[Test] Train Sim World 5 – Pépito est de retour pour vous faire voyager

On ne présente plus la série des Train Sim et Dovetail revient une nouvelle fois cette année avec sa version 5 du titre. Moi qui n’avait plus touché à la série depuis TWS2, me voici de retour avec mon cher Pépito dans cette nouvelle aventure. Mais est-ce qu’il vaut le coup ? Nous allons tenter d’y répondre.

Apprenons les bases !

Train Sim World 5 se lance et direct un choix est présent si nous avons déjà joué au précédent titre de Dovetail. Vous pourrez soit importer votre personnage déjà présent, soit en créer un nouveau. Bien sûr, j’ai repris mon célèbre Pepito ! Si c’est la première fois, vous choisirez l’apparence et le nom de votre cher conducteur.

Passons maintenant aux choses sérieuses avec le centre d’entraînement. Même si vous avez déjà joué, je ne peux que vous conseiller d’y aller pour vous remettre en selle, mais aussi parce qu’il est plus que complet. Le premier entraînement est simple : prise en main de votre personnage, de la vue ainsi que de vos premiers pas jusqu’à la locomotive. Et c’est certainement là le gros point fort de Train Sim : plus les années et les jeux passent, plus il devient complet. Cela commence par les bases, comme faire avancer un train, changer de cabine, freiner. Ensuite, on aborde les opérations ferroviaires comme la signalisation, qui diffère selon les pays. Tout cela est présenté via des modules d’entraînement où vous pourrez jouer et apprendre, mais aussi à travers des textes ou encore des vidéos explicatives. Cela me rappelle quand je passais mon code de la route… Cependant, tout n’est pas disponible, même dans le centre d’entraînement. Il y a certaines sections comme les outils créatifs ou encore la jouabilité où un simple message nous informe que le contenu sera disponible ultérieurement… Et je vous l’avoue, si c’est votre premier jeu de la série, vous risquez de vous perdre dans certaines composantes du titre.

Vous allez donc commencer par apprendre à connaître votre ATH (Affichage Tête Haute), avec en haut à gauche l’horaire, la destination et la distance ; en haut à droite, les éléments de signalisation comme la vitesse ou les feux à respecter ; et en bas à gauche, le cadran de vitesse avec les différentes forces d’accélération ou de freinage que vous appliquez sur votre engin. Ensuite, vous effectuerez vos premières manœuvres de démarrage du train. Il faudra déplacer votre curseur sur les éléments du tableau de bord pour faire avancer le train pour la première fois et apprendre à gérer le frein. Vous devrez constamment surveiller tous ces éléments, car tout est primordial pour bien gérer vos arrêts. Une fois cela terminé, vous passerez à différents scénarios. Ces scénarios vous feront découvrir la plupart des itinéraires existants sur les lignes, en passant par des trajets courts et sans complications, avec par exemple un scénario sous la pluie où la distance de freinage sera plus longue, ou encore un service de nuit avec un trajet aller pour transporter des passagers, puis un retour au dépôt à vide, en respectant les signalisations qui passeront au vert au fur et à mesure.

A la fin de votre session, un petit écran de performance ou de débriefing se mettra avec votre niveau de conducteur, de train et d’itinéraire qui augmenteront au fil de l’expérience que vous gagnerez, car oui toute les actions que vous ferez vos donnerons plus ou moins de points pour votre score final (Arriver à l’heure en gare, vous arrêtez proprement sur les quais, etc…), la distance parcourue et le temps passé à conduire.

La conduite n’est pas la seule chose à faire, mais cela peut avoir un prix

Il n’y aura pas que la conduite dans le jeu, même si cela reste l’essence même du titre. Il sera possible de créer vos propres éléments. Tout y passe. Grâce au Creators Club, vous pouvez personnaliser votre collection. Vous pouvez créer vos propres formations, vos propres livrées – voyez cela comme un « Pimp my Train » à votre goût – mais aussi vos propres scénarios. Il sera également possible de partager tout cela avec la communauté Dovetail. Et petite cerise sur le gâteau, il sera bien sûr possible de télécharger ce que la communauté crée.

Même si la version standard, avec ses trois itinéraires disponibles, offre déjà une durée de vie colossale, le jeu est virtuellement sans fin. Entre les tâches liées aux itinéraires, l’apprentissage de la gestion de tous les trains, le centre d’entraînement, la création, et la possibilité de récupérer les itinéraires créés par d’autres joueurs, le jeu tire sa force de cette diversité. Mais passons maintenant à un sujet qui fâche.

