[Test’Indies] Kena : Bridge of Spirits – Le portage Xbox d’un titre sublime malgré ses défauts

un bon résumé

Kena Bridge of Spirits n’est pas inconnu au bataillon. Tout d’abord sur Playstation en Septembre 2021 puis sur PC un an après, en 2022. Et c’est à partir du 15 Août, jour férié en France (donc pas d’excuse pour ne pas le faire !!) que le titre arrive enfin sur Xbox Series. Le test ne sera pas très long car le jeu est à l’identique des versions précédemment sorties. A moins que vous viviez dans une grotte !

Notre rédacteur Marv a déjà fait un test en 2021 du titre sur Playstation. Si vous souhaitez voir son avis, c’est par ICI.

Sauvons les esprits avec les Rots

Kena: Bridge of Spirits nous invite à suivre Kena, une jeune guide spirituelle qui a repris le flambeau de son père. Sa quête la mène à un sanctuaire niché dans une montagne sacrée. En chemin, elle découvre un village tourmenté par un mal mystérieux empêchant les esprits de trouver la paix. Pour atteindre la montagne, source de ce mal, Kena doit libérer trois esprits, renforçant ainsi ses pouvoirs pour affronter les défis à venir.

Le jeu suit une mécanique répétitive mais évolutive : retrouver des reliques, invoquer des esprits, et les aider à passer dans l’au-delà. Bien que cela puisse sembler monotone, le gameplay reste dynamique grâce à l’ajout constant de nouvelles compétences pour Kena. On commence avec un arc, puis viennent les bombes et d’autres outils. Les combats de boss variés maintiennent l’intérêt du joueur, permettant de terminer le jeu en une dizaine d’heures sans ennui. Cependant, l’histoire de Kena elle-même manque de profondeur. On connaît peu notre héroïne, ce qui est regrettable.

Pour nous assister, nous rencontrons des créatures fascinantes appelées Rots. Ces petites boules noires, esprits de la nature, sont essentielles à l’équilibre du monde et intègrent le gameplay en nous suivant partout et en aidant Kena de multiples façons. Ils remplissent sa jauge de courage en combat, attaquent les ennemis, et récupèrent des soins en absorbant la vitalité des plantes. Ils peuvent aussi se transformer en un petit Wyrm de Rot pour anéantir le poison et éliminer certains ennemis. Les Rots peuvent même soulever des pierres ou autres objets pour nous aider à résoudre des énigmes et ouvrir des passages secrets.

Un défi relevé, parfois un peu trop

Kena: Bridge of Spirits se divise en deux grandes phases : l’exploration et les combats. L’exploration nous emmène à travers un monde semi-ouvert où les zones se débloquent progressivement au fil de l’histoire. Certaines parties nécessitent des pouvoirs spécifiques obtenus ailleurs, incitant à revisiter des zones précédentes. La carte est bien conçue et les environnements sont suffisamment vastes pour offrir un sentiment de liberté appréciable même si on est pas dans un monde ouvert et il y a tout de même quoi faire. On va devoir résoudre des énigmes, découvre des secrets, collecte les Rots (au nombre de 100) et leurs adorables couvre-chefs, mais aussi pouvoir débloquer de nouveaux pouvoir pour nos armes et nos Rots (même si l’arbre de compétence n’est pas grand). Si vous voulez compléter le jeu à 100% compter 5H de plus que la durée initiale que j’ai cité plus haut.

Parlons maintenant des combats, bien que parfois redondants, ils apportent leur lot de défis. On avance, on combat des ennemis, on purifie la zone et on continue. Si les combats contre les ennemis de base sont gérables, les combats de boss peuvent devenir frustrants, rappelant les jeux de type « Souls-like ». La difficulté est inégale : le mode histoire est souvent trop facile, tandis que le mode normal peut devenir soudainement très complexe.

Mais c’est surtout sur la parade que Kena est souvent imprécise. Il arrive de se faire toucher malgré une esquive réussie, ou de rester coincé dans un coin. Malgré ces défis, j’ai réussi à terminer le jeu en mode Maître sur PlayStation, mais les mêmes difficultés persistent sur Xbox. Et c’est dommage qu’on est pas régler ces petits soucis, car la version Xbox à la dernière mise à jour du titre qui commence tout de même à datée.

D’ailleurs, cette version apporte le mode Maître dès le début, qui est extrêmement punitif car les ennemis infligeant des dégâts considérables. Si vous êtes nouveau, faites le jeu tranquillement en mode normal avant de tenter le mode Maître pour un vrai défi.

Une OST sublime accompagnée de graphismes magnifiques

Sur Xbox Series, le jeu est aussi beau que sur les versions Ultra (PC) et PS5, et tourne parfaitement. Les graphismes de Kena: Bridge of Spirits sont magnifiques pour un studio indépendant et pour un premier jeu. Le monde est animé, coloré et détaillé, avec des environnements variés, allant de forêts luxuriantes à des ruines anciennes. Les personnages sont superbement conçus, avec des animations fluides et une grande attention aux détails. Les effets visuels, surtout lors des combats, sont impressionnants, et le boss final est un spectacle à part entière. Le mode photo intégré est un bonus appréciable pour immortaliser ce monde splendide.

Et que dire de l’audio et de l’OST. La musique de Kena: Bridge of Spirits est tout simplement magnifique et reste dans ma playlist de jeux. Elle s’accorde parfaitement avec le ton de l’histoire, les paysages explorés et les émotions ressenties. Chaque effet sonore est bien pensé, intervenant au moment adéquat pour enrichir l’expérience immersive du jeu.

Conclusion

Kena: Bridge of Spirits est une aventure magnifique qui charme par ses graphismes et sa bande sonore envoûtante. Bien que notre protagoniste Kena manque de profondeur, les mécanismes de jeu dynamiques et les adorables Rots compensent largement. L’exploration dans un monde semi-ouvert est bien conçue, offrant un sentiment de liberté et de découverte. Cependant, la difficulté inégale et les imprécisions dans le gameplay peuvent parfois frustrer. Malgré ces défauts, j’ai trouvé l’expérience globalement enrichissante et captivante, surtout grâce à l’atmosphère unique et au soin apporté aux détails visuels et sonores. « Kena: Bridge of Spirits » est un jeu qui mérite d’être découvert pour son charme indéniable et son univers immersif. Pour ma part, je part le finir pour la troisième fois sur Xbox à 100%.

Sturm à jouer 8H sur la version Xbox de Kena. Il a débloqué 21/41 succès disponible. Le jeu a déjà été fini 2 fois auparavant sur PS5 et PC.

Points positifs

  • Graphismes splendides
  • OST l’une des meilleurs que j’ai pu entendre
  • Mode Photo intégré
  • L’histoire prenante et touchant facilement la corde sensible …
  • Le mode Maitre disponible dès le début pour un défis dantesque

Points négatifs

  • .. même si notre personnage principal manque de profondeur
  • Une difficulté inégale
  • Parade un peu capricieuse

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