[Test Indie’s] Koa and the Five Pirates of Mara – De la plateforme pour tous

Découvert par une campagne Kickstarter réussit (282.000 € /30.000 €), Koa and the Five Pirates of Mara est arrivé fin Juillet sur nos consoles. Le titre est un jeu de plateforme 3D à l’ancienne mettant un avant, Koa, une jeune fille pleine d’énergie. Mais après quelques recherches, Koa est déjà connu dans l’univers vidéoludique avec Summer in Mara, un petit jeu d’agriculture disponible depuis 2020. Mais le titre vaut-il le coup avec ce changement radical de gameplay?

Une histoire de pirate

Koa and the five pirates of Mara débute par la réception d’une mystérieuse lettre : cette dernière nous informe que des pirates viennent de piller la petite île de Qälis. Pourtant, aussi haute qu’une fillette d’une dizaine d’années, la jeune Koa n’hésite pas un instant et se précipite au secours des habitants en détresse.

Elle est dès lors accueillie par Mayo, une sorte de femme renarde aux allures de pirate, qui l’informe que cette lettre n’était finalement qu’un semblant de prétexte pour l’attirer jusqu’ici et ainsi l’inciter à participer aux épreuves mises en place pour devenir le plus grand des pirates. Si le projet ne séduit pas particulièrement Koa, cette dernière va rapidement se prendre au jeu, avec pour véritable objectif la renaissance de la ville et l’aide portée à tous ses résidents. Que les épreuves commencent !

Du speed run ou piam-piam

Comme tout jeu de plateforme, le titre peut être abordé de deux façons. Ici, les roulades font partie des capacités et seront fort utiles pour avancer à toute allure sur les nombreux parcours. Celui-ci permettra pour chaque niveau de remporter une médaille coquillage de vitesse lorsque le niveau est complété. Ou la seconde option, il est possible d’avancer « Piam-Piam » pour collecter tout ce que le niveau nous apporte, des pièces de coquillages mais aussi des sortes de collectibles qui permettront aux différents marchands de la ville de vous proposer de nouvelles choses et de restaurer l’île.

Concrètement, cela implique de refaire chaque niveau plusieurs fois afin d’assurer la récolte de tous les objets dans un premier temps, puis de réaliser le meilleur temps par la suite. Si sur le papier cela peut sembler rébarbatif, une fois la manette en main, le plaisir est bel et bien présent et le joueur ne devrait pas être opposé à refaire les niveaux tant leur réalisation est de qualité. Par ailleurs, le titre n’est aucunement punitif malgré les quelques échecs. Pourquoi? et bien simplement le jeu vous offrira le choix d’obtenir plus de points de contrôle, si vous n’arrivez simplement pas à passer. De quoi donner confiance à tous, y compris aux joueurs les moins aguerris. Enfin, même en y allant en mode tranquillou, les niveaux sont assez courts et ne permettent de pas trop s’attarder et de rester bloqués.

Pour faire le tour des épreuves, compter environ 4H si vous y allez doucement sans prise de tête, 6/8H pour le compléter à 100 %, une durée de vie honnête pour ce que le studio nous propose. On progressera d’île en île afin d’affronter les épreuves et de finir sur un combat de boss. Ces épreuves seront pour chaque îles différents. Tantôt des courses rythmées ou il faudra arriver en premier ou tantôt des combats traditionnels où il faudra renvoyer les bombes. tout ceci ne rend pas le titre linéaire et varie les épreuves proposées. En terminant l’épreuve, les personnages vous donneront une carte qu’il faudra décrypter à Qälis afin de lever le brouillard et passer à la suite.

En plus des épreuves classiques, des courses contre des petits pirates seront disponibles afin d’obtenir d’autres parties de la carte (plus petites) et lors de la progression naturelle, un petit mini-jeu simple se rajoutera afin de varier le gameplay.

Une prise en main simple et efficace

La prise en main de Koa ne présente aucune difficulté : on se déplace grâce aux joysticks, le bouton A est quant à lui utilisé pour sauter, X pour courir. RT permet d’écrabouiller ce qui se trouve sous vos fesses. Enfin, la pression du bouton Y permet de saisir et de lancer quelques objets. La visée est grandement facilitée par le titre qui présente au joueur la cible très simplement. Le déplacement de Koa est donc très accessible, y compris pour les plus jeunes.

On rajoute la petite subtilité pour la roulade, il faut sauter et juste avant de retomber appuyer sur X afin de l’effectuer. Un petit peu déroutant au début, mais après quelques minutes d’apprentissage, il sera aussi simple de le faire, comme le vélo il faut un petit temps d’adaptation.

Des graphismes enfantin mais magique

En parlant graphisme, si cela peut paraître assez simple, ils n’en restent pas moins particulièrement propres, avec des univers distincts parfaitement retranscrits. La glace devient un amoncellement de petites banquises glissantes, le volcan un univers qui bouillonne, les esprits sont complètement perchés, et les quelques parcours sous l’eau sont pleins de charme. La musique et les bruitages complètent l’immersion sans équivoque.

Les personnages sont dessinés avec le même soin, dotés de quelques caractères propres. Certains individus se montrent plein d’empathie, d’autres sont ronchons, combatifs voir quelque peu agressifs, mais toujours dans une ambiance bonne enfant.

En plus pas de problème de caméra, celle-ci reste fixe sur la plupart des niveaux et ne contraint en rien l’avancer tellement elle est bien faite. Bien sûr d’autres gameplay comme je vous l’ai dit plus haut, mettrons en valeur cette caméra et pourra être votre ennemie si vous allez trop vite ou trop lentement.

Conclusion

Koa and the Five Pirates of Mara est une lettre d’amour aux jeux de plateforme. Simple et efficace, le titre vous transportera durant quelques heures dans l’amour du speed-run et de la plateforme avec ses niveaux et gameplay variés. Même les plus jeunes et les moins aguerris pourront trouver leur compte avec l’ajout de l’aide de progression qui permet d’obtenir des points de contrôle plus souvent. On rajoute à ça des niveaux assez courts (le plus long étant le boss final où le niveau se fait en 10mins environ), une progression en difficulté croissante et un univers très coloré et voilà ce qui fait d’un jeu un quasi sans faute et sans prise de tête.

Points Positifs
  • Un contenu qui parvient à se renouveler au fil des îles découvertes.
  • Un titre accessible, avec un mode dédié aux plus jeunes ou aux joueurs peu expérimentés.
  • Un univers réussi, gorgé de couleurs et d’univers distincts.
  • Traduction française disponible.
  • La caméra qui d’habitude est l’ennemie de la plateforme
Points Négatifs
  • Les roulades un peu compliqué à bien maitriser

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