Test – Death’s Door – Toc Toc Crôaaaa
Une journée de boulot pour un corbeau comme les autres. On pointe à l’arrivée au bureau et on va voir son supérieur qui nous donne notre objectif journalier d’âmes à récolter, on nous apprend que c’est une âme géante. On passe par la porte désignée par le maitre des portes et par la même occasion on devient mortel et on recommence a vieillir. On se fraye un chemin vers notre cible et on la fauche… ou pas… mais c’est quoi ce corbeau géant qui m’a volé mon âme cible, sans elle je resterai mortel et je vais vieillir ! Rend moi ça ! Aaaahhh BIM ! … #VDCDM
Avec Death’s Door, on retrouve de l’exploration, des énigmes, des combats et des boss épiques! La recette d’un bon RPG avec plein d’aventures pour notre petit piaf noir. Vous l’aurez compris, c’est un corvidé que l’on incarne. Mais pas n’importe lequel, vous êtes un faucheur! un employé qui doit ramener des âmes qui ont atteint leurs dates limites et qui servent à ouvrir des portes vers d’autres âmes et ainsi de suite. Le tout est chapeauté par le maître des portes actuel et géré par d’autres corbeaux administratifs. On vous l’explique dès le début, vous devez aller faucher une âme géante, mais le passage de la porte vous rendra mortel et seul l’acquisition de cette âme cible vous rendra l’immortalité. Armé de votre courage, votre épée et votre arc vous abattez cette âme mais avant de la récupérer un être géant vous assomme.
C’est ici que commence l’aventure, au réveil vous trouvez un portail qui vous envoi vers une zone oubliée. Après un peu d’exploration, quelques petites énigmes et un boss, vous retrouvez l’être qui vous a dérobé l’âme géante. Ce dernier vous explique qu’il a utilisé l’âme pour essayer d’ouvrir la porte de la mort afin de redevenir immortel mais qu’elle n’était pas suffisante. Il vous propose alors d’aller récupérer trois autres âmes géantes en terrassant trois personnages qui ont largement dépassé leur temps de vie. C’est ainsi qu’est amenée l’intrigue de Death’s Door.
Chacun de ses personnages vient avec son environnement qui lui est propre et des mécaniques de jeu différentes à chaque fois. On y trouvera aussi à chaque fois une nouvelle habilitée comme la boule de feu. Ces environnements ne changent pas que d’un point de vue gameplay, ils modifient l’ambiance sonore et graphique aussi. Chacun des boss principaux vous permettra d’avancer vers une nouvelle zone. Zones qui seront toujours accessibles à certains endroits via des portes qui apparaîtront lorsque vous les trouverez et qui vous permettront de rentrer vers le bureau d’administration qui vous servira de hub.
Durant vos aventures, vous croiserez aussi de nouvelles armes en plus de votre épée. Parmi les premières vous aurez des lames rapides et un marteau par exemple. Chaque arme a un nombre de combo, une portée, des dégâts et une vitesse de frappe différente. Par exemple le marteau tape deux fois d’affilée mais fort alors que les lames rapides frappent jusqu’à 6 fois rapidement mais font peu de dégâts. Chaque arme propose également une attaque chargée différente pour chacune d’entre elles. Pour compléter le côté RPG on a une gestion des « caractéristiques » également. Au bureau, on vous proposera de dépenser votre puissance animique pour vous améliorer. Vous pourrez améliorer vos dégâts, vitesse de frappe, vitesse d’esquive et déplacement ou encore les sorts et projectiles.
Concernant la vie et la magie il vous faudra explorer l’ensemble des zones scrupuleusement afin de trouver des autels de vie ou de magie vous donnant des fragments. Au bout de 4 fragments vous améliorerez votre vie ou votre magie.
Le jeu nous propose une courbe de difficulté douce et bien jaugée. Même si par moments il faut s’y prendre à plusieurs fois, rien n’est insurmontable si on fait attention aux patterns des boss. Graphiquement, on se rend rapidement compte qu’on va avoir un monde haut en couleur, ou en tout cas en contraste. Chaque zone a son ambiance, sa petite touche perso et tout cela se fond à merveille avec l’histoire et les mécaniques de jeu. L’histoire, parlons-en, n’est pas nécessairement ce qui m’a le plus marqué. Elle sert de socle à l’ambiance mais en soi n’est pas une énorme intrigue et on ne sera pas surpris. J’ai gardé le meilleur pour la fin : la bande-son … Boudiou la bande-son !!! Elle est simplement superbe ! Elle est la partie qui relie tous les éléments et qui crée cette ambiance géniale tout au long du jeu. dans un lieu de réflexion elle sera douce et sourde. Durant un combat de boss, on aura l’impression d’être au Colisée. Juste géniale
Pour conclure, c’est un superbe RPG qui nous laisse un gout de trop peu, mais vu le prix c’est plus que suffisant et justifié. Dans tous les cas c’est un jeu qui m’aura fait du bien, tant par le gameplay que j’ai adoré que par la bande-son qui reste pour moi un chef-d’œuvre.