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Si je vous dis Atari ? Je pense que quelques joueurs auront des frissons leur rappelant quelques consoles mythiques comme l’Atari 2600. Et bien c’est clairement le le but de Haunted House, un remake du jeu de 1982.

Retour aux sources

« Haunted House » est un jeu vidéo classique qui a été initialement publié en 1982 pour la console de jeu Atari 2600. Il a été développé par James Andreasen et est considéré comme l’un des premiers jeux d’horreur.

Le jeu se déroule dans une maison hantée, et le joueur doit explorer les différentes pièces pour récupérer les pièces d’une urne magique tout en évitant des créatures surnaturelles telles que des fantômes, des araignées et des chauves-souris. La visibilité est limitée, ce qui ajoute à l’atmosphère effrayante du jeu. Les graphismes sont assez simples en raison des limitations techniques de l’époque, mais le jeu a été bien accueilli pour son concept novateur.

Haunted House made in 2023

Cette nouvelle version deHaunted House réimagine le jeu classique sous la forme d’un roguelike contemporain. Elle raconte l’histoire d’un groupe d’amis d’âge scolaire qui visitent l’effrayante vieille demeure sur la colline afin d’enquêter sur la mystérieuse disparition de Zachary Graves, un célèbre collectionneur d’objets surnaturels et l’oncle de l’un des adolescents. Ce plan s’avère être un désastre, car Lyn se retrouve piégée dans la maison et ses quatre amis sont emprisonnés par ce qui se cache dans les ombres. Il revient maintenant à Lyn non seulement d’enquêter sur ce qui est arrivé à son oncle, mais aussi de sauver ses amis et de vaincre les esprits maléfiques une fois pour toutes.

La bonne nouvelle est que nous faisons la connaissance d’un fantôme bienveillant nommé Spooky, prêt à guider notre héroïne dans la bonne direction. Le fantôme nous informe qu’une urne sacrée s’est brisée en trois parties, et les fantômes les plus puissants les ont emportées dans différentes parties de la maison. Si Lyn parvient à trouver les morceaux et à reconstituer l’urne, elle pourra sauver son oncle et ses amis. Mais attention, car comme nous le dit Spooky, la maison agit activement contre nous. Il est déjà assez difficile de faire face à des goules et des fantômes, mais il semble que la maison elle-même change de forme à chaque fois que nous nous évanouissons ou que nous nous endormons.

Un gameplay digne d’un bon Rogue Like

Haunted House est en effet un rogue like, mais avec un accent moindre sur le combat. Dans ce jeu, vous contrôlez l’un des nombreux enfants piégés à l’intérieur d’un manoir hanté, un lieu maudit par un sort qui fait constamment changer la disposition de ses pièces à chaque nouvelle tentative. Chaque pièce contient une énigme. Résolvez cette énigme, et la porte de la pièce suivante est déverrouillée, et tous les ennemis à l’intérieur de la pièce actuelle sont détruits, devenant une monnaie pouvant être échangée contre des améliorations pendant la partie. Vous pouvez également collecter des gemmes rares qui peuvent être échangées contre des améliorations permanentes pour votre personnage dans le hall du manoir.

L’accent mis sur le combat peut être atténué, mais il n’est pas inexistant. C’est juste que vous n’avez accès qu’à quelques pièges et à une lampe magique qui peut vaincre les ennemis à la manière d’un proton pack de Ghostbusters, mais il y a deux problèmes : les pièges sont des objets finis situés au hasard (et en petite quantité), et votre lampe est terriblement lente, tandis que les ennemis sont rapides et massifs. Si possible, esquivez les ennemis. Leurs lignes de vision sont toujours visibles, et vous avez également accès à quelques améliorations basées sur la discrétion. La santé et les munitions sont rares pendant les tentatives, alors soyez prudent. La Maison Hantée n’est pas un roguelike difficile, mais ce n’est pas non plus une promenade de santé.

Graphiquement original

Haunted House sent bon le jeu indé. Et c’est clairement une très bonne chose. Les graphismes fait à main levée sont vraiment originaux bien qu’un peu répétitifs. Il y a bien quelques effets 3D impressionnants mais cela reste vraiment occasionnel et on se retrouve avec des graphismes mignons mais répétitifs. 

Malgré tout cela colle bien dans l’univers du jeu.

Conclusion du test d’Haunted House sur Playstation 5

Bon j’avoue que quand j’étais jeune j’étais passé à côté du jeu original (ouais j’avais -2 ans). Du coup j’ai découvert Haunted House: Et j’ai été plutôt surpris. Sous couvert d’un univers clairement enfantin, j’ai mis la main sur un roguelike original. Haunted House nous offre un challenge qui sans être insurmontable vous offrira de très bon moment d’infiltration et chasse au fantôme. Je ne peux que vous conseiller d’acquérir cette petite pépite indé au prix tout doux de 19.99 euros qui offrira un rapport qualité/prix imbattable.

Pros

  • Un portage réussi
  • Un sentiment de nostalgie
  • Mécanique de combat bien pensée
  • Partie rogue like bien foutue
  • Petit prix

Cons

  • Manque de difficulté
  • Graphisme un poil répétitif

Le battle Royal est un genre assez compliqué dans l’industrie vidéoludique. C’est souvent soit ça passe, soit ça casse. Le plus souvent, c’est le deuxième choix qui en sort malheureusement. Mais Glee-Chesse, a bien compris qu’il fallait un ovni pour se démarquer et c’est chose faite avec Headbangers, qui mêle BR, musique et Pigeons !

Un Battle Royal musical

Headbangers a un principe simple comme tous les BR. Ici, nous sommes 30 joueurs prêts à s’affronter pour devenir le meilleur et éliminer la concurrence. Mais la différence de tout ce qu’on peut connaître dans le monde des BR, c’est qu’ici, la musique à une place plus qu’importante dans les épreuves proposées.

Au nombre de 23 mini-jeux, les joueurs devront faire face à des défis rythmiques variés : danse, mémoire, rapidité… des versions dansantes de jeux iconiques de la cour de récréation, des duels au bouton, et des segments de jeu de rythme pur. Bien sûr plus on progresse dans les manches, plus les mini-jeux seront durs et heureusement. Même si il existe certaines variantes des mini-jeux, celle-ci ce verront plus compliqué où la moindre erreur est fatale. Et c’est sans doute la le plus grand défaut du titre. 23, c’est tout de même peu.

Mais pour pimenter encore plus les manches, nous pouvons ramasser des petites boites à objets qui passeront en haut de votre écran. Et ça sera une course de vitesse pour les avoirs, elles sont communes pour tous. Ces petites boîtes pourront vous donner, des bonus, tel que de l’expérience, des miettes (la monnaie du titre) ou un bonus de points, mais cela peut être aussi votre pire ennemie en vous octroyant un malus comme l’écran partiellement caché par un pigeon et devoir résoudre le puzzle à l’aveugle. Ou sinon tellement vous êtes concentré dessus, que vous perdez le fil de votre manche. Il est aussi possible de suivre la place que nous avons sur l’ATH et voir si nous avons trop de retard/avance ou non.

Parfois, entre deux mini-jeux, on aura le droit à un petit mini-jeu bonus en solo, comme ramasser des cœurs, ou exploser des pastèques avec notre tête. Ces mini-jeux vont permettre de gagner quelques miettes supplémentaires.

TO THE SKY

Vous l’aurez compris, Headbangers, avec son gameplay simple, mais addictif, ses personnages amusants et ses mini-jeux hilarants, le jeu a tout pour plaire. Chaque partie est un plaisir, et les musiques du titre sont simplement parfaites. On en a pour tous les goûts, avec des titres connus (par exemple avec la musique classique), mais remastérisé avec ce côté décalé voulu et assumé par le studio. Cela va même jusqu’à la pochette de vinyle, transformé à l’occasion pour le titre. En plus, nos pigeons pourront être personnalisés avec plein de vêtements qu’on pourra acheter via une boutique dans le jeu grâce aux miettes remportées durant nos parties, soit par le passe disponible ou encore des cartes de défis. 

C’est chouette d’avoir des défis pour remporter une tenue ou encore une boutique où l’on utilisera de la monnaie non-payante qu’on gagne simplement en jouant. Mais c’est un pari risqué à mon avis. Oui, tout est gratuit, car même le « pass » l’est aussi. Mais personnellement, j’aurais préféré un titre gratuit, avec une option payante d’achat pour certains cosmétiques « premium » ou avec un pass avec deux options gratuite et payante afin de soutenir. Surtout si le studio veut partir comme il fait actuellement avec seulement du cosmétique proposé.

Enfin, même s’il n’existe qu’un mode de jeu avec des matchs en ligne, privés ou publics, on trouve facilement une partie. Grâce à son lancement sur Game Pass, le crossplay, et la présence d’IA pour combler les lobbies, le jeu promet des heures de divertissement.

Conclusion

Headbangers: Rhythm Royale est pour moi un ovni dans cette scène vidéoludique. Il est simple, coloré, amusant et me fait vraiment penser à Fall Guys, mais en largement mieux. Sans doute que la musique y joue beaucoup, mais le titre est unique en son genre. À petit prix et avec des éléments entièrement gratuits, n’ayez pas peur de l’acheter. Surtout que les parties ne sont pas très longues. Tout est là pour passer un bon moment seul ou avec des amis !

Sturm a déhanché le popotin de son pigeon pendant 10H (bêta comprise) pour écrire le test. Il a débloqué 8/26 succès disponible. Une clé review à était fournit par Warning Up et le studio. Merci Emma et Glee-Cheese.

points positifs

  • Enfin un BR qui change
  • L’ambiance décalée (pigeon !!)
  • La bande son
  • Tout est gratuit ….
  • Seul ou à plusieurs

Cons

  • Peu de mini-jeux (23 à la sortie)
  • … Mais j’aurais préféré un autre système pour soutenir. 

Après un épisode se déroulant à Portia plutôt réussi, Pathea Games revient cette année avec My Time at Sandrock, avec encore plus d’ambition. Le titre est en early access depuis un bon bout de temps et sort en 1.0 le 02 novembre en version complète. Mais est-il mieux que son aîné ?

Le test ne comprend pas toutes les fonctionnalités du titre. Le jeu pourra ce jouer en coopération et cette fonction sera disponible au lancement. Nous mettrons à jour le test quelques temps après pour vous donner un avis sur cette partie. 

Bienvenue à Duneroc

Il y a 300 ans, après la destruction de la plupart des technologies modernes lors d’un événement appelé le Jour du Désastre, nous voyageons jusqu’à la communauté de Sandrock, située dans le désert. Nous sommes accueillis par la Communauté et nous allons jouer un rôle essentiel avec Mi-an qui vient d’arriver, elle aussi, dans ce petit village : reprendre le rôle de constructeur pour être capable de sauver la bourgade de la ruine économique. Mais ce n’est pas tout, un petit renégat du nom de Logan sème le trouble dans ce village paisible.

Toute cette trame principale va vous prendre énormément de temps. Compter environ 50/60H pour boucler la trame principale, que ce soit pour rendre service au village, mais aussi réparer les sévices de Logan et mettre la main dessus. Surtout dans cet épisode, les missions sont tellement plus faciles, je parle par là qu’on ressent une progressivité plus naturelle que son prédécesseur. En plus, de la trame principale, des quêtes secondaires ou encore des requêtes aux habitants feront de vos journées une vie trépidante. On aura aussi certaines cut scènes ou événements inattendus qui viendront parfois s’immiscer dans votre vie. Ajoutez à cela les messes du dimanche, les annonces hebdomadaires de la mairesse sur la grand-place, une série de fêtes qui se produisent à intervalles réguliers et vous obtenez une bonne partie de ce que le titre propose.

Il y a tellement de chose à faire

Avec toutes l’expériences que le titre propose, il parvient à jongler de l’une à l’autre sans heurts. En plus de toute cette trame narrative, nous avons aussi un aspect social à entretenir. Nous allons devoir augmenter nos relations avec la population, grâce aux différentes quêtes, mais aussi en leur parlant, offrant des cadeaux ou encore faire des interactions avec eux. Petit à petit, vous augmenterez vos cœurs pour chaque personne et d’autres interactions pourront intervenir. Jusqu’à même sortir avec la personne de votre choix (bien sûr toute la population n’est pas un cœur à prendre), et finir par vous marier ou vivre avec. Nouveauté de cet épisode, nous pourrons avoir un enfant qu’on verra grandir au fil du temps. Enfin, il sera possible d’entretenir plusieurs relations amoureuses, certains seront même jaloux et où tout peut finir par aussi par ce casser.

Il sera possible tout au long de celle-ci d’exercer de nombreuses activités : création de machines, construction d’infrastructures, gestion des cultures, élevage, collecte de ressources, combats et exploration de donjon pour ne citer que quelques-unes des activités disponibles. Une variété de choix justifiée par le contexte de base de l’aventure, dans lequel vous récupérez un atelier et qu’il faut développer. En plus, pour donner du challenge et mettre en compétition les différents constructeurs de Sandrock. Chaque fin de mois et année, vous serez éligible à remporter diverses récompenses selon votre classement.

Après, c’est tout de même un effet souvent routinier puisqu’elle se base sur un triptyque exploration/collecte/craft, sur lequel se greffent les fameuses quêtes et commandes vous permettant d’améliorer votre réputation auprès de la ville, des villageois, et de gagner de la monnaie pour nous étendre. Heureusement que tout ceci est varié et cette sensation même au bout de plusieurs dizaines d’heures ne changent pas.

Décors superbes mais souffrant de nombreux bugs

Au niveau de ses décors, My Time at Sandrock offre une ambiance colorée parfaitement adaptée au genre avec un terrain de jeu immense. Entre la ville, les donjons, le désert, il y a de quoi visiter et chaque lieu où on passera aura son design propre à lui. Le chara-design est juste, parfait, ce qui est un net progrès par rapport à Portia et chaque villageois aura sa propre personnalité et ses propres goûts. C’est varié et c’est parfait !

Par contre le titre souffre de quelques soucis de finition, comme de légers ralentissements. Plusieurs textes ne sont d’ailleurs pas encore traduits et cela manque de peaufinage. Sur le temps de production des matières premières notamment, souvent trop long par rapport au reste des activités. Les explications des quêtes qu’on peut épingler sur notre ATH aussi posent problème. Mais un patch day one sera disponible au lancement à voir si il y a des corrections de ce côté.

Déjà il y a trop d’écrits, surtout quand on fait doit construire un objet comportant plusieurs ressources, mais aussi ne s’affiche pas en entier et va falloir tout de même passer dans le menu pour tout avoir. Enfin ça rend l’ATH beaucoup trop rempli à mon goût. Enfin, les villageois, qui ont un pattern précis chaque jour, arrivent parfois à se bloquer dans les murs. Ce qui rend parfois la chose facile si on a besoin de cette personne plusieurs fois… ou juste embêtant, car on ne sait pas où il a pu beugué …

Conclusion

Il y a tellement de choses à dire (et je n’en dirai pas plus pour que vous découvriez par vous-même), mais My time at Sandrock est juste énorme. On reprend les bases de My Time at Portia, mais en mieux. Il le doit à son contenu imposant et suffisamment varié pour casser le sentiment de routine inhérent, mais aussi à la sensation de progression et d’évolution de notre domaine et de la ville. En plus, la trame principale/secondaire est plus aboutie et surtout tient en haleine. Il est sans doute le meilleur dans son genre, malgré les bugs présents, mais qui ne cassent en rien l’immersion. Je ne peux que vous recommander My Time at Sandrock les yeux fermés, tellement il y a de choses à faire et même après 75H et la trame principale finie.

Sturm a parcouru Duneroc et monté son Atelier "Poppy's Workshop" pendant plus de 90H sur deux versions, PC et Xbox Series. Il a débloqué 27/30 des succès disponibles sur Xbox et 30/30 des succès Steam (qui eux sont disponibles depuis l'early access). Merci à Focus Home et Pathea !

points positifs

  • La durée de vie
  • La progression et l’évolution de notre atelier et du village
  • La variété des mécaniques de jeu
  • Une direction artistique charmante
  • Sandrock et les alentours

Cons

  • Quelques problèmes d’optimisations (bugs, chargement un peu long)

Annoncé pendant le Showcase Xbox durant la Gamescom, la nouvelle IP de DON’TNOD, Jusant, sort ce jour d’halloween sur nos consoles et PC avec une visibilité accrue grâce au GamePass. On nous promet une aventure avec une atmosphère calme et apaisante tout en grimpant une tour afin d’y découvrir ses secrets. Mais est ce que ça marche ? Spoiler, OUI !

L’histoire de Jusant

Notre épopée nous plonge dans la peau d’un personnage dont nous ignorons tout de son identité. Possédant d’étranges runes sur sa peau, il est accompagné d’une créature ressemblant à une grenouille, nommée le Ballast. Le début de l’histoire nous fait arriver d’un désert où autrefois la mer prenait place. D’où le titre Jusant qui en langage maritime, qualifie la période pendant laquelle la marée est descendante. Et nous nous retrouvons devant une immense montagne sobrement intitulée la Tour, avec pour objectif d’en atteindre le sommet.

Contrairement à ce à quoi DON’T NOD nous avait habitué depuis plusieurs années, Jusant nous propose ici une histoire qui se découvre uniquement par l’intermédiaire de sa narration environnementale. La mise en scène, purement visuelle, est donc extrêmement simpliste et aucun doublages audios ou lignes de dialogues ne seront disponibles. Le seul moyen de découvrir le Lore qu’apporte cette tour, qui autrefois était un lieu d’habitation pour un peuple, c’est les collectibles disséminés durant notre escalade.

L’escalade le premier cœur de gameplay

Jusant est un jeu d’aventure qui se veut accessible au plus large public possible. Ici, pas de game over et le gameplay est loin d’atteindre la simulation. Pour grimper, on place les mains gauche et droite avec les gâchettes LT et RT. Une longueur de corde est disponible pour franchir les obstacles. On pourra par exemple poser des pistons avec X pour avoir un point de chute si on se rate ou pour se balancer. LB et RB servent à monter et descendre notre corde et B servira à rembobiner notre corde ou détacher les pistons. On pourra aussi sauter et faire des doubles sauts pour atteindre des corniches plus lointaines en appuyant/restant sur A.

Bien sûr, notre ascension ne sera pas si facile que ça, et pour nous rendre la tâche un peu plus rude, une jauge d’endurance est présente. Elle s’épuisera petit à petit pendant les phases d’escalade. Elle s’épuisera beaucoup plus rapidement lorsqu’on utilisera le saut, mais nous pouvons regagner de la barre grâce à des pauses en pressant le Joystick gauche.

La tour que nous propose Jusant sera composée de 6 Biomes, avec chacun bien sûr une difficulté correspondant à la nature qu’entourent les zones. Pour vous donner un exemple, nous aurons un biome venteux, donc il faudra faire attention durant notre ascension à bien vérifier la force et la direction du vent. Mais globalement, le titre n’est pas dur… Le titre se focalise vraiment sur l’atmosphère qu’il dégage.

L’exploration le deuxième cœur de gameplay

Mais l’escalade n’est pas le seul gameplay du titre. Le second est l’exploration de cette mystérieuse tour et découvrir ses secrets. Et pour ça, DON’T NOD à disséminé plein de collectibles à trouver. Certains seront faciles tout en progressant simplement dans l’histoire. D’autres, beaucoup plus compliqués à trouver, où il faudra ouvrir l’œil, pour trouver les chemins alternatifs que propose la tour.

En collectibles, nous aurons donc des lettres et écrits d’une certaine Bianca, où nous découvrirons la vie et pourquoi le départ du peuple, mais aussi des Cairns à assembler et des fresques à activer grâce à notre compagnon. Mais ces collectibles ne seront pas visibles et il faudra réfléchir et observer leur position. D’ailleurs, je n’ai pas parlé, mais notre compagnon, va nous servir pour deux choses durant notre périple. La première est pour notre progression, où il pourra activer grâce à son écho, des passages en redonnant vie aux plantes. La seconde est de radar à certains autres collectibles qu’on pourra rencontrer comme les coquillages, qui entamera une petite scènette visuelle et auditive d’un écho du passé, ou encore d’autels à faire tourner pour leur redonner vie.

Une aventure relaxante et sans prise de tête

Comme vous l’avez compris durant la bonne partie de mon avis, Jusant est un titre calme et relaxant. Déjà par rapport à la progression, on avance à notre rythme, on n’est en rien bloqué. La route à suivre est claire et on comprend au premier coup d’œil qu’on doit aller par ici, soit pas les accroches mis en place sur le mur, soit par des dessins qui nous indique la direction.

Les graphismes et la bande son joue aussi un rôle essentiel à ce sentiment de relaxation. On reconnaît la patte graphique des équipes de DON’T NOD et Jusant n’échappe pas à la règle. Les cinématiques sont aussi de toute beauté. La bande son, est magnifique tout simplement et permet de retranscrire parfaitement le sentiment qu’apporte la séquence où même la cinématique. Cet effet se fait encore plus ressentir dans l’épilogue du titre, qui même s’il ce voit venir depuis le début, et bien l’ambiance m’a fait couler tout de même ma petite larme.

Aller pour terminer cet avis, parlons des choses fâcheuses du titre, mais il y en a peu. Notre personnage a refusé à quelques occasions de s’accrocher à une prise sans que nous parvenions à en comprendre la ou les raisons. On galère à certains moments à remonter lorsqu’on va dans une zone où on ne devrait pas être, ou encore on se bloque dans les quelques éléments de décor. Ça m’est arrivé de devoir astiquer ma manette pendant quelques secondes avant de pouvoir enfin sortir. Mais rien de bien gênant, c’est vraiment pour chipoter !

Conclusion

Jusant est une merveille. Le jeu ce veut simple, efficace, relaxant et à une atmosphère portée par des graphismes et surtout une bande son magistrale. On peut chipoter à dire que c’est un peu court, mais mon ascension de la tour fût un réel plaisir surtout que le jeu mise sur l’exploration pour découvrir tout ce qu’elle en cache. Vraiment on est pour moi (et cela reste mon avis), l’un des tops jeux indépendants de 2023, même pour l’instant de la décennie.

Sturm à passé 10H à gravir la tour de Jusant, débloquant 21/21 succès du titre. Le test a été effectué sur une version Xbox Series fournie par DON'TNOD. Merci à Cassandra !

Points positifs

  • Une superbe narration sans parole
  • L’escalade, simple et fluide
  • Les biomes traversés
  • Les graphismes
  • La BO du titre

points négatifs

  • Assez court
  • Quelques bugs de collision
  • Une fin qu’on voit venir depuis le début

Osome Studio est de retour avec un tout nouvel épisode des petits êtres bleus créé par Pierre Culliford, dit Peyo. Cette fois-ci dans Les Schtroumfs 2: Le Prisonnier de la Pierre Verte, on fait équipe (même si c’est un bien grand mot) avec le grand méchant Gargamel, pour une toute nouvelle aventure et réparer notre erreur !

Une aventure inédite

Pour cette nouvelle aventure Schtroumpfesque, le Schtroumpf Bricoleur a créé une invention révolutionnaire : le SchtroumpfoMix. afin de faire rapidement des gâteaux pour la grande fête du village. Mais il manque un ingrédient clé pour améliorer son invention, la Pierre Verte, qui est en possession de Gargamel. Le Schtroumpf Bricoleur et son équipe partent alors en mission chez Gargamel pour récupérer la fameuse pierre dans son laboratoire, mais une erreur provoque l’explosion de celle-ci et l’éparpille dans le pays Maudit.

En plus d’avoir relâché dans la nature ses pouvoirs hors de contrôle permettant de copier et de décomposer la matière, la Pierre Verte a libéré le maléfique Stolas , un fléau d’un nouvel ordre bien décidé à faire régner la terreur. Vous allez donc faire équipe avec Gargamel afin de réparer votre erreur et profiter des portails pour vous déplacer dans le monde !

Une toute nouvelle histoire simple et efficace qui va transporter quatre de nos petits êtres bleus, le Schtroumpf Bricoleur, le Schtroumpf à lunettes, le Schtroumpf Bêta et Tempête dans 3 mondes différents avec notre SchtroumpfoMix comme arme pour faire revivre le pays.

Un jeu d’action/aventure mêlant exploration et phase de combat

Après une rapide phase d’apprentissage pour comprendre le fonctionnement de notre SchtroumpfoMix aux mains de Tempête, nous allons donc devoir parcourir les 12 niveaux disponibles répartis dans 3 biomes différents pour décristalliser les niveaux. Pour ce faire, notre arme avec son tir principal, tirera une substance qui détruira les cristaux sur notre passage afin d’avancer. Plus on avance dans l’aventure, plus on découvre des mécaniques de gameplay inédites, grâce à tout d’abord des fleurs qui changera le mode de tir de notre arme (il en existe 4 différents), mais aussi grâce au Schtroumpf Bricoleur, toujours à l’affût de trouvailles inédites, qui apportera des modifications à notre SchtroumpfoMix.

Les cristaux brisés apporteront des éclats qui pourront être utilisés pour améliorer les compétences pour chaque tir mais aussi, la vie de notre personnage, aux dégâts qu’apporte notre arme ou encore la cadence. De plus grâce à des orbes récoltées dans certaines fleurs cachées, nous pouvons débloquer certains pouvoirs à notre arme, qu’on pourra modeler à notre guise pour trouver soit le meilleur confort de tir ou même les meilleurs alchimie possible.

Bien évidemment, Stolas, le « méchant » de Les Schtroumfs 2: Le Prisonnier de la Pierre Verte n’a pas l’intention de se laisser attraper sans se défendre !Régulièrement, les Schtroumpfs sont confrontés à des sbires plus ou moins imposants.Outre les petites bestioles et leurs aînés plus gros, les bonhommes à bonnet doivent se défaire d’ennemis cracheurs de projectiles que ce soit sur terre ou dans les airs. Ces affrontements peuvent intervenir à tout moment et sont parfois imposés. Lors de ces séquences, la zone est entièrement verrouillée et ne s’ouvre qu’une fois tous les adversaires vaincus. Heureusement, ce poncif éculé n’est pas trop fréquent et ne vient pas impacter négativement la progression.Quelques boss seront disponibles durant l’aventure, mais ne sont en réalité que des versions plus grosses d’ennemis qu’on rencontrera ou juste Stolas.

Parlant des combats de boss et de la difficulté du titre, le titre n’est pas vraiment compliqué. Il existe 3 niveaux de difficultés disponibles (histoire, épopée et challenge) mais n’en reste pas moins assez simple (même si en difficulté max il y a tout de même un petit challenge) ! Les sbires auront tout le temps le même pattern d’attaque. En plus pour nous aider, nos Schtroumpfs auront une capacité propre à eux, qui aidera à détruire la horde d’ennemis. Enfin, pour aider la facilité de notre aventure, le titre est généreux en vie. Il y en a partout et on en regagne beaucoup !

Il y de quoi faire !

Outre l’histoire qui vous prendra tout de même quasiment une bonne dizaine d’heures pour être complétée, le titre ne s’arrêtera pas à la fin de celle-ci. Durant notre périple, nous pouvons trouver des portails à défis, qui pourront être accomplis soit durant notre aventure, soit à la fin de celle-ci afin de remporter des médailles et des récompenses. Ces récompenses peuvent aider à améliorer plus facilement nos personnages et notre arme. Bien sûr, chaque niveau pourront être rejoués à la fin de notre aventure afin de les compléter à 100 %.

Des défis pour gagner des récompenses

Car oui, le jeu nous incite à finir à 100 %, surtout que ça prendra un petit temps pour améliorer le tout et surtout trouver tous les petits coins à décristallisé sur les différents niveaux qu’on traversera. Après, j’ai le sentiment que le jeu veut qu’on refasse vraiment le titre dans une difficulté supérieure, car plus on avancera dans les améliorations, plus le titre se verra simple en petite difficulté. De plus, si on oublie quelques portails à défis, pouvoir refaire les niveaux est une grande utilité afin de tout accomplir. Mais je trouve dommage de devoir refaire quand même entièrement le niveau et non certains checkpoint, surtout que certains sont tout de même un peu long …

En plus des récompenses citées plus haut, on pourra recevoir des tenues pour modifier l’apparence de nos petits amis Schtroumpfs, mais rien de bien transcendant dans cette partie. C’est juste du cosmétique rien de plus, dommage de ne pas avoir intégré un petit bonus pour avoir réellement une utilité…

On retrouve l’esprit des Schtroumpfs mais …

Sur la version testée sur Xbox Series, Les Schtroumfs 2 : Le Prisonnier de la Pierre Verte est un jeu à l’ambiance sonore et visuelle réussie. Même si les environnements sont basiquement simples et manquent globalement de variétés, l’esprit est présent. Cependant, plus on arrive dans le titre, plus le titre souffre de défauts. On va retrouver des cinématiques qui se ralentissent et se voient complètement désynchronisés avec la voix du narrateur. Côté bestiaire, on reste aussi sur notre faim. Nous aurons toujours les mêmes ennemis sur notre chemin, même en passant d’un biome à un autre, juste la colorisation changera.

L’esprit de la bande dessinée est respecté dans les grandes lignes, les graphismes sont très colorés avec de jolis effets et ça fait toujours un petit quelque chose de découvrir de nouvelles zones inconnues du pays des Schtroumfs . C’est d’ailleurs en explorant le jeu de fond en comble et les zones secrètes qu’on en profite vraiment du titre.

La caméra est encore un défaut même s’il y a une grande amélioration par rapport au premier. Par contre, pas de verrouillage d’ennemis de disponibles, à la place, la touche servant souvent à ce genre de pratique est remplacée par un recentrage de la caméra sur l’arrière de notre protagoniste et cela peut nous faire perdre un peu les ennemis de vue surtout pour les ennemis volants qui bougent assez vite pour certains.

Enfin, le titre peut être joué en coopération avec un (e) ami (e) mais localement. Cependant, je n’ai pas pu tester cette partie, donc difficile de se prononcer et mettrait à jour le test en conséquence.

Conclusion

Les Schtroumfs 2 : Le Prisonnier de la Pierre Verte est respectueux de l’œuvre originale de Peyo. Le titre est abordable et devrait plaire à tous les amateurs des petits êtres bleus. Ce deuxième épisode est tout de même mieux que son aîné sorti il y a deux ans même si quelques défauts sont encore apparents. On ressent que nos Schtroumfs montent en puissance durant notre périple et les défis proposés peuvent tenir en haleine pour terminer le jeu à 100 %. Mais bon, je vais (encore) être méchant sur un point, mais c’est un avis sur les jeux Microids de base… faites quelque chose sur vos cinématiques, le problème revient (trop) souvent.

Le test est écrit depuis une version Xbox Series fournie par Microïd, merci à eux ! Sturm a passé 12H pour faire la review et débloquer 25/36 succès du titre.

Points positifs

  • Jouer plusieurs Schtroumfs, ayant chacun une capacité à eux
  • Le SchtroumpfoMix et ses différents projectiles
  • Les améliorations qui ont un impact …
  • Direction artistique réussie
  • Graphismes chatoyants
  • En Français, et de très bonne qualité

Points négatifs

  • … même si ça rend le jeu un peu trop facile
  • La caméra est encore un peu bizarre
  • Les tenues, ça sert à rien
  • Les cinématiques rame

Days Of Doom est le dernier jeu développé par SneakyBox édité par Atari. Sous ces airs d’apocalypse biblique ce tactical RPG exigeant vous permet de contrôler un camp de survivants qui souhaitent essayer de survivre dans un monde totalement dévasté. Days Of Doom est sorti le 23 Septembre 2023 sur Playstation, Xbox, Switch et PC.

Le jour du Jugement

Avec un titre comme Days Of Doom, le ton est donné. La terre est dévastée et envahie par des zombies. Quelques humains survivent encore dans ce monde hostile organisé en colonie ils tentent d’améliorer leur vie. Pour le coup c’est un postulat simple, clair sans trop de fioritures. On regrettera malgré tout le manque d’informations sur la cause de l’invasion.

Days Of Doom X-Com Style

Je suis un grand fan de la série X-Com ! C’est très exigeant comme jeu et chaque mort est définitive, il faut gérer ses ressources, ses équipements bref un jeu complet. Et bien dans Days Of Doom, c’est presque pareil. Chaque mort est définitive mais on ne retrouve pas l’attachement que l’on peut ressentir dans X-Com. On retrouve aussi la gestion de certaines ressources mais c’est beaucoup moins travaillé que dans X-Com. 

