[Test] Star Wars Outlaws – Dur d’être un paria

Star Wars Outlaws profite de la fenêtre de cette fin d’été calme pour pointer le bout de son nez. La licence est tellement vendue à tous que cette fois c’est Ubisoft qui est derrière et qui a confié le développement du jeu à Massive Entertainment, le studio à qui l’on doit les jeux de la série The Division. Il faut quand même le préciser car ne vous attendez pas à avoir de quelconque lien avec le jeu développé par EA. Même le gameplay est radicalement différent. On est vraiment sur deux salles deux ambiances. Au final, ce sont nous les joueurs qui sommes gagnants car des expériences de jeu différentes avec des scénarios différents c’est mieux que des copié collé. Voyons cependant si l’expérience vaut le détour.

Des débuts difficiles et surprenants

Au niveau du gameplay, Star Wars Outlaws met du temps à se mettre en place et à nous mettre toutes les capacités à disposition. Je le précise dès le début de ce test, j’ai failli craquer au début. Après 4 heures de jeu voir 5, je trouvais que je perdais mon temps, dès que j’explorai hors des sentiers battus j’étais face à un mur, l’histoire peine à se mettre en place… Vraiment j’ai failli abandonner ! J’ai serré les dents et après 6 bonnes heures sans exagérer j’ai enfin commencé à prendre du plaisir sur le jeu. C’est assez frustrant et si je peux donner un conseil, les 5 première heures contentez vous de progresser dans l’histoire principale sans regarder à côté histoire de débloquer équipements et capacités adéquats.

Star Wars Outlaws
Ok mais on joue quand ?

Star Wars Outlaws nous propose un monde semi ouvert très vite sauf que l’on est dans l’incapacité de l’explorer pleinement. On arrive vite sur la planète Toshara que l’on peut explorer librement, très vite on débloque de nombreuses informations qui sont synonymes de quête annexes et je vous le dis il y en a ! Pour un gars comme moi qui aime prendre son temps et explorer j’étais comme un fou sauf que l’on se retrouve bloqué car on n’a pas l’équipement adéquat car on est encore dans une sorte de vaste tutoriel qui dure des heures ! C’est mon petit coup de gueule car je me suis senti frustré genre on me met sous le nez une montagne de gâteaux mais je n’ai pas le droit d’y toucher… Heureusement que ce sentiment disparaît par la suite.

Star Wars Outlaws

Autre constat qui revêt une importance particulière, Star Wars Outlaws n’est pas un jeu d’action dans lequel on saute partout et on déglingue tous les ennemis qui se présentent face à nous ! Star Wars Outlaws est un pur jeu d’infiltration ! On ne fait que ça ! Je reviendrai plus en détail sur l’histoire et le gameplay met on incarne une voleuse qui doit trouver de l’argent pour payer ses dettes et partir loin ! On va donc passer son temps à voler les cartels criminels sans se faire repérer. Cela m’est propre mais je reconnaît être un peu bourrin dans les jeux vidéo. Pour le coup j’ai eu énormément de mal avec le gameplay car que ce soit les missions principales ou les missions annexes tout passe par l’écoute puis l’observation et la planification de son trajet. Attention c’est mon sentiment propre car objectivement et je le détaillerai plus loin, le gameplay est riche et assez varié pour ne pas que l’on s’ennuie encore faut-il aimer l’infiltration pure et dure.

Cette méthode est vouée à l’échec !
Et pourtant j’ai essayé !

Une immersion totale avec une histoire banale

J’ai trouvé que Star Wars Outlaws brillait énormément par l’univers qu’il propose totalement immersif, ultra détaillé mais avec une originalité qui ne verse pas dans le fan service et qui permet de voir un autre aspect de la licence : celui des criminels et de la pègre que l’on entrevoit dans les films via le personnage d’Han Solo. L’aspect le plus réussi du jeu au niveau de l’immersion sont les « cantina » que l’on trouve sur chaque planète et qui sont des sortes d’hub dans lesquels on trouve pas mal de PNJ avec lesquels interagir. Pour vous faire l’image c’est là où se passe la scène avec Han Solo et le criminel qui cherche à lui tirer dessus dans le bar ; bon en fait c’est une cantina.

