Train Sim World 2 – Vis ma vie de cheminot

Dovetail nous revient cette année avec Train Sim World 2, suite du premier Train Sim World. Mais est ce que cette nouvelle version mérite son achat? Je vais être franc direct avec vous le titre garde les mêmes atouts mais aussi les mêmes défauts que son prédécesseur… mais ajoute tout de même quelques petites nouveautés.

Apprenons les bases !

Le jeu se lance avec tout d’abord l’apparence et le nom que nous allons donner à notre cher conducteur. Bon avec moi pas de surprise notre nouveau venu dans le mode ferroviaire s’appelle Pépito (ne vous inquiétez pas je n’appellerais pas mon enfant ainsi) et nous arrivons directement sur le choix des trois lieux proposés par cette édition qui propose chacun un gameplay différent. Même si les deux premières destinations proposées ont un gameplay similaire qu’on peut retrouver dans la première version du titre, je me suis dirigé tout naturellement vers la troisième destination qui est le métro londonien et donc la plus grosse nouveautés du titre en terme de destination. Nous vous inquiétez pas même si vous connaissez pas le jeu, pas de panique la première mission est un module d’entrainement qui vous explique l’histoire du train/ligne en quelques mots et vous pouvez vous asseoir pour vos premières manœuvres.

Vous allez apprendre pour commencer à connaitre votre ATH avec en haut a gauche l’horaire, sa destination et la distance, en haut a droite les éléments signalétiques comme la vitesse où même les feux à respecter et en bas à gauche le cadran de vitesse avec la différentes forces d’accélération ou de freinage que vous appliquez sur votre engin. Puis vous faites vos manœuvres de démarrage du train, il faudra déplacer votre curseur au niveau des éléments du tableau de bord et vous faites avancer le train pour votre première fois et apprenez à gérer le frein. Et il va falloir surveiller constamment tous ses éléments car tout est primordial pour gérer au mieux vos arrêts en bonne et due forme. Quand tout ceci est terminé vous aller passer à différents scénarios (vous en avez 5 pour commencer puis le nombre varie selon le parcours que vous choisissez, il y en a 36 pour le métro). Ces scénarios vont vous faire découvrir la plupart des itinéraires qui existent sur les lignes en passant par des trajets courts et peu embêtant, avec un scénario de pluie où la distance de freinage sera plus longue ou encore finir un service de nuit avec un trajet aller avec des personnes et le retour au dépôt à vide en respectant les signalétiques qui passeront au vert petit à petit pendant votre périple où pour les rapides après quelques petits temps d’attente. Mais c’est dans ce scénario que j’ai pu commencer à trouver quelques beug sur le jeu pas bien méchants mais qui m’ont fait recommencer 3 fois ce scénario, le premier est l’incohérence sur la phase retour où nous sommes censés être à vide et il y avait plein de personnes encore dans les wagons (surtout à la fin on nettoie le train, c’était peut être une soirée mousse qui sait ?), le deuxième c’est arriver à la dernière gare le feu reste constamment au rouge mais comme j’avais peu de patience après un bon gros quart d’heure j’ai forcé ce qui m’a fait échouer car passer au rouge …… et heureusement tu as l’ATH (qui peut être activé/désactivé dans les options) qui te dit que le feu est vert après quand même de longues minutes (je suis aller à pied au garage mais aussi marcher sur les voie SURTOUT NE FAITES PAS CA EN VRAI !!!).

Au final les 5 scénarios imposés avant les scénarios disponibles sur les différents trajets (qui peuvent être activer depuis les gares) m’ont pris tout de même quasiment 5 bonnes heures. A la fin de ceux ci un petit écran de performance ou de débriefing se mettra avec votre niveau de conducteur, de train et de map qui augmenteront au fil de l’expérience que vous gagnerez , car oui toute les actions que vous ferez vos donnerons plus ou moins de points pour votre score final (Arriver à l’heure en gare, vous arrêtez proprement sur les quais, etc…), la distance parcourue et le temps passé à conduire.

La conduite n’est pas la seule chose à faire

Il ne faudra pas que conduire sur le jeu, même si cela reste l’essence même du titre. En mode libre (ou explorer) vous pouvez aller de station en station pour faire un tout autre travail, qui est d’accomplir des tâches qui sont réparties un peu partout. Il manque une affiche, hop vous la mettez, un plan d’itinéraire pareil et j’en passe. Pour chaque lieu, 100 tâches de routes sont à trouver.