Pire, je trouve que l’aspect Rogue-Lite du jeu est indispensable, il ya des moments, si on veut vraiment avancer dans construction de vos bâtiments, il est recommandé de faire des runs pour rien ! C’est contre productif selon moi. 

Pour la partie gameplay en lui même, Days Of Doom regorge de petites innovations comme son système de navigation avec une carte qui se dévoile au fur et à mesure et qui sera différente a chaque run. Chaque zone aura ces événements aléatoires qui pimentent votre progression. Les archétypes de personnages sont aussi sympathiques avec quelques pouvoirs, quelques équipements à usage unique. Simple mais ça fait le boulot.

Mais on s’ennuie un peu non ?

Alors sur le papier c’est sympa. Mais une fois la manette en main, on s’ennuie. Le combat au tour par tour en vision isométrique donne un rendu un peu bizarre qui ne permet pas d’apprécier correctement les ennemis, surtout les massifs qui prennent 4 cases. Si on y ajoute que les combats ne sont pas des plus passionnants. Au final les seuls combats vraiment sympa et dur c’est ceux de fin de cartes. Là, il y a du challenge ! 

Une fois votre groupe arrivé au bout de son périple (vivant ou non), c’est une partie gestion qui s’offre à vous. Sans prise de tête, vous devez améliorer vos bâtiments, pour vous permettre de partir en expédition avec plus de survivants, par exemple. Par contre, c’est ultra gourmand en termes de composants. Cela en devient frustrant de voir qu’il vous manque seulement 1 ou 2 composant pour une amélioration. Alors on fait un run pour rien et c’est la même histoire à chaque session. 

Au final, sans être transcendant, Days Of Doom est correct, voire un peu décevant par son manque de challenge en termes de difficulté. 

Graphiquement sympa

Ouais clairement Days Of Doom est sympa graphiquement. Il dispose d’une patte graphique particulière un peu à la Darkest Dungeon. Ça ne plaira pas à tout le monde mais je trouve que cela rend plutôt bien: Toutefois, la vue isométrique donne un rendu particulier qui gène un peu en jeu. Mais cela ne gâche en rien cet aspect graphique qui à son charme.

Conclusion du test de Days Of Doom

Days est Doom est un de ces jeux qui est correct. Oui c’est le mot. Sans être excellent, son gameplay est correct mais perfectible. Son aspect gestion est sympa mais trop coûteux. Les combats peuvent manquer de difficultés mais sont compensés par les combats de fin de zone qui peuvent devenir épique. Son aspect graphique par contre est une belle surprise par son aspect darkest dungeon que j’apprécie beaucoup. Il saura trouver son public mais les plus exigeants seront déçus par le manque de réel challenge. Il reste toutefois sacrément abordable pour moins de trente euros.

Pros

  • Concept sympa
  • Système de progression agréable à prendre ne main
  • graphisme vraiment sympa
  • Combat de fin de map vraiment intéressant
  • Aspect gestion au top mais un poil cher en terme de ressources

Cons

  • un peu facile
  • vue isométrique bizarre

Avec Halloween qui approche, les jeux d’horreur sont à l’honneur. Rare sont ceux qui sortent sur console, Ad Infinitum (à ne pas confondre avec le groupe de métal du même nom) à eu la chance d’être sortie sur Playstation et Xbox en plus d’une version PC grâce à Nacon. Mais c’est derniers temps, les jeux sortis par l’éditeur ne sont pas vraiment folichon. Alors est-ce qu’un jeu d’horreur peut relancer la machine ?

Une famille et la guerre au cœur de l’histoire

Annoncé pour la première fois en 2015, Ad Infinitum nous plonge dans l’histoire de Paul, un soldat allemand hanté par les horreurs de la Grande Guerre. Alors que votre esprit se perd entre vos souvenirs de la maison familiale et ceux des tranchées sur le front, vous tentez de briser ce cercle infini de souffrances.

Deux salles, deux ambiances, le premier gros gameplay est centré sur la famille avec pour décor la maison familiale. Ici, il n’y aura pas de menace, mais plutôt la résolution d’énigmes. En parlant des énigmes et puzzles rencontrés, ça manquent d’originalité et la difficulté y est totalement absente. Vous passerez plus de temps à lire les nombreuses lettres parsemées aux quatre coins du manoir et à écouter des flash-back audio pour en savoir plus sur l’histoire.

La deuxième ambiance est celle des tranchées. Ici, nous avons des menaces qui retranscrit des émotions et états de souffrance tels que la famine, le désespoir ou encore la douleur. Mauvaise nouvelle,  vous n’avez pas d’armes, juste un pied-de-biche et une cisaille pour vous frayer un chemin en détruisant des planches et barbelés qui vous bloquent le passage. Il vous faudra donc marcher, vous accroupir, courir et vous cacher. Cependant, même si elles sont stressantes, ces parties sont bien trop courtes et ne durent jamais trop longtemps. En plus de ça, certaines ouvertures qu’on peut faire avec les objets mis à notre disposition peuvent s’avérer inutiles, car on peut tout simplement passer en dessous.

Graphiquement réussi mais …

S’il y a bien un point positif dans Ad Infinitum, c’est le côté visuel. C’est graphiquement réussi, les effets de lumière sont bien maîtrisés. Certains décors sortent du lot, L’horreur de la guerre est excellemment retranscrite avec des tranchées boueuses, jonchées de corps, où les conditions de vie sont franchement bien retranscrites. Le bestiaire, lui aussi, est plutôt pas mal avec des modèles bien détaillés. Une technique visuelle bien maîtrisée qui n’a pas à rougir de ses concurrents.

Mais pour contraster cette beauté graphique, le titre n’est pas exempt aux bugs et ils sont nombreux. Le plus flagrant est celui du combat final. Les problèmes de synchronisation et de textures sont très nombreux et je me suis souvent retrouvé avec des actions sans aucun son et des passages sans textures. Il y a même des passages où le jeu ralentit et on descend facilement à 10FPS …

Au final on reste sur du classique

Ad Infinitum reste sur du gameplay déjà connu. Le titre ne sort pas des sentiers battus et se contente de proposer du déjà vu dans de nombreux jeux. Vous aurez parfois des scènes avec des QTE, et aussi parfois certaines énigmes à résoudre, mais rien d’original et sans grande difficulté. Les puzzles sont juste là pour retarder un peu l’aventure. Le plus déroutant est le système d’ouverture des portes, où la porte restera ouverte à notre passage et il faudra la refermer manuellement. Cela peut être frustrant surtout lors d’une phase de poursuite où l’ennemi qui nous poursuit a largement le temps de nous tuer. Un dernier défaut, c’est la sauvegarde automatique, donc il va falloir retaper des scènes plusieurs fois surtout à cause des nombreux bugs que contient le titre.

Enfin, le jeu ne propose pas de sélection de chapitre et c’est un défaut. Chaque fin de chapitre aura deux fins, mais qui n’aura qu’un impact pour la fin de votre aventure. Donc il vous faudra tout retaper pour connaître tous les dénouement et surtout pour les collectibles qui sont des plaques de soldats, parsemées dans les tranchées, histoire d’avoir un petit défi en plus. Donc bon si on oublie un collectible même avec une deuxième rame, il va falloir tout recommencer… et c’est dommage.

Conclusion

Ad Infinitum n’est pas mauvais. Mais le titre reste classique dans ces mécanismes qu’on a déjà vus sur d’autres jeux d’horreurs. Pourtant, le titre est beau, l’ambiance est là, mais le nombre incalculable de bugs gâchent l’immersion, surtout quand il faut se retaper le titre. Dommage, l’idée est bonne, mais mal appliquée.

points positifs

  • Immersion dans la première guerre mondiale
  • Des choix qui impactent la fin
  • Le jeu est beau …

points négatifs

  • … Mais trop de bugs
  • Gameplay vu et déjà revu
  • Les énigmes trop faciles
  • La perte de FPS on ne sait pas pourquoi
  • Pas de relecture de chapitre

Qui ne connaît pas Ghostrunner. Sorti maintenant il y a 3 ans et adulé par la presse, le titre de One More Level et 505 Games revient cette année avec une suite, avec toujours autant de mort à notre actif, mais surtout des espaces plus ouverts que son prédécesseur.

Jack, toujours pas résistant

Ghostrunner 2 nous met un an après les évènements du premier épisode. Cette trame de l’histoire est toujours en compagnie de Jack, un « robot-ninja » et de son katana. Il est fort, agile, mais il a un petit problème, il meurt en un coup et heureusement tout comme ses adversaires. La Maîtresse des Clés n’est plus et la Tour Dharma (dernier refuge de l’humanité) fait ce qu’elle peut pour tenir debout. Bien sûr, le calme est de courte durée. Une secte IA veut façonner l’avenir de l’humanité. Et vous voici donc à repartir à l’aventure.

Bon c’est sûr, l’histoire n’est pas le meilleur argument pour le titre, car son cœur de gameplay réside surtout sur l’exigence du titre. Jack va pouvoir dasher, courir sur les murs, ralentir le temps en l’air, glisser – et même s’élancer grâce à des points d’accroche réservés aux grappins. Sans oublier toute la partie offensive, notamment une attaque au sabre, des outils comme les shurikens, de puissants pouvoirs spéciaux. Bien sûr, tout ceci sans mourir, surtout nous n’avons pas le droit à l’erreur. Heureusement, les checkpoint sont nombreux afin de recommencer rapidement les salles où nous étions.

Un gameplay qui change peu

One More Level ne révolutionne pas le “cœur gameplay” de Ghostrunner (ce n’est pas ce qu’on lui demande) et propose à nouveau des levels mêlant phases d’action, avec des arènes à nettoyer, et de plateformes. Mais sur ce deuxième épisode, le titre se voit beaucoup plus généreux en espace. Que ce soit les arènes ou la phase plateforme, le joueur a le choix de l’approche. Ce qui peut être pas mal, d’essayer une nouvelle approche si on se loupe, mais pour ma part apporte une cassure par rapport au premier du côté dynamisme.

Je vous parler un peu plus haut que Jack dasher, courir sur les murs, ralentir le temps en l’air, glisser on va rentrer un peu plus dans les détails. Tout d’abord, les dashs ne sont plus limités à un nombre précis d’utilisations. Vous avez à présent une barre d’endurance qui s’épuisera petit à petit de vos actions. Ainsi, dès le début de l’aventure, sans avoir équipé la moindre amélioration, vous êtes en mesure de foncer quatre fois d’affilée. D’autres actions usera votre endurance, comme l’une des premières nouveautés, le blocage de projectiles. Chaque tir que votre katana encaissera, baissera votre endurance, cela rend Jack tout de même moins vulnérable, mais il ne faut pas trop en abuser. En plus de pouvoir bloquer les projectiles, si vous faites au bon moment, les coups de corps à corps peuvent être aussi bloqués et même faire une contre-attaque stylée.

La seule grosse nouveauté de gameplay disponible sur le titre, sont les phases à moto. Cela reste comme pour nos phases à pied, mais elles sont tellement bien réussies et même sans doute, surclasse les phases où Jack est à pied.

Un système de progression remanié

Autre changement majeur est la refonte de l’arbre de talents de ce deuxième volet. Tout au long de l’aventure, divers bonus deviendront disponibles à l’achat. Il y a huit catégories en tout, réparties entre l’épée, les déplacements ou encore les shurikens. Il y a de quoi faire. avec 48 améliorations au total. Bien sûr, Jack ne pourra porter qu’un nombre limité, mais ce seuil deviendra de plus en plus souple au fur et à mesure de la progression.

Il sera possible, en effet, de trouver des Éclats de mémoire cachés un peu partout dans les niveaux. De plus, vous êtes en mesure de changer de build à n’importe quel moment via le menu Pause. Ça peut être utile quand vous bloquez sur une arène remplie d’ennemis. Ces améliorations seront disponibles à l’achat, dans un HUB, autre nouveauté de cet opus. Cet hub, disponible entre chaque mission, où des PNJ vous attendent pour taper la discute en plus de pouvoir améliorer notre beau Jack.

Plus grand, mais mal exécuté

Comme je le disais plus haut, cet opus apporte des espaces plus grands. Certes, ça apporte une dimension où nous avons plus de choix à notre approche, mais cela apporte aussi un rythme moins soutenu. Le gameplay de Ghostrunner semble parfois assez lent, où sur certaine plateforme, on s’arrête et on observe quoi faire en plein milieu de la phase d’action. Cela donne une impression de chercher bêtement à survivre qu’à rebondir instinctivement sur les murs ! En plus, c’est mal optimisé… Il arrive parfois que des ennemis vous arrivent dans le dos venant d’une autre plateforme, plus lointaine. Et c’est rageant !

En plus, les petits problèmes du premier opus sont toujours présents. On note toujours une courbe d’accélération revue à la baisse lorsqu’on sort d’un “wall run”. Il arrive parfois de marcher sur les murs qu’on « wall ride » ou encore de marcher sur un mur qu’on veut simplement escalader, même d’atterrir sur une partie cachée du décor après une chute (alors que ça devrait plutôt reset). Rien de super grave, mais c’est le genre d’écueils qu’on aurait aimé voir corrigé.

Enfin on retrouve des moments dans le Cybervoid qui cassent aussi le rythme, avec des énigmes dont on se serait bien passé… Je prends l’exemple d’un moment où faut détruire des éclats. Tout simplement, j’ai cherché pendant 5 min où était le dernier éclat qui était caché comme un petit margoulin derrière une plateforme.

Le dernier coup de sabre

One More Level nous propose trois modes de graphique pour ce second opus. Qualité avec une fréquence d’image basse, Performance pour un gameplay fluide avec un FPS constant et fréquence d’images élevée compatible avec les moniteurs 120Hz minimum. Pour le côté graphisme, je ne trouve pas qu’il y ait de grands changements en termes de qualité et le titre reste sur les acquis de son prédécesseur.

Pour terminer l’histoire, il vous faudra environ 10H. Il sera possible de refaire les niveaux depuis le menu principal pour accomplir les défis disponibles dans chacun d’entre eux, ou encore pour récupérer les collectibles disponibles afin de personnaliser notre runner ou de trouver des enregistrements audio pour donner plus de Lore au titre. Un mode “rogue-like” repris du premier volet est disponible, mais reste tout de même anecdotique et ne dépasse pas le stade du mini-jeu. Enfin côté du bestiaire, même si celui-ci se voit amélioré, il peine à être vraiment en face à ce « monde ouvert ».

Conclusion

Ghostrunner 2, pour ma part, est une petite déception. Même si le premier opus m’a fait rage qui rapidement et que j’ai réussi à aller plus loin dans cet épisode, le « monde ouvert » est limite un échec. Oui ça apporte une nouvelle dimension, avec des phases de plateforme et de combat en arène qui impose plusieurs choix à notre façon d’avancer, mais casse un rythme qui faisait le charme de Ghostrunner. Petit point positif, tout de même avec les nouvelles phases de gameplay à moto, mais cela reste trop brouillon dans sa conception pour être une vraie suite au must du premier épisode.

Points positifs

  • Un gameplay efficace …
  • Le système de progression
  • On peut se personnaliser quand on veut
  • Les niveaux en moto
  • Les différents mode graphique

Cons

  • … Mais gacher par un rythme décousu du monde « ouvert »
  • Le « Cybervoid » un peu inutile
  • Pas de grand changement au niveau graphique

Je suis fan de Slasher. Vendredi 13, Scream et j’en passe c’est mon dada ! Donc voir un titre sur cet univers, je ne pouvais pas passer à côté sans en parler. Cette fois-ci par d’effusion de sang , mais tout se fera à distance pour aider nos victimes à fuir de ce psychopathe qui traîne dans la ville. Mais que vaut-il ?

Forest Nash, vous écoute

Nous sommes en 1987, dans la petite ville de Gallows Creek et nous incarnons Forest Nash, un animateur de radio qui passe de Chicago à cette petite ville pour une émission nocturne. Après une petite introduction par Peggy de comment marche votre matos, vous recevez votre premier appel pour un jeu, mais ce n’est pas l’appel que vous attendiez. La standardiste du commissariat retrouve le Sherif mort et vous devrez l’aider à s’en sortir d’un mystérieux tueur, le Siffleur.

Toute votre soirée, vous allez passer avec votre productrice à recevoir les appels du commissariat afin d’aider la population de cette petite ville à sortir du cauchemar et résoudre ce mystère. On retrouve ici les bons vieux Slashers des années 80/90, avec une narration aux petits oignons afin de trouver qui est ce mystérieux Siffleur

On reste dans notre studio

Pour tout vous dire, le gameplay restera très simple. Nous resterons derrière notre pupitre de radio et enchainer les appels tout en faisant notre job d’animateur radio pour ne pas faire paniquer la population. Chaque appels sera différent, tout d’abord par la personnalité que chaque victime aura, mais aussi les énigmes que le jeu nous fournira.

Certains appels peuvent paraître simples, mais il faudra chercher des indices en notre studio (car petit ville dit, tout le monde se connaît) afin de guider nos victimes vers la bonne voie. On peut par exemple retrouver un mini jeu où, un jeune garçon est dans un labyrinthe et il faudra le guider rapidement vers la sortie où on va l’entendre se faire trucider en direct au téléphone. Et c’est comme ça pour les 10 Victimes ! Il faut réfléchir et vite, car pour donner certaines de nos réponses, nous avons un petit timer.

Il y aura aussi quelques séquences, en dehors du studio, mais cela se limitera à la ruelle pour chercher un vinyle pour une des interlocutrices. Mais les énigmes proposées valent le détour et feront bouger vos méninges, afin de sauver tout le monde, même si certains paraissent un peu trop enfantins. Mais ne vous inquiétez pas, même si vous ne sauvez pas toutes les victimes, vous pouvez accéder à la fin de l’histoire qui comportera pour sa part plusieurs dénouements !

L’ambiance des slashers au rendez-vous

Côté de la direction artistique, le titre nous plonge dans les années 1980 avec brio. L’ambiance des slashers est au rendez-vous malgré qu’on reste seulement dans notre studio. Entendre les victimes se faire tuer, en direct dans toute la ville sans voir le meurtre renforce encore plus le coté Slashers qu’on a pu connaître, avec ses meurtres hors caméra. La bande son, colle aussi parfaitement à l’ambiance et les vinyles qu’on utilisera pour passer notre nuit interminable pour nos auditeurs sont juste parfaits.

En termes de gameplay, c’est assez simple, quand nous avons besoin d’un objet, nous pouvons le prendre dans nos mains, le lire, l’inspecter. On pourra bien, sur reposer voire même jeter les objets quand nous n’avons plus besoin. Même si l’écriture dans les différents papiers qu’on trouvera est en anglais, tout sera traduit. Cependant, les bulles de traduction sont parfois un peu trop grosses (mais c’est normal pour avoir toutes les informations d’un coup d’œil), et des fois se superpose avec les bulles de réponse. En plus, cette bulle de réponse ne sera juste accessible que lorsque vous serez devant votre micro. Enfin, pour vous aider que vous avez bien tout fait dans la zone, vous ne pourrez pas sortir de l’endroit où vous êtes sans avoir tout récupéré ou répondu à notre chère Peggy qui sera d’une grande aide durant notre nuit !

Conclusion

Quand j’ai terminé d’écrire ce mini-test, comme un signe, j’étais à 666 mots. Mais sans nous égarer, le titre est vraiment excellent. Profitant d’une DA au petits oignons et d’une ambiance bien à elle, Killer Frequency, vous donnera des sueurs froides à chaque appel afin d’aider les victimes et de découvrir la vérité sur ce mystérieux Siffleur. Peut-être le titre est un peu cher, mais croyez-moi, vous passerez une bonne après-midi en sa compagnie (durée de vie de 5H environ pour une première rame). Surtout afin de découvrir tous les dialogues et fins disponibles que comportent le titre.

Points positifs

  • Une narration digne des slashers
  • Une DA et bande son qui colle à l’ambiance
  • N’être que spectateurs de nos erreurs
  • Un dénouement inattendu

Points négatifs

  • Un poil facile
  • Trop court
Sturm à passer 6H et débloquer 23/27 des succès disponible afin d'aider mais aussi tuer les victimes du siffleurs.

Par ma plus grande surprise, Hot Wheels Unleashed à un deuxième épisode, surtout que le premier titre est sorti en 2021. Donc deux ans plus tard, voici Hot Wheels Unleashed 2 : Turbocharged, un épisode qui certes ajoute du contenu timidement, mais embellit le tire et je vais vous expliquer pourquoi ?

Une histoire animée

Comme pour le premier épisode, le titre possède un mode histoire appelé, Hot Wheels Creature Rampage. L’histoire suit deux protagonistes, Darla et Robert qui après avoir été miniaturisés devront tenter de réparer les erreurs du professeur Tanabe. Ce dernier après avoir inventé une machine permettant de transformer n’importe quel objet miniature a malencontreusement donné vie à cinq créatures monstrueuses. Le but sera bien entendu de les affronter. Le tout présenté via des cinématiques en comics. Un petit plus pour le titre, qui cette fois-ci propose une histoire et en plus avec un speech.

Globalement, le mode histoire vous prendra environ 8H pour être terminer à 100 %. Nous allons retrouver les modes classiques présents dans le premier avec 2 nouveaux modes. As du dérapage et Etape. Le premier est une course de drift où il faudra faire le meilleur score, tandis que le deuxième est une variante du contre-la-montre avec des points de contrôle à franchir dans le biome. Deux modes sympathiques qui s’implémentent parfaitement au titre, même si As du dérapage est selon moi, le mode le plus difficile, car si on touche juste un bord, on perd notre multiplicateur. De plus, les 5 monstres, qui serviront de boss, auront leurs propres courses, où il faudra les affronter en réduisant leur point de vie. Mais c’est sans doute le mode de jeu le moins fun, ça sera juste une course, ou il faudra taper dans leur logo pour descendre la barre de vie avant un temps limite entre chaque coups portés …

Il sera bien sûr possible de changer la difficulté des IA que vous affrontez durant votre périple, avec un mode facile peut être un peu trop facile, mais qui sera adapté pour la jeunesse sans difficulté. Chaque course, aura bien sûr ses récompenses associées comme de l’expérience ou encore des pièces ou des personnalisations. Les objectifs Unleashed sont toujours disponibles et beaucoup plus abordables que sur le premier. En parlant de chose notable par rapport au premier titre, la campagne est plus courte mais on n’est pas comme sur le premier titre, où les derniers tracés sont longs. Et surtout, on ne s’ennuie pas 8/10 minutes sur la même circuit. Même la campagne terminée, nous auront encore des objectifs à faire, dit « Extrême ».

Quelques nouveautés timides mais qui embellies

En plus du mode histoire, on retrouve les classiques modes rapide et en ligne. Pour le mode rapide, c’est de la classique course contre l’IA avec choix du mode et de la carte. Bien sûr vous pouvez affronter vos amis en écran partagé sur ce mode. Pour le mode en ligne, il reste classique au premier opus, avec un changement notoire sur l’expérience gagnée avec son propre système de progression. Celui-ci permettra d’augmenter dans le classement mondial et d’obtenir des récompenses. Vous pourrez bien sûr inviter vos amis, jusqu’à 10 dans le groupe afin de vous affronter.

En parlant de progression, une des nouveautés et un système de progression via leveling. Plus on gagnera de courses dans n’importe quel mode disponible, plus on augmentera notre niveau jusqu’à passer en mode prestige. Bien sûr, à chaque monté de niveau on gagnera des récompenses comme pour la campagne mais aussi des jetons de Spin Hot Wheels. Un système de défis est aussi disponible, avec plusieurs paliers pour certains, afin d’obtenir encore plus de récompenses.

Car exit le système de lootbox présent dans le premier épisode et bienvenue à deux nouveautés pour remplacer. Le premier le Spin Hot Wheels, est tout simplement une roue qui tourne pour avoir une récompense aléatoire, comme sur Forza Horizon. Le second, c’est la boutique qui se réinitialise à chaque achat complet de la page ou toutes les 45 minutes. C’est un bon choix de la part du studio, mais c’est dommage qu’on ne peut pas savoir quel véhicule on a déjà en notre possession.

Parlons des véhicules, la rareté est toujours présente allant du commun au rare, mais cette fois-ci, au lieu d’augmenter la rareté on va augmenter ses « attributs ». Non votre véhicule ne va pas gagner en vitesse ou autre, mais vous pouvez débloquer des compétences qui pourront modifier la façon de comment se comportera votre véhicule. Vous pourrez en placer jusqu’à 6 (même 7 si 4 correspondent à la même famille) afin de faire un véhicule adapté à votre style de jeu. De plus de nouveaux types de véhicules sont disponibles (motos, quad) et sont classés par type de véhicules (fusées, tout terrain, etc…).

Enfin, les deux derniers modes sont pour votre créativité, avec en premier, l’éditeur de livrée. Il permettra de créer ses propres décalquo sur tous les véhicules disponibles du titre et de les partager. Le deuxième, l’éditeur de circuits permettra de créer ses propres circuits et de les partagés, avec une quasi infinité d’option. Vous pourrez aussi les retrouver dans le mode en ligne et avoir peut être la chance de participer à vos création après partage. Cependant, je trouves que l’éditeur est plus compliqué et moins ergonomique que son prédécesseur et j’ai eu un peu de mal à trouver certains éléments (comme la ligne d’arrivée).

Une excellente prise en main et des graphismes au top

Manette en main, les sensations sont vraiment excellentes. Lors du décompte, vous pourrez en appuyant sur la touche d’accélération au bon moment, bénéficier de nitro que vous pouvez utiliser dès le début pour avoir un bon boost et de prendre une longueur d’avance sur vos adversaires. Petit plus dans cet épisode, c’est la possibilité d’effectuer des sauts qui seront utiles pour surmonter les obstacles présents sur la route ou reprendre le droit chemin si vous êtes sorti de l’axe ainsi que les coups latéraux que vous pourrez asséner.

Les commandes sont aussi réactives que précises ce qui est assez appréciable ce qui permet de retrouver d’excellentes sensations comparées au premier que je trouvais un peu en dessous. Chaque type de véhicule aura ses atouts et ses défauts et ça se ressent. Surtout en drift dont certaines prendront plus de temps avant de déraper. On regrettera simplement l’impossibilité de changer la vue du véhicule qui sera uniquement axé sur la partie extérieure du véhicule.

Visuellement, le titre est vraiment bien optimisé pour les consoles nouvelle génération ce qui se voit rapidement sur le soin du détail apporté aux décors comme aux véhicules. La modélisation des bolides est vraiment fidèle. Dommage sur la moitié des bolides en ma possession, ce sont des versions assez récentes des petits véhicules de Mattel …

Cinq biomes sont disponibles au lancement, passant par la salle d’arcade à un musée des dinosaures par exemple.. Comme j’ai pu le mentionner plus haut, les parcours sont vraiment agréables à parcourir, je n’ai pas eu cette frustration du premier, avec des circuits sans fin. J’ai aimé aussi que lorsqu’on déplace un élément du décor (exemple les cônes pour les virages), qu’il soit remis en place au bout de quelques secondes comme si quelqu’un les remettait pour ne pas se perdre les prochains tours. Enfin, on a moins la sensation « auto tamponneuse » présent dans le premier opus, par le fait qu’on soit déjà moins sur le circuit (12 au maximum)

Conclusion

Le titre de Milestone n’est pas un nouveau jeu, mais plus une upgrade du premier titre. Il gomme tous les défauts et ajoute timidement du nouveau contenu. Avec une nouvelle campagne scénarisée, plus de lot-box et un système de progression de joueur et de voiture à notre image, le titre est devenu excellent. Des fois, il suffit de pas grand chose pour permettre à un titre d’être juste dans le top et c’est ce qu’a fait le studio avec Hot Wheels Unleashed 2 : Turbocharged. Vivement les DLC !

points positifs

  • La campagne
  • le nombre de bolides
  • Un système de progression (niveau de joueurs)
  • Bye les loot-box
  • Les ajouts bien que timide

points négatifs

  • L’éditeur de circuit sur console capricieux
  • Les courses de boss
Sturm à parcouru 10H sur Hot Wheels Unleashed 2 : Turbocharged pour faire le test. Il a débloqué 36/43 succès liés au titre. Une clé review Xbox Series a était fournit par Plaion et Milestone. Merci Marianne !

Les Sisters est de base une bande dessinée, créée par William et Christophe Cazenove. Publié depuis 2008 et comptant 18 tomes (dont le prochain sortira en Novembre 2023), les deux sœurs ont su faire la place auprès du petit écran et une série est active depuis 2017 d’abord sur M6 et dernièrement sur Disney + comptant malheureusement 2 saisons. Mais après ce petit rétrospectif, nous allons parler du deuxième jeu vidéo des deux sœurs avec Les Sisters 2 : Stars des réseaux, mais vaut-il le coup ?

Devenons star des réseaux sociaux

Nous allons parler du mode principal, Aventure, qui est la place centrale du titre étant donné que les autres modes de jeu sont des variantes de celui-ci. L’aventure commence lorsque les deux sœurs, Wendy et Marine, reçoivent de la part de leurs parents, une tablette pour les récompenser des bonnes notes reçues à l’école. Ni une ni deux, une petite guerre de notoriété va s’ouvrir entre les deux sœurs pour devenir la nouvelle star d’une application. Votre but sera donc de choisir l’une des deux sœurs et obtenir le plus de followers afin de gagner cette petite guerre d’égo, mais bien sûr dans la joie et la positivité.

Nous voilà donc catapulté dans la maison des sœurettes.Il est ainsi possible de se balader en pièce en pièce (salon, cuisine, salle de bains, chambres…) en interagissant avec les objets du quotidien et en profitant des dialogues rigolos des demoiselles.Les développeurs de Balio Studio ont même ajouté un jeu de plate-forme à la Mario dans le salon. Il suffit de se rapprocher de la manette posée sur la table basse pour jouer à cette petite aventure en 2D. On évolue ainsi dans un environnement agréable, qui rappelle la vie de tous les jours et dès qu’on a fait le tour de la maison, on va dehors.

Et là, sans surprise on retrouve en l’occurrence la ville de Millau, en monde ouvert. Du centre-ville au parc en passant par la colline ou le terrain de football, Wendy et Marine évoluent dans un véritable petit GTA pour enfants ! Via la carte, il est ainsi possible de visualiser les points d’intérêt de la cité pour s’essayer à de multiples activités.

Tout ceci est bien beau, mais on est sur la même base que son aîné, sorti en 2021… Je peux comprendre c’est dur de renouveler un jeu centré sur une BD mais là on est clairement sur du copier/coller (autant d’épreuves, même endroits de dialogues …). En gros on rajoute juste le pansement histoire mais on est exactement sur le même jeu.

Faire des mini jeux, des épreuves et c’est tout

Concrètement, le jeu repose sur une série de mini-jeux et ces modes permettent de les découvrir de différentes manières, soit par le biais d’une compétition multijoueur locale, soit en enchaînant chaque épreuve l’une après l’autre, soit en participant au mini-jeu de son choix, etc.Ainsi, malgré l’apparente diversité des modes de jeu, à moins de s’y essayer en multijoueurs, on en fait très vite le tour. Heureusement, les différentes épreuves proposées sont assez originales et variées.

S’imprégnant de la vie quotidienne, les mini-jeux sont au nombre de 24 et s’avèrent sympathiques, bien que souffrant d’un intérêt inégal. Seul ou accompagné, le joueur est invité à participer à diverses activités – dont certaines feraient hurler plusieurs parents. Appuyer sur le réveil, pour être le plus près de zéro, on regarde une scène cinématographique et il faudra bien ouvrir l’œil pour répondre correctement aux questions etc etc, La maniabilité n’est pas toujours optimale, mais l’ambiance est amusante et l’ensemble fonctionne plutôt bien en famille, notamment avec les enfants, cible visé par le studio.

Outre les mini-jeux, nous avons des épreuves (qui sont considérées comme des missions secondaires), pour augmenter la durée de vie du tir, ainsi que la chasse aux collectibles, avec des nettoyages de graffitis, des statuettes à récupérer ou encore des photos à faire pour notre journal secret. Il sera bien sûr possible d’interagir avec la population pour augmenter nos abonée Sis-Tok tout en arpentant la ville avec nos roller ou encore notre bouée lorsqu’on traverse la rivière.

