WRC 9 – Une très bonne surprise
KT RACING est encore en charge cette année du dévellopement du dernier jeu officiel de rallye j’ai nommé WRC 9, avec une petite fierté je suis ravi de poser mes gros doigts sur ce jeu du studio français Kylotonn Racing édité par le tout jeune éditeur NACON. Rallye viens à mois.
Une évolution plus qu’une révolution
Dans mon titre ne voyez pas une sorte de mal être, il faut se dire qu’un jeu avec une licence officielle n’a pas beaucoup de possibilité sur les écarts dans sa catégorie, ici nous avons donc les rallyes officiels de la discipline WRC, de suite je me concentre donc sur la carrière et aussi les changements effectués sur le dernier bébé de KT RACING. (petit aparté ils sont actuellement en charge de sortir dans les mois voir année à venir test drive unlimited 3 autant dire qu’il va falloir impressionner du monde dans ce secteur).
Revenons à nos moutons, au premier abord on constate peu de changements avec WRC 8 sorti 1 an avant. Comment avoir une réelle révolution quand justement 1 année avant on avait déjà fait un boulot assez impressionnant pour revenir dans la place ? Et bien on se concentre sur l’essentiel des gros points négatifs, si je me souviens j’avais eu un mal fou à m’adapter à la conduite et donc au gameplay et sur ce point, après quelques réglages, dans la difficulté et les aides à la conduite il faut reconnaître que la prise en main a réellement évolué.
Après un petit essai et la recherche d’un contrat on se met tout de suite sur les spéciales de la discipline reine le championnat du monde des rallye (WRC). Quel plaisir d’arpenter les routes étroites de Monaco ou les routes enneigées de la Suède une légende dans l’histoire des rallyes. Comme souligné plus haut la jouabilité est maintenant plus intuitive mais notons tout de même une perte de contrôle assez rapide en cas de contre braquage trop violent ou de ralentissement trop sévère. C’est juste mais tellement dans l’air du temps et surtout on ressent incroyablement bien les sensations retranscrites à la manette j’imagine celui équipé d’un volant ou d’un équipement à la pointe avec siège et tout le toutim.
Pendant la carrière, la gestion du staff est toujours d’actualité, possibilité de recruter ou de renvoyer un mécanicien ou un météorologue qui n’avait pas su prévenir une tempête par exemple. Un arbre de compétence permet de faire évoluer chaque paramètre, points que l’on gagne au fur et à mesure de la progression générale. Le calendrier propose chaque semaine entre les rallyes du WRC, des essais pour peaufiner les réglages ou pourquoi pas un repos bien mérité si vous voulez passer plus vite au prochain rallye. Des rallyes historiques ajoutent de la durée de vie et surtout la possibilité de conduire certaines voitures comme la mythique Lancia Delta Intégrale ou la Renault Alpine A110 sur des spéciales. Cela permet aussi de connaître certaines spéciales du championnat WRC et de se faire à la puissance parfois brute de certains modèles qui en avaient trop sous le capot comme à l’époque des groupes B.
C’est beau
Oui vous avez bien lu, malgré quelques couacs dans l’affichage, le jeu est par moment exemplaire sur l’immersion c’est à dire visuellement et avec un défilement aussi rapide, le jeu est dans l’ensemble très cohérent graphiquement. Les couchers de soleil ou encore la pluie ont un rendu plus que respectable, et comment dire quand on passe dans une flaque d’eau les effets des gouttelettes sur l’écran sont incroyables. De nuit avec en fond une petite ville de lumière qui nous rappelle qu’on est en pleine campagne à chercher les secondes sans regarder sur les cotés, route étroite côtoie de l’asphalte et des graviers en passant par la gadoue bien crasse comme on l’aime. Poussières et particules ainsi que feuille d’arbre collent parfaitement avec l’esprit du jeu. Faites surtout attention à ne pas tamponner l’avant de la voiture sous peine de finir une spéciale sans phare.
Son
Quoique plutôt banale la musique se fait rare dans le jeu et autant dire que cela ne me dérange pas, je préfère entendre le son du moteur et du turbo ainsi que de la boite de vitesse pour bien s’imprégner comme un vrai pilote, quelques menus soucis de son dans certaines spéciales et avec le bruit du moteur qui se coupe et qui revient après un lapse de temps. Le copilote est juste avec ces indications et ne se trompe jamais, si vous n’avez pas envie de l’entendre un tour dans les réglages audio est possible pour le muter.
Gameplay
Il faut reconnaître que la prise en main a bien évolué, les propositions d’adaptation et les différentes configurations disponibles devraient pouvoir attirer autant les novices que les pro. Le seul vrai souci que j’ai rencontré est dû à ma brutalité à vouloir freiner durement ou à donner des coups de volant trop secs ce qui par moments m’a mis dans des situations à risques comme des sorties de routes avec comme peine 5 secondes supplémentaires. Rien de bien méchant il faut surtout savoir doser pour être doux avec un soupçon de brutalité.
Conclusion
WRC 9 est arrivé à maturité avec cette ultime version, Kylotonn Racing a enfin trouvé un équilibre entre gameplay, graphismes et ergonomie. Une durée de vie plus que raisonnable et une rejouabilité infinie ( Contre-la-montre) sa partie historique pour les nostalgiques d’une autre époque permet à tous de se retrouver autour d’un sport automobile mythique qui a encore de beaux jours devant lui dans les jeux vidéo, je souhaite le meilleur au studio français KT Racing et attends avec impatience l’arrivée des premières infos pour Test Drive Unlimited 3 et aussi l’annonce d’un WRC 10 sur les consoles de nouvelle génération.