Un autre mode de jeux sont disponible, « service » qui sera de compléter votre journée de travail sur un tracé prédéfini qui peut avoir une variante avec la contrainte horaire comme une vraie journée de travail au sein d’une compagnie ferroviaire tout en respectant bien sûr la sécurité des voyageurs. Il y en a des choses à faire surtout si vous souhaitez faire le tour du jeu à 100% mais une forme de routine s’installe comme dans la vraie vie. De plus, pour cette version 2 de Train Sim World, l’éditeur nous octroie 2 petits ajouts avec la création de nos propres itinéraires et aussi la création de notre propre revêtement personnalisé grâce à l’éditeur de livrée.

Jouabilité et Graphisme

La version testée est sur Xbox One. Votre personnage quand il se déplace est mou, il marche pépère et il n’y a pas moyen de courir, ce qui peut être assez long comme phase surtout si vous décidez de faire le tour de la gare pour accomplir toutes les taches (surtout dans les grandes gares de l’épisode Allemagne comme celle de Köln). Quand nous sommes en cabine, tout se fait via le Joystick en déplaçant sur les divers boutons ou leviers du tableau de bord. Tout est malheureusement (ou heureusement) pas actionnable (sinon on risque de faire des bêtises) mais seulement les principaux et ce qu’on utilisera tout le temps (levier de vitesse/freinage, ouverture/fermetures des portes, clé de contact, alimentation du train, lumières ou encore essuie-glace, etc…). Heureusement sur manette, il y a les touches rapides qui peuvent être fort utiles surtout pour la gestion du levier de vitesse et frein grâce aux boutons RT et RB où un clic suffit à augmenter ou descendre la vitesse (bien sûr plus de cliques dessus plus la vitesse augmente ou inversement le freinage sera plus rude). Il faut compenser la vitesse et le poids de vôtre locomotive pour faire de magnifique arrêt et aller crescendo lors du freinage de l’appareil. Mais il faudra connaître tout les raccourcis manettes pour ne pas se perdre dans vos commandes et ne pas comprendre pourquoi votre train n’avance plus !!! Très clairement, vous êtes quasiment dans les conditions réelles lors de vos périples et une certaine forme de pression de bien faire s’opère lors de vos manœuvres (même si cela reste du virtuel).

Les graphismes sont malheureusement loin d’être beaux, les personnages ont pas du tout d’expressions faciales et sont assez mal modélisés, mais lors de vos déplacements en train, le paysage lointain est limite pixelisé surtout pour les décors extérieurs (bâtiments, maison), mais un soin tout particulier a été pris sur la modélisation des trains qui est juste superbe et qui est conforme à la réalité, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Lorsque nous conduisons, on à la sensation de vitesse, retranscrite par l’effet de flou sur votre environnement. Néanmoins, les rails on du mal à s’afficher et les éléments de décors apparaissent petit à petit sur votre écran.

Grâce aussi aux vues de caméra extérieure vous pouvez prendre de magnifiques photos de vos trajets où de votre locomotive, mais faites attention car votre train continue toujours de rouler et vous n’avez pas votre ATH pour vous guider, donc faites ça à un moment plutôt tranquille ou juste en mode libre où vous n’aurez pas cette pression.

Conclusion

Train Sim World 2 est encore un bon cru pour la simulation ferroviaire de Dovetails. Cependant, cette version est quasiment identique à son prédécesseur malgré l’ajout de trois campagnes différentes, de la création de son scénario et du livré de peinture. Mais le rendu plus accessible de la conduite manette en main avec moins d’éléments à gérer se veut gratifiant. Le petit point négatif qui reste encore à corriger sont les DLC qui sont pour moi hors de prix (même si quand vous acheter un DLC celui-i peut être jouable dans toute la série est heureusement). Mais 30€ pour un itinéraire (même si cela procure des heures de jeux) et 13€ pour une locomotive, le jeu revient au final à un bon 100 € minimum avec le contenu proposé actuellement (DLC compris). Malgré ces quelques défauts je ne peux que conseiller ce petit Train Sim World 2 où je me suis surpris à vraiment poncer le jeu en même pas une semaine et à découvrir le métier de conducteur de Train.

Points Positifs
  • Une durée de vie conséquente
  • Le plaisir de conduire une locomotive
  • 3 itinéraires / 3 scénario différents (Metro/TGV/Marchand)
  • Proche de la réalité
  • Le Tarif …
Points Négatifs
  • Graphisme en déca de son prédécesseur
  • … entaché par le prix des DLC …

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