Enfin, nous pouvons obtenir des tickets cosmétiques (en réussissant les épreuves ou en menant à bien les missions secondaires) permet l’accès aux magasins afin d’obtenir les dernières fringues tendances. C’est vraiment complet, même si le ressenti de faire le même jeu est présent. Mais bon c’est mon avis de vieux de 30 balais.

C’est fait pour les enfants

Bon, comme j’ai dit, j’ai plus de 30 ans, donc j’ai un intérêt plus que limité. Les mini-jeux sont sympathiques et permettent de s’amuser en famille, mais on en fait très vite le tour.À l’inverse, les enfants prendront un malin plaisir à déambuler dans Millau en découvrant la ville et ses différentes missions.

Techniquement, le titre est assez faible, surtout quand on prend l’exemple de la navigation avec le kart, mais les graphismes sont assez jolis, les décors sont colorés et l’aspect dessin animé plaira à la cible visée. En revanche, il est regrettable que la caméra soit parfois aux fraises et que les collisions avec les véhicules dans la rue soit absentes. Mais les enfants s’en moqueront et passeront un très bon moment.

Conclusion

Les Sisters 2 : Stars des réseaux est une pâle copie de 1er jeu sorti en 2021. On change l’histoire et les mini jeux et on se retrouve avec la même chose. Certes pour un enfant de moins de 12 ans, le jeu peut être une tuerie surtout que le titre respecte l’ambiance de la bande dessinée/série qu’on connaît. Sinon pour les plus vieux, c’est un bon moyen de débloquer des trophées/succès.

Points positifs

  • On retrouve l’esprit de la BD/Série
  • Le Doublage VF officiel
  • Adapté à la cible qu’il vise
  • Monde ouvert

Cons

  • Trop copier/coller par rapport au premier titre
  • Techniquement et maniabilité faible
  • Je suis trop vieux pour ça

Payday est de retour après 10 ans depuis le dernier opus, en intégrant le casting originel de la série.Dallas, Hoxton, Wolf et Chains reprennent du service auxquels on a ajouté deux petites nouvelles : Pearl et Joy afin d’avoir une touche féminine.Le studio a la lourde tâche de redonner un second souffle à une licence au gameplay qui avait, en son temps, innové en terme de jeu coopératif. Pourtant, les débuts du titre sont difficiles, faute de serveurs qui fonctionnaient et d’où le test a mis du temps à être écrit. Alors, que vaut ce troisième épisode ?

Des débuts difficiles

Comme vous avez pu le lire plus haut en introduction, le lancement de Payday 3 fut compliqué…. Tout simplement, les serveurs ne soutenaient pas la charge de joueurs… Pourtant, le studio s’était préparé juste en amont de la sortie pour voir l’état des serveurs. Après quelques jours (semaines) de dur labeur, on est en droit de dire que les serveurs tiennent !! ! Car oui le plus gros défaut du titre, c’est comme quasiment tous les titres de maintenant, il faut une connexion obligatoire pour profiter du titre. Je peux comprendre le principe, surtout pour la chasse aux tricheurs… Mais un petit mode Hors ligne ne serait pas de refus, surtout si on joue qu’en solitaire.

En plus de la connexion obligatoire, il faut aussi créer un compte pour pouvoir y jouer. Bon, même si cela reste obsolète, il peut en convenir que c’est cool de pouvoir gagner des récompenses si on a joué au titre…. sur PC. Encore une fois, c’est cool de mettre des récompenses, connaître ses stats mais j’aimerais bien qu’on soit tous dans le même lot, je veux bien mes masques alors que j’ai joué au 2ème volet ein…. !

Des braquages variés, en solo ou en coopération !

Bon après cette intro, qui je pense n’être seul dans ce ressenti, parlons du gameplay. La force de la série et qui se confirme encore dans ce troisième opus ce sont les missions. Même si elles sont peu (8 au total), chaque partie n’est pas la même. Chaque mission a un speech de base qui donne déjà des indices sur la méthode à utiliser. On prend l’exemple du détournement de camion sur un pont en travaux. Celui-ci demandera de la préparation (même si on est pressé par le temps avant que le camion arrive) et de faire attention à ne pas se faire repérer par les civils travaillant sur le chantier du pont. Bien sûr, il sera possible de les prendre en otage et effectuer la mission. On n’effectue donc pas à chaque fois les mêmes objectifs même si, dans le gameplay, on reproduit les mêmes séquences.

Chaque mission est jouable, quel que soit notre niveau et notre progression.Il est donc possible de les faire dans l’ordre que l’on souhaite même si, pour débloquer les cinématiques il faut les faire dans l’ordre. Le choix de rendre accessibles toutes les opérations dès le début permet de ne pas rester bloqué sur une mission et de faire d’autres braquages afin de gagner du cash et de l’expérience pour améliorer son équipement et son personnage. Cela permet aussi de faire des missions aux objectifs et à l’approche différents pour casser le sentiment de répétitivité malgré tout bien présent même si la façon procédurale (pas les mêmes emplacements, changements des codes…).

Bien sûr, plus on progressera notre personnage, plus les missions seront faciles. Surtout pour les difficultés plus importantes. Car oui, avant d’essayer de passer au niveau supérieur, il va falloir grinder pour vraiment espérer une chance de s’en sortir. Quand on augmente le niveau de difficultés, les missions, même si le déroulé est le même, les objectifs sont beaucoup plus complexes. Plus de caméras (voire même indestructibles), plus de gardes, plus de sous-objectifs, etc…

Toutes les missions sont bien sûr jouables en solo avec des IA ou encore avec des amis ou inconnus. Alors deux options s’imposent, soit quand on joue seul ou avec des amis, nous avons le temps de préparer le casse, voir un peu tout ce que se trouvent et tout faire pour ne pas se faire attraper tout en chopant le plus de butin. La deuxième option, on va la retrouver avec des inconnus le plus souvent… Car il n’y a aucune option de tchat vocal, sauf des pings (heureusement présents)… et ça devient un joyeux bordel, où on va tenter de sortir le plus d’argent tout en résistant à des vagues de police.

L’IA des policiers et PNJ > L’IA des bots qui nous accompagnent

Parlons un peu plus du gameplay, et on ressent une nette différence sur l’intelligence artificielle. Pour les alliés, tout simplement elle est inexistante, pour laisser le champ aux joueurs de faire l’approche qu’il souhaite. Elle sera plus utile lors des phases de gunfight si on se fait repérer. Mais, elle reste tout de même moins agressive que son homologue policier et feront tout pour vous remettre debout si vous tombez à terre. Cependant, si vous êtes emprisonné, c’est la fin de partie… Et ça reste dommageable d’avoir une IA un peu neuneu et pas qu’elle soit plus aidante dans vos parties.

Maintenant, au tour de l’IA des PNJ et des policiers. Il n’y a rien à redire, tout le monde peut vous repérer sur toutes les actions que vous ferez. Quand vous êtes dans une zone non autorisée et que le garde vous attrape, sur cet opus, quelle chance, on va juste vous dire vous n’avez pas à être ici et on vous raccompagne gentiment vers la sortie. C’est un peu plus, pour montrer le coté fun du titre sur la partie furtivité et de permettre de faire votre braquage sans accrocs. Car même si vous avez du mal, petit à petit on y arrive et ça évite directement de partir sur la partie gunfight dès qu’on se fait repérer.

Du côté des policiers, aie, aie, aie sur ce troisième volet on ne va pas se mentir, ils sont agressifs, mais genre, c’est abusé. Certes, on va se contenter de mitrailler sur des flics qui deviennent de plus en plus forts, plus les vagues passent. Mais déjà de base, les ennemis ont pas mal de PV, mais lorsque débarque les élites et pire les bulldozers, ça devient compliqué surtout que les munitions peuvent manquer, car même si les ennemis lâchent des balles… C’est vraiment le minimum syndical. Mais cela vaut même en normal, alors imaginez en Overkill (la difficulté max).

Un système de progression modifié

C’est bien beau de faire des braquages sans haine ni violence encore faut-il être bien équipé. Si on ne commence pas à poil, certaines missions demanderont des équipements particuliers et surtout des compétences particulières.Avec 100 compétences réparties sur une bonne quinzaine de catégories, il y a de quoi faire ! Vous pouvez transporter plusieurs compétences et pour débloquer soit une nouvelle catégorie, soit une compétence supérieure il faudra simplement jouer. Petit plus, on est pas obligé de mettre toutes les compétences d’avant pour mettre celui ultime lié à la catégorie.

Le côté niveau de joueur est aussi modifié, nous allons progresser notre niveau d’infamie en complétant des défis. Ce nouveau système, je vous avoue ne me plaît pas, j’ai préféré celui de Payday 2, qui un bout d’un moment on passe un prestige et montre notre dévotion au titre. Surtout qu’on garde le même système pour débloquer de nouveaux éléments (armes, cosmétiques,…) et faire des défis juste pour monter le niveau ce n’est pas mon truc. Pourtant le système de progression est bien disponible pour les armes, plus on joue avec l’arme, plus elle augmente et plus on débloque des accessoires. Et c’est dommage de ne pas faire pareil pour le niveau et le studio ne fera pas machine arrière. C’est sur ça monte la durée de vie, mais là c’est un peu trop dur !

Pour l’équipement, je reste sur ma faim. Des boites de munitions, d’armures ou de vie, c’est peu.On peut s’ajouter des bonus gagnés sur des précédents braquages comme une caisse de vie sur notre chemin en supplément (et qui est souvent mal placée ou alors placée trop tôt dans la mission) ou encore un hélicoptère plus rapide pour se tirer avec le butin, voire même un pass de sécurité qui permet d’utiliser l’ascenseur.Pareil pour l’arme overkill que l’on débloque au fil des frags faits et qui est livrée dans des lieux totalement isolés qui m’ont fait galérer tout ça pour un pauvre lance grenade incapable de coucher un bulldozer ou un fusil de sniper assez inutile…Si les développeurs veulent ajouter du contenu, il y a un angle à prendre.

Un up graphique mais perfectible

En terme de réalisation, le titre est beau mais inégale. Payday est ponctué de quelques bugs d’affichage, de visages pas forcément bien modélisés, de décors qui manquent de détails. Pour certains niveaux, j’ai trouvé le rendu d’ensemble pas moche surtout avec certains arrière-plan bien modélisés. Mais quand on prend par exemple, des cinématiques « vides » où c’est juste un plan fixe … On se demande si le jeu est réellement fini et qu’il n’est pas sorti trop tôt. Quelques ralentissement aussi se sont fait sentir (surtout quand il y a du monde), mais globalement le titre tourne bien en 60FPS (du moins sur console).

L’aspect, son manque de travail également. Pour avoir joué avec un casque, je n’ai pas trouvé évident de repérer les gardes ou les caméras au bruit. La spatialisation est à revoir… Une fois que l’on est repéré, tout se met à sonner, à gueuler et donc il devient difficile de miser sur les sons. J’ai cependant bien aimé les voix des commanditaires de nos missions qui sont originales et bien travaillées pour le peu qu’on les entend même si dommage qu’il n’y a pas de sous-titres (comme on pouvait le trouver dans le précédent titre).

Conclusion

Payday 3 aurait pu être le meilleur épisode. Plus simple dans sa prise en main surtout sur les menus, il pêche sur une réalisation un peu en déca de ce qu’on a pu connaitre sur Payday 2 et surtout ce qu’on attendait. Sans grande innovation, Payday 3 se rattrape sur l’immersion encore plus accrue que ses prédécesseurs et surtout la possibilité de faire un case sans que le premier petit accroc donne l’alerte. Il y a du potentiel, il sera soutenu et j’espère autant de temps que le 2. C’est une pierre à polir pour devenir un bijou avec le temps.

points positifs

  • Le casting originels de retour
  • Plus de phases sans masque
  • Meilleure sensation de shoot

Points négatifs

  • Un système de progression bizarre
  • Pas de chat vocal
  • Les IA alliés, une plaie

Prévu pour être un DLC de Assassin’s Creed Valhalla, Assassin’s Creed Mirage est devenu un jeu à part entière pour devenir un petit AA car oui, on n’est pas sur un gros jeu de la série, mais sur un entre deux avec une production de grande qualité. Un retour aux sources pour la franchise qui garde tout de même certaines des nouveautés que l’on a pu observer durant la dernière trilogie.

De voleur à Un de ceux qu’on ne voit jamais

Nous incarnons donc Basim Ibn ishaq, qu’on aperçoit pour la première fois dans Assassin’s Creed Valhalla. Il est jeune et encore un voleur. Avec son amie Nehal, ils détroussent les passants et accomplissent des missions pour Dervis. Un commerçant estimé par les pauvres d’Anbar, le village de notre protagoniste. A la nuit tombé, notre cher protagoniste est hanté par un Djinn, craignant de voir un jour la créature se libérer pour se débarrasser de lui. Un beau jour, Basim accepte un contrat pour Dervis provenant Ceux qu’on ne voit pas (la Guilde des Assassins). Têtu comme une mule et contre l’avis de son amie, il s’en va au palais du Calife récupérer un mystérieux colis pour prouver sa valeur auprès de Roshan de Ceux qu’on ne voit pas. On y voit donc que le Calife est soumis aux ordres de personnages mystérieux cachés derrière des masques qui nous introduit donc l’Ordre.

Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et Néhal en revient à tuer le Calife pour sauver Basim de cette histoire. Cependant à son retour et pour venger la mort du Calife, le village est mis à sang et incite donc Basim à fuir avec Roshan pour enfin devenir ce qu’il souhaite devenir. Un membre de la famille de Ceux qu’on ne voit pas. Les années passent, et on nous introduit le rite de passage pour devenir un des leurs au campement d’Alamut.

Comme toujours avec les productions d’Ubisoft, c’est seulement le prologue et on a déjà matière avec l’histoire, que je vous laisserai découvrir. Mais on est sur une histoire haletante de vengeance et aussi de sauvetage de la ville de Bagdad des mains de l’Ordre où notre cher Basim sera la clé de tout ceci.

La chasse à l’Ordre pour sauver Badgad

On va se le dire tout de suite, l’histoire principale d’AC Mirage dure 10 à 15H pas plus. Cela dépendra de votre facilité à avancer dans le titre et surtout si vous aimez chercher à droite et à gauche les éléments récupérables. Pour ma part, j’ai fait deux fois le jeu, il m’a fallut 25H et 15H pour faire le 100 % (ainsi que tous les trophées/succès du titre). Ceux qui est raisonnable pour un gros DLC (comme ce fut le cas du DLC de Cyberpunk à 25/30€ ) mais pour un jeu prévu comme un AA à 50€. Je peux comprendre les sceptiques, je trouve aussi un poil cher.

Notre but sera donc de sauver Bagdad et de tuer les 5 membres de l’Ordre. Pour cela, notre terrain de jeu est divisé en 5 Régions (dont une immense qui les étendues sauvages), dont chaque membre en détient une partie. Pour avancer et découvrir l’identité de ces personnes, on avancera sur des petites quêtes. C’est un petit jeu d’enquête en aidant la population pour avoir des informations. Une nouvelle approche super intéressante. Quand on a trouvé le lieu et la personne qui se cache, on doit bien sûr l’assassiner et là encore une nouvelle approche est présente. Nous avons le choix sur plusieurs façons d’infiltrer le lieu de résidence de la cible et même certains devront nécessiter d’obtenir certains jetons pour permettre d’avancer dans ces sous-objectifs. Cela apporte une re jouabilité sur les missions d’assassinat où simplement de permettre d’approcher la cible encore plus facilement. Mention spéciale à la première cinématique lorsqu’on tue le premier membre de l’Ordre.

Pour compléter la trame principale, nous pouvons effectuer (et c’est même conseiller) de faire des contrats qui sont disponibles aux bureaux de Ceux qu’on ne voit pas. Ces petites missions, qui nécessitent soit de tuer ou protéger une cible par exemple remporteront à Basim des points de compétence, des matériaux ou encore les jetons où même des plans d’armes à améliorer. Une demande du client est en sous objectif afin de remporter encore plus de récompenses. Enfin, d’autres activités secondaires sont disponibles mais sert plus de recherche de collectibles que de vraies quêtes secondaires. On obtiendra différentes récompenses dont une quête permet de donner une fabuleuse tenue.

Le Gameplay d’antan

AC Mirage nous revient à du gameplay simple qu’on a pu connaître dans les premiers épisodes de la franchise. Notre meilleure arme est la discrétion. Et le gameplay nous invite à y jouer le plus possible. Pour nous aider à notre tâche de furtivité en plus de la célèbre lame, nous avons à notre disposition 6 outils qui ont un but précis de nous aider à la furtivité ou même à fuir si il y en a besoin. Bien sûr, si on est courageux à affronter en conflit ouvert nous avons une arme et une dague à disposition.

Parlons des combats et des ennemis. Niveau combat, soit on va à l’infiltration et on tue ce qui se trouve sur notre chemin, soit on y va à la bourrin. Alors certes les combats sont plutôt faciles, à base de « je bloque, j’attaque » et si on enlève la barre d’endurance on peut le tuer du premier coup. Mais cela peu aussi être assez contraignant si on est acculé, surtout que l’IA est assez aléatoire. Soit c’est du chacun son tour, soit ils attaquent à 2/3 d’un coup donc il va falloir bien parader ou esquiver au bon moment. Cependant les ennemis ont deux types d’attaques soit un coup simple qu’on peut parade (en jaune ou en rouge), ou soit un coup fort qu’on ne peut juste qu’esquiver.

S’ajoute à ça une barre de notoriété qui comprend 3 niveaux. Plus on monte dans les niveaux, plus les ennemis nous repéreront facilement, même la population peu se mettre à crier, indiquant aux gardes que nous sommes celui que l’on recherche. Pour abaisser cette notoriété on peu soit arracher les affiches disséminées un peu partout dans la ville, soit aller auprès des crieurs de la ville en échange d’un jeton. Attention tout de fois au level max, un ennemi élite nommé Shakiriyya, arpenteront la ville pour vous traquer et c’est vraiment l’ennemi redoutable du jeu. Ils sont vifs et surtout ne vous lâcheront pas jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un d’entre vous.

Enfin pour finir de parler du gameplay d’antan, les rues de Badgad sont un plaisir à arpenter avec la course libre. Rien n’est un obstacle pour Basim, il est possible de franchir des précipices et d’escalader à peu près tout ce qui se trouve sur notre chemin. Il suffit juste de maintenir ou appuyer sur A pendant notre course. Un arbre de compétence est tout de même disponible, qu’on dépensera avec des points de compétences que l’on gagnera petit à petit soit avec les quêtes principales soit avec les contrats. Réparti en 3 branches, celui-ci augmentera les capacités de Basim ou d’Enkidu, soit pour mieux percevoir et marquer pour le dernier nommé soit pour obtenir de nouveaux outils par exemple pour Bassim.se pour grimper ou bondir automatiquement. De plus, on peut facilement descendre ou se laisser tomber des corniches en appuyant sur B. C’est simple et efficace.

Mélanger à du gameplay des derniers titres

Bien sûr, Ubisoft a gardé à l’esprit le système de progression et d’équipement à la RPG des derniers titres de la série. Mais ici c’est beaucoup plus simplifié. Tout d’abord, Basim n’a pas de niveau de personnage, on montera juste notre rang de Ceux qu’on ne voit pas allant d’initié à mettre lorsqu’on on tuera un membre de l’Ordre.

Un arbre de compétence est tout de même disponible, qu’on dépensera avec des points de compétence que l’on gagnera petit à petit soit avec les quêtes principales soit avec les contrats. Réparti en 3 branches, celui-ci augmentera les capacités de Basim ou d’Enkidu, soit pour mieux percevoir et marquer pour le dernier nommé soit pour obtenir de nouveaux outils par exemple pour Bassim.

Les armes ou tenues de Basim peuvent être améliorées grâce aux ressources qu’on obtiendra durant notre périple, pour faire plus de dégâts ou améliorer le passif de chacun d’entre eux. Mais sans être craqué, du moins pour les dégâts… Car les passifs sont sans doute la bête noire de cet aspect. Je prends l’exemple de ma première Run, j’ai utilisé 100 % du temps, j’ai utilisé toute la panoplie de la version Deluxe, car les passifs sont juste trop forts (arrêter le temps et récupérer de la vie). Pour la seconde, j’ai tourné un peu sur les différents objets, mais rien de bien folichon jusqu’à jouer avec la panoplie secrète que vous obtenez lors de l’accomplissement d’une des activités secondaires. Bien sûr, pour améliorer tout ceci, il faudra trouver les schémas d’amélioration dispersés dans chaque coffre qu’on aura à collecter pour faire à 100 % la zone de la région.

Le jeu rend disponibles aussi des costumes, talismans ou des couleurs de tenue qui ne sont là que pour l’esthétisme de Basim et ne changeront en rien les caractéristiques de notre arme. Et si vous trouvez votre arme de prédilection moche, vous pourrez appliquer le skins d’une autre. Et je vous avoue, il y a quelque chose qui me gêne dans tout ceci. Une boutique est disponible, si c’est pour du cosmétique OK ça passe même si je trouve que c’est un peu excessif sur un titre si court. Cependant, si comme pour l’arme du DLC de la version Deluxe, d’autres armes craquées sortent… Aïe Aïe Aïe, Ubisoft vous allez attirer la foudre !

Pour terminer cette section, parlons des jetons plus en détail. Au nombre de 3, les jetons permettront d’obtenir des services et faveurs auprès de la population. Les jetons de Marchand permettent d’obtenir des réductions auprès d’eux et aussi de vous faufiler dans un groupe de marchands pour vous cacher à la vue des ennemis et infiltrer leur zone. Le jeton de pouvoir permettront d’engager des mercenaires ou rebelles pour attaquer les troupes du califat ou encore le jeton d’érudit qui permettra d’enlever soit votre notoriété, soit d’avoir les grâces de certains artistes présents dans la ville pour détourner les gardes.

Graphismes et audio au petits oignons !

Bon on ne va pas se mentir, comme tous les jeux de la franchise, Mirage ne déroge pas à la règle et le titre est sublime. Les jeux tournent parfaitement en 60FPS et 4K sur Xbox Series X. Le Bagdad du IXème siècle, grâce aux équipes d’Ubisoft et aux historiens est parfaitement modélisé et on on retrouve tout ce qu’on sait sur cette ville. La ville est tout simplement vivante. Pas de temps de chargement hormis quand on arrive dans le jeu ou si on se téléporte aux différents points de la ville débloqués, même si elles sont un petit peu longuet pour cette génération. Durant ma session, j’ai eu quelques ralentissements, mais corrigés par le patch Day One.

Il convient d’ailleurs de saluer la continuité sur la réalisation, on retrouve d’autres cinématiques ou effets de caméras dépassant le simple cadre du champ/contrechamp et apportant un peu plus de vie à l’ensemble. Au niveau de l’audio, la VF est présente et de très bonne qualité, tout en introduisant la langue Arabe dans ses dialogues. Tout ceci se marie parfaitement pour rendre l’immersion encore plus impressionnante et de vraiment nous dire nous sommes à Bagdad.

Conclusion

Assassin’s Creed Mirage est un excellent titre et on comprend pourquoi Ubisoft a décidé d’en faire un jeu à part entière qu’un simple DLC. LE jeu est beau, le pan de l’histoire de Basim abordé est juste maîtrisé. Un pari risqué pour le mélange entre l’ancien gameplay et le côté RPG des derniers titres, mais se veut prometteur même si quelques lacunes subsistent. On notera juste que la trame principale est (vraiment) trop courte, même avec les activités secondaires et contrats disponibles. Mais avoir de nouvelles manières pour aborder l’assassinat des cibles est intéressante et espérons que cet opus poussera Ubisoft à pousser dans cette voie et à peaufiner pour sans doute une nouvelle ère dans la franchise.

points positifs

  • Immersion dans Bagdad
  • La trame de l’histoire de Bassim
  • Interfaces et maps aussi ergonomiques que réussies visuellement
  • L’infiltration “à l’ancienne”
  • Une modélisation superbe, un monde en 4K et 60 fps
  • Les personnages secondaires un peu plus détaillé (surtout grâce au Codex)

Cons

  • Court (15H pour le 100%)
  • L’IA toujours perfectible
  • Des équipements plus forts que d’autres (surtout en DLC)
  • La présence d’une boutique, pourquoi ?

Pendant longtemps, la série « F1 » de Codemasters était le seul jeu annuel dédié à la discipline reine du sport automobile. Cependant, en 2022, Frontier Developments a répondu à la demande des fans en publiant « F1 Manager 2022 », une simulation tant attendue de l’univers de la course. Ce jeu ne mettait pas en avant les performances de conduite personnelles sur la piste, mais plutôt la gestion de son écurie de course. C’est donc une première pour moi qui découvre cette license et l’univers plus ou moins compliqué de la F1.

Carrière ou rediffusions de courses ?

Une petite déception survient dès le début du jeu : il n’est malheureusement pas possible de créer sa propre équipe de Formule 1 et de concourir pour les classements des pilotes et des constructeurs. Au lieu de cela, les dix équipes de la saison de Formule 1 en cours sont disponibles. Vous entrez donc directement dans la catégorie reine et n’avez pas besoin de gravir les échelons pour atteindre le sommet. En fonction de l’écurie que vous choisissez, les objectifs du conseil d’administration varient, ce qui influence également la difficulté du jeu.

Pour ceux qui n’ont pas envie ou pas le temps de jouer en mode carrière, « F1 Manager 2023 » propose une alternative divertissante avec le mode « Race Replay ». Dans ce mode, vous pouvez jouer des scénarios de course individuels et essayer de réécrire l’histoire. Le jeu offre la possibilité de rejouer des courses entières ou seulement des moments spécifiques. C’est donc une opportunité pour les fans de F1 de prendre en main leur propre stratégie et de viser la victoire ou une meilleure position pour leur équipe.

Une complexité pour un débutant

Contrairement à « F1 23 » de Codemasters, dans « F1 Manager 2023 », vous ne prenez pas place dans le cockpit, mais vous agissez en tant que directeur d’équipe, orchestrant les opérations en coulisses et définissant la stratégie pour le week-end de course. Ce qui peut sembler compliqué est en réalité assez gérable grâce à de nombreuses aides et conseils. Si vous oubliez quelque chose dans l’agitation de la course, vous recevez un e-mail dans le menu du manager pour vous en avertir. Vous n’avez donc pas à craindre que vos voitures roulent soudainement avec seulement trois roues sur la piste.

Le travail entre les week-ends de Grand Prix est varié et reflète de manière simple la vie quotidienne d’un chef d’équipe. Par exemple, vous vous occupez des sponsors, développez les véhicules avec l’aide du département de recherche ou recherchez de nouveaux pilotes. L’objectif est bien sûr que votre écurie soit à la fois rentable et compétitive. La lutte pour chaque cheval-vapeur et chaque dixième de seconde est motivante. La navigation dans les menus est globalement très claire, mais reste tout de même complexe pour un débutant avec pas mal de choses affiché à l’écran.

Stratège de la course

Le point culminant du jeu est bien sûr les week-ends de course. C’est précisément la définition et l’improvisation de la stratégie de l’équipe qui apporte un grand attrait. Combien d’arrêts les pilotes devraient-ils faire ? Avec quelles pneus vont-ils sur la piste ? Et à quel point les pilotes doivent-ils être agressifs ? Ce ne sont que quelques-unes des questions auxquelles vous devrez répondre avant et pendant la course. Les week-ends de Grand Prix suivent un rythme bien établi, uniquement interrompu par les événements de sprint intégrés. Des conditions météorologiques changeantes ou des événements inattendus tels que des accidents et les périodes de voiture de sécurité qui en découlent nécessitent toujours des décisions rapides, créant ainsi du stress de manière positive.

Les courses sont présentées dans « F1 Manager 2023 » en mode télévisuel complet. Vous pouvez même observer l’action directement depuis la caméra du casque d’un pilote, ce qui crée une atmosphère fantastique. Cependant, lors de la simulation des courses, il y a régulièrement de petites anomalies. Les phases de voiture de sécurité mentionnées se sont malheureusement produites très fréquemment lors des tests. De plus, les pilotes ne réagissent pas toujours de manière adéquate aux instructions. Cela entraîne parfois quelques frustrations au poste de commandement et coûte des points de classement, comme cela s’est déjà produit l’année précédente.

Conclusion


Frontier Developments ne remporte pas de prix pour le successeur le plus innovant avec « F1 Manager 2023 ». Cependant, cela n’est pas rare avec les mises à jour de licence annuelles. Après le premier opus de la série l’année précédente, l’accent est mis ici sur les améliorations détaillées et les petites innovations telles que le mode supplémentaire « Race Replay ». Celui-ci s’intègre parfaitement dans le jeu et crée une atmosphère agréable avec ses scénarios courts. La carrière, quant à elle, reste aussi complète qu’auparavant, mais elle a été enrichie de fonctionnalités telles que la formation des équipes de stand ou encore la caméra embarquée. « F1 Manager 2023 » est une simulation de sport automobile bien jouable et globalement bien conçue, bien que pour un débutant, il est laborieux de bien tout comprendre au premier abord.

Pros

  • Une bonne jouabilité
  • Plusieurs options de gestion
  • Changements climatiques
  • Graphiquement correcte

Cons

  • Impossible de créer notre propre équipe
  • Laborieux avec toutes les options pour un débutant
  • Déroulements des courses parfois douteuses

Raw fury est un éditeur de jeux qui aime bien sortir du lot avec des éditions de titres plutôt loufoques. Pizza Possum ne dérange pas à la règle, et c’est un petit jeu, qui pour les chasseurs de Succès/Trophée est une petite aubaine, car le titre peut-être fait en une soirée. Voici un petit test rapide de ce titre amusant !

Nous aimons trop la bouffe !

L’histoire est toute simple et on n’en demande pas tant ! Nous sommes un Opossum et le jeu nous résume sa vie. Manger tout en volant cette dite nourriture. Votre but sera donc d’atteindre le plus haut sommet de l’ile a fin de manger la pizza de Bella Chonki et de récupérer pour la même occasion de sa couronne.

Pour y arriver en haut de l’ile, il faudra ouvrir des portes sceller et éviter la patrouille de Police chien. Donc il faudra manger, sans vous faire prendre et d’augmenter votre score pour obtenir des clés qui vous permettrons de progresser. Il aura bien sûr des petites rations qui augmenterons doucement, où bien des plus grosses parts pour augmenter plus rapidement. Mais plus grosse part, dit aussi plus de temps pour manger et il faudra faire attention aux chiens. Et si vous vous faites attraper, retour à la case départ et il faudra recommencer.

Heureusement, durant notre périple des points de sauvegarde sont disponible et nous pourrons débloquer des objets en jeu pour nous aider à gravir l’ile. Ca sera grâce à notre score de la run, qui augmentera l’expérience nécessaire au déblocage des différents objets, qui passe par un petit coup de peps avec de l’Orangina, où de la caféine, à tromper les chiens avec un déguisement d’eux même. Bien sûr, il y a un temps d’utilisation, et il sera possible d’esquiver ces canins à nos trousses aussi avec notre skills, en arrivant à faire des tours d’une partie de map ou même en ce cachant dans des buissons.

Un petit jeu à faire en solo ou en coop

Bon comme vous l’avez compris, le jeu est assez pauvre, le jeu vous prendra entre 2 à 4H pour le compléter en sa totalité. Car oui, même si nous réussissons une run, nous devrons recommencer pour arriver une seconde voir même une troisième fois pour avoir un petit truc à la fin (je ne vous spoil pas ce qu’on obtient). Surtout qu’a partir de la seconde run, on doit le faire cette fois-ci sans être prit, et avec tout de même un peu plus de résistance de la part de la patrouille.

Vous pouvez aussi, faire votre run en coopération sur le même écran pour réussir à déjouer la patrouille plus facilement où même essayer de faire une petite compétition avec votre mate pour savoir qui sera le meilleur. En plus de ça, un petit classement est disponible sur le jeu pour voir votre performance comparé aux gens du monde entier. Mais bon c’est dommage qu’il n’y est qu’un seul monde au final. Peut-être dans une prochaine mise à jour ! Mais c’est un bon boulot pour un studio composé de deux personnes, surtout que le fun est vraiment présent.