Star Wars Outlaws
El famoso cantina !

Il n’y a pas que les cantinas qui sont réussies. Les villes sont bien détaillées et les PNJ, bien que limités au niveau de leurs animations, donnent de l’authenticité aux lieux. Star Wars Outlaws nous propose 4 planètes à explorer : Toshara, Kijimi, Akiva et Tatooine et chacune à son environnement propre avec la présence de neige, de désert ou de végétations méditerranéennes. Ce qui est surtout plaisant, c’est la façon de les explorer en Speeder qui est la moto volante de la saga ! Attention bien sûr d’attendre pour l’améliorer et ainsi profiter pleinement de ce qu’il peut nous offrir. Les sensations de vitesse sont bien présentes et surtout on découvre des panaromas de toute beauté !

Ce sentiment de liberté !
Star Wars Outlaws
Un plan hollywoodien !

Les mondes à explorer ne sont pas gigantesques mais suffisamment grands pour ne pas avoir l’impression de tourner en rond. Il y a pas mal de points d’intérêts à visiter bien que pour le coup répétitif et manquant de vie par l’absence récurrente de PNJ. Ils servent principalement de lieux pour une chasse au trésor avec une énigme à résoudre en usant des différentes capacités dont on dispose. Star Wars Outlaws est assurément bien réalisé même si il faut reconnaître qu’en dehors des villes, les mondes peuvent paraître un poil vides. Il n’en demeure pas moins que ça reste au dessus des standards actuels et dire le contraire serait mentir. J’ai eu du mal avec le grain de l’image qui, pour moi, donne un moins bon rendu global. On peut enlever l’option des les menus heureusement.

Star Wars Outlaws

J’avoue que je pars un peu dans tous les sens avec ce test mais vous aurez compris que j’ai beaucoup de choses à dire que ce soit en bien ou en mal. Du coup je poursuis sur un aspect réalisation / immersion avec la bande son du jeu. On est d’accord pour dire que cela joue beaucoup sur l’immersion alors du coup je suis raccord… Star Wars Outlaws propose toutes les musiques officielles de la saga et j’enfonce une porte ouverte lorsque je dis que c’est parfait non ? Cela fait 50 ans qu’elles sont parfaites. Le changement est bien fichu lorsque l’on passe d’une phase exploration à infiltration ou infiltration à action avec une accélération qui m’ont fait péter le palpitant. Le doublage est assez bien fait en revanche les animations des visages sont assez limitées et souvent désynchronisées par rapport au son : dommage…

Star Wars Outlaws
J’ai choisi la plus moche !

Une super réalisation pour proposer au final une histoire bien loin de la grandeur de ce que peuvent proposer les films de la saga à mon goût. Pas de Jedi en vu ni de force à dompter, dans Star Wars Outlaws on incarne une pirate du nom de Kay Vess accompagnée de son animal de compagnie, Nix, une sorte de chien extraterrestre et un peu plus tard d’un droïde du nom de ND-5. Kay Vess est une sorte d’ersatz d’Han Solo, le charisme en moins et elle s’est mis dans la mouise à la suite d’une mission de vol qui n’a pas tourné comme prévue. Elle est alors prise en chasse par le pire syndical criminel de la galaxie et va donc multiplier les missions pour payer sa dette et partir loin.

Star Wars Outlaws
Je suis figée

J’ai été quelque peu déçu par cette histoire assez simple et j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages alors même que leur background est développé au fil du jeu. Même Nix, pourtant très mignon, ne m’a pas mis en émoi. Le jeu prend place entre les épisodes 5 et 6 mais on ne voit pour autant pas de tête connue à outrance. Le jeu arrive à s’écarter du support de base en ne conservant que son environnement. Que les fans se rassurent, les développeurs ont pensé à eux en intégrant des éléments connus sans pour autant que cela dénote. Le fait de ne pas diriger un Jedi justifie le gameplay du jeu à savoir de l’infiltration à outrance car il faut le dire Kay est faible et ne dispose que de son blaster pour se défendre : oui il n’y a pas de sabre laser ! C’est vraiment dommage et pour le coup j’ai été déçu de ce postulat de base qui justifie pourtant l’intégralité du jeu.

