BRUTAL RAGE – Une invitation à la castagne

Brutal Rage est un Beat’em all à l’ancienne développé par un petit studio 2Bad Games ayant la particularité d’être un studio français avec pour seul dev Tony De Lucia. Si vous suivez un peu l’actualité, il était derrière le jeu 2URVIVE sorti en 2019 sur Xbox One et en novembre 2020 sur Nintendo Switch. Brutal Rage arrive pratiquement 1 an après sa sortie sur Xbox One au prix toujours très doux de 6.99€ sur la console hybride de Nintendo. Le synopsis est forcément simple et efficace avec comme fond de trame une personne accusée à tord d’un meurtre et mis en prison manu militari, mais il y a un os, le personnage que vous incarnez n’a pas vraiment envie d’en rester là, il va donc à travers un long périple tenter de prouver son innocence.

La Rage Brutal 

Après avoir lancé le jeu, on découvre une interface simple et lisible façon caméra qui filme avec les logos de lectures et d’enregistrement laissant apparaître le menu principal qui propose de faire l’histoire en solo ou en coopération locale, les options ainsi que de découvrir les crédits du jeu. Pour débuter, il faut passer par le mode entraînement pour assimiler la maniabilité et les différentes techniques de combat. Il y a deux personnages jouables et un troisième qui se débloque si vous parvenez à terminer le jeu. L’histoire  débute avec un pitch pour vous rendre sur le lieu d’un crime. Le jeu se découpe en 6 épisodes avec trois niveaux de difficulté, facile avec des continus infinis, normal et difficile avec un nombre de continus limité. A vrai dire comme à la belle époque des Beat’em all la difficulté est là, il faut faire très attention au groupe que vous allez rencontrer en chemin car la route sera longue pour finir le tout sans anicroche.

Le système de combat est des plus simples, un kick un punch un saut et une prise de catch pour faire voler les adversaires qui tenteraient de vouloir vous faire des bisous, en c’est temps de geste barrière il faut éviter de trop se coller surtout quand on ne possède pas de masque, et à vrai dire la prise en main est très bonne, la difficulté tient dans la barre de vie qui fond comme neige au soleil avec les assauts des mauvais garçons qui cherche la castagne. Les combinaisons de coups les fonds vite redescendre sur terre et un saut avec un kick bien placé vous permet même de faire tomber la totalité des assaillants. Les vagues d’ennemis sont pour chaque niveau croissant, on commence avec un gaillard qui ne trouve pas que votre présence est nécessaire alors il faut tout de suite lui clouer le bec, s’essuie des slaves par groupe de 2, 3, 4 voir 5 loubards déterminé à vous stopper coûte que coûte.

Chaque roulement de niveau vous octroie 60 secondes pour en finir, si vous dépassez le temps vous perdez la vie et vous oblige à utiliser un continu, certains passages se fond en moto ou il faut éviter les voitures et ne pas oublier de rouler sur l’essence pour avoir assez de jus pour arriver à destination, à savoir que la barre de rage une fois remplie permet d’avoir une vitesse accrue pour finir plus vite. Dans votre parcours des poubelles et autres caisses qui se brise sous les coup de pied vous donne de l’énergie avec des burgers du soda ou des frites, des armes sont aussi disponible avec une panoplie allant du surin au pistolet 9 mm, qui lui tue d’une seule balle. Mais le moment le plus intéressant reste quand la jauge de brutalité est remplie au maximum, avec la touche L vous déclencher la furie et d’un seul coup de poing de faire traverser l’écran en large toute personne qui tente de vous barrez la route, les effets qui accompagnent ce moment sont très bien fait avec des tremblements après un coup et le personnage qui devient rouge de rage avec un effet de lumière façon Super Saien de DBZ. 