Conclusion

Pizza Possum est un chouette petit jeu indé mélangeant du cache-cache et de l’action tout ça pour de la nourriture en plus !! Seul ou en coopération, le titre vous fera passer une excellente petite soirée, surtout si vous êtes chasseurs de succès/trophées et aussi si vous aimer recommencer pour arriver à votre but et obtenir le meilleur score !

Points positifs

  • Un petit jeu sans pression
  • coopération disponible
  • Bonne sensation de cache-cache
  • Ca donne envie de manger

points négatifs

  • Une seule map
  • Assez court

Après un Mortal Kombat 11 qui avait un peu divisé la communauté et que je n’ai pour ma part pas du tout fait, la franchise revient cette année avec un épisode 1 pour signer le rebot de la série en tout cas pour le mode histoire. Alors accrochez-vous bien, car ici on peut parler carrément de Multiverse et il faut s’accrocher pour bien comprendre les ficelles. Mais est-ce un bon reboot ?

On redémarre tout pour façonner un nouveau monde

On reprend cet épisode avec Liu Kang qui profite de sa condition de gardien du temps pour façonner un univers à son image, avec des royaumes qui vivent en paix. Sub Zero et Scorpion ? Ils sont devenus des frères et travaillent ensemble à la protection du royaume Terre. Shang Tsung ? Il est un moins-que-riens qui survit en vendant des remèdes miracles aux villageois du coin. Puis Liu Kang est devenu le dieu du feu et veille sur ses sujets. Il s’occupe, entre autres, du recrutement des guerriers terriens qui doivent défendre l’honneur du Royaume Terre lors d’un tournoi organisé entre les royaumes.

Ici, le tournoi n’est que prétexte pour mettre en avant les différents protagonistes du titre, car le réel enjeu est de découvrir ce qui se trame dans l’Outre Tombe car dans l’ombre de Shang Tsung, une bienfaitrice inconnue plane et conspire pour que les deux mondes entrent en guerre.

Avec un univers totalement remanié, cet épisode se présente comme une sorte de nouveau départ pour la licence. Cela ne veut pas dire qu’il est le meilleur point d’entrée pour découvrir la série.S’il s’agit bel et bien d’un nouveau départ, MK1 est tout de même une véritable suite de MK11. Mais même si vous êtes novice, cela peut vous faire rentrer dans l’univers de Mortal Kombat. On peut ici parler de Multiverse puisqu’on explore un nouveau de pan de l’histoire car tout s’entrechoquera.

Cependant, j’ai trouvé la campagne un peu courte (6H de jeu pour la terminer), et basé sur un faux rythme. Cela ne bouge pas des campagnes qu’on a pu connaître dans les derniers épisodes de la série, mais c’est là qu’il fallait sans doute changer la chose, surtout avec un reboot de la série. Trop de cinématiques, même si cela apporte le Lore, mais quand un chapitre entier se concentre sur juste la trahison d’un personnage, en ajoutant 4 combats pour faire durer la chose, c’est un petit peu lourd.

Je ne parle pas des Test Your Mighty, qui remplace les scènes QTE qu’on avait pu voir sur MK10, où la il suffira de « littéralement » défoncer votre manette en appuyant sur A/B/Y/X en même temps pour faire augmenter la jauge, afin d’atteindre un seuil suffisant pour appuyer sur RT et mettre fin au supplice pour votre manette. Heureusement, il n’y en a pas beaucoup.

Du sang, on fait couler le sang

Bon après on il n’y a pas que l’histoire quand on achète MK, c’est surtout pour son gameplay basé sur le sang. Mortal Kombat c’est avant tout des crânes qui se fracassent, des côtes et des vertèbres qui se brisent et de l’ablation d’organes voire même une désintégration totale avec les Fatality ! Le sang se déverse dans Mortal Kombat 1 est c’est toujours aussi bien gore que ce soit lors des cinématiques ou en combat avec l’exécution des Fatal Blow.

En combat on retrouve les bases de la licence avec quelques petites nouveautés.On peut toujours enchaîner les combos et les coups spéciaux avec les touches adéquates étant précisé qu’il est possible de modifier le temps nécessaire pour faire les inputs où même modifier le mappage des touches, ce qui rend le jeu plus accessible.Du coup, très rapidement on arrive à faire des bons combos qui font du dégâts.

En termes de nouveautés, le plus gros est l’arrivée de Kaméo, des personnages secondaires qui vous assistent en combat seulement pour les Fatal Blow ou encore pour les prises où l’on attrape l’ennemi ou pour contrer un combo. Bon je vous avoue, je trouve pour ma part c’est un peu inutile. Ils sont juste là pour augmenter le nombre de personnages au titre (on en reparlera plus tard), mais au moins ils ont leur propre Fatality qu’on peut exécuter facilement.

Un manque de contenu flagrant

Dans tout ça, on ne va pas se mentir avec une campagne de 6H il faut trouver d’autres modes pour tenir en haleine le joueur. Avec le célèbre mode Kombat de tour qui nous propose d’enchaîner les combats avec un personnage en gravissant la tour jusqu’au dernier. Le mode Online est aussi encore disponible mais je n’ai pas touché à ce mode, tellement mon niveau est médiocre. Enfin, un mode m’a un peu fait de l’œil, c’est le mode Invasion.

Ici, le mode invasion remplace la Krypte des anciens opus. Ce déroulant par saison (car oui le titre fonctionne comme tous les standards de maintenant). On parcourt un niveau tiré d’une scène de l’histoire et on enchaîne les combats sur un round avec des modificateurs qui s’activent. On avance comme sur un plateau, petit à petit et permet de débloquer des récompenses comme des nouveaux skins grâce à la monnaie de saison. Le titre essaie des innovations avec la prise en compte des faiblesses et des résistances en fonction du type de notre personnage, avec l’utilisation d’objets et de talismans pour améliorer notre personnage. Cependant, la lassitude intervient irrémédiablement, la faute à un manque d’originalité dans les épreuves, les personnages avec des buffs (augmentation) qui dans certains cas sont juste exagérés… Dommage qu’on loupe le coche, il y a avait de bonnes idées.

Le roster n’est lui non plus pas si énorme. Seulement 23 personnages et 15 Kaméos qu’on ne peut qu’utiliser ponctuellement c’est vraiment frustrant… Surtout que derrière, on sent aussi un manque flagrant de coups spéciaux, en parlant bien sûr des Fatality et Brutality. Chaque personnage en dispose un de base (idem pour les Kaméos), mais il faudra augmenter le niveau de votre personnage pour un débloquer d’autres. Mais ne vous attendez pas un nombre démesuré… Sans doute la faute à la volonté de Reboot. Et exit bien sûr les Babylaty, car après 15H de jeu, j’en ai pas vu une seule….

Enfin, un système de Lot-box est disponible dans le jeu… On dépense 1000 pièces dans le sanctuaire pour débloquer un élément cosmétique où élément de jeu aléatoire. Tout viendra peut-être à l’avenir avec les différentes saisons proposées (tous les 2 mois) où même avec l’augmentation du roster avec les différents personnages qui seront inclus dans le Kombat Pass.

Un plaisir pour la rétine

Graphiquement, Mortal Kombat 1 est un plaisir pour nos yeux et surtout à tout ce qui existe actuellement dans le monde du jeu de baston. Sur Xbox Series X, le rendu est splendide notamment grâce à des personnages impeccablement modélisés et à des arènes de toute beauté. Le jeu tourne en 60fps lors des affrontements, sans broncher (sauf en Invasion, mais pourquoi ?). Les attaques X-ray sont plus détaillées que jamais et les stages connaissent des variations bienvenues. Même les Fatality sont terriblement bien fichues.

Même les cinématiques présentes sont terriblement bien fichues avec un bon doublage que ce soit en anglais ou en VF mais je n’ai toujours pas compris pourquoi, hors mode Histoire, le jeu passe sur de la VOSTFR et ne garde pas cet excellent doublage qu’on peut avoir dans la Campagne…. Mais tout ce qui fait le charme de la série est présent et on sent plus les épisodes passent, plus le jeu est généreux pour notre rétine.

Konclusion

Mortal Kombat 1 me fascine et me déçoit aussi. Le jeu est beau, la campagne est superbe même si elle tire en longueur pourtant si courte mais ouvre une nouvelle réécriture à la série. On retrouve tout ce qu’on apprécie dans la série mais à moindre mesure. Le gameplay est classique et accessible avec l’ajout des Kaméo qui ne modifient pas radicalement le gameplay. Et quel bonheur d’avoir un gameplay à prendre si facilement en main, avec un mappage de touche à notre guise pour nous donner la chance d’avoir un gameplay à notre guise. Mais le titre est réduit en terme de contenu même avec un nouveau mode de jeu Invasion, qui reste trop perfectible. La présence du Live-Service peut être une bonne chose surtout pour du contenu cosmétique. Mais dans le cas de MK1, il est un peu trop présent ce qui peut mettre un gros frein (3 monnaies, saisons, lot box).

points positifs

  • Graphiquement irréprochable
  • Mappage de touches pour avoir un gameplay à notre façon de jouer
  • L’Ouverture à un nouveau Pan d’histoire
  • Le mode Invasion, qui se renouvelle chaque saison …

Cons

  • Manque de contenu
  • Live service trop présent
  • … Mais trop perfectible
  • La taille du jeu (140GO …)
  • La version Switch qui ne devrait pas exister

Vampire The Masquerade New York Bundle est composé de deux jeux Novel dans l’univers du jeu de rôle contemporain de l’univers du “Monde Des Ténèbres”: Vous trouverez deux versions de la même histoire mais vu par deux points de vue différents. Il sortira le 29/09/2023 sur Switch et Playstation 5 en édition physique.

Un univers particulier

Vampire: La Mascarade est un jeu de rôle sur table qui se déroule dans un univers sombre et contemporain de conspirations, de politique et de surnaturel. Créé par Mark Rein-Hagen, il a été initialement publié en 1991 par White Wolf Publishing. L’univers de Vampire: La Mascarade se déroule dans le Monde des Ténèbres, une version alternative de notre monde où les vampires existent secrètement.

Si je devais résumer l’univers cela me prendrait un temps infini (surtout que j’adore les JDR) alors pour faire court, je vais juste vous présenter les deux clans qui seront les plus importants de Vampire The Masquerade New York Bundle. 

La Camarilla et le Sabbat : Ce sont les deux principales factions de vampires. La Camarilla est une organisation secrète qui cherche à maintenir l’ordre parmi les vampires en respectant la Mascarade. Le Sabbat, en revanche, est une faction plus anarchique et violente qui rejette la Mascarade et recherche le pouvoir à tout prix. Et dans notre bundle vous incarnez un personnage d’une de ces deux factions cherchant à survivre et à tirer son épingle du jeu.

Le gameplay novel

Bon autant vous le dire de suite, c’est un gameplay particulier qui ne plaira pas à tout le monde à la base. Les jeux vidéo de type « visual novel » sont un genre de jeu vidéo narratif qui se caractérise par une forte emphase sur l’histoire et la prise de décisions du joueur, souvent accompagnée de graphismes stylisés et d’une bande sonore immersive. 

Donc oubliez tout espoir de gameplay sanglant surtout que le jeu est intégralement en anglais. Et un anglais pas simple du tout, même moi qui suis bilingue j‘ai buté sur certains mots.

Pour le reste, vous passez votre temps à lire. votre personnage avance dans la nuit, rencontre des (nombreuses) personnes et on vous offre des choix qui orienteront la suite de votre aventure. L’histoire à l’air vraiment intéressante. Mais les phases de discussion sont trop longues et indigestes. Toutefois cela ne reste que mon avis (désolé je suis team White Wolf pour les fans de JDR).

Au final on se retrouve avec un jeu où on ne joue pas réellement, on “lit” notre aventure n’intervient finalement pas tant que cela. Et le fait d’avoir un Bundle nous offre malgré tout deux aventures parallèles qui s’entrechoquent à certains moment. Cela permet d’apprécier l’univers du Monde Des Ténèbres mais vous devez vous accrocher pour y arriver.

Vampire The Masquerade New York Bundle des graphismes ?

Ben oui la question se pose car au final le côté technique d’un novel est relativement faible. je m’explique, lors de chaque journée, vous verrez un arrière-plan relativement flou avec les différents personnages qui apparaîtront et vous parleront. Voilà rien de plus, ce n’est pas moche, mais c’est minimal et cela correspond au genre du jeu.

Petite mention toutefois pour l’ambiance sonore qui est au top, bien dosée, correspondante à la situation, rien a redire de ce côté là.

Une petite collector limitée

Pour terminer, parlons de la collector qui sera disponible au lancement du bundle. Limité à 5.000 exemplaires, cette petite collector comprendra le jeu en version physique, avec un artbook et une clé USB comprenant la bande originale et des fonds d’écrans pour un prix de 69.99€ (la version physique normal est à 39.99€).

Conclusion du test de Vampire The Masquerade New York Bundle

Je suis partagé quant à la conclusion de ce test. Vampire The Masquerade New York Bundle n’est pas un mauvais jeu. Mais c’est un jeu de niche qui ne s’adresse pas à tout le monde. Cela ressemble à un vrai jeu de rôle papier. Et si je veux faire cela, ben je vais voir mes potes. De plus le fait que le jeu soit en anglais et pas des plus simple, cela n’arrange rien. Par contre un fan de l’univers prendra beaucoup de plaisir à voir l’histoire de deux points de vue différents. Ce n’est tout simplement pas un jeu pour moi.

Pros

  • Bande son sympathique
  • Deux points de vue d’une même histoire

Cons

  • uniquement en anglais
  • histoire poussive
  • aucune « vraie » action
  • graphiquement basique

The Crew est de retour avec un troisième volet, encore plus beau, encore plus fun et avec comme décor la fabuleuse île d’Hawaï. Autant dire un panorama qui donne chaud avec une multitude de playlists. N’oublions pas la possibilité de courir dans les airs et dans la mer rien que ça avec des avions et des bateaux en plus des éternelles voitures.

The Crew III

Je me souviens encore de The Crew, un jeu qui avait proposé l’immense carte qu’était les U.S.A. rien que ça. Une map immense avec des milliers de kilomètres en perspective. Mais le petit hic, le jeu était tellement grand que cela en devenait presque impossible. Avec cette opus, le studio Ivory Towers se contente de l’île d’Hawaï beaucoup plus petite mais aussi beaucoup plus réaliste. Tout de suite on est happé par ce décor luxuriant et les grosses cylindrées que propose le titre, avec une liste de pas moins de 600 véhicules et une cinquantaine de marques. Petit plus, on a la possibilité de faire revenir son garage de The Crew 2. Une très bonne idée pour bien commencer la partie.

Vous le savez tous The Crew est un jeu de course en monde ouvert du type Test Drive Unlimited, si je cite le nom de ce jeu c’est parce que TDU est le premier jeu du genre, qui propose fidèlement une maths en monde ouvert avec la possibilité de s’y promener librement avec une voiture, un concept qui était révolutionnaire à l’époque et qui par la suite a donné des idées à d’autres studios comme Playground Games pour Forza Horizon et Ivory Tower avec The Crew.

The Crew Motorfest vous propose en plus de pouvoir voler et naviguer, et ce depuis The Crew 2 un réel plus surtout quand cela est bien implémenté dans le jeu. Ici il sera donc possible de switcher entre les trois catégories à sa guise pour changer radicalement de gameplay tout en gardant en tête que les voitures sont quand même la base du jeu avec des playlists.

Les playlists proposent plusieurs courses et challenges dans des catégories spécifiques, par exemple American Muscles qui se concentre sur les voitures américaines ultra puissantes que sont les Muscles Cars. Vous avez donc des épreuves de courses et des activités annexes et aussi des challenges à accomplir pour finaliser la liste. Cela rapporte des crédits, de l’XP et bien sûr au final une voiture ultra rare et ultra puissante offerte par l’initiateur de la Playlist.

Pour commencer une Playlist il faudra posséder un véhicule adéquat. Bien sûr, des véhicules de prêt seront possible lorsqu’on on avancera dans les épreuves de celle-ci. On vous donne quand même un sacré choix dès le début, afin de profiter au mieux des Playlist qui vous tente et petit à petit débloquer la suite grâce à l’argent cumulé. Chaque Playlist sera composé d’épreuves, d’activités annexes et de challenges à compléter pour le terminer à 100 %. Ce qui promet des heures et des heures de contenu, surtout que certains challenges seront à faire avec des véhicules définis. Tout ceci permettra d’augmenter notre niveau de joueur, de véhicule et bien sûr notre pécule pour acheter de nouvelles choses.

Enfin, pour chaque course terminée, vous obtiendrez aussi des pièces d’équipement, avec différents niveaux de rareté, afin d’améliorer nos véhicules que nous avons. Il sera bien sûr de customiser comme bon nous semble notre véhicule avec même des paramètres pro, pour trouver l’idéal à notre conduite.

Graphisme

Globalement c’est un grand oui, The Crew Motrofest est très beau, des couleurs vives, des voitures splendides, des effets de très bonne qualité, mais en 2023 je m’attendais à encore plus. Des petits soucis technique semble persistant comme par exemple avec le choix du mode graphique. Il y a 2 choix performance et résolution ce qui dans les fait et en 1440p avec 60IS ou 4K avec 30IS, le souci est qu’avec le mode résolution, le jeu a tendance à avoir des chutes de framerates vraiment perceptibles, alors qu’en performance il n’y a aucun souci technique à l’horizon. Je vous conseille ce dernier mode car beaucoup plus jouable et très fluide par ailleurs.

Autre souci qui n’est pas lié à la performance et le Quick Resume option disponible que sur Xbox Séries, quand vous quittez le jeu sans l’arrêter il est possible de revenir directement dans la partie en général en moins de 5 secondes. Le problème est que cela ne fonctionne pas chez moi, au retour dans la partie le jeu bug et reste dans le menu de démarrage et tourne en boucle avec des coupures. Il faut donc relancer le jeu et se taper les chargements de départ qui sont disons le à la longue bien ennuyant. Ce problème sera sûrement réglé avec une mise à jour et je pense qu’il est lié au compte Ubisoft qui cherche à se connecter et donc fait ce bug car la partie n’a pas été rechargée.

Jouabilité 

The Crew Motorfest propose trois types de gameplay, la conduite des voitures est très bonne, de l’arcade avec une petite dose de simulation avec une tendance au survirage ce qui implique que l’arrière de la voiture part facilement, peut être pour faciliter les Drifts vous me direz mais mise à part ce petit défaut à mes yeux dans l’ensemble le contrôle est très bon avec les divers voitures que j’ai pu essayer.

Les bateaux qui sont plus des bateaux de course les mêmes utilisés dans les courses de Motonautisme une sorte de F1 sur l’eau, c’est relativement fin à piloter et surtout d’une prise en main directe, ma première course à été d’une facilité déconcertante et je suis bien heureux du résultat sachant que c’est même plus facile qu’avec une voiture.

Les avions sont tout aussi faciles à piloter, autant dire que leur prise en main est tout aussi simple qu’avec les bateaux et pourtant ce n’est pas le type de gameplay le plus facile à reproduire mais dans l’état je ne vois pas comment faire mieux dans le genre. Ce n’est pas typé simulation, et c’est là l’essentiel, sachant que nous passerons certainement plus de temps sur la route que dans les airs.

Ambiance sonore 

La partie son du jeu est très bien calibrée, il est rare pour ma part de jouer avec les musiques dans les jeux, en général je coupe pour apprécier l’environnement et bien écouter le son rugissant des V8, étrangement je n’ai pas eu l’envie de changer les paramètres sonores. Les musiques sont très bien intégrées et surtout ne couvrent pas le reste des sons qui donne une ambiance générale de très bonne facture. Un bon point aussi avec des sons réalistes des moteurs, chose pas évidente à retranscrire dans un jeu. 

Conclusion 

The Crew Motorfest est une très bonne cave, il est une très bonne alternative à un certain Forza Horizon 5 et peut même se targuer de lui faire face dans le petit groupe des jeux en de course en monde ouvert. Il ne renouvelle pas le genre mais la possibilité de conduire trois types d’engins différents et la multitude de courses et défis proposés font de lui un très gros challenger à la concurrence. The Crew Motorfest offre un réel plaisir de jouer, il est fun, facile à prendre en main et en plus agréable à regarder, 3 points qui sont justement les plus importants dans ce type de jeu. Si vous voulez prendre plaisir et côtoyer une des plus belle île du monde alors n’attendez plus et offrez vous The Crew Motorfest.

Points positifs

  • Hawaï
  • Le triple gameplay maitrisé
  • La durée de vie
  • Très beau graphiquement

Points négatifs

  • Problème avec le Quick Resume sur Xbox Series
  • Le choix du mode graphique Résolution pas au point et pas stable sur console

Qu’on aime ou on aime pas, Cyberpunk 2077 a fait couler de l’encre depuis sa sortie il y a maintenant 3 ans. Oui le jeu techniquement parlant n’était pas de tout reproche, mais il fallait l’avouer le jeu était excellent. Le titre nous revient donc en cette fin de mois de Septembre, avec la sortie du premier et seul DLC. Le titre se voit complètement métamorphosé avec une mise à jour 2.0 qui donne une bouffée d’air fraise et permet l’introduction de ce nouvel arc narratif qui est pour sa part seulement disponible sur PC, PS5 et Xbox Series.

Bienvenue à Dogtown

Phantom Liberty débute avec le crash de la navette Space Force One transportant Rosalind Myers, la présidente de la NUSA (New United States of America) à Night City, et plus précisément à Dogtown, un quartier dirigé par un ancien membre de l’armée nord-américaine nommé Kurt Hansen. Nous sommes contacté via la Relic par une entrée du nom Songbird et vous aurez la chance de sauver les miches de la présidente en échange du fameux remède. V se retrouve donc au beau milieu d’une intrigue politique susceptible de changer à jamais la face du monde et dont les thématiques matures.

Après Keanu Reeves en Johnny Silverhand, c’est au tour d’un autre acteur prestigieux de rejoindre Night City dans la peau d’un ancien agent de la FIA (Federal Intelligence Agency) laissé pour mort par ses employeurs à la fin de la guerre d’unification. Solomon Reed reprend du service 7 ans plus tard et son retour à la vie publique est l’une des grandes réussites du jeu.La version numérique de l’acteur britannique crève l’écran. Idris Elba, toujours aussi charismatique, nous délivre une prestation époustouflante. Une dernière protagoniste, Alex, s’ajoutera aussi en tant que personnage principal pour ce DLC. Malheureusement pour elle, celle-ci restera tout de même dans l’ombre de ce triangle que forme, Myers, Son et Reed.

Vous l’avez compris, le scénario est digne d’un célèbre espion Britanique (et en plus je spoile dans le titre). Tout ce mélange se coordonne parfaitement pour nous livrer un scénario époustouflant, où la discrétion sera de mise. De plus, une re jouabilité est présente, grâce au choix que l’on effectuera durant notre périple et surtout avec les deux choix que le jeu nous imposera pour la fin.

Petite ombre tout de même au scénario, malgré une écriture quasi parfaite, les personnages secondaires que nous rencontreront durant cette aventure manque de profondeur et on aimerait en savoir plus sur eux.

Un contenu généreux mais …

Pour compléter le scénario en ligne droite, il m’a fallu un peu de plus de 10H, ce qui est honorable pour une extension. Mais bien sûr, des quêtes secondaires sont aussi de la partie avec un certain Mr Hands. Il fait régulièrement appel à nos services de merc pour accomplir des contrats qui semblent banals en surface mais dont les répercussions géopolitiques sont plus ou moins subtiles.

Deux activités annexes générées infiniment viennent compléter l’ajout de contenu de type quête. Le premier est de récupérer des véhicules et à les livrer pour le compte d’El Capitàn. Bien sûr ce n’est pas aussi simple, car nous serons poursuivis et mettra en avant le tir en véhicule. La seconde consiste à récupérer de la marchandise parachutée par les Nuvi à destination des troupes régulières de Dogtown. Même si c’est la meilleure façon de compléter notre inventaire surtout avec le nombre de nouveaux objets disponibles dans la mise à jour 2.0, cette activité ne sert à rien, vraiment. C’est toujours la même chose, un nombre d’ennemis à abattre ou contourner pour avoir la dite caisse, pirater et hop finit.

Alors oui, on peut facilement monter à 20/25H en contenu mais les activités ajoutées sont réellement anecdotiques, mais heureusement on peut continuer notre jeu après le générique, surtout pour un joueur comme moi qui n’a jamais terminé le titre. Car la force de ce DLC c’est le choix de sauvegarde lors du lancement de l’extension. La première est de reprendre son personnage et ainsi continuer avec tout ce qu’on avait déjà débloqué. La seconde est de commencer soit avec un nouveau personnage de 0 avec l’histoire principale inclut et débloquant l’extension à la mission “transmission » terminée. La dernière option, c’est de commencer Phantom Liberty directement avec un nouveau personnage, avec V au niveau 15 dont les points de compétences sont distribués aléatoirement. Il est cependant possible de réinitialiser les arbres gratuitement, une fois, en tout début de partie. Merci la maj 2.0 !! ! !

Parlons maintenant de la maj 2.0

En plus de cette extension, le studio nous sort gratuitement une mise à jour 2.0 qui vient changer le jeu. L’un des gros changement annoncé est sur l’intelligence artificielle. Si le comportement des citoyens lambda demeurent dans les grandes lignes inchangées, il en va autrement pour les ennemis qui se dressent sur le chemin de V. Les ennemis sont censés être plus résistant et coriace. Dans le fond Oui, on sent un éclair de génie en utilisant des piratages rapides ou des grenades pour vous déloger. Mais tout ce ci ne fait pas tout, clairement on voit que l’IA est encore au fraise et surtout n’est vraiment pas une grande menace… Mais il y a un petit mieux tout de même.

Néanmoins, ce sont les forces de l’ordre de Night City qui bénéficient de la mise à jour la plus significative. Le NCPD réagit (enfin) aux crimes commis. La ville reste un coupe-gorge dystopique, mais le peuple peut enfin compter sur sa police pour les protéger. Le nouveau système de prévention permet aux officiers de réagir en temps réel et de mettre en place différentes tactiques pour vous appréhender… entre les groupes d’intervention, les barrages routiers et les recherches aériennes. L’escalade de la violence se traduit par une escalade de la réponse policière avec pour finalité l’intervention de la redoutée MaxTac.

Enfin, les courses poursuites gagnent également en intensité. En effet, le studio rend cet expérience plus gratifiante avec des combats en véhicule soit avec nos armes en main ou soit directement intégré aux véhicules. En plus, le studio intègre un système de “points faibles” qu’il convient d’exploiter pour terrasser rapidement les ennemis (véhicules, robots et humains).

Enfin parlons de la personnalisation et des compétences. La mise à jour 2.0 reçoit une refonte totale des mécaniques RPG de Cyberpunk 2077 afin de coller au plus près de l’univers et donner une plus grande liberté aux mercenaires. Cela passe en premier lieu par un nouveau système d’avantages. Même s’il repose toujours sur les attributs du protagoniste (Constitution, Réflexes, Capacité Technique, Sang Froid et Intelligence). La majorité des attributs ont été modifiés avec bien sûr de la nouveauté.

Cette nouvelle approche a pour principal objectif que vos choix ont impacte sur l’expérience de jeu dans sa globalité. Il en va de même pour les implants qui deviennent encore plus essentiels. Cela passe par l’armure, qui est désormais liée à votre matériel cybernétique et non à vos vêtements. Il est également conseillé d’améliorer votre matos en recyclant les composants, ce qui permet d’éviter de repasser à la caisse.

En effet, V ne peut supporter qu’une quantité limitée d’implants ce qui vous force à faire des choix parfois drastiques. Heureusement, cette limitation augmente en parallèle du gain d’expérience et garantit à votre mercenaire une destinée hors du commun.Des petits ajouts sympathiques sont de la partie comme les visites chez le charcudoc bénéficient d’une interface repensée et de cinématiques post-opératoires, histoire de ressentir un peu plus les changements effectués sur votre corps même si cela reste au final un gimmick plaisant. Enfin,  la mise à jour 2.0 et comme j’ai cité plus haut, vous pouvez réattribuer vos points d’avantages déjà gagnés et c’est pas négligeable surtout que c’était manquant dans la version de base du titre.

Conclusion

Cyberpunk 2077 apporte un gros changement avec sa mise à jour 2.0 et son extension Phantom Liberty. Commençons par l’extension qui est pour moi un ajout en terme de story impactante et majestueuse. elle nous fait vivre une aventure Technico-Thriller époustouflante avec une forte re jouabilité qui s’ouvre sur des choix forts pour l’univers de Cyberpunk. Mais il est dommage que les personnages secondaires soient un peu mis à l’écart et que les activités ajoutées ne sont pas du même niveau. Concernant la mage 2.0, c’est un tout nouveau jeu qui s’offre à nous, avec un nouveau système de customisation de compétence pour V qui rend le jeu encore plus excellent que lors de sa sortie. Vraiment, recommencez un nouveau jeu, le jeu ne sera que différent !! Même si le principal défaut reste présent, l’IA qui reste toujours aux fraises !

points positifs

  • Une extension magistrale
  • La performance d’Idris Elba
  • La re jouabilité avec deux fin à découvrir
  • Nouveau système d’arbre de compétence et d’implants
  • Les interventions de la Police
  • Les combats en véhicules (du moins pour les véhicules d’armes embarqués)

Cons

  • Les personnages secondaires moins développés (DLC)
  • Les combats en véhicules arme à la main (un peu brouillon)
  • L’IA, il y a encore du travail à faire

Un peu par surprise, Brass Token, le studio derrière l’excellent The Chant, lance un premier DLC. Intitulé « The Gloom Below« , l’extension nous replonge dans l’horreur psychédélique de la retraite spirituelle de Jess juste après la fin du jeu.

L’histoire de cette première extension

L’histoire se déroule le lendemain des événements de l’histoire (attention SPOIL si vous n’avez pas fini le jeu). Jess et son amie Kim, s’échappe des horreurs vécues la veille à bord d’un bateau taxi sur l’île de la Gloire. Malheureusement, celui-ci se fait engloutir par une fusion impossible de l’Obscurité et du monde réel. Et nous voici donc plonger à nouveau dans l’horreur. Mais cette fois-ci vous êtes dans un monde nommé la « Dimension Sombre » où vous allez retrouver une connaissance malsaine de toute cette horreur et de cette secte.

Votre but sera bien sûr de vous échapper, mais ici on change un peu les règles comparées à l’histoire principale. Toujours à l’aide des prismes, vous devrez remonter la piste des adeptes afin d’exploiter leurs connaissances mais surtout d’améliorer vos aptitudes pour avancer.

Une nouvelle structure de jeu

Dans ce DLC, nous sommes à peu près libre de nos déplacements pour obtenir ses fameux prismes. Nous avons au début 3 chemins ouvert avec bien sur ses propres défis et bestiaires. Il m’a fallu quelques temps d’adaptation avant de retrouver pleinement le jeu en main. Tout simplement le DLC est difficile à ses débuts. Il m’a fallu 2-3 morts pour reprendre jeu en main. Car ici, vous allez tout de même mourir à quelques reprises, mais la mort n’est pas punitif à 100 %. A chaque fois que vous mourrez, vous perdrez tout ce que vous aurez acquis durant votre « run », mais on vous redonne de quoi repartir avec le strict minimum.

Et je vous avoue, que je suis souvent tombé en rade avec quoi me défendre, pourtant le jeu est assez généreux en ingrédients pour concocter nos armes où équipements. Mais ceci est du aussi au nombre d’ennemis que vous allez rencontrer durant votre périple. A peu près à chaque combat, vous avez entre 3 à 5 ennemis à combattre. Et la fuite n’est pas une solution. Et avec peu d’équipement, il va falloir s’accrocher. Mais lorsqu’on arrive à s’en sortir, la jouissance et là et on sent une réelle progression. Car ici le combat est primordial, à l’inverse de l’histoire principale où esquiver les combats pouvait être aussi notre meilleur ami.

La progression, l’atout de ce DLC

L’extension apporte donc de nouvelles mécaniques et la première est un Système d’expérience Mind Body Spirit révisé. Les ennemis sont désormais classés en trois catégories distinctes : L’esprit, le corps ou l’âme. Nous gagnons de l’expérience dans ces catégories en battant les types d’ennemis correspondants. Ce qui nous permet d’augmenter, en plus de l’ajout de Cristaux prismatiques, notre arbre de compétences. De plus, les armes et les capacités infligent des dégâts plus importants lorsqu’elles sont associées à la même classe d’ennemis. De plus, les indicateurs de santé des ennemis sont colorés en fonction de leur type d’expérience, ce qui aide les joueurs à prendre des décisions stratégiques.

