Black Desert Online: un MMORPG qui manque de tranchant?

Ayant rejoint la grande famille des MMORPG sur PC en 2016, ce n’est que trois ans plus tard que Black Desert Online fera timidement son entrée sur consoles et cette année dans une édition prestige proposant divers objets et attributs pour bien débuter l’aventure. Ayant pour objectif de se faire une place aux côtés des classiques tels que Neverwinter et surtout The Elder Scrolls Online, le jeu mérite t-il de prendre place sur le podium des classiques du genre?

Pour bien débuter!

Pour ceux qui ne connaissent pas ou simplement de nom le titre de Pearl Abyss, un petit résumé rapide s’impose afin de vous mettre dans l’ambiance. Black Desert Online est un MMORPG axé sur un système sandbox à grande échelle. Le jeu prend place dans un univers médiéval-fantastique inspiré de l’Italie de la Renaissance au sein duquel deux pays s’affrontent, la République de Calpheon et le royaume de Valence. La raison de leur conflit est la Pierre Noire, une source d’énergie essentielle.

Afin de prendre part à cette lutte acharnée, il faut déjà passer par la case création de votre héros. Même si le système de choix de classe semble assez sommaire, il n’en est pas moins riche. En effet vous pourrez composer avec pas moins de 20 classes différentes pour créer un protagoniste à votre image. Nous retrouverons bien entendu les classiques comme le guerrier, le sorcier ou encore le berseker ou encore le mage et la valkyrie. Pour ma part je me suis orienté vers le guerrier, un personnage vers lequel je m’oriente généralement dans ce type de jeu.

Vous pourrez créer votre personnage de A à Z ce qui est assez appréciable pour bien débuter l’aventure.

Concernant sa personnalisation et ses attributs, les développeurs n’ont pas été avares en terme de fonctionnalités. Forme du visage, des yeux, position, tenue vestimentaire, tatouage,… Le titre regorge de possibilités ce qui devrait ravir les amateurs qui pourront pour l’occasion passer une bonne heure à peaufiner leur personnage.

Prenez une arme et partons à l’aventure!

Une fois l’ensemble des petits détails techniques achevés, le jeu nous offre un petit rappel des évènements à travers une petite séquence. On retrouve d’emblée tout ce qui fait le charme de l’univers Fantasy tant par l’architcecture des décors mais aussi la population ou découvrira humains, humanoides et autres créatures enchantées dès nos premiers pas. Le tout semble assez vaste mais aussi en parfaite adéquation avec cet univers.

Le didacticiel se veut quand à lui assez expéditif et après nous avoir fait ingurgiter très rapidement sur quelques kilomètres les différentes mécaniques de jeu, il est temps d’apprendre à voler de vos propores ailes malgré les quelques indications de l’esprit sombre qui sera en quelque sorte votre mentor tout au long de l’aventure! Aucun doute sur le fait que nous sommes bel et bien dans un MMORPG: un très large spectre d’activité, des icones à perte de vue, ce que j’ai trouvé vite encombrant même si je suis habitué à ce genre de titre.

On sera assez vite surchargé par les différents objets craftés dès les premières quêtes tout comme nôtre journal qui sera bondé en quelques heures d’activités en tout genre allant d’un quota de monstre à pourfendre au ramassage de fruits et légumes pour un autochtone local. Une certaine routine pourra s’installer chez certains joueurs tout comme ravir ceux qui peuvent arpenter les contrées des heures durant sur ce genre de missions…

Combat et phases d’exploration: mode d’emploi!

Ce que l’on ne peut pas retirer au titre, c’est le dynamisme de son système de combat qui est assez proche d’un Guild Wars 2 je trouve! Attaque légère, lourde, changement d’arme ou lancement de sort,… Le tout se fait avec énormément de souplesse et traquer la bête est un véritable plaisir. Même si l’enchaînement de combats m’a parfois semblé répétitif, j’ai adoré le côté immersif de ces phases et leur déroulement.

