[Test’indie] Space Gladiators – Life is Potatoes
En France on aime bien les roguelite (pour ne citer que Dead Cell par exemple), et pour ne pas pâlir à la règle, un « nouveau » jeu inde déjà sorti il y a 2 ans sur stem arrive sur nos consoles de salon avec la particularité d’être développé par une seule personne, Thomas Gervraud alias Blobfish. Est-ce que le titre et le confort de la console valent le coup, nous allons le voir.
Les patates qui souhaitent retrouver la liberté
Space Gladiators nous plonge dans l’histoire d’un groupe de patate, 8 plus précisément, qui on étaient capturés et condamnés à divertir une foule d’Aliens dans une planète nommée Tartarus. Quoi de mieux pour s’en sortir que le roguelite. Nous explorons des donjons générés de façon procédurale et où la mort fait partie intégrante de l’expérience et ici vous serez servie. Il faudra donc guider salle à travers salle votre patate pour réussir à s’échapper. Qui de mieux que Binding of Isaac pour rapprocher le jeu, a ceci près que le jeu est en 2D et qu’il est plus accessible.
Pour vous échapper donc, il faudra parcourir les salles jonchées de monstres et de pièges afin de parvenir à la salle finale d’arène et de recommencer ce processus 3 fois avant de tomber sur le boss de la section. Pour vous guider et bien choisir votre itinéraire, la map sera disponible en haut à gauche avec bien sûr un code couleur différent pour les salles monstres plus difficile (Vert c’est tranquille, rouge ait) ou encore plus de pics pour les salles de pièges à fort potentiel de mort.
Bien sûr pour vous aider durant votre périple, des objets seront à votre disposition ainsi que des armes. Ces objets peuvent être récupérés de différentes façons : la première étant au début un build vous sera proposée, la deuxième par le marchand et la dernière par les différents évènements que peut proposer notre périple. Bien sûr, tous les objets ne seront pas disponibles dès le début, il vous faudra mourir peut-être des centaines de fois, avant d’arriver à avoir le bon build dans votre main pour réussir à sortir des 3 biomes disponibles du jeu.
Le confort est de mise surtout pour les novices
Blobfish a pensé au confort du joueur. Les monstres et pièges sont surlignés en rouge pour bien nous indiquer quand ils peuvent nous toucher, les objets et statistiques sont très facilement accessibles dans le menu. Les touches ne sont pas compliquées, une touche pour le coup principal, une touche pour une compétence offensive, une autre pour la défensive et unes pour esquiver. Le reste c’est votre skill et votre chance d’obtenir le meilleur build possible. Même la partie avec toutes les statistiques, entre le vampirisme, la technique, la tirelire, la négociation, le charisme et j’en passe peut paraître un peu compliqué, sur le fait, de pouvoir faire juste pause et voir ce qui nous permettra d’être le mieux enlève cette sensation.
Pour compenser cette sensation de confort surtout pour les novices (ou noob comme moi dans ce style de jeu), le jeu nous laisse le choix entre différents personnages en nous indiquant la difficulté de chacun des personnages, ce qui nous permet en quelque sorte de choisir la difficulté de notre partie. C’est très agréable pour le joueur de savoir où il s’engage avant de commencer son run. Par exemple, Patato trouve plus de fruits pour se soigner, possède une forte barre de vie mais en contrepartie ne peut pas porter d’armure. Il se bat à l’épée et possède dès le départ une compétence offensive. Pour les autres je vous laisserais les découvrir.
Pour ternir ce petit confort malgré tout (on est quand même dans un roguelite ein), lors de vos runs, vous ne pourrez pas sauvegarder, il faudra la jouer en entière ce qui peut durer facilement 30 mins à 1H de jeu. Après c’est la fête bien sur de la mort, car même si le jeu se vaut accessible, vous allez mourir, mourir, et encore mourir, mais en ayant cette sensation de progression, puisque avec plus de 100 défis, vous obtiendrez toujours un nouvel objet pour approcher de plus en plus près de votre évasion.
Enfin pour finir cette sensation de confort, lors de nos combats en arène, c’est nous qui choisirons l’objet que l’on voudra avec le type et le nombre d’ennemis indiqué sur la carte de l’objet. Bien sûr, plus l’arène sera dure, plus l’objet sera plus important de votre périple. Mais cela donne une chance au débutant de pouvoir sans sortir sans « trop » de difficulté ».
Parlons graphisme / audio et durée de vie
Côté durée de vie, le jeu vous fera prendre son temps, compter comme je l’ai dit plus haut 30 mies à 1H pour un run complète si vous la réussissez, 8 personnages jouables dont certains seront à débloqué, des 100 taines100taines de défis pour obtenir les objets. Déjà juste ça vous en avez pour des heures de jeux. Surtout que lorsqu’on termine entièrement une Run nous pouvons augmenter la difficulté jusqu’à danger V.
Du côté des graphismes, le jeu est superbe. Tout le titre est dessiné à la main par le développeur (des inspirations des jeux du studio Béhémoth peut-être ?) et continue dans la lignée des jeux précédemment sortis par Blob Fish. L’audio est pour sa part un peu plus discrète mais reste de très bonne facture et est aussi une franche réussite.
Conclusion
Space Gladiators est une lettre ouverte pour essayer le genre du Roguelite. Avec ses graphismes faits à la main et le choix du confort de prise en main et d’épauler au plus possible le joueur pour comprendre le genre, Blobfish ne peut vous faire qu’aimer ce style et encore plus Space Gladiators qui est vraiment pour tous, que tu sois nul comme moi, ou un hardcore de ce style de jeu. Vraiment, ne passez pas à côté de ce titre qui me donne encore l’envie de mourir et de recommencer.