Nouveauté ajoutée dans le DLC, ce sont les aptitudes à nos pouvoirs. Réparties pour chaque prisme, celles-ci s’obtiendront durant notre périple dans le Gloom afin d’améliorer nos pouvoirs, soit par de la durée, soit de la récupération ou encore sur l’augmentation de dégâts. Cela permet de créer plusieurs façons de jouer, et permettre la répétions du DLC et d’expérimenter de nouvelles choses. Bien sûr, le but est de ne pas mourir afin d’avoir le meilleur build possible pour affronter les différents boss de cette extension. Mais même si nous mourons vers la fin comme j’ai pu le goûter, on peut retrouver quelques aptitudes auprès de la 3ème personne (la connaissance dont je parlais plus haut), afin de pouvoir terminer notre rame.

En plus de cette progression, l’extension nous apporte deux nouveaux objets. Le premier, une arme, la Lame iridescente permet de faire pas mal de dégâts, et de faire une explosion avec. Le second, pour l’équipement, c’est une grenade à éclair de plasma, qui lancée sur l’ennemi, touchera les ennemis autour de sa zone d’effet, tel un éclair qui se diffuse.

Un up graphique et de meilleurs sensation manette en main

Avec le DLC, le jeu se met à jour aussi graphiquement, déjà on ressent que Jess à moins cette sensation de lourdeur et qu’elle a moins ce bâton dans le fessier que je trouvais lorsque j’ai joué pour la première fois avec. Le titre est encore plus beau et l’immersion plus poussée. Surtout dans le Gloom qui rend l’endroit tout de même assez malsain.

Côté combat, on sent aussi une grosse amélioration, et heureusement surtout que l’extension est poussée plus dans cette direction. Nous pouvons profiter d’un système de combat plus raffiné, avec un ciblage automatique plus fluide et plus réactif et des mécanismes de collision plus précis pour les attaques du joueur et de l’ennemi, ce qui rend l’expérience de combat plus immersive et plus agréable. Même au niveau des esquives, on arrive plus facilement à comprendre quand il faut le faire et avec le bon timing.

Conclusion

Sortie de nulle part, cette extension est juste superbe. Oui, cela amène une répétition au gameplay proposé, mais apporte avec lui un toute nouvelle structure axée sur le combat et l’expérimentation de build pour trouver ce qui nous correspond. Un peu déçu tout de même pour le temps que procure le DLC (compter environ 2H/3H pour faire une Run même avec des morts), c’est amusant de parcourir cette nouvelle zone et à découvrir de nouveaux Lore et bestiaires, même si ce n’est que des versions différentes de ce qui est connu. Et on va pas faire la fine bouche, l’extension est gratuite et apporte des choses vraiment intéressantes. Espérons qu’on en aura d’autres, surtout avec le final de l’extension qui nous laisse présager de nouvelles aventures autour de cette univers.

Points positifs

  • Une nouvelle structure et de nouvelles mécaniques
  • Le die and retry pas si punitif
  • Le nouveaux système de progression
  • Une re jouabilité présente avec le système de Deck pour les pouvoirs
  • Encore plus beau et immersive
  • Le système de combat amélioré
  • Gratuit

Points négatifs

  • Un peu court (2H)
  • Un bestiaire connu (même si ils n’ont pas les mêmes aptitudes)

Loop8: Summer of Gods est un jeu vidéo de jeu de rôle au tour par tour japonais développé par Sieg Games et édité par XSeed Games et Marvelous Entertainment. Il est sorti en juin 2023 sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One et Windows.

Une histoire originale

Loop8: Summer of Gods nous raconte l’histoire de Nini qui arrive sur l’île d’Ashihara après que la station spatiale où il vivait fut détruite et sa famille décimée par des démons nommés “Kegai”. Seul et loin de chez lui, il devrait réapprendre à vivre après un tel traumatisme. SI le scénario devait s’arrêter là, ce serait simple. Mais non il se retrouve bloqué dans une boucle temporelle qui lui fait revivre le mois d’août afin d’empêcher la destruction de notre monde par les Kegai.

Pour cela il sera aidé de ses amis avec qui il liera de puissantes relations et des stigmates de sa rencontre avec les Kegai. En effet, il dispose d’une vue démoniaque qui lui permet de voir les humeurs des ses interlocuteurs et ainsi agir en conséquence.

Pour le coup c’est un scénario original qui passe plutôt bien. On a vite ressenti une certaine empathie envers Nini. Et si on exclut le contexte apocalyptique, son pouvoir est juste puissant en termes de relations sociales.

Loop8: Summer Of Gods le gameplay de jour

Loop8: Summer Of Gods dispose de deux gameplay qui sont totalement différents. Vous avez d’abord la partie sociale qui servira à lier des liens avec vos amis, renforcé à la fois vos compétences et les leurs.

Pour cela, vous devrez utiliser le pouvoir de votre vue démoniaque afin de connaître leurs émotions et ainsi agir en conséquence. Vous pourrez ainsi avoir trois types de relations avec chacun de vos amis: amitié, tendresse, haine. Il faudra bien jauger vos réponses car cela aura une incidence lors de la seconde phase du jeu (ne vous inquiétez pas on y arrive).

Si on ajoute un cycle jour/nuit et un système de fatigue, on augmente carrément la difficulté de Loop8: Summer Of Gods. Allez-vous vous concentrer sur un nombre limité d’amis qui deviendront puissant dans le monde d’en bas ? Ou allez-vous lier des liens moins forts avec plus de personnes et avoir une équipe plus faible mais plus équilibrée ? 

C’est vraiment intéressant de nous laisser des choix cornélien. On ne peut clairement pas tout faire et chaque choix à une incidence qui aura son importance. Sans compter qu’il faut aussi s’occuper de vous,, impossible d’enchainer les nuit blanches si vous voulez être efficace.

Loop8: Summer Of Gods le gameplay d’en bas

Après cette partie sociale dans Loop8: Summer of Gods, on va passer à la partie sombre du jeu. “Le monde d’en bas”, c’est la partie où vous devrez combattre les Kegai. Ces derniers s’infiltrent dans le cœur des humains cherchant à les détruire. Et c’est à Nini de les sauver. 

Pour cela, comme dans la série des Persona vous devrez chercher la personne au prise avec les Kegai et plonger dans son subconscient (via un système de portail).

Et c’est là que la partie sociale intervient. Avant de partir, vous pourrez emmener avec vous deux de vos amis dont les compétences et les statistiques dépendent de vos échanges. MAIS attention, si votre ami meurt lors d’un combat, c’est définitif. Cela nous offre un vrai challenge où il faut vraiment faire attention à vos actions sous peine de perdre un allié avec qui vous aurez patiemment lié une relation.

Pour le reste, on reste sur un J-RPG au tour par tour classique. Toutefois, il faudra faire attention car dans Loop8: Summer of Gods, votre but n’est pas de tuer les être humains mais de tuer les Kegai. Il vous faudra faire attention à ne pas tuer l’humain que vous essayez de sauver. Il faudra utiliser le pouvoir des émotions pour vaincre les Kegai.

Un mois sans fin

Game over ? Et bien pas vraiment, si vous perdez, vous revenez au début de votre mois d’août. à la manière d’un rogue-like vous conserverez vos liens vous permettant de sauver des personnes que vous avez loupé la première fois ou de renforcer des liens déjà existant.

C’est vraiment une mécanique vraiment intéressante et originale malgré une certaine redondance dans les évènements malgré un Reboot du mois. Mais cela ne ternit en rien l’expérience du jeu.

Loop8: Summer Of Gods niveau graphique

La direction artistique de Loop8: Summer of Gods nous plonge dans un Japon des années 80. La ville est sublime. On a différents coins à observer, comme le temple, l’école ou la plage. Bien qu’elle soit petite, la ville est un très bel endroit pour se balader, et nous en mettre plein la vue.

Le jeu a aussi un petit côté visual novel, lorsque l’on échange avec nos amis. Et tout au long de l’aventure, on a aussi le droit de découvrir de somptueuses cinématiques. Toutefois, je trouve que le nombre d’environnement est un peu léger mais reste malgré tout honorable.

Conclusion du test de Loop8: Summer of Gods

Grâce à un et un concept original, Look 8: Summer of Gods nous offre une expérience relativement unique. Son double gameplay mêlant relation sociale et combat contre les Kegai offre un vrai challenge.De plus l’aspect mort définitive de vos alliés est vraiment intéressant et offre un challenge un peu stressant. La mécanique de combat utilisant les émotions change des classique boule de feu et autres technique d’épée. Il se dégage une certaine poésie de Look 8: Summer of Gods qui pourra plaire à n’importe quel joueur fan de J-RPG.

Pros

  • Un scénario original
  • le concept d’émotion bien maitrisé
  • Deux gameplays totalement différents
  • Les liens sociaux important

Cons

  • Peut être un peu simpliste en terme de combat
  • La mort définitive de vos alliès

The Caligula Effect: Overdose est un jeu de rôle japonais développé par FuRyu. Il s’agit d’une version améliorée de The Caligula Effect, avec des graphismes améliorés, des personnages supplémentaires et des éléments de gameplay améliorés. Le jeu original est sorti sur PS Vita en 2016 et avait été très bien accueilli par les joueurs et la critique.

Un scénario original.

L’histoire de The Caligula Effect: Overdose  se déroule dans un monde virtuel appelé Mobius, créé par un programme informatique appelé μ (Mu). Dans Mobius, les habitants sont piégés et perdent leur mémoire du monde réel, vivant une vie idéalisée.

Les joueurs incarnent un protagoniste qui découvre la vérité sur Mobius et décide de s’échapper de ce monde artificiel avec l’aide d’un groupe de rebelles. Le joueur doit combattre divers ennemis appelés Digiheads et tenter de résoudre les mystères entourant Mobius et μ. Au fur et à mesure que l’histoire progresse, le joueur interagit avec différents personnages, apprend leurs histoires personnelles et prend des décisions qui influencent le déroulement de l’histoire.

L’intrigue explore des thèmes tels que l’identité, la réalité virtuelle, la philosophie et la nature de la liberté. Le joueur doit naviguer à travers des dilemmes moraux et des choix difficiles tout en cherchant à échapper à Mobius et à découvrir la vérité derrière ce monde énigmatique.

The Caligula Effect Overdose et son gameplay

The Caligula Effect: Overdose propose un gameplay axé sur le jeu de rôle avec des éléments de combat en temps réel. Voici quelques-unes des caractéristiques principales du gameplay :

  • Combat en temps réel : Les combats se déroulent en temps réel et se déclenchent lorsque vous entrez en contact avec des ennemis dans le monde de Mobius. Vous pouvez former une équipe de jusqu’à quatre personnages, y compris votre protagoniste, et les contrôler pendant les combats. Les compétences et les attaques spéciales jouent un rôle crucial dans les affrontements.
  • Système de combat stratégique : Le jeu propose un système de combat stratégique où vous pouvez planifier et personnaliser les actions de vos personnages à l’avance, puis les exécuter en temps réel. Cela permet de mettre au point des tactiques efficaces pour affronter différents types d’ennemis.
  • Musique et émotions : L’un des aspects uniques du jeu est le lien entre la musique et les émotions. Les personnages peuvent utiliser des « émoticônes » pour déclencher des effets spéciaux en combat. Chaque personnage a sa propre émotion et sa propre musique, ce qui influe sur son style de combat.
  • Exploration : En dehors des combats, vous pouvez explorer le monde de Mobius, interagir avec les habitants et découvrir l’histoire du jeu en interagissant avec les personnages non jouables (PNJ). Vous pouvez également résoudre des quêtes secondaires pour obtenir des récompenses et en apprendre davantage sur le monde du jeu.
  • Prise de décision : Les choix que vous faites tout au long de l’histoire influencent le déroulement de l’intrigue et les relations avec d’autres personnages. Certaines décisions peuvent avoir des conséquences importantes, ce qui ajoute une dimension narrative au gameplay.
  • Personnalisation des personnages : Vous pouvez personnaliser votre protagoniste en lui attribuant des compétences et en équipant diverses armes et accessoires pour améliorer ses performances en combat.

The Caligula Effect: Overdose offre donc une expérience de jeu de rôle riche en action, avec des éléments de personnalisation, de prise de décision et une exploration de l’univers intrigant de Mobius.

Petite critique malgré tout, le jeu dispose d’une boutique de costumes cosmétique clairement dispensable. rien ne vous oblige à l’acheter mais sa présence me fait tiquer un peu.

Des graphismes bien maîtrisés

The Caligula Effect: Overdose présente des graphismes qui combinent des éléments de style anime avec un design moderne. Les personnages et les environnements du jeu sont stylisés de manière à rappeler les animes japonais. Les personnages ont des traits distinctifs et des designs variés, ce qui leur donne une apparence mémorable. Et une fois la manette en main, ça donne vraiment un aspect unique au jeu.

The Caligula Effect: Overdose est une version améliorée de l’original, et il comporte des améliorations visuelles par rapport à son prédécesseur. Notamment des graphismes de meilleure qualité, des textures plus nettes et des détails plus riches. Ce qui nous offre une upgrade du jeu vraiment sympa même si toutefois cela reste un peu en dessous pour une PS5.

Conclusion du test de The Caligula Effect: Overdose

The Caligula Effect: Overdose est clairement une belle surprise. On reste peut être sur un portage d’un jeu PS Vita. Mais c’est un portage de qualité. L’histoire est vraiment originale, le système de jeu est vraiment bien maîtrisé. Le système musique/émotions est un gros plus qui rend The Caligula Effect: Overdose unique. Le seul reproche que je pourrais lui faire viens des graphismes. Je les trouve un peu en dessous pour une PS5. Je rajoute aussi la présence d’achat ingame qui reste de simples extensions cosmétiques pas forcément utile. Mais pour le reste, que vous soyez fan ou pas de la série, foncez!

points positifs

  • Un scénario original
  • Un Gameplay sympa
  • Mécanique musique/émotions superbement utilisé
  • Portage très bien réussi
  • Prix correct

points négatifs

  • Graphismes un peu en dessous
  • Pas de VF

Si je me souviens bien, j’ai connus RIDE dès le premier épisode à sa sortie en 2015. Appeler le Gran Turismo des jeux de moto il avait comme ambition de faire comme son confrère GT ou Forza Motorsport le jeu de moto pour les puristes avec un choix énorme de bolide et des challenges à la pelle. Nous voici donc avec RIDE 5 toujours développé par Milestone le studio Italien de talent et distribuer en France par Plaion. En avant pour découvrir ce nouveau chapitre de RIDE.

Toujours la bonne ambiance 

Quand vous lancer pour la première fois RIDE 5 C’est tout de suite une ambiance intimiste, dès les premiers tours de roues on est captivé par cette petite ambiance et cette voix off qui nous donne l’impression que le jeu est pour nous qu’il est même qu’à nous, que nous sommes seuls aux commandes de cette moto à faire des tours de piste sans même se rendre compte du temps qui passe.

Pour cela on comprend tout de suite le public visé, les motards les vrais, ceux qui roule enmitoufler dans leur combinaison en cuir sous un soleil à 30 degrés, les mêmes qui tendent leurs jambes quand vous vous serez à droite sur la route, autant dire les puristes seront sûrement ravis d’avoir un jeu qui les transporte comme moi j’ai pu l’être dès les premières minutes de jeu.

Aux commandes d’une petite cylindrée vous avez donc plusieurs tours pour vous mettre dans le bain et ensuite pour pimenter le tout un petit duel avec une IA qui dans l’ensemble a fière allure et un très bon comportement en course.

Tout commence ici 

Le menu principal nous renvoie dans ce qu’il y a de plus simple, une carrière, la course qui rassemble la course unique, d’endurance le contre la montre la création de course et le jeu à 2 en écran partagé. S’ensuit le multijoueur et éditeur de circuit.

La carrière vous propulse dans votre petit garage, au départ on vous demande de personnaliser votre pilote et ensuite le world tour peut enfin commencer dans une ambiance toujours bien tranquille.

Le but de Tour et de réussir de passer les groupes du world tour dans des actes, le premier s’intitule “Montez dans les tours” si vous réussissez chaque phase il sera possible aussi de débloquer des événements avec des prix uniques.

Chaque tour comporte plusieurs championnats pour exemple le premier tour “Monter dans les tours” il y a 10 championnats qui se débloque au fur et à mesure et ensuite il sera possible une fois les actes finis de passer au deuxième Tour “Nourrir ses ambitions” et ainsi de suite. Autant dire qu’il y de quoi faire rien qu’avec le mode carrière. Durant les championnats vous gagnez de l’argent, des points de carrière et surtout le plus important une moto qui s’ajoute à votre garage.

RIDE 5 vous donne accès à 270 motos partagées entre 20 constructeurs emblématiques et pas moins de 40 circuits. Les circuits proposés entre plusieurs continents sont parfois fictifs comme en Amérique avec le Blue Wave Circuit, au total 8 circuits fictifs sont disponibles sur la quarantaine proposée. On retiendra quand même des noms comme le Nurburgring, le Daytona International Speedway, Laguna Seca, Susuka ou le circuit de Magny Cours rien que ça.

Un World Tour somme toute très intéressant par son déroulement et le nombre de courses et défis disponibles, au total 4 actes et 81 groupes rien que pour le World Tour. Une belle proposition pour le joueur qui pourra bien tranquillement progresser à son rythme avec la difficulté de son choix et paramétrable à n’importe quel moment.

Pendant le Tour vous avez en fin de course une rétrospective en photo de vos meilleurs moments réalisée par un photographe de votre staff. Si vous êtes sur le podium il y a aussi une photo finale avec le détail de la course et la date du jour, ainsi pour se rappeler des bons moments et des victoires.

Jouabilité 

Sachant que je sortais tu test de MotoGP 23 réaliser lui aussi par le studio Milestone il est facile pour moi de comparer les deux jeux niveau jouabilité et sensation de conduite. Etrangement je trouve RIDE 5 encore plus souple que MotoGP 23. Autant j’avais justement mis le point sur l’accessibilité de MGP23, alors que RIDE 5 fait encore mieux. Et comment cela est possible ? je pense que le style course pur et plus cool dans RIDE à forcer Milestone à donner un peu plus de souplesse envers ce dernier.

RIDE fait la part belle à toutes les catégories de motos, de la plus simple 250 à l’ultime moto de course comme l’Hayabusa. Il fallait donc rendre le jeu plus homogène et le résultat est vraiment convaincant, avec une souplesse et une facilité déconcertante pour enchaîner les virages, et un comportement routier pour chaque catégorie vraiment reconnaissable une fois sur la monture. Alors c’est un grand oui d’une part car la cible n’est pas vraiment la même entre les puristes de la course pure et dure et les joueurs plus lambda qui recherche plus de diversité et la possibilité de rider tranquillement.

RIDE 5 est même un complément si vous avez déjà MGP23 il complète l’expérience de course pure avec excellence et donne encore plus la possibilité à tous les joueurs de prendre leurs pieds dans pratiquement toutes les circonstances.

Graphisme 

Sur Xbox Series X et PS5 le jeu nous offre un solide 4k avec 60is, sur circuit aucun ralentissement avec une sensation de vitesse excellente. Niveau graphisme les circuits sont bien modélisés et les motos sont vraiment splendides, il ne s’agit pas non plus d’une vitrine technologique mais globalement il se laisse regarder. On reconnaît le style Milestone avec une patte graphique bien à eux.

La modélisation de chaque moto a reçu un soin particulier jusque les moindres détails, je pense même que cela mérite d’être dit haut et fort quand on sait qu’une moto regorge de détail comparer à une voiture. Votre pilote n’est pas en reste avec un choix de tenue vraiment complet, j’aime surtout le comportement du pilote en course avec les mimiques typique au 2 roues, comme la jambe qui ressort avant un gros freinage et virage. La sensation d’y être est totale et en harmonie avec l’esprit du jeu.

Ambiance Sonore 

Les bruitages des moteurs est vraiment réussi, on reconnaît très facilement certains des sons emblématique de certaines marques, l’ambiance en course est tout aussi réussie. Quand on reste à l’arrière de la moto avec la caméra c’est le grand spectacle quand la moto tape au dessus des 11 000tr/m sa turbine comme pas possible et avec une 125 ou 250 vous allez préférer peut être une vue au casque qui étouffe un peu l’hurlement des petites cylindrées avec des sons beaucoup plus aigus que leur grande sœur comme une GSXR 1000. Musique de menu vraiment parfaite qui colle parfaitement avec l’ambiance globale du jeu.

Conclusion

RIDE 5 est une très bonne surprise, Milestone confirme qu’il est le studio spécialisé dans les jeux de course Moto. Un choix de bécane généreux, des graphismes au petit oignon et une jouabilité qui force le respect. D’une souplesse incroyable les motos ont un comportement réaliste et accessible. La carrière offre une bonne durée de vie avec des circuits intéressant et une bonne re jouabilité notamment grâce au système de médaille qui donne envie d’être un bon pilote avec de la rigueur. Un jeu fait pour tout les amoureux des 2 roues et même plus.

points positifs

  • Une superbe ambiance
  • Des graphismes de très bonne facture
  • Durée de vie et diversité des épreuves
  • Les détails des motos et des pilotes
  • Souplesse de la prise en main

points négatifs

  • Pas de Side-Car
  • Contre-la-montre trop difficile à mon goût

Disponible depuis la fin d’année 2022 sur Nintendo Switch, Schtroumpfs Kart est arrivé en cette fin de mois d’Août sur PC, Playstation et Xbox. La version testée ici est la version Xbox Series du titre. Pas d’ajout par rapport à la version Nintendo Switch mais comme une habitude chez Microids, les portages sont souvent de mauvaises qualités rendant un jeu moyen à ennuyant …

Un Mario Kart chez les Schtroumpfs

Développé par Eden Games, le titre vient se greffer dans la veine des jeux qui ont tenté d’imiter le grand Mario Kart de Nintendo. En terme de contenu, le titre se porte bien, puisque le studio nous livre 12 mas ainsi que le même nombre de personnages jouables. Coté personnage, rien à dire, chacun bénéficiera de son propre véhicule à son image et de son objet fétiche. A l’image de Tempête qui peut décocher des flèches ou le Schtroumpf farceur avec son cadeau explosif.

Coté des cartes proposées, oui c’est peu 12… mais quand il faut compter que vous avez deux modes pour les coupes. « Fun »et »Super Vitesse ». Entendez par là que le mode « Fun » consistera en une vitesse réduite pour plus de maniabilité et une maîtrise davantage possible pour les plus jeunes, mais qui clairement constituera un frein pour les plus grands et les adultes, et que le mode « Super Vitesse » demeure le mode normal de ce que l’on pourrait espérer d’un jeu de karting mais incluant aussi davantage de sorties de route ou de collisions. Bien sûr le mode miroir existe lorsque vous terminerez un des modes.

Le petit plus du titre c’est lors de la sélection de votre personnage, vous pourrez choisir d’activer ou non 2 options d’assistance pour faciliter votre prise en main et ainsi remettre tout le monde sur le même pied d’égalité, ou presque. Vous avez ainsi la possibilité d’activer l’accélération automatique afin d’éviter de rester appuyés sur A pour avancer, mais aussi une conduite assistée, qui vous remettra sur le droit chemin si vous approchez trop près du bord de la route et ainsi limiter les blocages. Une bonne aide pour les enfants, qui je pense est la cible de ce jeu.

A noter toutefois de multiples petits ajouts qui viendront compléter un gameplay sinon trop classique, avec la présence de baies Schtroumpfantes à ramasser sur le terrain de course et qui viendront vous aider à compléter un carnet d’autocollants, semblables aux trophées et succès. Au total,  110 autocollants mettant en scène des personnages de la licence sont à collectionner avec plusieurs objectifs comme ramasser ces fameuses baies par milliers, mais aussi disputer 5 courses en utilisant tel Schtroumpf, ou encore finir premier dans la Coupe Forêt etc., le tout en mode « Fun » et en mode « Super Vitesse ».Rien d’original donc si c’est quelques succès rigolos comme le fait d’obtenir le plus de collisions dans une partie, ou celui qui aura utilisé le plus d’objets etc., rallongeant ainsi la durée de vie du titre si on les veut tous. Surtout si on s’accroche à tous les aires, surtout avec le manque d’adversité que subit le titre mais je vous en parle un peu plus bas.

En plus de ça, un mode chrono et course libre sont disponibles afin d’augmenter la durée de vie qui est faiblarde du titre.

Une maniabilité hasardeuse mais surtout sans réel adversité

Même si le studio ne veut pas se comparer à MK et les deux jeux n’ayant pas les mêmes ambitions ni les mêmes moyens, nous sommes obligés de les mettre en contradiction tant leur proposition est similaire.

Et en effet ici, le reste de la proposition de Schtroumpfs Kart est somme toute classique avec des objets à envoyer pour déstabiliser ses adversaires (objets bien entendus adaptés aux petits êtres bleus et pouvant être ramassés par deux), mais on notera l’impossibilité d’en envoyer vers l’arrière ….

On retrouve aussi une course répartie sur 3 tours, des rampes, des raccourcis disséminés sur le terrain, des phases de vol via des tunnels automatiques et un système de départ tonitruant si les conditions sont remplies (entendez par là qu’il vous faudra accélérer et rester dans une zone verte à l’écran pour disposer d’un boost de vitesse au démarrage de la course).

Parlons maintenant d’un sujet qui fâche,  la technique. Clairement, il s’agit ici du strict minimum qui a été effectué sur ce titre. Le jeu n’est pas moche mais ne bénéficie pas ou peu d’éclairage, tandis que les circuits traversés sont vides…. Cerise sur le gâteau, le portage fait sur Xbox souffre d’un énorme bug… Simplement on est tout seul à se balader sur la carte, et il arrive 8 courses sur 12 que les IA restent littéralement figés sur la ligne de départ…. Sérieusement, à force je me demande vraiment si les développeurs des titres édités par Microids en portage jouent à leur jeu…

Etre premier derrière les IA, nouveau concept !!

A noter pour finir, que Schtroumpfs Kart ne dispose pas de dialogues ou phrases prononcées par nos personnages qui se contenteront de bruits et onomatopées lorsqu’ils sont contents ou qu’ils ont piégé un adversaire, tandis que les menus très (trop) simplistes, ne permettent pas énormément d’options de paramètres.

Conclusion

A l’heure actuelle, je ne peux pas vous recommander le titre. Bien trop cher pour ce qui est proposé et surtout avec le gros que personne ne bouge, payé 30 euros pour jouer dans le vent c’est pas cool … Si vous optez tout de même pour le titre, le jeu est moyen mais propose tout de même des bonnes options d’assistance pour les jeunes qui découvrent le monde des jeux de voitures. Mais de meilleurs titres sont tout de même disponibles et il ne révolutionne pas le genre… Dommage !

points positifs

  • L’univers des Schtroumpfs respectés
  • Accessibilité pour les jeunes

Points négatifs

  • Le minimum syndical en terme de graphisme / maniabilité / audio
  • Bugs où nous sommes seuls sur 3/4 des courses
  • Et même quand on a des adversaires, ils sont où ?

Quoi de mieux qu’un bon vieux jeu de Formule 1 ? qui plus est le dernier F1 23 avec la licence officielle de la Formula 1. Si je me souviens bien, le premier jeu du genre avec une Formule 1 est Pole Position en 1982. Plus de 40 ans après, l’excellent F1 23 continue d’être quasiment parfait. Mesdames, messieurs, attachez votre harnais, la course commence.

Point de rupture 2

Si vous vous souvenez du premier Point de rupture, l’histoire avec scénario raconte la rivalité de 2 pilotes Aiden Jackson et Devon Butler. Cette année l’histoire continuera d’évoluer avec les mêmes protagonistes Jackson et Butler mais cette fois ci dans la même nouvelle écurie de F1, Konnersport Butler Racing Team. 

Pour cette année le scénario se concentre sur l’année 2022 et 2023. Il y aura même plusieurs personnes déjà connues des paddocks et surtout l’introduction de nouveaux personnages comme la championne en titre de Formule 2 Callie Mayer. Un mode de jeu très intéressant et qui change de la monotonie des courses habituelles avec les sempiternelles Week-End de course dans un championnat du monde classique.

La maîtrise pour tous 

Comme vous devez déjà le savoir, les jeux de course de formule 1 sont toujours axés simulation, c’est-à-dire que beaucoup de monde reste réticent sur ce type de jeu. Pour le coup si vous n’avez plus touché un jeu du genre depuis de longue année il suffit alors de vous asseoir dans un fauteuil et prendre la manette pour comprendre qu’aujourd’hui, même le plus mauvais des joueurs peut facilement prendre la piste et apprécier à sa juste valeur les derniers jeux de course.

Tout d’abord une multitude d’options permet à n’importe qui de pouvoir profiter à son niveau du jeu, vous avez du mal à passer les vitesses ? pas grave une assistance automatique prend le relais, vous avez du mal à freiner au bon moment, pareil, une option existe pour anticiper le freinage à votre place et pareil pour toute sorte d’action qui peut être vous embête et qui maintenant vous donne la possibilité de finir et même d’être sur le podium en fin de course.

Ce type d’options est toujours la bienvenue, peut être que les puristes vont crier au scandale mais, un mode facile voire même encore plus facile permet à tous de pouvoir jouer et se divertir tranquillement sans prise de tête. Malgré les débats, votre serviteur vous le dit : je suis pour l’accessibilité que cela soit dans ce sens ou dans un autre pour tous les types de jeux vidéo qu’il y a sur cette terre.

La course la vrai 

F1 23 ne déroge pas à la règle, course palpitante, physique irréprochable ou encore un rendu de vitesse impressionnant en vue cockpit. Et plus les tours s’enchaînent, plus on se surprend à aller de plus en plus vite. Le championnat en carrière vous permet comme toujours de choisir une écurie, ou pourquoi pas en créer une de toute pièce. Votre écurie si vous en choisissez une vous demande à chaque course de faire au moins aussi bien que votre coéquipier. Le menu de carrière propose une infrastructure qui vous permet grâce au point de ressource gagner de faire évoluer votre voiture en faisant évoluer l’aérodynamisme, le châssis, le moteur et la durabilité.

Il faut donc faire appel à la R&D pour leur proposer des évolutions du châssis du moteur et de l’aérodynamique. Le QG vous permet donc d’optimiser tout le long de votre carrière l’écurie grâce à votre régularité en course car plus vous gagnez de point plus vous allez avoir de ressources pour la faire évoluer et devenir peut-être la première écurie du championnat du monde.

En général et suivant la difficulté choisie les courses sont relativement propres sans accident et cela se rapproche de la réalité, le Week-end est paramétrable à partir d’un vrai Week-end de course qui peut au choix être amputé d’une partie des essais, il est même possible d’accélérer le temps une fois votre objectif atteint.

Graphismes

Comme toujours les jeux de F1 sont relativement beaux, F1 23 ne déroge pas à la règle avec un rendu de toute beauté, chaque circuit est proprement détaillé et reconnaissable au premier coup d’oeil, les écuries, les personnages, les voitures et l’ensemble du jeu se rapproche de plus en plus de la perfection. Aucun ralentissement, aucune gêne observée en course. En tout cas sur Xbox Series X le jeu est solide et parfaitement jouable.

Prise en Main 

Comme je le détaille un peu au début du test, la prise en main est faite pour tous, chacun y trouvera son compte avec les paramètres de difficultés facilement paramétrable à sa conduite. J’ai eu l’occasion de donner la manette à un novice (personne qui ne joue jamais) et j’ai été surpris, la personne a été conquise par la maniabilité et les aides qui se fondent parfaitement une fois la manette en main. Comme une sensation de regarder une personne qui joue régulièrement.

Ambiance Sonore 

Que dire de plus que les bruitages sont mis à l’honneur comme toujours dans ce type de jeu, sont des moteurs extrêmement fidèles à la réalité. Musique adaptée à la situation dans les menus sans être trop présente. Les tribunes en pistes sont bien audibles et les échanges entre pilote et mécanicien représente ce qu’on entend dans la réalité.