Comme je l’ai mentionné, la version standard du jeu inclut trois itinéraires bien distincts. Cependant, il existe plusieurs versions du jeu, rien que pour TSW5, et en comptant les anciens titres, on peut facilement s’y perdre. Entre les itinéraires ajoutés et les trains, cela fait beaucoup de DLC. Dovetail affirme que les DLC achetés sont valables pour toutes les versions de TSW, mais il est évident qu’au lancement de Train Sim World 5, la situation est différente. Même si les développeurs en sont conscients et ont sans doute mis en avant le contenu de TSW5, les DLC achetés dans les autres jeux ne sont tout simplement pas disponibles. Cependant, il est possible de les acheter… Et je trouve cela un peu malhonnête, je vous avoue… Surtout qu’il existe des tonnes de DLC, et certains sont vraiment intéressants (comme le DLC LGV entre Marseille et Avignon de TSW2, que j’avais testé il y a des années). Si chaque année, nous devons racheter les DLC, je vous avoue que le trafic d’êtres humains pourrait bien devenir rentable pour pouvoir tout payer.

Jouabilité et Graphismes

La version testée est sur Xbox Series, et j’ai également pu y jouer sur PS5. Graphiquement, on ressent que plus les jeux évoluent, plus ils deviennent beaux. La modélisation et la fidélité des locomotives sont parfaites et conformes à la réalité, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Lorsque nous conduisons, la sensation de vitesse est bien retranscrite par l’effet de flou sur l’environnement. Un mode photo est également disponible pour capturer les plus beaux clichés de vos trains. Il est possible de modifier la profondeur de champ, le flou, la saturation, la luminosité, et de changer les conditions météorologiques sans compromettre votre mission, car le jeu se met en pause pendant cette phase. De plus, il y a un peu de vie autour de nous, avec des PNJ qui passent, ce qui est agréable, car cela ajoute un peu de dynamisme au titre.

Côté jouabilité, mes reproches précédents concernaient une approche assez molle du personnage que l’on contrôle. Dans cette version, c’est tout le contraire : notre personnage se déplace assez rapidement. En cabine, tout se fait via le joystick, en se déplaçant sur les différents boutons ou leviers du tableau de bord. Tout n’est malheureusement (ou heureusement) pas actionnable (sinon on risquerait de faire des bêtises), mais seulement les principaux éléments, ceux que l’on utilise constamment (levier de vitesse/freinage, ouverture/fermeture des portes, clé de contact, alimentation du train, lumières, essuie-glaces, etc.). Heureusement, avec la manette, des touches rapides sont disponibles et peuvent être très utiles, notamment pour la gestion du levier de vitesse et du frein, grâce aux boutons RT et RB, où un simple clic suffit à augmenter ou diminuer la vitesse (bien sûr, plus vous appuyez, plus la vitesse augmente, et inversement, le freinage devient plus rude). Il faut compenser la vitesse et le poids de votre locomotive pour effectuer de magnifiques arrêts et aller crescendo lors du freinage. Il est toutefois essentiel de connaître tous les raccourcis de la manette pour ne pas se perdre dans les commandes et ne pas comprendre pourquoi votre train n’avance plus ! Heureusement, en appuyant sur Start, un menu de commande est disponible pour vous rappeler les touches, ainsi que l’interface. Très clairement, vous êtes presque dans des conditions réelles lors de vos périples, et une certaine pression s’installe pour bien faire lors des manœuvres (même si cela reste virtuel). Cependant, pour la version Xbox que j’ai testée, il y a quelques inversions de touches, notamment pour le freinage avec le serrage/desserrage.

Pour terminer cette section, parlons de l’audio. Il n’y a toujours rien à redire sur les bruits environnants et ceux du train. Tout comme les graphismes, un soin particulier a été apporté pour une immersion totale. Mon seul petit reproche concerne la voix de l’instructeur, qui, même au volume maximum, est assez basse comparée aux autres sons. Il faudra donc régler les autres sons à un niveau plus bas pour que sa voix soit bien audible.

Conclusion

Train Sim World 5 est de loin la meilleure version des TSW sortie à ce jour. Même s’il manque certains modules dans le centre d’entraînement, le titre est complet et se bonifie graphiquement. L’immersion que propose le jeu est tout simplement grandiose, et les petits ajouts, bien que discrets, prouvent que Dovetail fait un travail extraordinaire pour retranscrire l’amour de conduire un train. Mon petit bémol reste tout de même le système de DLC, qui devient peut-être trop pesant pour le jeu, surtout qu’à sa sortie, les DLC achetés dans les autres épisodes de la série ne sont tout simplement pas disponibles, sauf à les racheter… Et je sais que cela peut déplaire à beaucoup…

points positifs

  • Une durée de vie conséquente
  • Le plaisir de conduire une locomotive
  • L’immersion totale
  • 3 itinéraires / 3 scénario différents
  • Créer ses propres livrées / itinéraires et les partager
  • Graphiquement au top
  • Mode photo et ses paramètres complet

points négatifs

  • Les DLC hors de prix
  • Les DLC achetés auparavant non disponible au lancement ….
  • Inversion de certaines touches

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