Rage qui peut 

Oui vous sentirez cette rage qui transpire, les échanges avec les individus qui vous interpellent sont souvent cocasse, Certains passages comme celui de la prison sont très bien pensés et les différentes situations, avec des dialogues dignes des grands films de série B, vous donneront de quoi bien rigoler surtout si vous faites l’aventure avec un(e) ami(e). Jouable en coop mais local le parti pris est quand même audacieux à une époque du tout connecté, mais quoi de mieux que de faire un beat’em all entre amis comme à la belle époque ? devoir se partager les armes ou l’énergie en se bousculant les manettes, c’est vraiment une chouette idée d’avoir inclus ce type de mode, même si espérons que le multijoueur en ligne sera inclus dans le futur.

Brutal Club la cerise sur le gâteaux

Après avoir fini l’histoire, le brutal club ouvrira c’est porte pour notre plus grand plaisir, un mode assez difficile avec trois arènes qui se débloquent au fur et à mesure. La première arène fait office de difficulté facile pour finir par la troisième en difficulté, il faut battre 10 vagues d’ennemis pour en arriver à bout avec une vie, ensuite un boss final devra être achevé pour finir l’arène. Mais la difficulté ne réside que dans la différence de lieu ou se trouve l’arène et le boss a tuer en vague final, pareil quand mode solo ou il est d’essayer de finir chaque niveau sans perdre trop de continu qui sont limités. Au final avec beaucoup d’acharnement il faudra finir les trois niveaux de difficulté pour terminer le Brutal Club et devenir le boss.

Et en nomade ? 

L’avantage de la Nintendo Switch est qu’on peut jouer pratiquement partout avec, dans son lit ou les transports il est toujours bon d’avoir un jeu de cette trempe. Et l’avantage indéniable est de pouvoir jouer avec à 2 joueurs avec les 2 Joycons fournis avec la console un réel avantage surtout que la console peut être en position de servir d’écran d’appoint pour des parties endiablé en plein milieu d’un parc ou soyons fou du salon. 

Graphisme et jouabilité.

Techniquement parlant, Brutal Rage est impeccable, graphisme façon 16 bit,  avec des effets de lumière intéressante, pas de ralentissement pendant toutes les parties que j’ai pu jouer et aucun bug. Les ennemis sont nombreux et les différents protagonistes et boss rencontrer original à souhait mention spéciale pour le passage en prison avec des détenus non sans humour dans leurs discussions. 

La jouabilité est précise et répond à la moindre sollicitation permettant de sortir des combos bienvenues pour remplir rapidement la barre de rage qui est très utile face à un boss de fin de niveau, le seul défaut que je constate par rapport à la jouabilité avec une manette Xbox One est les boutons L et R très fin il m’arrive souvent par erreur d’appuyer dessus car avouons le si vous avez des grosses paluche, il n’est pas évident de tenir convenablement les Joycons. Mis à part se petit souci d’ergonomie rien n’entache la prise en main et rien ne vous empêche non plus d’utiliser une manette pro ou normale pour plus de confort. 

Conclusion

Avec son look rétro et sa jouabilité au petit oignon, Brutal Rage a de quoi séduire les adorateurs de beat’em all, des dialogues percutant et une jouabilité très bien travailler font de lui un réelle challenger du genre, son prix plus que correct mérite qu’on s’y attarde, 6.99€ pour un jeu fun avec une très bonne re-jouabilité. Le Brutal Club est une très bonne idée et vient augmenter le mode solo pour notre plus grand plaisir.

Positif
  • Un vibrant hommage au Beat’em all
  • Prise en main instinctive
  • Un prix bas
  • Le Brutal Club
  • Les dialogues
  • Son style rétro
Negatif
  • Pas de mode en ligne
  • Pas de contenu supplémentaire par rapport à la version Xbox One

LIENS STUDIO 2BAD GAMES:

SITE : http://www.2badgames.com/

TWITTER : https://twitter.com/2badGames

YOUTUBE : https://www.youtube.com/channel/UCp3uLT_0jXSLYWO3GUBFZag

BRUTAL RAGE NINTENDO ESHOP : https://www.nintendo.fr/Jeux/Jeux-a-telecharger-sur-Nintendo-Switch/BRUTAL-RAGE-1903544.html

2URVIVE NINTENDO ESHOP : https://www.nintendo.fr/Jeux/Jeux-a-telecharger-sur-Nintendo-Switch/2URVIVE-1868953.html

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