Conclusion 

F1 23 est un excellent jeu de course dédié à la Formule 1, avec une prise en main paramétrable pour tous. F1 23 continue de nous surprendre avec globalement un jeu qui tient la route et qui retranscrit parfaitement l’univers de course pendant un championnat. Le scénario Point de Rupture 2 permet de connaître un peu mieux le milieu de la discipline avec une histoire sympa qui change de la monotonie des autres modes habituels.

Positif

  • Prise en main pour tous
  • Beau, rapide et addictif
  • Le scénario point de rupture 2
  • Le QG et tous ce qu’il implique pour l’évolution de l’écurie

negatif

  • La traverse au milieu de la vue en mode cockpit (réaliste mais pas paramétrable)
  • Manque de voiture et compétition d’antan

La série  Simulator n’est plus à présenter. Avec cette série vous pouvez tout faire. Piloter un avion ? Pas de problème. Devenir policier, routier, fermier ? Aucun problème. On peut même trouver des opus plus exotiques comme gérer une  maison de plaisir en Allemagne. Bref c’est un série qui perdure et qui a de beau jours devant lui. Et dans ce Garden Simulator nous allons chausser de belles bottes en caoutchouc, prendre une belle paire de gants. Allons planter quelques carottes.

Garden Simulator un concept simple

Le scénario car oui garden Simulator a un scénario est simple et poétique. Votre oncle est malheureusement décédé en vous léguant sa maison perdue à la campagne. Lasse de votre vie qui se résume par l’adage “métro. boulot,dodo” vous décidez de partir vous installer dans cette maison. Votre but est de vivre de la production de votre jardin.

Simple, efficace et pour le coup sans aucune prise de tête. Vous aurez des quêtes à remplir pour gagner un maximum d’argent. Cela vous permettra de débloquer de nouveaux outils, de nouvelles boutures ou de nouveaux éléments de décors.

Garden Simulator ou Ennuie Simulator ?

Bon ben c’est bien beau tout ça Mais comment on joue ? Au début, vous n’avez accès qu’à l’arrière de votre maison. Il faut nettoyer, désherber, tondre votre parcelle. Une fois tout cela propre, à vous de planter des légumes ou des fleurs. Et pour le coup on s’ennuie vite. Au début, n’ayant quasiment rien de planter, vous n’avez pas d’argent , peu de plantes, vos outils sont nuls. 

Si on ajoute à cela que la gestion des hitbox est un peu aux fraises, c’est un peu décevant. Malgré tout, après quelques heures de jeu, on commence à avoir enfin de quoi jouer. En effet, vos outils sont plus efficaces, vos fruits/plantes vous rapportent plus d’argent. Et cerise sur le cerisier, vous aurez de quoi décorer votre jardin qui sera bien plus grand en débloquant de nouvelles zones.

A noter que Garden Simulator dispose aussi d’un système d’expérience qui vous permettra d’acquérir des compétences. Vous pourrez par exemple arroser plus vite, tondre plus vite, ou vendre les produits de votre jardin plus cher. C’est plutôt sympa mais le bonus est un peu léger.

Finalement, le tout est poussif. Le concept est sympa mais il manque un petit quelque chose à Garden Simulator pour en faire un bon jeu de simulation.

Graphiquement très moyen.

Bon là ça fait mal. Garden simulator est très moyen côté graphique. Les textures sont fades voir moches si on prend la pelouse par exemple. Sur un Playstation 5 c’est vraiment décevant. On peut même se rendre compte de différence notable entre certains items. Comme par exemple, les nains de jardins qui sont magnifiquement modélisés alors que les plantes et autres fleurs sont clairement non travaillés.

L’ambiance musicale est de plus simple, une légère musique de fond, quelques bruitages mais c’est le strict minimum. 

On notera aussi quelques soucis de collision surtout lorsque vous devrez tondre la pelouse, c’est un peu déstabilisant quand on est un poil tatillon car il devient difficile de faire des lignes droites.

Conclusion du test de Garden Simulator

En général je suis plutôt bon public. Mais je trouve que Garden Simulator est clairement décevant. Malgré un concept plus sympa et des mécaniques d’expérience qui sont plus que séduisantes (bien qu’un peu sous-évaluées), Garden Simulator semble vide et peine à démarrer. Un côté technique et graphique clairement passé et inégal ne permet pas de rattraper un jeu qui pourtant sur le papier semblait pouvoir être une véritable thérapie par le calme. Il pourra plaire aux fans des jeux Simulator mais ne touchera pas le grand public malgré un tarif plus que raisonnable.

Pros

  • Reposant
  • Petit prix
  • Concept sympa…

Cons

  • Graphiquement moyen
  • On se lasse vite du concept
  • …Mais sous exploité
  • Vide

Après un Final Fantasy 15 en demie teinte (ouais faut l’avouer c’était moyen). Square Enix revient vers nous avec un Final Fantasy 16 qui semblait plutôt prometteur. Des combats d’Esper épique, un gameplay nerveux (semblable à Devil May Cry), un héros badass, des combats de boss magiques. Bordel je crois que je n’ai pas été aussi enthousiaste depuis très longtemps !

Un Final Fantasy 16 épique…

Final Fantasy 16 se déroule dans un monde appelé Valisthea. Une terre divisée en plusieurs nations dotées de cristaux élémentaires qui confèrent des pouvoirs et des bénédictions uniques. L’histoire se concentre sur Clive Rosfield, un jeune homme de la nation Rosaria Alors que son pays est engagé dans une guerre contre l’Empire d’Héliodor. Cette guerre est alimentée par des conflits politiques, des rivalités entre nations et des manipulations magiques.

Clive, le protagoniste, est hanté par la mort de son père et cherche à se venger de la mort de Joshua, son petit frère. La tragédie frappe lorsqu’ un Primordial appelé « Ifrit » dévaste leur village. Cela déclenche une série d’événements qui bouleversent la vie de Clive. Tout cela le plonge dans un conflit plus vaste entre les Éons et l’humain.

Le scénario se développe en explorant les intrigues politiques, les trahisons, les alliances et les secrets qui ébranlent le monde de Valisthea. Les cristaux élémentaires jouent un rôle central, étant à la fois des sources de pouvoir et des objets de convoitise. Clive doit naviguer entre les allégeances, les révélations choquantes et les batailles épiques tout en cherchant à comprendre le véritable ennemi qui se cache derrière les conflits.

…Mais un peu poussif

Alors c’est épique mais qu’est ce que c’est poussif, les premières heures de jeux de Final Fantasy 16 sont longues avec un scénario qui reste ultra convenu. Si on y ajoute un cheminement qui ne change jamais, on perd vite la surprise de découvrir le jeu. C’est toujours pareil, on arrive dans une région, on nous envoie faire le coursier. On se fait de nouveaux alliés. Ils nous permettent d’atteindre le porteur du primordial qu’on bat une fois en forme humaine. Puis une seconde fois leur d’un combat épique entre Primordiaux. Et Tadaaaaaam vous avez un nouveau primordial. Au suivant! Cela manque clairement d’originalité. Mais il nous offre quelques scènes vraiment sympathiques et qui sont clairement surprenantes au point de se demander qui est vraiment le méchant.

Une bouffée d’air frais

Heureusement, le gameplay de Final Fantasy 16 sauve un peu tout cela. C’est nerveux au possible, fluide et on prend vite un plaisir certain à enchaîner les combats et à créer des combos avec les pouvoirs que nous confère les Primordiaux. Car oui le but principal de notre aventure est de pouvoir récupérer les pouvoirs des différents primordiaux pour pouvoir les utiliser. Et à la fin du jeu, vous disposez d’un arsenal plus que conséquent qui vous offre une variété d’attaques aussi belles que dévastatrices. A noter que le jeu utilise des QTE ce qui peut être un poil frustrant mais cela reste malgré tout intelligemment utiliser.

Comme dans tout RPG. Vous allez vite vous retrouver avec des quêtes secondaires qui ne sont au final pas si optionnelles que cela. En effet à un moment vous vous retrouverez à gérer un refuge et toutes ces quêtes vous permettront de développer ce refuge. Et elles seront au final bien utiles pour débloquer les plans pour le forgeron, ou augmenter les effets de vos potions. 

Ça devient vite addictif, car si le scénario reste convenu, on s’attache vite aux personnages secondaires de ce refuge pour en savoir plus sur leurs histoires et aussi pour augmenter votre stuff. Au final, on attend avec impatience l’apparition de ces quêtes qui en plus de nous ajouter de l’équipement nous permet d’en savoir plus sur l’histoire du monde.

Par contre petite critique constructive, vous avez certes un niveau de personnage mais au final, cela reste indicatif. Si vous êtes assez doué/réactif, vous pouvez facilement battre des  monstres de niveaux bien supérieurs. Comme par exemple lors des quêtes de chasse du Mog (qui sont indispensables si vous voulez les meilleurs équipements) qui offrent un challenge assez conséquent avec ces monstres légendaires.

Pour résumer malgré un scénario très “Game Of Throne” et qui au final ne nous offre que peu de surprises. Mais ce final fantasy 16 se rattrape par un gameplay nerveux et parfaitement maîtrisé.

Final Fantasy 16: techniquement bluffant

Oui c’est le mot. Et je n’exagère pas. Comme d’habitude, rien que la cinématique d’intro est juste magnifique. Et pour une fois, on peu vite ne pas remarquer qu’on est plus en cinématique. C’est vraiment un plaisir de naviguer dans le monde de Valisthea qui est parfaitement modélisé. Aucun ralentissement ou de bug graphique n’est à signaler.

J’en profite pour parler à cet endroit des combats entre primordiaux qui sont juste magiques. C’est beau, c’est fluide. Ils mettent une vraie baffe, le combat contre Bahamut est sans doute l’un des plus beaux jamais créés.

Comme dans tout Final Fantasy, l’ambiance sonore est une partie importante de leur succès. Et même si j’ai toujours la nostalgie de la bande sonore de Final fantasy 7 (pour toujours dans mon cœur). L’ambiance sonore de ce Final fantasy 16 est vraiment envouteuse, elle nous transporte dans ce monde magique et féerique.

Par contre, Square Enix, je pense que vous me devez une manette de Playstation 5. Avec des combats aussi intenses et une utilisation quasi des sticks gauche et droit quasi automatique. Ma manette rencontre maintenant le syndrome du drift ! Et selon ce que j’ai pu voir sur différent forum je ne suis pas le seul.

Conclusion du test de Final Fantasy 16

Je dois dire que Final Fantasy 16 est un digne successeur de la saga. De mon point de vue à partir du 10-2, la saga s’est un peu perdue peinant à trouver sa voie. Et là nous prenons une jolie baffe vidéoludique. Alors oui, le scénario est un peu convenu et peine à démarrer. Mais une fois lancé, on ne l’arrête plus. On a vraiment envie de mener à bien la vengeance de Clive et de comprendre qui tire les ficelles. graphiquement impeccable il vous assurera des longues heures de jeu encore plus si vous souhaitez faire les nombreuses quêtes annexes et ainsi débloquer les armes ultimes de clives. Final Fantasy 16 est un des meilleurs action-RPG de ces dernières années et je vous le recommande a 100%.

Pros
  • Graphiquement parfait
  • Quelques surprises niveau scénario…
  • Combats de primordiaux dingues
  • Quêtes annexes intéressantes
  • Gameplay nerveux et fluide
  • ambiance musicale au top !
Cons
  • Début poussif
  • … mais malgré tout convenu

Après avoir mis en avant Vendredi 13 en 2017, qui malheureusement n’a pas eu tout le contenu souhaité par le studio faute d’un procès qui a mis en suspens le développement. Gun Interactive nous revient cette année avec Sumo Digital pour une nouvelle adaptation d’un classique de l’horreur, Massacre à la tronçonneuse. Le titre se présente comme un jeu multijoueur asymétrique qui pour le coup, égalise les chances, puisque nous sommes 4 survivants contre 3 tueurs.

Fuir à tout prix de cet enfer

Ici, pas vraiment d’histoire, mais on est quelques semaines avant la narration du film, où Maria Flores est portée disparue. Avant de commencer une partie bien sûr un tutoriel est disponible pour nous expliquer le jeu, car celui-ci est bien fourni en terme de gameplay. Mais petite déception, pas de jeu in-game pour le tutoriel mais une série de vidéos qui présente vraiment tout le jeu, mais aussi tous les personnages que l’on côtoiera durant nos parties.

Du côté des survivants, lorsque la partie commence, nous sommes pendus à l’envers, par les pieds, dans une cave. La cave correspond à la première zone explorable de la map. Le but sera donc de vous y échapper en évitant de vous faire repérer par le premier tueur à vos trousses, le fameux Leatherface. Et la première chose que l’on constate et qui nous plonge direct dans l’action : il faut être le plus silencieux et le plus discret possible, en vous cachant dans les différents coins sombres de la map. Lorsque l’on se détache ou que l’on effectue n’importe quelle action, une barre QTE s’affiche. Il faudra alors, soit rester appuyé, soit donner des à-coups (à votre convenance) pour augmenter celle-ci et faire l’action.

Cependant, une autre barre se remplit aussi, il s’agit de la barre de son, si vous arrivez au bout de celle-ci sans régression, vous serez alerté d’un contour Rouge, visible par tous (tueurs et survivants) qui alerteront sur la position où vous avez fait le bruit.

On remarque aussi l’apparition d’un cœur et d’une barre de stamina au niveau de notre vie. Le premier se consumera petit à petit que le temps en jeu passera, arrivé en bas, votre vie s’écoulera petit à petit. Car oui, je vous rappelle que vous êtes capturé et blessé. Ce qui peut éviter les parties trop longues et surtout une sensation de devoir faire vite pour ne pas finir mort. La barre de stamina sert surtout pour courir, en appuyant sur A, vous utilisez une partie de cette barre, ce qui peut vous permettre de mettre une petite distance aux tueurs, mais il faudra bien sûr arrêter de l’utiliser pour qu’elle se remplisse et permettre une nouvelle utilisation.

En parcourant la map, vous trouverez trois objets différents qui vous aideront à progresser. Attention toutefois, ces objets sont à usage unique, une fois utilisé il faudra en retrouver un autre dans la map. De plus, vous ne pouvez transporter que deux objets à la fois. Le premier objet est un petit flacon qui permettra de soigner, vous et vos coéquipiers (les autres survivants) après une mauvaise rencontre avec le tueur. Le second, est un fragment d’os qui permettra de casser les éléments qui émettent du bruit (poules en cage, guirlandes d’os sur les portes), ou à immobiliser les tueurs ou le grand-père durant quelques secondes. Enfin le dernier objet est le crochet, il vous permettra d’ouvrir les portes barricadées par la famille.

Lorsque vous avez réussi à sortir de la cave, c’est loin d’être fini ! Il vous faudra fuir de la propriété en cherchant un élément qui pourra vous permettre de réparer la sortie. Heureusement, il n’y a pas qu’une sortie, il en existe plusieurs, dont une se trouve aussi dans la cave. Pour vous donner l’exemple des sorties que j’ai pu trouver : la cave, il vous faudra un fusible à mettre à un endroit précis dans la maison, ou encore une valve pour ouvrir une des sorties extérieures. Bien sûr cela prendra un petit temps avant de s’ouvrir et enfin pouvoir s’échapper et il faudra aller rapidement à la sortie avant sa fermeture.

Pour vous aider dans votre progression, la map est tout de même généreuse en cachette, où même en de terme de luminosité. Vous pouvez vous cacher grâce à l’ombre des différentes pièces intérieures et même éteindre et saboter les lumières. Vous pouvez aussi vous cacher dans différents éléments de la map (congélateur, armoire) et aussi vous camoufler dans les hautes herbes. Vous pouvez aussi trouver des raccourcis avec les trous dans les murs par exemple pour réussir soit à vous échapper d’une poursuite car certains tueurs ne pourront pas y passer, ou encore accéder rapidement à une zone de la map au lieu de faire un détour.

Il nous faut de la viande fraiche.

Du côté tueur, vous l’avez vu plus haut nous ne sommes pas seuls mais nous sommes 3 à chasser de la bonne viande fraîche. Au nombre de 5, chacun va apparaître à un endroit précis de la map. Le Leatherface est sans doute la plus grande menace et le premier tueur que vous rencontrerez. Il apparaît avec les survivants dans la cave accompagné de sa fameuse tronçonneuse qui fait très mal (un coup vous enlève facilement 1/3 de votre vie). Les deux autres, pour le début de partie vont être des soutiens et préparer l’immense terrain de jeu extérieur, afin de compromettre la fuite de vos proies.

Bien sûr chaque tueur aura ses défauts, en prenant l’exemple de Leatherface, il faudra faire attention de ne pas faire surchauffer votre tronçonneuse, et vous ne pouvez pas passer à travers les petits raccourcis, mais vous pourrez les détruire, histoire de ne pas créer de loop et surtout obliger à trouver des alternatives aux survivants. En autre exemple, Sissi, pourra suivre les survivants dans les raccourcis mais aura en contre partie une endurance et létalité faible.

Mais pour aider encore plus les tueurs, il y a un 4ème. Mais rassurez-vous il est inoffensif, du moins pour les attaques, car il ne bouge pas et personne ne le contrôle. Il sert de radar aux tueurs. Il faudra aux tueurs (surtout aux deux derniers cités) ramasser du sang disponible un peu partout dans des seaux et lui donner à boire. Lorsque papy aura bu assez il augmentera de niveaux et octroiera donc un radar plus que bénéfique pour vous aider à votre chasse aux gibiers. Cependant il est facilement contrable par les survivants : soit ne plus bouger pendant son radar soit en l’attaquant car il est sans défense. Mais une indication est mise en place si celui-ci se fait agresser donc à vous de le défendre car c’est une arme tout de même bien redoutable. Par contre si il passe au niveau 5, vous êtes tout le temps repéré par lui.

Il sera bien sûr possible de nourrir grand-père avec le sang des victimes lorsque vous les blesserez, d’ailleurs lorsque la barre de celles-ci est faible, vous pouvez soit les laisser mourir d’agonie (mais avec une chance qu’il se relève) soit les exécuter avec une superbe animation qui sera propre à chacun de nos tueurs.

Cependant, j’ai trouvé durant mes parties que les tueurs étaient un tout petit peu trop fort surtout vu leur nombre et plus la partie dure. Je peux comprendre que Leatherface soit redoutable mais en plus de faire mal, il a une bonne vitesse, et ceci vaut pour tous les tueurs. Les capacités se chargent assez vite, et grand-père peut être facilement nourri. Si vous jouez en plus en groupe, cela peut rendre plus facile la chasse pour les prendre en tenaille.

La progression, la seule fausse note du titre

Parlons de la progression du titre qui est le seul et unique point faible à mes yeux… Et reprend un peu le concept qu’avait Vendredi 13. A chaque partie, nous engrangeront de l’expérience pour nos actions. Et il existe tout de même un flagrant déséquilibre entre les tueurs (et même Leatherface dans cette catégorie) et les survivants. Très clairement pour faire de l’expérience en survivant il va falloir faire les objectifs et jouer un peu avec le feu en déséquilibrant les tueurs. Du côté des tueurs, à l’identique vos actions font augmenter votre expérience. Si personne est tuée, et bien pas d’expérience…

Grosso modo on gagne au grand maximum 2500 points d’exp, ce qui est peu, surtout que grâce à ceci on montre notre gain d’expérience de joueur qui quand on arrive au niveau 15, il va falloir énormément d’expérience pour monter un niveau ….

En montant de niveau, nous allons obtenir des points de compétence, qui permettront d’augmenter le niveau de vos personnages. Ces points s’utilisent dans un arbre de compétence, propre à chaque personnage, qui permettront de débloquer de nouvelles perks pour vous créer des builds adaptés à votre style de jeu. Attention toute fois, plusieurs branches existent et fermera d’autres. Donc à vous de bien choisir votre voie afin de débloquer ce que vous souhaitez utiliser. Vous pourrez en transporter jusqu’à trois en plus de votre capacité de personnages. Bien sûr, les perks seront montables en niveau (trois maximums), grâce à l’expérience gagnée durant vos parties. Mais encore là, c’est encore plus lent pour augmenter… mais sur ce coup heureusement surtout vu le peu de niveau….

Enfin, dans l’arbre de compétence, vous pouvez gagner des points d’aptitude qui complétera la montée de vos niveaux de personnages. Les points d’aptitude permettront de modifier (augmenter) l’un des caractéristiques de vos personnages sur ces habilités en jeu (furtivité, ne pas faire de bruit en récupérant des objets…). Mais bon, au début c’est frustrant, surtout quand vous montez un personnage et qu’on le prend dans le salon, car c’est unique en partie il peut en avoir plusieurs.

Des graphismes et un audio qui rendent honneur à la saga cinématographique

Comme pour vendredi 13, le studio s’est attaché à rendre le jeu le plus réaliste possible des films. Et le pari est encore gagné, le jeu reproduit fidèlement trois maps, la maison et l’usine et la station service où l’intrigue des différents films nous emmène. De plus, le jeu est particulièrement beau voire même très beau, même s’il existe encore quelques petites latences (je ne sais pas si cela vient de mon PC qui n’est peut-être pas adapté). Pour la partie audio rien à redire, le travail du studio est encore une fois merveilleuse avec les bandes son qu’on trouvait dans les films mais remis en 2023 avec bien sûr un travail dessus.

Les animations sont encore à la hauteur avec un gros travail de motion capture fait par les cascadeurs avec bien sûr l’immense Ken Hodder, Acteur et cascadeur qui a encore collaboré avec le studio pour prêter son jeu à celui de Leatherface. Si ce nom est inconnu pour vous, il joue Jason Voorhess dans les derniers vendredi 13 de la saga principale (du 7 au 10) et avait déjà participé à la motion capture de vendredi 13 th-The Game en reprenant son rôle.

Un chat du jeu est disponible qu’il sera possible d’activer et désactiver au besoin, surtout que le jeu est cross-plateforme (Xbox Series avec PS5 et PC, Xbox One avec PS4) et permettra facilement de communiquer dans le salon surtout si nous avons des plateformes différentes.

L’ATH des joueurs est juste parfaite et épurée. Nous savons où nous sommes avec le lieu de l’endroit en haut à gauche. Les petits plus visuels sont bien venus je m’explique : quand un joueur fait un bruit trop fort, une alerte rouge apparaît à l’endroit du bruit. Idem pour tout ce qui est visuel, les objets importants ou à interaction apparaîtront en jaune lorsqu’on on utilise les différentes capacités. Enfin en survivant, nous avons une indication à l’écran lorsqu’un tueur est proche de plus en plus proche de nous. L’écran va commencer à battre de couleur blanche puis jaune puis rouge ce qui pourra nous indiquer la distance des traqueurs. Une petite aide visuelle qui facilite la compréhension du titre surtout quand on se cache dans les éléments du décor et qui permet de bien nous alerter.

Enfin, quelques bugs existent, comme par exemple le fait que l’on ne peut plus bouger, ou moins problématique comme de ne plus pouvoir utiliser les actions qui au bout d’un moment reviennent. Il arrive parfois d’être exclue du salon et il existe quelques problèmes de collision (on peut facilement être bloqué dans un coin par un tueur). Un bug existe aussi en plus sur Xbox pour les membres preview Alpha qui sont obligés de quitter le programme afin de créer un salon de jeu…

Et une petite dernière note qui me pose problème …. les succès ne sont pas si difficile et dommage que celui où il faut accomplir 1974 parties ne soit plus présent (snif)…

Conclusion

Si vous avez déjà joué à vendredi 13th The Game vous allez retrouver énormément de similitudes malgré tout. Que c’est bon de retrouver des passionnés nous transmettre le meilleur d’eux-mêmes pour rendre le jeu au même niveau que l’œuvre. Ici, l’approche en 3vs4 peut faire peur, mais c’est tellement plus immersive et rend le jeu encore plus oppressant que jamais. Cependant, le titre est sous licence, j’ai un peu peur que le contenu soit tout de même limité et plaise vraiment aux gros hardcores de la Licence ou du type du jeu. Il n’est en aucun cas comparable à Dead By Daylight ou d’autre jeu de la licence … Essayez le, il est gratuit dans le Game Pass vous ne serez pas décu.

Le test a était effectué sur PC via Steam et le Game Pass et aussi sur Xbox Series X/S. J'ai débloqué 32/50 des succès du titre pour un total de 32H de jeu toute plateforme confondu. Merci à Gun Interactive, Sumo Interactive et à l'équipe de Terminal pour la clé review.
Points positifs
  • L’ambiance
  • Le 4vs3 qui rend le jeu oppressant pour les survivants / Un team play pour les tueurs
  • Pleins de solution pour s’en sortir
  • Les personnages pour chaque camp avec des compétences qui se complètent
  • Graphismes et Audio
Points Négatifs
  • La progression
  • Ne pas pouvoir créer de salon sur Xbox (quand on est dans le programme preview)

Je l’attendais et vous aussi peut-être. Développé par The Game Kitchen et édité par Team 17, la suite de Blasphemous sera disponible le 24 août 2023 sur PC, Xbox Series X|S, PlayStation 5 et Nintendo Switch.

Le retour !

L’intrigue suit le destin du personnage principal, qui découvre une prophétie qui nous dit que les miracles, des êtres surnaturels, peuvent être intrinsèquement mauvais. Déterminé à mettre fin à cette naissance destructrice, le protagoniste sort de son cercueil et se lance dans une aventure périlleuse qui le testera encore et encore. Comme Dark Souls ou Elden Ring, l’histoire est assez diffuse mais tout aussi complète. Ce sera donc à vous de recoller les morceaux.

Un souls 2D sauce Metroidvania

Comme pour Blasphemous premier du nom, nous restons dans un genre connu de tous mais avec des subtilités qui nous viennent des souls. Un jeu de plateforme 2D imprégné de la philosophie rigoureuse des titres Die and Retry, testant constamment votre résilience. Notre protagoniste est un personnage fragile qui fait face à des monstres, des pièges et des séquences de plateforme difficiles pour rendre la progression assez hardi . Ce titre diffère légèrement des classiques du genre Metroidvania, offrant aux joueurs des choix importants dès le début de l’aventure. Ce sont trois armes avec des styles de combat différents qui affectent également les chemins accessibles. Alors choisir la bonne arme sera crucial pour réussir cette sombre mission. Le combat est au cœur du gameplay et la précision est primordiale. Ne sous-estimez pas vos ennemis, car même les plus faibles peuvent vous tuer en un clin d’œil.

Un système de classes ?

En effet, les développeurs ont bien entendu les critiques des joueurs du premier opus. Désormais, le brave pénitent peut choisir l’une des trois armes au début de la partie. Mais pas de peur ! Si vous n’aimez plus l’arme, vous pouvez trouver les autres armes et leurs améliorations plus tard. Nous avons le choix entre des lames de parade électrisantes, une masse lente et une épée qui lance une magie du sang dévastatrice.

De ce fait, chaque arme a ses utilisations, et au fur et à mesure que le jeu progresse, nous sommes encouragés à changer constamment pendant le combat. En effet, certaines armes sont plus efficaces que d’autres contre certains ennemis. La masse étourdit les petits ennemis lents, tandis que les épées sont bonnes pour contrer les ennemis ultra-rapides. En même temps, les armes nous aident à résoudre des énigmes environnementales : on frappe de grosses cloches avec notre massue par exemple, on se téléporte entre des miroirs avec les lames de parade et on détruit des barricades infranchissables avec la lame de sang. Au fur et à mesure que le jeu progresse, nous débloquons des améliorations qui renforcent les armes et leur donnent de nouvelles capacités.

Mise à niveau du héro

Afin de pouvoir suivre les adversaires toujours plus forts, nous devenons également plus forts au fur et à mesure que le jeu progresse. En plus d’une monnaie monétaire pour faire face aux défis croissants, nous deviendrons plus forts au fur et à mesure que le jeu progresse. Et, en plus de cela, nous collectons des points de mise à niveau, que nous utilisons pour mettre à niveau nos trois armes.

Nous obtenons ces points en battant des adversaires et des coffres cachés. Mais ce ne sera jamais une corvée, car nous obtenons plus qu’assez de ressources dans l’histoire. Cela vaut toujours la peine de rechercher des améliorations, car les deux derniers boss en particulier sont beaucoup plus faciles à vaincre avec un équipement amélioré.

Avec les nouvelles armes et options, les combats sont beaucoup plus amusants que dans la première partie. Dans Blasphemous, le gameplay consistait généralement à frapper ou à contrer, à esquiver et à prier occasionnellement. Dans Blasphemous 2, nous avons différents mouvements, nous pouvons changer nos armes à la vitesse de l’éclair et nous avons un total de deux prières actives que nous pouvons échanger à tout moment dans le menu.

Gameplay et graphisme de toutes beautés

Au cours de notre voyage, chaque zone reprend différents aspects de gameplay : Dans une zone, par exemple, nous devons dégager une tour du sable . Dans une autre zone, nous faufiler dans des hauteurs élevées tout en étant bombardés de rochers. La variété offerte assure le plaisir.

En plus des éléments de gameplay établis, Blasphemous reste également visuellement fidèle à lui-même. Les graphismes en pixels arts sont plus beaux que jamais et les animations ont également été considérablement améliorées. Tous les modèles de personnages sont plus détaillés qu’auparavant, les ennemis et amis de retour brillent sous un nouveau jour.

Conclusion

Nous ne sommes donc pas simplement sur une bête suite sans améliorations, mais bien sur une belle mise à jour !

Blasphemous 2 n’est pas complètement exempt d’erreurs. Parfois, l’IA ennemie ne se comporte pas très intelligemment. Parfois, les ennemis ne se retournent pas lorsqu’ils sont touchés, mais continuent à courir bêtement dans une direction. La plus grande critique de Blasphemous 2 est le manque de variété d’ennemis. Bien qu’il y ait des ennemis uniques dans chaque zone, nous sommes toujours confrontés aux mêmes. Ils ne diffèrent les uns des autres que par le nombre de vies et les dégâts élémentaires avec lesquels ils attaquent. Leur comportement et leurs attaques restent les mêmes.

Donc si vous voulez retrouver la qualité par le gameplay, les innovations et les graphismes, je ne peux que vous conseiller ce Blasphemous 2 si vous avez déjà terminer le premier épisode.

Points Positifs
  • Des améliorations d’armes
  • De la re jouabilité
  • Gampelay immersif
  • Pixel art qui en jette !
  • Die and Retry
Points Négatifs
  • Die and Retry
  • IA capricieuse
  • Quelques bugs d’affichages

Fort d’un premier épisode sorti en 2020, Moving Out nous revient cette année avec un deuxième épisode tout aussi déjanté. Alors préparez vos amis pour de la bonne coopération à forte dose de fun, mais attendez vous aussi à des bonnes engueulades pour parvenir à vous sortir des niveaux, plus intransigeant que jamais et devenir le meilleur des F.A.R.T.

Nous sommes des P.R.O.U.T

Moving Out 2 vous place vous, ainsi que jusqu’à 3 partenaires, dans la peau de nouveaux déménageurs pour la société Smooth Moves. Celle-ci permet aux habitants de Pleincoffre d’avoir des experts en déménagement. Pour bien sûr exercer nos fonctions, il nous faut le diplôme de F.A.R.T (Fervent Adapte de la Rapidité et du Transport), que nous allons repasser grâce au tutoriel qui nous permet de nous familiariser avec les touches. Pas de grandes nouveautés sur ce coup, on reste sur les acquis du premier épisode.

Le but de notre mission est donc de déménager les différents niveaux. Pour cela, nous aurons un temps donné pour emmener un nombre d’objets précis dans le camion de déménagement. il est possible de porter seul les objets les plus légers, mais il faudra faire appel à un partenaire de jeu pour manipuler les objets plus encombrant tel que les canapés, frigo etc…. Ces objets deviennent rapidement une corvée à manipuler dans les endroits les plus étriqués, comme dans n’importe quel déménagement en vérité. Le premier réflexe que vous aurez à l’abord d’une maison sera l’observation de la disposition des pièces et l’emplacement des fenêtres. D’une manière très arrangeante, l’assurance de votre boîte couvre la casse éventuelle des objets que vous laissez sur place et également les bris de verre. Parfait, autant vous servir de cette opportunité pour balancer tout le mobilier par la fenêtre. Attention tout de fois, certains cartons d’objets (en rouge) sont cassables et il faudra être doux pendant le transport jusqu’au camion.

