[Test] Polterguys: Possession Party – Cache-cache spectral entre amis

Il y a des jeux qui, dès les premières minutes, te font lever un sourcil intrigué. Polterguys: Possession Party est de ceux-là. Pas besoin d’ouvrir un manuel de 80 pages ni de s’accrocher à un scénario labyrinthique : ici, tu incarnes un petit fantôme rondouillard, largué dans des niveaux où tout, littéralement tout, peut devenir ta cachette, ton arme, ou ton cercueil miniature. Et tout ça, dans une ambiance aussi déjantée que familiale.
La possession comme art de vivre
Dans Polterguys, pas de flingues, pas de sorts. Ton arme, c’est ton imagination. Et une bonne connaissance du mobilier. Chaque joueur incarne un fantôme capable de posséder n’importe quel objet du décor : lampe, aspirateur, boîte à pizza, grille-pain ou même ventilateur (oui, tu peux voler). Mais cette idée, qui pourrait rester un simple gimmick rigolo, devient ici un pilier de gameplay. Chaque objet possède ses propres comportements physiques, avantages, et parfois… ses inconvénients.

Tu veux filer à toute allure pour échapper au monstre ? La petite voiture est ton amie. Tu veux rester planqué sans te faire remarquer ? Prends la plante verte, pose-toi dans un coin, et respire lentement. Enfin, façon de parler.
Le twist, c’est que pendant que tu joues à cache-cache spectral, un monstre te poursuit tout du long tant que tout le monde n’est pas mort ! Et autant te dire qu’il ne plaisante pas, surtout si tu es dans sa zone de vision.
10 arènes de chaos interactif et une belle marge de progression
Chaque niveau de Polterguys est une cour de récré piégée. Une dizaine d’environnements variés t’attendent, du manoir poussiéreux aux récifs truffés de requins, en passant par des cuisines industrielles bourrées d’objets dangereux. Et ces cartes ne sont pas de simples décors. Elles vivent, réagissent, parfois te tendent des pièges. Une friteuse peut exploser, un portail peut te téléporter de l’autre côté du niveau, un balcon peut te précipiter dans le vide. Rien n’est figé, tout est potentiellement utile… ou fatal.


Ce qui m’a frappé, c’est à quel point le jeu est accueillant. Un court tutoriel t’explique les bases, tu saisis rapidement que chaque objet possède un comportement physique, que le timing est crucial, et que les pièges sont souvent plus dangereux que le monstre lui-même. Mais après quelques parties, tu découvres aussi une richesse inattendue.
Connaître les objets les plus rapides, savoir où se cacher, utiliser un aspirateur pour attirer un autre joueur vers sa perte… tout ça vient avec l’expérience. Et pour ceux qui veulent progresser, un niveau de joueur et même d’objets qu’on possède et donne des récompense la régularité avec des skins et objets cosmétiques.


Multijoueur local et en ligne : ambiance garantie
Polterguys: Possession Party montre son fun et son potentiel. Jusqu’à huit joueurs peuvent s’affronter dans des parties où ruse, chaos et rigolade se disputent la première place. Si tu n’as pas d’amis sous la main (je ne juge pas) ou si tu es comme moi sur Playstation sans abonnement Online ne t’inquiète pas tu sera pas seul ! Car heureusement, tu as l’écran partagé jusqu’à 4 ou encore contre des bots qui viennent à la rescousse. Ces derniers sont honnêtes, sans génie, mais suffisants pour maintenir le rythme.

Mention spéciale au mode « Monster », qui permet à un joueur d’incarner la créature qui traque les autres. Les rôles s’inversent, et la tension grimpe d’un cran. Te voilà à l’affût, flairant les mouvements suspects, balançant les objets dans tous les sens pour débusquer une boîte à chaussures un peu trop agitée. Frissons garantis.
Ambiance cartoon maîtrisée, audio bien calé
Techniquement, le jeu ne cherche pas à impressionner par sa puissance graphique, mais par son identité. Le style visuel est cartoon, acidulé, et terriblement efficace. Les petits Polterguys sont expressifs, les animations fluides, et chaque objet possède sa propre personnalité. C’est lisible, agréable, et parfaitement dans le ton.

Côté audio, les musiques soutiennent bien l’action, oscillant entre fun et suspense selon la phase de jeu. Les bruitages renforcent l’immersion, avec des petits cris, des bruits d’objets qui volent, des grognements de monstre… tout est là pour faire sourire, même dans les moments de panique.
Des ajustements encore possibles
Tout n’est pas parfait. La commande pour sortir d’un objet possédé manque parfois de précision, ce qui peut ruiner une belle planque. Et quelques petits bugs de collision subsistent. Rien de dramatique, mais assez pour mériter une mise à jour rapide.
Autre petit bémol : le niveau d’IA des bots est fixe, ce qui limite le challenge sur le long terme en solo. Mais honnêtement, ce jeu n’est pas taillé pour y jouer seul dans son coin pendant trois heures. Il est fait pour être partagé dans une bonne soirée avec des pizzas et de la bière !.
Conclusion : Un cache-cache moderne, malin et fun
Polterguys: Possession Party n’est pas juste un petit jeu rigolo avec des fantômes en gélatine. C’est un vrai party game malin, pensé avec soin, qui réussit à renouveler les codes du multijoueur local et en ligne sans jamais se prendre trop au sérieux.
Il mélange tactique, observation, et humour avec brio. Accessible sans être creux, coloré sans être enfantin, il s’impose comme un de ces titres qu’on ressort avec plaisir en soirée, entre deux pizzas et trois vacheries entre potes. Et si les développeurs continuent de l’enrichir, il pourrait bien devenir un classique du genre … Si les gens ne le boude pas !
Points positifs
- Un concept orignal et amusant
- Jouable en solo, à 4 en local et à 8 en multijoueurs en ligne
- Joli visuellement
- Une progression In-game pour obtenir des récompenses
- Variété des maps
Points négatifs
- Une obligation d’avoir le live sur Playstation ..
- Quelques petits problèmes de collision