La progression de votre personnage est plafonnée au niveau 50 et même si l’esprit sombre à la bonté de vous progresser rapidement pour les premiers lvl, c’est à partir du niveau 35/40 que les choses vont se corser et vous amèneront à faire du farm dans une zone définie afin d’attirer des groupes de monstres à réduire en charpie pour tenter de grapiller quelques malheureux points d’XP. A ce sujet n’hésitez pas à remplir votre sac de potions pour éviter les allers-venues qui vous amèneront sur le long temre à une sensation d’overdose voire de dégoût si vous n’adhérez pas à ce type de concept. Comptez à minima une quinzaine d’heures selon votre manière de jouer pour en voir le bout profiter ensuite des fonctionnalités du jeu de manière moins rébarbative.

Quand on arrive en ville!

En dehors du système traditionnel exploration/combat lié aux quêtes, vous aurez également la possibilité de vous atteler au commerce. Après avoir récolté et livré fleurs, légumes et autres produits courants, vous pourrez vous consacrer à gonfler votre capital marchandises et expérimenter les différents jobs qui s’offrent à vous.

Il deviendra alors d’interragir avec les différents PNJ pour obtenir divers armes, équipements, ressources… Mais aussi d’investir dans divers propriétés que vous pourrez entre autre louer, ou les utiliser pour stocker votre camelotte. Ce qui vous laissera le temps de construire des routes commerciales afin de refourguer le fruit de votre labeur aux marchands qui vous en offriront un bon prix. Afin de vous aider dans cette tâche assez fastidieuse, vous pourrez bien entendu effectuer à pied ou en chariot, reste la possibilité de faire appel à un âne ou a des chevaux.

Le dressage de ces montures s’avèrera franchement agréable. Ce dernier ne sera pas là juste pour vous amner d’un point A au point B puisqu’il faudra en contrepartie le chouchouter, et bien entendu le nourrir grâce aux carottes que vous aurez cultivé de vos petite mains moyennat la prise en compte de certains critères( température, fertilité du sol,…) ou tout simplement achetées via les marchands locaux.

Mais sur le long terme?

C’est là que les choses se corsent malhereusement. Ce que l’on ne peut pas retirer à BDO c’est l’immensité de son contenu. Si l’on fait abstraction de la trame principale et des quêtes/activités secondaires, le jeu dispose malgré tout de quelques activités PVP qui feront el bonnheur de certains: donjons, boss mondiaux ou encore raids, arènes…

Ces dernières en manquent pas mais pourront rapidement sembler rengaine sans oublier le système de communication au sein des guildes qui est une catastrophe à moins d’avoir un contact vocal en complément. Si vous rencontrez un autre utilisateur, vous ne pourrez en somme que lui envoyer un petit message de bienvenue ou tout simplement l’inviter à votre groupe et inversement. Je trouve vraiment dommage de ne pas avoir peaufiné le jeu sur cet axe sachat que certaines catégories sont surchargées d’îcones et autres interactions pas ou peu utiles…

En bref!

S’il y à bien une chose que je ne peux pas retirer à Black Desert Online, c’est son originalité! Je retiendrais objectivement la qualité des décors, l’immensité des régions à parcourir mais égelement les nombreux points perfectibles malgré le temps écoulé depuis la sortie. J’aurais aimé plus de facilités d’interactions mais aussi pouvroir me lancer dans des quêtes plus structurés même si elles étaient réduites en nombre… En bref, le jeu reste correct dans l’ensemble pour le rapport qualité/prix mais les amateurs de MMORPG passeront rapidement à autre chose malgré l’immense travail fourni par Pearl Abyss dans le développement du titre…

Positif
  • Très réussi graphiquement
  • La création des personnages
  • L’ambiance
  • Le système de combat
Négatif
  • Manque de contenu
  • Le jeu à du mal à évoluer au fil des heures
  • Didacticiel assez expéditif
  • L’interface un peu brouillon

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