Au départ, les schémas seront assez simples pour obtenir les étoiles de rapidité sur les niveaux, il faudra par la suite faire preuve d’inventivité pour exploiter au mieux les éléments mis à votre disposition pour accélérer le mouvement et bien connaitre son niveau. Petit plus de cette épisode, les niveaux sont facilement rejouable pour obtenir le meilleur temps certes, mais en plus des objectifs secondaire apparaitrons à la fin de votre première run du niveau afin de débloquer plus d’étoiles et ainsi augmenté le niveau de votre permis F.A.R.T.

La coopération avant tout pour de bonnes soirée bien délire

Durant le test, j’ai traversé la cinquantaine de niveaux du jeu à deux. Il est ainsi très probable que les critères de temps soient davantage fixés pour le jeu à 4 joueurs que pour le simple tandem à l’identique du premier volet. Mais ne vous inquiétez pas, le jeu semble lui-même en avoir conscience puisque la seule condition pour passer d’un niveau à l’autre est de simplement terminer le précédent dans le temps maximal imparti. Il faudra cependant tout de même remporter des niveaux de votre permis afin d’accéder à certaines missions disponibles après avoir débloqué les portails qui emmènent de nouvelle mécanique sur ce deuxième opus.

Moving Out propose de nombreuses options pour adapter le challenge à tous, en proposant de rallonger le temps, de rendre des objets plus légers ou de s’affranchir du casse-tête que peut être le rangement dans le camion en faisant disparaître les objets dès qu’ils s’y trouvent. Au final, si vous ne recherchez pas à obtenir le meilleur temps ni à remplir les objectifs secondaires, Moving Out vous occupera une grosse après-midi et pourra allonger un peu l’expérience avec une salle « arcade » qui propose une poignée de mini-jeux d’adresse et de coopération qui devront être débloqué via des petites cartouches à récupérer dans les niveaux et dans la carte du monde.

Dans son ensemble, Moving Out est souvent à hurler de rire, c’est incontestable. Il se dégage un sentiment d’urgence de certaines situations, le visuel de déménageurs empotés fonctionne diablement bien et l’ensemble reste suffisamment varié dans les environnements et les challenges pour qu’on ne s’y ennuie pas. Prenons par exemple, la ferme où il faudra rentrer les animaux dans leurs enclos (tout de fois la tâche sera ardue car ils feront tout pour ressortir), ou encore des missions à l’envers, c’est à dire c’est vous qui emménage les meubles dans les différentes pièces.

Petit plus de cet opus, c’est ENFIN la disponibilité de jouer avec ses amis en ligne, manque cruel du premier opus. Un petit plus bien venu, car on n’a pas tout le temps 3 amis disponible avec nous dans notre canapé. Mais comme dans le premier opus, l’absence de coopération constante et tendue fait le plus gros défaut du titre. Certes, il faudra bien parfois établir un plan d’action avec votre partenaire, l’appeler au secours lorsque ça coince avec un meuble ou se synchroniser pour lancer un canapé par dessus une rambarde, mais globalement les interactions sont assez rares et il est possible de finir un niveau sans avoir eu à faire appel à plus de communication que cela. 

De la personnalisation et adapté à tout type de joueur

Moving Out 2 a une forte personnalisation inclut, vous avez bien sur quelques personnages de débloqués afin d’avoir votre propre style. Mais il faudra chercher durant votre partie, des caisses comme pour les cartouches citées au dessus afin de débloquer de nouveaux personnages mais aussi des variantes de celui-ci.

Graphiquement le titre est haut coloré avec des personnages cartoonesques, une vue du dessus avec une caméra qui se déplace en fonction de l’éloignement des joueurs. Oui, tout ou presque semble repris du titre de Ghost Town Games, Overcooked, mais Moving Out 2 jouit de certaines particularités.

En plus de cela, votre personnage peut être mis en fauteuil roulant, ou encore des options disponibles permet d’avoir des aidants pour chacun (e) ayant des déficits. Ce qui rend encore le jeu beaucoup plus inclusif et permet à tous, petit comme grand de pouvoir profiter d’un titre haut en couleur et adapté à tous.

Conclusion

Moving Out 2 reprend les bases de son prédécesseur en augmentant la durée de vie ainsi que d’ouvrir le jeu à la coopération en ligne. Encore plus loufoque et une progression différente avec le rajout du permis, le titre de SMG Studio & DEVM Games se bonifie malgré qu’il garde ses défauts. La précision des lancées et avec toujours un solo est dispensable, le titre reste fun, coloré et surtout abordable pour tous et cela permet d’avoir de très bonnes soirées entre amis en perspective. Si vous avez aimé Overcooked ou encore le premier opus, foncez !!

Points Positifs
  • La coopération en ligne disponible
  • Contenu plus que correct pour le style
  • Nombreuses options d’accessibilité pour faciliter le jeu pour tous
  • Des situations variées et rocambolesques
  • Jeu sans prise de tête
  • Cross-Génération
Points Négatifs
  • Fort dispensable en solo
  • Une dimension coop / communication en retrait
  • Maniabilité qui manque parfois de précision

Découvert par une campagne Kickstarter réussit (282.000 € /30.000 €), Koa and the Five Pirates of Mara est arrivé fin Juillet sur nos consoles. Le titre est un jeu de plateforme 3D à l’ancienne mettant un avant, Koa, une jeune fille pleine d’énergie. Mais après quelques recherches, Koa est déjà connu dans l’univers vidéoludique avec Summer in Mara, un petit jeu d’agriculture disponible depuis 2020. Mais le titre vaut-il le coup avec ce changement radical de gameplay?

Une histoire de pirate

Koa and the five pirates of Mara débute par la réception d’une mystérieuse lettre : cette dernière nous informe que des pirates viennent de piller la petite île de Qälis. Pourtant, aussi haute qu’une fillette d’une dizaine d’années, la jeune Koa n’hésite pas un instant et se précipite au secours des habitants en détresse.

Elle est dès lors accueillie par Mayo, une sorte de femme renarde aux allures de pirate, qui l’informe que cette lettre n’était finalement qu’un semblant de prétexte pour l’attirer jusqu’ici et ainsi l’inciter à participer aux épreuves mises en place pour devenir le plus grand des pirates. Si le projet ne séduit pas particulièrement Koa, cette dernière va rapidement se prendre au jeu, avec pour véritable objectif la renaissance de la ville et l’aide portée à tous ses résidents. Que les épreuves commencent !

Du speed run ou piam-piam

Comme tout jeu de plateforme, le titre peut être abordé de deux façons. Ici, les roulades font partie des capacités et seront fort utiles pour avancer à toute allure sur les nombreux parcours. Celui-ci permettra pour chaque niveau de remporter une médaille coquillage de vitesse lorsque le niveau est complété. Ou la seconde option, il est possible d’avancer « Piam-Piam » pour collecter tout ce que le niveau nous apporte, des pièces de coquillages mais aussi des sortes de collectibles qui permettront aux différents marchands de la ville de vous proposer de nouvelles choses et de restaurer l’île.

Concrètement, cela implique de refaire chaque niveau plusieurs fois afin d’assurer la récolte de tous les objets dans un premier temps, puis de réaliser le meilleur temps par la suite. Si sur le papier cela peut sembler rébarbatif, une fois la manette en main, le plaisir est bel et bien présent et le joueur ne devrait pas être opposé à refaire les niveaux tant leur réalisation est de qualité. Par ailleurs, le titre n’est aucunement punitif malgré les quelques échecs. Pourquoi? et bien simplement le jeu vous offrira le choix d’obtenir plus de points de contrôle, si vous n’arrivez simplement pas à passer. De quoi donner confiance à tous, y compris aux joueurs les moins aguerris. Enfin, même en y allant en mode tranquillou, les niveaux sont assez courts et ne permettent de pas trop s’attarder et de rester bloqués.

Pour faire le tour des épreuves, compter environ 4H si vous y allez doucement sans prise de tête, 6/8H pour le compléter à 100 %, une durée de vie honnête pour ce que le studio nous propose. On progressera d’île en île afin d’affronter les épreuves et de finir sur un combat de boss. Ces épreuves seront pour chaque îles différents. Tantôt des courses rythmées ou il faudra arriver en premier ou tantôt des combats traditionnels où il faudra renvoyer les bombes. tout ceci ne rend pas le titre linéaire et varie les épreuves proposées. En terminant l’épreuve, les personnages vous donneront une carte qu’il faudra décrypter à Qälis afin de lever le brouillard et passer à la suite.

En plus des épreuves classiques, des courses contre des petits pirates seront disponibles afin d’obtenir d’autres parties de la carte (plus petites) et lors de la progression naturelle, un petit mini-jeu simple se rajoutera afin de varier le gameplay.

Une prise en main simple et efficace

La prise en main de Koa ne présente aucune difficulté : on se déplace grâce aux joysticks, le bouton A est quant à lui utilisé pour sauter, X pour courir. RT permet d’écrabouiller ce qui se trouve sous vos fesses. Enfin, la pression du bouton Y permet de saisir et de lancer quelques objets. La visée est grandement facilitée par le titre qui présente au joueur la cible très simplement. Le déplacement de Koa est donc très accessible, y compris pour les plus jeunes.

On rajoute la petite subtilité pour la roulade, il faut sauter et juste avant de retomber appuyer sur X afin de l’effectuer. Un petit peu déroutant au début, mais après quelques minutes d’apprentissage, il sera aussi simple de le faire, comme le vélo il faut un petit temps d’adaptation.

Des graphismes enfantin mais magique

En parlant graphisme, si cela peut paraître assez simple, ils n’en restent pas moins particulièrement propres, avec des univers distincts parfaitement retranscrits. La glace devient un amoncellement de petites banquises glissantes, le volcan un univers qui bouillonne, les esprits sont complètement perchés, et les quelques parcours sous l’eau sont pleins de charme. La musique et les bruitages complètent l’immersion sans équivoque.

Les personnages sont dessinés avec le même soin, dotés de quelques caractères propres. Certains individus se montrent plein d’empathie, d’autres sont ronchons, combatifs voir quelque peu agressifs, mais toujours dans une ambiance bonne enfant.

En plus pas de problème de caméra, celle-ci reste fixe sur la plupart des niveaux et ne contraint en rien l’avancer tellement elle est bien faite. Bien sûr d’autres gameplay comme je vous l’ai dit plus haut, mettrons en valeur cette caméra et pourra être votre ennemie si vous allez trop vite ou trop lentement.

Conclusion

Koa and the Five Pirates of Mara est une lettre d’amour aux jeux de plateforme. Simple et efficace, le titre vous transportera durant quelques heures dans l’amour du speed-run et de la plateforme avec ses niveaux et gameplay variés. Même les plus jeunes et les moins aguerris pourront trouver leur compte avec l’ajout de l’aide de progression qui permet d’obtenir des points de contrôle plus souvent. On rajoute à ça des niveaux assez courts (le plus long étant le boss final où le niveau se fait en 10mins environ), une progression en difficulté croissante et un univers très coloré et voilà ce qui fait d’un jeu un quasi sans faute et sans prise de tête.

Points Positifs
  • Un contenu qui parvient à se renouveler au fil des îles découvertes.
  • Un titre accessible, avec un mode dédié aux plus jeunes ou aux joueurs peu expérimentés.
  • Un univers réussi, gorgé de couleurs et d’univers distincts.
  • Traduction française disponible.
  • La caméra qui d’habitude est l’ennemie de la plateforme
Points Négatifs
  • Les roulades un peu compliqué à bien maitriser

C’est une année riche pour Capcom, après pas mal de Remake avec Resident Evil 4 ou encore Ghost Trick : Détective Fantôme, le développeur Japonais nous revient en ce début d’été avec une nouvelle IP, Exoprimal. Le jeu mélange du PVE où nous subissons des hordes de dinosaure et du PVP. Mais le mariage entre les deux vaut-il le coup ?

Des Dinos dans le futur

Exoprimal se passe durant l’année 2040, dans lequel des dinosaures apparaissent via des failles spatio-temporelles dans le but de bouffer tout le monde et de tout détruire. Une multinationale, Aibius Corporation, développe une IA, Léviathan. Cette IA assiste les combattants munis d’exosquelettes qui luttent efficacement contre les dinosaures. Cependant, Léviathan gagne en autonomie et réalise des expériences pour améliorer les exos. Vous faites partis des combattants capturés par Léviathan et vous êtes obligés d’accomplir la mission contre une équipe adverse sinon vous mourrez.

Cela aura pu faire une excellente campagne solo, mais le titre (et je le soulève dans la dernière phrase du premier paragraphe) est en fait un PVEVP, pour avancer dans l’histoire vous êtes obligé de jouer au « seul » mode de jeu disponible qui est suivie Jurassique. C’est en accomplissant les missions de ce mode que vous obtiendrez des fragments d’histoires qui sont des fichiers de données qui débloquent des dialogues nous apprenant plus sur l’histoire. Tout est agencé dans une matrice circulaire qui n’est pas vraiment pratique.

Pour ma part, j’ai vraiment suivi que les gros axes de l’histoire, tellement j’ai trouvé certains fichiers et passages totalement anecdotiques. Au moins il y a le mérite de mettre une histoire dans un jeu service, et pour le coup on peut tout de même s’en contenter.

Survie Jurassique, le seul mode de jeu actuellement

Comme vous l’avez compris, nous allons parler plus en détails du mode de jeu d’Exoprimal. Celui-ci se fera en deux phases dont la construction sera quasi identique pour chaque partie que vous entreprendrez. Les parties se jouent en 5vs5, la première phase sera du PVE et le but sera la course à l’équipe qui arrivera à terminer 5 manches le plus rapidement possible. Léviathan nous ordonnera de tuer un nombre précis de Dinosaures avant de passer à la suite. Ainsi de suite. Quand les équipes ont terminé, nous passons à la deuxième phase qui peut-être choisi dans le menu principal. PVE, PVP ou Aléatoire. Ce dernier octroi un bonus d’expérience de 1,2 en plus. Donc c’est à vous de choisir, mais même en PVE vous avez une part de PVP qui subsiste.

Dans le finale PVP, le but sera bien sûr de remporter la partie où les ennemis peuvent vous mettre des bâtons dans les roues pour stopper votre progression. Plusieurs modes de jeux seront disponibles pour cette finale, passant de l’escorte de cube de données à la domination par exemple. Bien sûr tout en ayant des vagues de dinosaures pour venir aussi vous embêter.

Du coté PVE, c’est la même progression que sur la première phase, mais en beaucoup moins de vagues et avec la petite subtilité qu’un joueur ennemi peut venir vous taquiner avec un gros dinosaure pour ralentir votre progression. Bien sûr le contrôle de dino est aussi disponible en PVP et il est exclusif à cette deuxième manche. Le petit plus de cette partie PVE, c’est que la finale peut-être remportée par les deux équipes. Lorsqu’une équipe a terminé il restera quelques secondes pour l’équipe adverse de terminer aussi ses vagues afin de remporter elle aussi la victoire.

Enfin, il y a un mode de jeu spécial, qui sera déblocable seulement à des points précis de votre avancé dans l’histoire, où les deux équipes coopèrent afin de battre certains boss du jeu. Et ce petit ajout est vraiment appréciable, même si celui-ci reste tout de même anecdotique car il y en a peu. Mais vous pouvez tomber dessus quand même par hasard. Et ce mode est aussi un bon moyen de gagner de l’expérience.

Enfin, si votre équipe est en retard, le jeu vous aidera à avancer plus vite, soit par l’ajout d’un dino spécial qui lors de sa mort, vous accumulerez des points qui serviront à rendre la prochaine manche aux ennemis plus compliqués, où simplement vous fera passer la dernière manche rapidement pour que vous puissiez profiter de la phase finale tout de même s’il y a trop de retard et ainsi vous donnez une chance de gagner.

Mais tout ceci reste bien maigre, car on va sentir rapidement une certaine lassitude, surtout au début où il faudra vous accrocher, car vous n’aurez pas accès à tout le bestiaire disponible car certains ne sera disponibles seulement à une partie de la progression des données que vous recevez pour avancer dans l’histoire et d’autres sont tout simplement rares. Idem pour les modes de jeu, où vous mangerez quasiment tout le temps les mêmes modes de jeux quoiqu’il y en ait pas mal de différends. Pour vous dire, j’ai découvert un mode de jeu niveau 93 (environ 30H de jeux) pendant que ma conjointe l’a eu en 15 H. C’est un peu bizarre je vous avoue …

Des exosquelettes divers et varié

Pour accomplir nos missions, le jeu nous fournit au choix 10 exosquelettes définis sur 3 classes. Les assauts, les tanks et les soutiens . Dans les assauts on aura de la distance, du Cac ou encore du dégât de zone, les soutiens soignent ou donnent des buffs de dégâts, les tanks vont servir de barrière. Chaque exo a trois pouvoirs spécifiques à lui, un outil qui peut être un canon ou encore un objet de soins, un super qui se charge au fil des dégâts donnés. Il est possible de changer d’exo en cours de partie si le besoin ou la situation le fait sentir. Comme pour chaque jeu du genre certains exos sont plus efficaces soit en PVP soit en PVE comme par exemple, Vigilant et son sniper qui sera beaucoup plus à l’aise dans des affrontements contre des joueurs.

Il sera possible de modifier son exo avec des modules qui permettront de modifier ou d’améliorer certaines de vos compétences. Il faudra cependant jouer avec l’exo voulu pour augmenter son niveau de progression propre à lui afin de builder comme on le souhaite et selon sa façon de jouer son exo de combat.

Pour une progression des plus adaptée, je vous conseil de jouer avec des amis pour espérer tourner vos rôles afin de découvrir les différentes approches qu’apportent les exos en combat, car lorsqu’on joue avec des randoms, on est fréquemment cantonné à jouer une classe que beaucoup ne veulent pas, les soutiens ou encore les tanks. Tout ça à cause à mon avis du score qu’on obtient en fin de partie qui ont poussé les joueurs à jouer dégâts. Ou sinon on se retrouve dans une partie non équilibrée en matière de puissance, car on a trois personnes qui joue la même chose, ou 3 tanks et j’en passe. Vous voyez le problème que je vous soulevais en jouant seul, c’est qu’on risque souvent de perdre et ceux de plein de manières différentes et cela rend la progression plus longue.

Enfin, on peut ressentir aussi une petite sensation de Pay-to-win avec le déblocage des 3 derniers exos qui peuvent être acheté avec de l’argent réelle, ou disponible pour les détenteurs de la Deluxe éditions, qui peuvent mettre à mal les nouveaux joueurs, qui ont décidé d’attendre de progresser dans le niveau de joueur pour les débloquer.

Graphiquement OK mais sans plus

Capcom nous ressort son moteur graphique, RE Engine, de la tombe pour Exoprimal. Le moteur commençait déjà à toussoter sur le remake de RE3 mais là on est vraiment en fin de vie et il serait temps que la firme nippone sorte le nouveau ! Alors Exoprimal n’est pas moche loin de là mais ce n’est pas la qualité attendue pour AAA et surtout pour une nouvelle licence. Les cinématiques sont moyennes et in gamme mais rien de plus. Le jeu est fluide, même pendant les vagues où une horde de plus d’une centaine de raptors arrivent et ne souffrent d’aucun ralentissement comme ont peu le voir sur Word War Z. L’effet vague est vraiment bien fichu et on a l’impression qu’ils sont des milliers alors que pas du tout ! Côté Dinosaure rien à dire, ils sont fidèles aux représentations qu’on peut connaitre d’eux avec des variantes créées pour le jeu afin de diversifier les ennemis qu’on rencontrera durant nos sessions.

Coté sonore, le jeu souffle un peu le chaud et froid, particulièrement pour le doublage qui est assez caricatural et avec un décalage labial assez prononcé. Il arrive même au jeu que certains personnages parlent français comme Léviathan et d’autres on se contentera d’une VOSTFR … Vraiment Capcom soit vous faites tout traduire soit vous laissez en anglais sous-titrés quoi mais mélanger pas les deux, ça nous sort encore plus du titre et de son histoire …

Un Pass cosmétique …

Enfin, je ne pouvais pas arrêter mon test sans parler de la fâcheuse tendance qu’a tout les titres actuellement, le fameux pass de combat ici appelé Pass de Survie. Certes elle n’est que Cosmétiques et heureusement, mais elle est tout de même présente surtout pour un titre qui sort à 60 €. J’aime bien le concept des passes, mais dans un jeu mais seulement si celui-ci est gratuit ou encore disponible dans des jeux indépendants pour aider le financement et la continuité du titre. On va dire qu’heureusement c’est cosmétique, mais bon il y a déjà plein de packs qui existent à sa sortie et c’est un peu cher aussi ….

Conclusion

Exoprimal n’est pas mauvais, personnellement je prends du plaisir à jouer au titre. Mais objectivement, le jeu est tout de même assez faiblard. Une trame narrative qui se dévoile petit à petit mais avec beaucoup de moment creux, un seul mode de jeu découpé en 2 pour sa phase finale mais qui au fond reste tout de même compétitive même sur l’aspect PVE. On ajoute à ça la disponibilité des modes de jeux aléatoirement et confus. C’est un peu un gloubi-boulga de chose intéressante mais mal exécuté pour le coup. Attendons de voir si Capcom va suivre le jeu dans les mois à venir et à bonne fréquence pour rendre le jeu plus complet. Mais jetez-y un oeil, ça sera peut-être une bonne surprise comme c’était le cas pour moi (moi qui avais détesté la bêta..).

Point Positifs
  • Le mélange PVE & PVP
  • On peut choisir la phase finale
  • Les missions coopératives entre les deux équipes
  • Les différents exos et dinosaures disponibles
  • Les hordes façon WWZ
Points Négatifs
  • L’histoire au second plan
  • Une progression inégale
  • Graphiquement on s’attends à mieux sans être moche

Depuis la sortie de Crash Bandicoot 4, nous n’avions plus de nouvelles de notre Mascotte à Wumpa préféré. Mais Activision avec l’aide du studio Toys for Bob (qui avait fait Crash 4), revient avec un multijoueur compétitif en 4vs4. Mais vaut-il le coup ?

A la récolte de Wumpa

Au fil des années, Crash nous c’est diversifié dans les différents modèles de jeux. Du karting, du Plateforme, mais aujourd’hui il revient dans du 100% Multijoueur compétitif et On-line. Donc pas vraiment d’histoire ici, juste de la castagne pure et dure contre des joueurs. Votre but, est actuellement unique, capturé le plus de Wumpa, pour remporter la victoire.

Car oui, il n’y a qu’un seul mode de jeu et on va poser les bases tout de suite du dérouler des matchs. Les matchs sont en 4vs4, sans limite de temps et il faudra cumuler 2000 Wumpa pour remporter la victoire. Mais ne vous inquiéter pas, toutes les parties ne sont pas les mêmes. Pour y arriver soit, vous et votre équipe jouer ensemble très objectifs, vous ramasser et vous venez encaisser vos points dans votre banque. Où vous la jouez plus sournois, certainement plus en solo, et vous empêchez les ennemis d’encaisser où les pourchasser dans la map pour qu’il ne récolte pas.

Crash Team Rumble ne se limite pas qu’à une course aux pommes et vient ajouter certaines subtilités à maîtriser pour garder l’avantage. En plus des fruits Wumpa, nous avons aussi les reliques : plus rares, qui sont elles aussi éparpillées sur la carte et servent à activer des bonus à des endroits précis, dont pourront se servir tous les membres de l’équipe.

Le petit plus, c’est chacune des cartes disposent de ses propres petits bonus qui sont soit petits comme se rendre invisible, se mettre dans une boule à piques, sauter très haut dans les airs soit d’un seul gros bonus disponible, comme l’invincibilité temporaire grâce au masque Aku Aku, l’apparition d’une tornade géante en exemple.

Enfin, pour aussi parvenir plus rapidement aux 2000 Wumpa nécessaire à la victoire, des plateformes gemmes sont disponibles à certains moments de la partie sont à activer en marchant dessus et à « capturer » en y restant (il faudra donc repousser l’adversaire s’il est présent, puisqu’il souhaitera aussi s’en emparer). Une fois activées dans son camp, ces gemmes permettent un bonus de fruits Wumpa allant jusqu’à 100% de ramassage supplémentaire en cumulation de plusieurs d’entre elles.

Trois Classes de personnages avec leurs propres caractéristiques

Chaque match est donc composé comme je l’ai dit plus de 8 joueurs actuellement. Et pour ça il nous faut un casting. Au lancement du titre, ce casting est de 8 personnages, divisé en 3 catégories. La première est celle des encaisseurs (Crash, Tawna et Catbat), qui est centrée sur la collecte et l’encaissement des fruits Wumpa ; la seconde est celle des amplificateurs (Coco, Dr. Neo Cortex) qui multiplient l’apparition des reliques tandis que la troisième est celle des bloqueurs (Dingodile, Dr N. Brio et Dr. N. Trophy), qui s’articule autour de l’affrontement pour empêcher l’ennemi de ramener des fruits Wumpa.

Chacun de ces personnages dispose en plus de ses propres attaques et capacités, fidèles à leurs apparitions dans les autres jeux de la série. Tawna dispose ainsi de son grappin, Cortex de son pistolet, Dingodile de son aspirateur (pratique pour récupérer les éléments à distance) et N. Brio peut par exemple se transformer en monstre pour un temps limité. Tous ont donc un intérêt à être joués et l’idéal est bien sûr d’avoir un peu de tout dans son équipe pour un résultat homogène, ou bien d’avoir plusieurs joueurs d’une même catégorie pour appuyer une technique précise.

Bien sûr, tous les personnages ne sont pas débloqués lors de votre première session de jeu. Pour parvenir à les débloquer, il faudra jouer et gagner des badges propres à la classe pour débloquer les personnages suivants. En plus de ceci, il sera possible de débloquer un pouvoir unique qui peut vous aider durant votre partie. Bien sûr, comme pour les personnages, la plupart seront à débloquer petit à petit durant vos sessions. Mais ne vous inquiétez pas, en 3H de jeu j’avais débloqué 90% des personnages et pouvoirs. Grâce à tout ceci, même si vous jouer seul, vous pouvez mettre en place des tactiques, car dans le salon vous apercevez ce que vos alliés et ennemis auront comme personnage et comme pouvoir.

Malgré tout cela reste faiblard

En plus de ce système de progression, qui est sans doute quand même assez rapide de déblocage, vous avez la chance d’avoir d’offert le premier Battle Pass du titre. Oui, même Crash se met à la mode des jeux d’aujourd’hui, Mais ne vous inquiétez pas celui-ci restera purement et simplement cosmétique. Histoire de frimer avec des beaux Skins, emotes ou même musique tirait des différents jeux de la série.

On rajoute de la progression de personnages (avec un total de 15 niveaux pour chacun) avec des défis pour gagner soit de l’expérience de passe soient des personnages et c’est tout. Oui c’est maigre, voir très maigre, car même si toutes les parties ne sont pas les mêmes (même si on reste avec les mêmes personnes dans les salons entre chaque partie), et bien … il manque quelque chose au titre et on va vite faire le tour. J’en suis à 6H de jeu et j’ai déjà cette impression de lassitude. Surtout que la progression du passe est longue en plus ….

Mais comme tout jeu dans ce genre, des évènements, et des ajouts par saison vont arriver, mais cela plus un jeu où on reviendra de temps en temps pour compléter, ou découvrir les nouveautés sans vraiment tryhard le titre comme un jeu multijoueur devrait l’être.

Maniabilité / Graphisme et Audio

Les fondations des jeux Crash que l’on connaît sont ici reprises : on saute de plateforme en plateforme, on esquive le vide, l’eau ou la lave pour éviter d’y passer et l’on frappe des caisses contenant des fruits… ou directement ses concurrents. L’ensemble se prend très vite en main et clairement, les développeurs ont concentré leurs efforts sur l’accessibilité : Crash team Rumble est un jeu vidéo facile à jouer, mais aussi à comprendre. D’où peut-être que le titre est assez faiblard au début pour vraiment ce concentrer sur l’accéléré.

Crash Team Rumble s’appuie sur une direction artistique fidèle à Crash 4, avec des environnements toujours aussi cartoon et pétillant ainsi qu’une modélisation très basique de tous ses éléments. Mais on constate quand même un poil d’aliasing (des petits effets de scintillements) sur les bords des personnages mais rien de très grave non plus. Coté audio, rien à redire, on reconnaît les sons qui ont fait le charme de la série avec bien sur de nouveaux ajouts spécialement pour le titre. Mais comme j’ai dit plus haut, on retrouve des titres des différents opus qu’on pourra ajouter sur notre carte personnalisée.

Enfin, le titre ne sort seulement que sur consoles Next-Genération (PS5 et Xbox Series) et mon dieu que les temps de chargements pour entrer dans une partie, où même se connecter au titre sont longs… Je crois retrouver les salons et temps de chargements (mais encore plus longs) de Call of Duty Modern Warfare 3 à l’époque, mais c’était il y a 12 ans quoi …

Conclusion

Crash Team Rumble est intéressant sur le fond, facile de prise en main et à comprendre, le jeu pêche sur son contenu trop limité et ne pourra pour l’instant vous tenir qu’une petite dizaine d’heures et encore … Car on tourne vite en rond et on a vite cette impression de faire toujours la même chose surtout avec un seul mode de jeu disponible. Mais le titre est à petit prix, avec aucun élément pay-to-win et si le studio continu d’agrémenter le jeu le titre pourra devenir facilement un must-wave des jeux compétitifs multijoueur.

Points Positifs
  • Simple et efficace
  • Maniabilité & accessibilité
  • Du contenus qui arrivera gratuitement par la suite …
  • Crash en 4vs4 Rumble
  • Prix tout doux
Points Négatifs
  • Un seul mode de jeu
  • Pas de Offline
  • Seulement PS5 & XBX S/X

Disponible depuis maintenant 2 ans (jour pour jour) sur PC et issu d’un crowdfunding sur Ulule réussi, le RPG de la célèbre web TV Noob arrive enfin sur consoles. Mais ce portage est-il satisfaisant ?

Je suis un Noob

Tout commence dans un cybercafé, tandis que deux copains Adam et Martin discutent d’eSport, ces derniers se définissent avec désarroi comme des noobs étant donnés qu’ils n’y arrivent pas. Le personnel du cyber intervient aussitôt (ils écoutent un peu trop les conversations d’ailleurs) pour les remettre sur les rails et leur dire que tous peuvent arriver, comme la célèbre Guilde Noob, qui au début n’avait pas vraiment les atouts pour devenir si grand et célèbre sur horizon.

Fascinés par cette histoire, Martin et Adam décident de se lancer dans l’aventure avec pour objectif d’atteindre le niveau 100 avant la sortie de la mise à jour 5.0 du jeu Horizon. À cette occasion, le titre va rentrer dans la catégorie eSport… de quoi motiver les deux amis qui n’ont guère honte de tout reprendre à zéro pour tenter de devenir, eux aussi, des légendes.

Une fois le titre acheté, Martin et Adam retournent chez eux afin d’installer Horizon et débuter leur partie… niveau 1. Ils seront rejoint par deux protagonistes afin de créer une fine équipe et leur propre guilde, la Guilde Rush, avec chacun un personnage possédant une classe distincte et ayant sa propre personnalité.

  • Baster, rêvant de marcher sur les pas de la célèbre guilde Noob et de devenir joueur professionnel malgré son faible niveau ;
  • Drek, son meilleur ami et berserker gaffeur ;
  • May, l’ambitieuse et arrogante cartomancienne ;
  • Logs, élémentaliste rêveur et naïf, passionné de cuisine..

L’aventure Rush commence

Les premières heures de jeu servent de tutoriel. Nous allons découvrir une histoire déjà vue et revue. Le titre repose sur une histoire assez traditionnelle qui met en scène 3 factions :

  • L’Empire, qui souhaite trouver le juste milieu entre la magie et la technologie ;
  • La Coalition qui prône la technologie ;
  • L’Ordre qui prônent le libre arbitre et la gloire à Dame Nature.

Malheureusement nous n’avons pas le choix et nous choisirons l’Empire, même si par la suite, et vous l’avez compris dans le titre, vous serez Sans-Faction, ce qui vous aidera à monter plus vite au lvl 100.

Parlons du gameplay, où nous sommes sur un RPG de style rétro, mais trop dirigiste à mon goût. Nous n’avons pas vraiment de choix qui peuvent impacter le titre, et on va suivre une trame déjà construite. On ne peut pas choisir son personnage, où même sa classe, comme indiqué au-dessus, on va vraiment juste suivre une aventure.

