne demande pas beaucoup de ressources, ce qui le rend parfaitement jouable sur Switch et sur des PC modestes.
J’ai pris beaucoup de plaisir à faire ce test, malgré les petits bugs. Je pense que quelques mises à jour permettront de peaufiner l’expérience pour qu’elle soit encore plus fluide.
En résumé, Le jeu offre une belle dose d’humour, des personnages attachants, et une légèreté dans l’histoire qui peut plaire à beaucoup, y compris à celles et ceux qui découvrent les RPG. Je compte bien y rejouer pendant mon temps libre pour explorer encore davantage.
Autre point positif : le jeu ne prend pas beaucoup de place sur le disque dur, ce qui est super pratique. On peut facilement le garder installé pour y revenir de temps en temps, contrairement à d’autres RPG souvent lourds et très gourmands.
Maliki : Poison Of The Past saura plaire aussi bien aux habitués du genre qu’aux nouveaux venus. Je le recommande avec plaisir ! Et pour les fans de la BD, on retrouve vraiment l’ambiance de l’univers, ce qui est très plaisant. Je reste curieuse de découvrir ce que donne la version Switch, et j’espère que le jeu continuera à évoluer avec le temps.
Une très belle surprise ! Maliki : Poison Of The Past m’a clairement donné envie de m’immerger encore plus dans cet univers riche et attachant.
Points positifs
- Une histoire accessible
- Une bande-son réussie
- Une ambiance légère et pleine d’humour
- Une compatibilité clavier/souris et manette
- Un style graphique soigné et coloré
- Le poids du jeu
Points négatifs
- La maniabilité de certains pouvoirs
- Un menu de chargement un peu trop simple
- L’affichage du menu parfois bugée