De l’infiltration…
Star Wars Outlaws
… encore et toujours !

La réputation avant tout !

Kay est donc faible et une criminelle et tout le gameplay du jeu va tourner autour de ces composantes. L’histoire principale de Star Wars Outlaws est assez linéaire et va nous demander d’accomplir différentes missions de vol pour le compte des différents syndicats criminels. On retrouve ainsi le cartel des Hutts, le clan Ashiga, le syndicat des Pykes et l’Aube Écarlate. Le but va être de faire des missions pour eux afin d’entrer dans leurs bonne grâce et ainsi avoir accès à leurs territoires mais aussi à leurs marchands et à des missions supplémentaires. Tout tourne autour du système de réputation avec les factions sachant que des actions pour une faction fera baisser notre réputation auprès d’une autre. La réputation n’est pas anodine et influe énormément sur la difficulté des missions. Une bonne réputation permet d’entrer dans un territoire pour ensuite infiltrer des lieux interdits plus petits alors qu’avec une mauvaise réputation il faudra s’infiltrer beaucoup plus tôt et ne pas se faire repérer sur des plus grands environnements ce qui rend la mission plus difficile.

Star Wars Outlaws
Toujours des choix à faire !

Surtout qu’en cas d’échec de l’infiltration, notre réputation auprès de la faction attaquée baisse à chaque échec et on peut vite se retrouver avec une mauvaise réputation partout et le jeu devient bien plus difficile ! Il faut alors effectuer de petites missions pour faire remonter notre réputation. Au départ je me suis comporté comme un bourrin et mes nombreux échecs m’ont rendu la partie plus difficile jusqu’à en devenir chiant ! La réputation n’est pas importante uniquement pour l’histoire principale, elle joue tout autant si ce n’est plus pour les quêtes annexes. Certaines quêtes annexes ne sont proposées que si vous avez une bonne réputation auprès de la faction qui l’a donne. Ensuite pour réussir la quête il faudra s’introduire dans le territoire d’une autre faction et il faut donc avoir une bonne réputation auprès de la faction visée pour se faciliter la tâche.

Une mission réussie est une mission au cours de laquelle on ne se fait pas prendre puisqu’on monte la réputation d’une faction au détriment d’une autre sans qu’elle le sache et donc pas de baisse de réputation. Au delà, le choix nous propose de faire des choix entre les factions ce qui va jouer sur la réputation. Concrètement il faudra trahir pour s’en sortir. Les choix influent sur les récompenses mais également sur le déroulement de l’histoire. Encore une fois tout est important et la réputation joue même sur les marchands des différentes factions qui proposeront plus ou moins d’articles à vendre à des prix plus ou moins bas. Le concept est assez bien fichu mais je l’ai trouvé également très punitif. A l’instar des anciens jeux, j’ai l’impression que l’échec rend la suite du jeu plus difficile et pour rattraper le coup il faudra passer du temps non pas à farmer mais à faire des missions courtes et rébarbatives pour remonter sa réputation.

La Solid Snake de l’espace

Si vous ne l’avez toujours pas compris, je le répète, Star Wars Outlaws est un jeu d’infiltration. Concrètement on passe son temps à récolter des informations qui nous indiquent des lieux sur lesquels enquêter jusqu’à arriver à la bonne destination qui contient le trésor ou l’objet que l’on convoite et qu’il faudra voler sans se faire prendre. Il y a deux types d’infiltration. Les infiltrations ouvertes qui se passent généralement dans le contenu annexe du monde ouvert. Il s’agit de bases ou de territoire que l’on peut explorer pour trouver des trésors et des ressources. Si l’on se fait prendre cela ne met pas fin à l’exploration mais l’alerte est donnée et il faut faire face à des vagues d’ennemis qui réapparaissent à l’infini… Exit donc le côté bourrin car les ennemis réapparaissent ! On se rend surtout vite compte que Kay est faible. Son seul blaster est limité et ne permet pas de faire face correctement aux ennemis qui visent comme des dieux !

Star Wars Outlaws
Celui-là ne m’a pas vu venir !

