Preview – DICE LEGACY – Des dés sur une map qui roule
Combien d’heures ai-je bien pu passer dans mon adolescence à lancer des dés à 6 faces sur des jeux de rôle avec mes amis ? Combien d’heures ai-je bien pu passer à faire des constructions avec des Lego ? Et combien d’heures ai-je bien pu passer sur des rogue-lites ? Au total beaucoup! Et avec Dice Legacy on en ajoute sur tous les compteurs! Voici donc mon retour sur ce petit jeu qui m’a bien fait plaisir!
Tout d’abord, on va bien remettre ce test en contexte : Il s’agit d’une preview, donc une version limitée du jeu qui sortira début septembre. Les limites de cette preview se situent dans le fait de n’avoir accès qu’à un scénario sur six et un souverain sur six, pour le reste on est no limit! Alors qu’est ce que Dice Legacy? C’est un Rogue-lite survival city builder et deck builder, rien de bien compliqué quoi. Sur le premier scénario, on joue des rescapés d’un naufrage qui cherche à survivre et à découvrir les alentours, jusqu’à se faire attaquer par des inconnus.
Pour faire plus simple, on va suivre le sens du tutoriel qui est pas mal fait, même s’il dirige vers une façon de jouer spécifique et ne met pas en évidence le panel de choix possible pour créer son peuple. On se trouve donc sur une carte de jeu, qui est un plateau incurvé composé d’hexagone sur lesquels on trouvera différents lieux. Le premier lieu en place sera l’hôtel de ville, bâtiment qu’il ne faudra surtout pas perdre, car sa destruction signifie la défaite. Ensuite on trouvera des lieux de ressources forêts, carrières de pierres, mines de fer, cabanes de chasseurs et prairies. Chacun de ces lieux permettra d’obtenir les ressources nécessaires à la réussite de votre mission: la nourriture, le bois, la pierre, l’or, le fer, les herbes. À ces ressources on ajoutera le blé et la bière qui s’obtiennent autrement.
Avec ces ressources on va pouvoir commencer à faire le côté city builder du jeu. Il va falloir créer des régies de district pour étendre son territoire, puis créer une maison pour avoir plus de personnels, une école pour les éduquer, une caserne pour en faire des soldats et protéger le peuple, un monastère pour les convertir et une école de commerce pour faire du pognon! En plus de ces bâtiments, on aura des auberges pour soigner tout ce beau monde, des tavernes pour les réchauffer grâce aux bières faites dans la brasserie à partir du blé que l’ont aura moissonné dans nos champs. Ce même blé qui nous permettra de faire de la bonne farine dans nos moulins pour faire du bon pain et nourrir toutes ces personnes affamées dans la taverne. Vous l’aurez compris il existe une multitude de bâtiments que l’on peut créer et la plupart d’entre eux sont liés. Il y a encore d’autres types de bâtiments, mais je n’en ferais pas le détail, comme la tour, l’autel d’amélioration, la forge qui permettent d’améliorer son personnel.
Par « personnel » ou « beau monde » je parle de ce qui rentre dans le côté deck building, car ce sont des personnages à six faces. Effectivement tout ce que je vous ai décrit auparavant ne peut pas être fait sans ces dés! On commence avec des dés de paysans ayant des faces pour construire ,travailler ,explorer, collecter ou attaquer. Chacune de ces faces est utile pour des lieux, par exemple pour obtenir du bois on mettra un des avec un résultat de collecter sur une forêt, après quelques secondes, on récolte du bois. De la même façon en mettant des dés de construction sur un chantier on créera les bâtiments. Travailler permettra l’obtention de blé, bière, nourriture ou le dégagement de débris par exemple. Explorer est moins souvent utilisé mais il permet de découvrir des lieux avec des événements aléatoires par exemple. Pour l’attaque, cela permet de voler des ressources à des campements ennemis, mais surtout à se défendre contre les envahisseurs.
Concernant les dés, je ne vous ai parlé que des dés de paysans que l’on a dès le début ou que l’on peut obtenir en en mettant deux dans une maison. Il en existe encore 4 autres types : les citoyens, les soldats, les commerçants et les moines. Chacun d’entre eux sont utilisables dans des bâtiments particuliers généralement plus puissant que ce que les paysans propose mais qui ne les remplace pas pour autant. Par exemple les citoyens pour étudier et obtenir du savoir qui permet d’avoir des bonus passif permanent. Les soldats permettront d’obtenir la possibilité de piller des campements et de se défendre plus facilement. Les commerçants et moines, je les ai moins utilisés mais ils permettent de faire des échanges de ressources , faciliter l’obtention d’or ou de protéger nos dès d’effets négatifs.
Il nous reste deux aspects à couvrir : le survival et le rogue-lite. Pour le dernier aspect, c’est assez simple, il n’y a qu’en faisant des parties que l’on s’améliore et chaque carte est générée aléatoirement donc les parties sont toutes différentes. L’autre côté rogue-lite que l’on peut trouver est dans le fait que l’on peut utiliser des dés spécialement améliorés et mis de coté d’une partie à une autre, ces derniers ayant des attributs uniques bien connus des objets de rogue-lite. Pour le côté survival, c’est simple : chaque dés ne peut prendre que deux coups sinon il sera détruit, mais on peut les soigner. Chaque dés ne peut être lancé qu’un nombre limité de fois, mais on peut les recharger en les nourrissant. Les bâtiments peuvent être détruits et les différentes factions peuvent être mécontente et décider de détruire les dés ou les bâtiments , voir faire la grève et vous empêchez d’utiliser les tavernes par exemple. En plus de tout cela, il faudra gérer les saisons, et surtout l’hiver! Car en Hiver vos dés, s’ils ne sont pas au chaud, gèleront et ne seront plus utilisables sauf contre une bonne bière à la taverne. Autant vous dire qu’il est beaucoup plus simple de perdre que de gagner, il m’aura fallu 3 parties de plus de 2 heures pour parvenir à finir le scénario en difficulté normale la première fois. Les fois suivantes m’auront pris toujours 2h mais sans trop de difficulté car j’ai acquis la connaissance des bâtiments et mécaniques du scénario.
Pour conclure, j’attends la sortie avec impatience… ou plus sérieusement, c’est original, on change de stratégies entre chaque partie pour s’adapter à la carte. On recommence et on s’améliore toujours de plus en plus. Cette preview avec uniquement un scénario et un souverain m’ont déjà demandé une quinzaine d’heures pour pouvoir tester l’ensemble des dés et je n’ai pas pu tester toutes les structures et améliorations, autant vous dire que si ma vie personnelle me le permet, j’irai tester les autres scénarios et souverains avec le jeu complet.