Si l’IA laisse à désirer pour ce qui est de nous repérer en revanche en combat c’est une autre paire de manche ! Notre barre de vie fond comme neige au soleil, même le plus basique des soldats ne manque pas son coup et c’est sans parler des grenades qui nous one-shot ! Même lorsque l’on a la possibilité d’y aller de front, on préfèrera la discrétion ! Ensuite il y a des phases d’infiltration dans l’histoire principale ou pour le coup cela met fin à la mission immédiatement si l’on se fait repérer. On est alors expulsé du lieu et il faut tout refaire depuis le début ! Imaginez lorsque vous vous êtes tapés tous le territoire et que vous échouez à quelques mètres de la fin !

Après 10 échecs pourquoi pas…

Pour l’infiltration, Kay est capable de marcher doucement à tâtons et avec Nix elle a la possibilité de distraire les ennemis afin de les neutraliser en silence, d’activer des interrupteurs qui éteignent les caméras, désactivent les tourelles ou tout simplement ouvrent les portent. Le système est assez simple mais l’IA est vraiment faible pour nous repérer. Concrètement, il suffit de ne pas se foutre au milieu de leur champ de vision ou de courir comme un con. La difficulté vient du nombre d’ennemis, de leur tour de garde à bien gérer et du timing qu’il faut à Nix pour faire une action qui nous ouvre la voie. Il faut aussi faire attention aux caméras, aux systèmes d’alerte à désactiver Même le crochetage est un mini jeu qui peut se montrer assez retord surtout lorsque l’on est pressé par le temps C’est basé sur un jeu de rythme que j’ai parfois eu du mal à piger.

Le système de crochatage
Je préfère le piratage

Il suffit donc d’être patient mais le problème c’est que je ne le suis pas… J’ai donc eu beaucoup de mal avec le gameplay qui ne convenait pas au type de joueur que je suis. Encore une fois c’est un avis qui m’est entièrement propre et pour ceux qui aiment l’infiltration, ils vont assurément se régaler car le jeu proposer une foultitude de missions qui restent variées avec une level design qui change d’une mission à l’autre.

Des activités annexes et de l’artisanat !

Heureusement Star Wars Outlaws ne propose pas que de l’infiltration ! On retrouve pas mal de chose à faire avec des activités annexes propres à la saga. Je pense notamment au Sabbac qui est un jeu de cartes assez prenant. Comme on est un criminel et que l’on joue avec d’autres criminels, la triche est de la partie. C’est assez plaisant et cela permet de se faire de l’argent facilement et rapidement. On retrouve également les courses de Speeders dans le monde ouvert. Toujours dans le monde ouvert, je l’ai évoqué plus tôt on retrouve des points d’intérêt qui nous demandent de trouver un ou plusieurs trésors. A chaque fois il faudra user de son sens de l’observation et de ses méninges pour parvenir au trésor convoité. C’est assez intéressant surtout que le jeu ne nous prend pas par la main pour ce qui est de l’exploration. Ok on retrouve la peinture jaune qui nous indique des possibles points d’accroche mais ce n’est pas aussi grossier que pour certains jeux et il est facile de passer à côté d’une trappe ou d’une corniche et d’avoir l’impression d’être bloqué. L’usage de Nix est bien essentiel puisqu’il est possible de l’envoyer à différents endroits à l’instar des phases d’infiltrations afin qu’il nous ouvre des passages de l’intérieur.

Une bonne partie de Sabbac

Cerise sur la gâteau, le jeu propose des batailles de vaisseaux spatial. On est quand même dans l’univers Star Wars et ce serait con de passer à côté de cet aspect. J’ai d’ailleurs été surpris lors du premier combat. C’est assez bien fait, le vaisseau est maniable et certaines batailles s’avèrent épiques. Encore une fois le système de réputation est présent puisque l’on combat les différentes factions ainsi que l’Empire qui est bien présent. Je me rends compte que j’ai totalement oublié d’en parler. Il s’ajoute aux factions et fait office de police de GTA avec un système de recherche qui augmente au fil de nos méfaits et qui redescend pour peu que l’on se cache pendant un temps.

Star Wars Outlaws propose également une dimension RPG qui passe par de l’artisanat pour les pièces d’équipement et le déblocage de compétences en accomplissant des actions spécifiques. Pour ce qui est de l’artisanat, les collectibles se trouvent lors de nos explorations et nos pillages étant précisé que certaines ressources ne peuvent être obtenue qu’à certains endroits spécifiques qu’il faudra infiltrer et voler ce qui nous oblige à refaire certains lieux plusieurs fois. Je vous avoue c’est un peu fatiguant. Idem les capacités ne se débloquent qu’avec les bonnes ressources mais surtout après avoir fait un certains nombre d’actions spécifiques. Sympa pour le speeder qui nous demande de faire des sauts de plus en plus loin en revanche c’est plus rébarbatif lorsqu’il faut vaincre 20 ennemis étourdis par un tir de blaster…

L’ensemble donne un contenu bien consistant qui permet de tenir au moins une bonne vingtaine d’heures pour faire la trame principale ainsi qu’une partie du contenu annexe. En toute honnêteté, les jeux d’infiltration n’étant pas ma tasse de thé, je ne suis pas allé à fond. Je mets toujours un point d’honneur à finir les jeux et une bonne partie du contenu secondaire pour me faire une idée sur le jeu et pour Star Wars Outlaws je n’ai pas eu la force de finir la trame principale. Oui au moment où j’écris ces lignes je confesse ne pas avoir fini le jeu. La raison c’est tout simplement que ce n’est pas tasse de thé, ça me fait craquer. Cela ne m’empêche pas objectivement de constater que le jeu est très bon ! Le système est bien fichu et me rappelle Metal Gear au niveau de l’infiltration. Cependant, il faut vraiment être sûr de vous pour l’aspect infiltration car le jeu est constitué à 85% de cela si ce n’est pas plus. Les activités secondaires ne manquent pas mais elles restent secondaires et donc pas développées outre mesure. Si on peut explorer certains champs d’astéroïdes en vaisseau spatial cela reste basique. Il n’empêche que l’ensemble est super consistant et les open world proposé authentiques et intéressants.

L'avis de Sturm

Je devais initialement faire le test, mais par manque de temps et surtout à cause de problèmes personnels, je n'ai pas réussi à vous rendre quelque chose de correct à temps. Cependant, je vais tout de même vous donner mon ressenti, car il est un peu en contradiction avec celui de mon camarade.

Je vous avoue qu'au début, j'étais assez dubitatif. Je voyais ce qu'Ubisoft propose toujours : un mélange de Far Cry et d'Assassin's Creed, où la furtivité joue un rôle important. Mais à ma grande surprise, même si l'on se force au début à être discret, plus on avance dans l'aventure, plus cette sensation disparaît, et on peut vraiment aborder les missions comme on le souhaite (hormis celles où la discrétion est imposée). Les gunfights sont plutôt bien ficelés, et le système de notoriété entre les différentes factions en jeu est intéressant. Cela apporte un peu de vie à notre périple en étant pourchassé.

Personnellement, j'aurais apprécié davantage de contenu (je ne parle pas de 80 à 100 heures, mais un petit 30 à 40 heures aurait été un bon compromis). Ubisoft a néanmoins réussi à sortir un jeu vraiment beau, qui a su me tenir en haleine pendant les 25 heures que j'ai consacrées à la trame principale, tant on s'attache aux personnages de Kay et Nyx. Je ne suis pas un très grand fan de Star Wars, mais Ubisoft démontre ici que même ceux qui ne sont pas attachés à cette franchise peuvent prendre du plaisir à y jouer. Mes seuls reproches concerne l'une des planètes, Kijimi, qui est plus que sous-exploitée et un manque de prise de risque.

Ubisoft prouve une fois de plus qu'il est un excellent éditeur, car sans forcer, le jeu en vaut la chandelle. Avec un peu plus de prise de risque, on aurait même pu avoir une claque. Pour moi, c'est un gros 17/20 et une recommandation (il sera dans mon top jeu de cette année)!

points Positifs

  • L’immersion dans le lore
  • La réalisation graphique
  • Le système d’infiltration
  • Les mini jeux
  • Les combats de vaisseaux

Points négatifs

  • Faut vraiment aimer l’infiltration !
  • Une redondance dans les missions
  • Les visages des personnages !

Le test a été réalisé avec une version presse digitale PS5 offerte par Ubisoft.

Vous aimerez aussi...