Les combats se font au tour par tour. Et les déplacements entre villes et zones de combat se font via une mappemonde (Style à la Tales of Symphonia, meilleur jeu ever). Je m’attendais à un jeu qui se termine en une dizaine d’heures, surtout que les niveaux se montent assez facilement, et bien pas du tout ! Mais à chaque dizaine on vous bloquera, et vous devrez faire un donjon qui retrace l’histoire pour pouvoir débloquer le palier suivant et ainsi de suite.

Grosso modo, vous en avez pour un bon 30H minimum mais compter un bon 100 H, surtout pour découvrir tous les petits easter Eggs cachés, les équipements et surtout monter vos compétences de travail au maximum, les quêtes secondaires… Car oui, même si c’est trop dirigiste sur la trame principale, il y a de quoi faire tout de même.

Une progression inégale et des graphismes qui peuvent faire débat

Après, on ne va pas se mentir, le jeu est trop simple. Fin pour ma part et je pense vous l’avez compris. On sent qu’on veut attirer le plus de monde par son accessibilité. Et on s’y prend facilement au jeu, surtout qu’en matière de mappage de touche, on va au plus simple, avec beaucoup de boutons qui ne servent à rien. J’ai malheureusement moins aimé que la croix directionnelle ne marche pas pour changer de temps en temps du joystick. Mais là c’est moi qui pinaille.

Côté graphisme, c’est là où je suis le plus déçu. C’est Philippe Cardona qui est derrière la patte graphique du titre. Le titre à son charme, surtout avec des personnages Chibi, style pixel art modernisé en jeu, et une belle représentation d’eux-mêmes durant les scripts écrits sur notre écran. Chaque lieu a son ambiance, ses couleurs, et ses petits effets graphiques appréciables. Mais les personnages, et ceci est mon avis, lors des zooms ne leur rendent pas grâce. On voit tout autour d’eux, un genre d’aliasing, qui pixélise les personnages et c’est dommage. Pareil pour certains éléments du décor, où nous allons retrouver ce problème et rend le rendu trop inégal à mon goût.

Des petits bugs sont aussi présents dans la version Xbox Series que j’ai pu tester. Et le pire, qui après un échange avec Piwi, l’a littéralement fait recommencer tout le titre. Une grosse, la mappemonde, on souhaite rentrer dans la ville et simplement le bouton action ne s’affiche pas. Et on ère comme un mouton à pas comprendre pourquoi, en pensant que ce n’est pas le bon moment. Je vous avoue, j’ai déconnecté un temps le titre à cause de ça, car relancer 10 fois le jeu à un moment se suis soulant. Heureusement vous pouvez sauvegarder manuellement juste devenant histoire de pas tout vous retaper le chemin. Car malheureusement, le jeu te dit juste qu’il y a des sauvegardes sur des piliers spécialement pour. Il existe aussi des temps de chargement un poil long, d’où pourquoi j’ai déconnecté quand fallait relancer le jeu.

Conclusion

Je suis peut-être trop exigeant durant mon test, mais le jeu est super et je vous le recommande. Il reprend très bien l’ambiance de la web série, ainsi que pas mal de références geek et surtout de la chaine TV Nolife (RIP parti trop tôt). Se replonger dans l’univers est juste insane. Cependant, la trame trop dirigiste (style on t’accompagne) peut faire peur, surtout que le rythme de progression est tout de même assez inégal. De plus, les quelques bugs que j’ai pu rencontrer sur ma session sont assez frustrants, et m’a fait déconnecté plus d’une fois. Même si vous êtes novice, cela peut être aussi une excellente entrée dans le monde des MEUPORG.

Points Positifs
  • L’univers Noob
  • Facile d’accès
  • Tout en français
  • Un excellent RPG
Points Négatifs
  • Bugs trop frustrants / Temps de chargement long …
  • Progression de personnage inégale
  • Trop dirigste

Nous voici de nouveau rassemblés pour la nouvelle saison de Moto Gp, Moto Gp 23 pour être exacte. Milestone continu tranquillement son chemin avec à l’arrivé un jeu très bien penser est équilibré. Comme toujours le talentueux studio Italien prouve son savoir-faire. Moto Gp 23 est excellent, accessible et surtout capable de donner des sensations fortes qui sont parfaitement retranscrits ici.

Tranquillement mais surement 

Si vous débutez dans le genre, les jeux de motos sont souvent difficiles à prendre en main. Toujours cette sensation de ne pas y arriver facilement et c’est parce que les erreurs sont faciles sur des 2 roues. Il faut d’abord se mettre en tête qu’une moto est surtout une moto de course à besoin du corps du pilote pour changer de virage, il faut donc anticiper chaque mouvement pour prendre les courbes et virage le plus vite possible. Il en faudra de la vitesse car derrière vous les autres pilotes ne vous feront pas de cadeau.

Et c’est là que Milestone fait un gros travail, avec un grand choix de réglage pour la difficulté qui se retranscrit par des aides à la conduites ou tout simplement désactivé l’aide qui ne vous convient pas jusqu’à trouver le bon compromis. Sur la piste si vous débutez une carrière il faudra commencer petitement avec une Moto 3 certes elles ne sont pas très rapide mais avec ce type de moto l’apprentissage ne sera que meilleur. 

Directement lancer en plein milieu d’un championnat sa sera le moment opportun pour montrer au concurrent que vous aussi vous savez piloter. Je conseille fortement de garder la ligne de conduite pour avoir les meilleures trajectoires et aussi savoir quand freiner et surtout anticiper le freinage, il faut impérativement mettre dans la trajectoire la moto pour prendre le virage le plus vite possible et ainsi laisser sur place les pilotes qui ne vous laisseront aucune chance si vous ralentissez comme si vous devez céder le passage.

Il faut dire que si cela vous semble irréalisable il suffit de cliquer sur un bouton avant la course pour changer la difficulté et ainsi avoir des adversaires à votre niveau. Une fois votre meule bien en main il ne suffira plus qu’à montrer au monde entier votre talent et par la suite enchainer les podiums pour devenir le plus grand pilote de la saison.

WEEK-END 

Et oui Lorrie vous le dira aussi c’est le “week-end” et comme tout week-end de course à l’avant course il vous sera possible de choisir si vous le voulez de l’avoir complet ou vous pouvez simplement cocher les cases qui vous intéressent. Pour ma part je garde les 2 séances de qualification (Q1 et Q2) et bien sûr la course. À savoir que les Q1/Q2 dures environ 15 minutes chacune ce qui vous fait 30 minutes avant la course. Mais il ne faut pas négliger ce détail, partir en haut de grille sera bénéfique pour vous car la remonta da sera d’autant plus périlleuse sachant que les courses imposent un rythme soutenu.

Une fois sur le podium et avant la suite, le menu de carrière vous donne accès à l’accueil, la petite fonction que j’aime bien c’est d’interagir avec les autres pilotes dans le MotoGP WALL sorte de mur où les pilotes parlent et n’hésitent pas à se plaindre de votre façon de piloter, par exemple si par mégarde un accident a lieu pendant la course et que vous en êtes à l’origine certain s’en plaindront sur le WALL et vous aurez droit à des réponses certes tous faites mais avec droit de réponse positif ou négatif. Il est nécessaire de ne pas faire la tête brulée car votre comportement peu aussi bien vous empêchez de postuler dans une bonne écurie suite à une mauvaise réputation.

Globalement tout s’enchaine et l’envie de gagner les trois premières courses du Moto 3 pour vous faire un nom dans le milieu est le moment opportun. Plus vous faites des étincelles plus les écuries de renom observeront votre progression et peut-être vous aurez la chance d’avoir des propositions de leur part. Une bonne écurie vous donne accès à des motos réglées au petit oignon ce qui n’est pas négligeable.

Pour mon entré dans le MotoGP c’est-à-dire l’épreuve reine vous avez le choix de faire le championnat en entier ou partiellement. Autant vous dire qu’il faut impérativement prendre la version longue car ainsi vous débloquerez déjà plus facilement les succès si vous gagnez souvent et aussi avoir un plus long championnat pour une durée de vie supérieure.

Un sacré changement s’offrira à vous, en MotoGP vous allez avoir des sensations incroyables, les motos s’envolent et arrêter des 2 roues à plus de 300 ou négocier un virage n’est pas une mince affaire. Mais quel plaisir de piloter c’est monstre de circuit. Un freinage trop fort décollera la roue arrière, une accélération trop frenche vous fera glisser comme sur du verglas, et ne parlons pas des courses sous la pluie, même avec les pneus adéquats il vous faudra de la patience et de la dextérité pour rester sur la piste.

Prise en main / jouabilité 

Du tout bon comme je le souligne déjà dans mon test, rouler avec une moto 3 reste un bon apprentissage mais dès que vous prenez en main les MotoGP c’est une autre dimension. Le point fort est le paramétrage de la difficulté ou plutôt de l’ensemble de la machine avec le pilote. Il est possible d’avoir une assistance de direction, d’accélération ou des freins. Vous pouvez soit la désactiver l’activé ou la rendre modéré pour avoir une légère assistance par exemple lors des virages, une fois pencher l’aide s’appliquera à garder le cap même si vous hésitez sur le joystick.

Il est même possible d’activer une assistance électronique sur tous les modèles anciens ou nouveaux même l’appareil de hauteur de pilotage peut être automatique. Autant vous le dire même un Noobie peut très bien prendre le guidon et faire un tour de piste comme ci c’était un grand champion. Si vous avez des enfants qui commencent le monde du jeu vidéo ou même une personne réfractaire à ce genre de jeu dit de simulation tout le monde trouvera son compte et ressortira avec un grand sourire après une course.

Outre les réglages et aide à la conduite il faut avouer que le studio Milestone a un savoir-faire unique dans le genre. La prise en main est très bonne et rapide, suffit pour ma part que d’une course pour comprendre son fonctionnement et après en profiter au maximum. N’oubliez surtout pas que sans aide aucun le freinage est découpé en deux avec le frein avant et arrière sur chaque gâchette, qu’a l’approche d’un virage le placement et primordial sinon vous partirez à la faute sans attente.

Graphismes / environnements

Il est très fidèle à la réalité, les circuits sont réalistes et on a vraiment cette sensation d’y être. La vitesse est très bien ressentie, les différentes vues vous donneront toujours satisfaction. On restera toujours admiratif sur les détails des motos, du pilote avec les mimiques avant un virage il est même possible de paramétrer la façon dont le virage va être abordé, les lever de bras quand un pilote vous colle de trop près et aussi un gage de réalisme qui donne à l’ensemble un des plus beaux jeux de course que j’ai pu voir.

Son 

C’est comme depuis quelques années avec Milestone une ambiance sonore non brutale, reposante et zen car ensuite en course vous allez en prendre plein les oreilles, avec le son des motos bien distinctives à chaque marque, on reconnaît aussi très bien chaque catégorie par exemple le son du monocylindre 4 temps du Moto3 qui peut atteindre jusqu’à 250 cm³ de cylindrée ou bien le fameux moteur du MotoGP qui atteint 1000 cm³ de cylindrée avec les sensations que cela procure avec cette qualité graphique et une bonne installation audio.

Conclusion 

Malgré que les années passent sont se ressemble, il faut avouer que cette cuvée 2023 de Moto Gp 23 est une très grande année, nous avons enfin un jeu digne des consoles ultras puissantes que nous possédons. Qualité graphique incroyable, modélisation superbe, le système de carrière qui se déroule simplement et très efficace car sans prise de tête. Milestone signe donc à mes yeux le meilleur MotoGP depuis la reprise des droits par le studio Italien. Que vous soyez novice ou pro gamer tout le monde y trouvera son compte, et c’est l’essentiel dans un jeu que tout le monde puisse participer.

Points Positifs
  • Beau et réaliste
  • Prise en main pour tous
  • La catégorie reine le MotoGP
  • Carrière très sympa
Points Négatifs
  • Les virages difficiles à négocier

Miasma Chronicle ne devrait pas vous être inconnu puisque le studio derrière le titre est le même que celui Mutant Year Zero. Un excellent titre qui avait tout de même ses défauts. Mais est-ce que Miama Chronicle vaut le coup d’œil ? On va le voir.

L’histoire autour du Miasme

On va suivre l’histoire de deux protagonistes au début de notre aventure. Le premier, Elvis, un jeune adolescent qu’on peut qualifier de « perturbateur » et son grand frère Diggs, un robot très protecteur, qui vont partir à la recherche de leur mère disparue. Elvis se voit confier un gant, qui a le pouvoir de contrôler et de détruire le miasme, une substance chaotique transformant la faune et la flore en mutants et rendant le monde apocalyptique.

Durant notre aventure, d’autres protagonistes nous rejoignent au fil de l’aventure pour un total de 6 personnages jouables, mais il faudra faire avec une équipe de seulement trois personnages jouables dans votre équipe. Chacun emmenant sa personnalité, parfois bancale et surtout très cliché … mais tout de même attachant.

L’histoire se voit porter une dimension plus immersive qu’a pu être son prédécesseur. Le titre comporte énormément de dialogues et de collectables qui vont pousser le joueur à comprendre, les différentes factions, ainsi que les enjeux des humains, mutants et robots qui luttent pour survivre et se faire une place dans ce monde.

L’exploration, la discrétion et la sueur

Miasma Chronique garde donc la veine centrale de Mutan Year Zero, un gameplay à la X-Com en tour par tour, en deux articulations avec une dimension exploration en supplément. L’exploration sera là pour vous balader dans des espaces tout de même assez grand, pour ramasser des ressources comme le plastique qui sera la monnaie du jeu, ou encore des add-on pour votre gant et de nouvelles armes. Certaines zones, seront bien sûr fermées, il faudra rechercher l’objet utile qui débloquera soit, une salle, soit un trésor parfois des codes à trouver.

Cette phase d’exploration servira aussi de préparation pour les combats contre les différents gangs que vous rencontrerez. Plusieurs approches sont au rendez-vous, la première est simplement le placement de vos protagonistes dans des endroits stratégiques, d’éliminer discrètement, grâce au sniper silencieux des cibles faciles. Ou de contourner la bataille, contre des ennemis qui ne sont pas de votre niveau.

Mais un premier problème survient, oui on pourra éliminer des ennemis silencieusement, mais il y en a tellement peu. Les ennemis ont facilement 2 voire 3 fois plus de vie que votre arme au début du titre. Et cela devient limite impossible en s’approchant de la fin. Idem pour contourner, il va falloir réessayer plusieurs fois, pour comprendre le paterne des ennemis, mais aussi de trouver le chemin où on ne sera pas vu.

En parlant des combats, qui est la deuxième articulation, ils sont un petit peu trop long à mon goût. Certes, on arrive à se débarrasser des petits monstres mais les combats c’est souvent du 3 contre 20. Car quand le combat s’engage, il arrive que les monstres un peu plus loin entendent le combat et arrivent en renfort. Surtout que nous avons à peu près les mêmes points de vie que les ennemis. Donc il va falloir bien réfléchir, pour ne pas recommencer. Et pourtant suit en difficulté narrative, alors j’imagine pas dans les autres ….

Pleins de compétences pour nous aider dans notre survie

Une fois la phase combat enclenchée, c’est dans la même veine que Mutant : Year Zero. Le combat se fait tour par tour, avec deux points d’actions pour les personnages qui composent le groupe allié. À nous d’utiliser ces points efficacement pour remporter le duel avec le groupe adverse, sachant qu’un personnage peut attaquer, se déplacer, attaquer, recharger son arme, utiliser un objet ou une compétence spéciale, etc. Les stratégies sont innombrables, d’autant que les terrains de jeu sont très variés et peuvent se jouer sur plusieurs étages. Le petit plus de ce titre, c’est l’affichage indiquant le pourcentage de réussite de l’attaque, vous avez plus de chance lorsque vous êtes en flanc ou à l’arrière. Vous pouvez même recharger vos PA, lors de la mort d’un ennemi pour faire une action supplémentaire.

Cependant, j’ai l’impression que même à couvert pour notre part, ce pourcentage ne se traduit pas pour l’ennemi. Étrangement 99% des attaques vont faire mouche pour eux. Que de notre côté, vous avez une chance sur trois voire quatre que ça rate. Ce n’est pas assez frustrant surtout vu le nombre d’ennemis sur certains combats et surtout que vous ne faites pas si mal. De plus, le soin dans le jeu n’est vraiment pas aidant, ne remettant que 80 pauvres points de vie.

À chaque combat, vous engrangez des points d’expérience qui serviront lors de la montée de niveau des personnages, à augmenter vos statistiques, mais aussi d’apprendre de nouvelles compétences. À vous d’optimiser au mieux la synergie entre vos protagonistes, pour ma part je garde toujours un personnage avec un sniper et deux autres qui peuvent plus facilement se battre au corps-à-corps.

Un jeu qui au final peut diviser

Graphiquement, je trouve le jeu beau. Miasma Chronicles est splendide dans ses décors, tout en plongeant dans l’ambiance avec son OST angoissante et son bestiaire monstrueusement raccord. La gestion de la lumière est sublime. En plus, le miasme rend le jeu apocalyptique à souhait, et les différents protagonistes que nous allons rencontrer tout s’accorde à plus haut point. Cependant, je peux comprendre qu’une impression de déjà-vu s’installe dans les zones où nous allons nous rendre.

Par contre, la caméra je l’aime pas du tout, impossible de zoomer dézoomer pour voir notre terrain de jeu. Cette caméra rend encore plus fou, durant les petites cinématiques de tir qui soit saccade, soit se fige voir même c’est le néant (on n’est pas du tout dans l’action) et qui décale les effets sonores.

Lorsque j’ai reçu le jeu, le titre étant entièrement en Anglais, mais avec la promesse d’un patch pour régler ça et heureusement c’est régler. Comprendre ce que le jeu nous octroie en matière de Lore est gratifiant. D’où le retard pour vous donner mon avis sur le titre. Mais espérons que le titre revoit petit à petit sa difficulté dans les prochaines mises à jour. De plus, un petit problème de synchronisation labiale est à noter. Simplement le jeu manque de finition et c’est bien dommage car cela rajoute une frustration supplémentaire.

Conclusion

En soi, Miasma Chronique est un excellent jeu. L’aventure et la narration proposée sont excellentes omni la personnalité des personnages trop clichés et pas travaillés (sauf pour Diggs). Mais la difficulté mal gérée, même en narrative et le manque de finition peuvent entacher l’expérience de jeu et de vraiment s’y mettre à fond dedans. Le jeu est un poil plus long que son prédécesseur, compter environ 15H pour terminer la campagne. Mais ne je ne peux que vous conseiller le titre qui reste vraiment une excellente production et avec un petit coup de finition, le studio Suédois peut s’installer comme le leader du genre.

Points Positifs
  • La narration & le lore
  • Les graphismes
  • L’Alternance exploration / combat
  • Le bestiaire
  • Des zones de batailles grandes (plusieurs étages / couverture …)
Points Négatifs
  • La difficulté
  • La caméra qui n’aide pas
  • Les dégâts et santé des héros
  • VOSTFR (même si elle a du mal à arriver sur Xbox)
  • Un manque de finition

Ragnarock existe depuis quelques temps sur Steam et sur Playstation dans une version VR, mais à partir du 22 juin, le titre se met à jour pour accueillir le plus simple des appareils : votre clavier ou votre manette. Ce test sera donc basé seulement sur la version du titre jouable avec le clavier et la manette.

Ragnarock c’est quoi ?

Dans Ragnarock, vous êtes le capitaine d’un drakkar (langskip) viking et avez pour but de le faire avancer le plus loin possible. Pour ce faire, il vous faudra frapper précisément et en rythme les 4 tambours devant vous à l’aide de vos deux marteaux. Voilà je vous ai résumé en quelques mots simplement le jeu. Oui, on est loin des grosses productions, ici c’est du basique.

Pour faire fonctionner nos tambours, on va utiliser soit les touches de notre clavier qu’on aura préalablement modifié dans les paramètres du titre, pour jouer avec le plus grand confort possible. Idem pour la manette, qui sont pour cette mise à jour les deux nouveaux périphériques que l’on peut associer au titre en plus de la VR déjà disponible depuis le lancement du titre.

Comme cité plus haut, le but sera de faire le plus grand chemin durant notre Run rythmique, pour cela il faudra appuyer au bon moment sur la touche correspondant au tambour. Bien sûr cela dépendra de la difficulté choisie, ici elle sera au nombre de 3, avec plus au moins de touches et de vitesse à taper. Mais pas de panique, même si vous loupé plusieurs notes ou n’appuyer pas sur la bonne touche, pas d’inquiétude, vous avancerez juste moins vite et vous pouvez continuer la chanson jusqu’à la fin.

Pour aller le plus loin possible, il faudra donc bien enchainer les notes comme il faut. Plus vous en réussirez à la suite, plus vos marteaux commenceront à briller par le manche jusqu’à pouvoir activer le pouvoir et ainsi donner un énorme coup de boost à votre équipage en train de ramer votre sublime bateau.

Un gameplay simple, mais tellement immersive

Alors oui, quand on lit les premières lignes de ce court test, on ce dit que c’est simple. Oui, c’est un jeu basique sans histoire, mais la musique incluse dans le titre va tellement vous faire rester. Surtout pour ma part, grand fan de métal, je suis aux anges avec les artistes présents dans le jeu de base. On y retrouve les fameux pirates Alestorm, les nains de Wind Rose ou encore le légendaire groupe Gloryhammer. On peut aussi trouver quelques titres de groupes avec un style différent comme par exemple Electric Callboy et leur métal techno qui te fera remuer le popotin (j’en suis sur, UwU) pendant ta session assise sur ta chaise ou encore Ultra vomit, notre cher groupe français.

Mais Ragnarock ne se limite pas à une bande-son, il est aussi un excellent jeu. Les musiques et le rythme que l’on joue sont très fidèles à leurs chansons respectives. Si les premiers niveaux de difficultés (allant de 1 à 10) sont abordables, bien qu’ils représentent déjà un petit challenge, ce n’est qu’une très petite mise en bouche pour ce qui arrive plus tard. Et même avec un clavier ou manette en main, rien n’est impossible. Mais, je trouve que le challenge est tout de même plus élevé avec une manette en main.

Enfin, il sera possible de jouer vos propres morceaux dans le titre, avec un peu d’efforts… (du moins pour la version PC du titre), mais des DLC sont disponibles. Basé sur des groupes comme Sabaton qui arrivera le même jour que la mise à jour clavier /manette, le Hellfest (qui était à l’honneur le week-end dernier) en pack ou encore à l’unité à 2€ où vous pouvez retrouver des groupes tels qu’Épiça, Avatar et j’en passe.

Pour terminer en beauté

Ragnarock est visuellement sympa, avec pas mal de décors que l’on traverse durant les morceaux, le navire avançant le long de l’eau et des fjords. Ce n’est pas un monstre graphique, on est d’accord, mais la thématique des différents niveaux donne un plus. Dommage qu’on n’ait pas vraiment le temps de l’apprécier, vu qu’on est concentré sur ce qui nous arrive dessus.

Le jeu propose aussi un mode multijoueur, où j’ai pu facilement trouver quelques parties (mon niveau étant médiocre, je finissais souvent dernier). Le multijoueur se singularise simplement par plusieurs navires mis côte à côte qui doivent parcourir la plus grande distance possible en insufflant de l’énergie aux rameurs. Ça a un côté stressant de voir les navires concurrents avancer plus vite ou au contraire surveiller derrière soi où se trouvent les concurrents sans pour autant perdre le rythme. De plus, quand on lance une dose d’énergie aux rameurs, ces derniers lâchent un bon gros « AHOUU !!! » qui est tout aussi audible chez les rameurs des autres navires, ce qui est, je vous assure, perturbant quand on est concentré !

Conclusion

Je me suis surpris à découvrir Ragnarock, moi qui suis fan de musique (surtout de métal) mais n’ayant jamais été à l’aise sur les jeux de rythme, je m’amuse tellement. Simple et sans prise de tête , même clavier/manette en main, je me suis éclaté à faire les musiques du titre (surtout celles auxquelles je prends plaisir à headbanger dessus). Je ne peux que vous conseiller ce titre, surtout maintenant avec la mise à jour sans VR qui apportera un nouveau public à ce titre sans accrocs.

Points Positifs
  • VR et maintenant Clavier / Manette avec la mise à jour
  • Le nombre de groupes et musique différentes
  • Gameplay simple et à porter de main de tous
  • Graphiquement simple mais en accord avec le jeu
Points Négatifs
  • Prix des DLC à l’unité (2€)

Parfois, nous évader nous fait du bien. Alors quoi de mieux que de se détendre sur un jeu vidéo, mais attention, pas n’importe lequel. Un jeu sans prise de tête, dans un monde paisible et bucolique. Et bien, c’est ce que nous offre le titre STORY OF SEASONS: A. Wonderful Life, à vous la vie de ferme !

EDIT :Les images ne sont pas issues de ma partie, mais du kit presse, elles seront mises à jour quand je pourrais récupérer ceux venant de ma partie.

Une nouvelle vie de travaille

Dans la vie, il y a certains types de jeu vidéo que l’on connait très peu et qu’on décide de tester, sur un coup de tête, pour varier nos plaisirs (surtout dans mon cas). Et je vous avoue je suis totalement allé en terres inconnues pour ce titre et après quelque temps j’ai fait des recherches. STORY OF SEASONS: A. Wonderful Life est déjà sorti en 2004 sous le nom d’Harvest moon: A. Wonderful Life. Un jeu culte, d’une série culte. Ici nous allons retrouver le même jeu, avec des graphismes revisités, mais avec quelques ajouts bien sympathiques.

Tout commence par un simple legs de votre défunt père, fervent admirateur de l’espace naturel et en priorité du monde agricole. Votre héritage ne sera ni plus ni moins qu’une ferme entière, accompagnée de ses bonheurs et tracas. Adoptant indiscutablement le point de vue écologique de votre paternel, la lourde tâche que vous propose Takakura (un ami de la famille) est de restaurer l’exploitation, qui bien sûr ne vous pose pas le moindre problème et vous enchante même. Une petite personnalisation, un petit prénom et hop ! on est parti pour l’aventure de votre vie.

Mais bon, tout ne sera pas aussi simple, vous commencer avec seulement une vache, offerte par Takakura et un petit chien (dont vous pouvez choisir entre deux). Il est plus que vital de rassembler votre courage afin de faire vivre votre ferme. Mais heureusement Takara et les habitants de ce petit village sont là pour vous aider à commencer votre nouveau périple. Vous avez tout de même un petit espace de plantation ainsi qu’un endroit pour vos poules et autres animaux. Il faudra donc acheter des graines afin de pouvoir faire vos premières plantations. Il faudra chaque jour s’en occuper, se lever de pied ferme à 6H pour arroser, mettre de l’engrais et chouchouter votre vache et vos futurs animaux. Même si cela peut être répétitif, on est heureux de pouvoir s’occuper de ce petit business qu’on monte doucement soi-même.

Car oui, il faudra de la patience pour devenir une mania des légumes et des animaux. Il va falloir produire doucement vos premiers légumes, qui mettent énormément de temps à pousser, surtout que les saisons sont courtes. Chaque type de légumes ne se plante pas à n’importe quelle période. Il va falloir choisir judicieusement quand et quoi planter selon les saisons. Une saison dure 10 jours in game. Il va donc falloir bien choisir ce que vous allez planter et surtout compter sur vos ressources animales pour essayer de compléter ce manque, qui pour le coup est plus facile à avoir grâce au lait et œufs par exemple. Sur ma première année, j’ai réussi à avoir quelques bénéfices tout de même et de monter mon nombre d’animaux possédés.

Et de Sociabilisation

En plus de cet aspect travail, le jeu propose aussi un aspect socialisation. Tout d’abord, commercialement parlant, il est utile de faire savoir à la population de ce petit hameau, les denrées que vous êtes capable de fournir, et en quelle quantité. Des petites quêtes seront disponibles sur le tableau de la ville, à vous d’honorer leurs demandes. Ensuite, certaines personnes vous donneront des conseils concernant votre manière de travailler, tandis que d’autres vous proposeront d’améliorer vos outils (comme le marchand qui arrive 2 fois par saisons), ou encore d’accroître votre bestiaire. Des évènements communautaires sont aussi disponibles chaque saison pour encore plus vous intégrer à votre nouvelle vie, comme un magnifique feu d’artifice que vous pourrez partager avec quelqu’un. Une véritable communauté, à laquelle vous devez prendre part si vous désirez activement développer vos activités et par la même occasion, de ne pas stagner au sein du jeu.

Aussi, plus vous leurs parlerez, plus l’affinité (traduite en cœur) augmentera. Des petites scénettes seront alors disponibles quand vous vous baladerez. Vous pourrez aussi prétendre à l’amour avec les quelques cœurs à prendre de l’ile, avec aucune distinction de genre. C’est l’une des nouveautés d’ailleurs comparées au titre original. Pour ma part j’ai jeté mon dévolu sur Célia, une gentille et timide personne qui travaille dans la ferme juste à côté de la nôtre. Et à la fin de l’année je suis devenu l’heureux parent d’une fille qui aime ses parents et les câlins. Et nous allons bien sûr l’éduquer pour, si elle le souhaite, reprendre la ferme à notre décès.

Au niveau des graphismes, on garde ce qui avait fait le charme à l’époque. Vous tomberez forcément amoureux du design général du titre si tant est que vous appréciez la touche « Kawai » (Mignon) japonaise, qui participe activement à l’attachement que l’on ressent pour les divers protagonistes, humains et animaux. Surtout qu’ici le titre est beaucoup plus coloré que l’œuvre originale et rend encore plus prononcé cette touche mignonne. Cependant les animations quant à elles restent tout de même rigides. Il reste une certaine lenteur dans les déplacements (impossible de courir) et les personnages sont peut expressifs. Mais, cela ne gâche en rien la beauté que le titre veut nous montrer. Surtout avec les poupoules trop mignonnes là (UwU).

Conclusion

STORY OF SEASONS: A. Wonderful Life est un véritable jeu que je vous conseille surtout si vous n’avez jamais joué un jeu de ce genre. Oui pour ceux qui sont fans, c’est sûr, le jeu reste quand même assez vide (surtout 20 ans après), comparé aux dernières sorties tel que Stardew Valley, par exemple. Le prix peut être aussi rédhibitoire, 40€ c’est sans doute trop cher surtout pour un titre déjà sorti car les changements sont timides. Mais le titre à une excellente durée de vie et plaira aux novices comme moi ou simplement pour votre enfant, qui ne peut être qu’émerveillé par ce titre pionner du genre et qui aura lancé une excellente vague.

Points Positifs
  • Issue d’un jeu culte
  • Les graphismes plus coloré
  • La durée de vie
Point Négaifs
  • Pas de grandes nouveautés
  • Prix un peu élevé

DRIFTCE est un jeu comme son nom l’indique de Drift, édité par 505 GAMES et développé par le studio ECC GAMES en direct de Pologne qui n’est pas à son premier coup d’essai dans le genre. On a pu connaitre le studio en 2021 avec DRIFT 21 ou encore le jeux de mécanique, Car Mechanic Simulator. 

En avant pour la glissade 

Avec DRIFTCE ne vous attendez pas à du clinquant comme dans un Forza Horizon ou un jeu de voiture triple AAA de votre choix. C’est simple d’accès et à l’apparition du menu principal on se rend compte qu’il n’y en a que pour le Drift, en même temps on ne va pas se plaindre sachant que les jeux sur ce sport ne courent pas les rues.

Les choix sont relativement simples, la carrière, course rapide ou multijoueur et mode bac à sable sont les 4 propositions possibles pour vous emmener sur des pistes en tous genres à travers le Japon et la Pologne.

14 pistes et 13 voitures sont disponibles dont la fameuse BMW E36 ou l’emblématique TOYOTA AE86 que tout bon Drifteur connaît à travers le manga Initial D, sachant que le tracé du Mont Haruna est disponible. Certainement pour être mieux nous mettre dans la peau de Takumi.

Drift Mechanic Simulator 

Mais oui voilà où j’avais déjà croisé un style de garage similaire, c’était dans Car Mechanic Simulator. Avant chaque course il vous faudra passer par le garage et déjà commencer par choisir votre voiture les composants que vous voulez assembler pour avoir la meilleure voiture de Drift du parc. 

Pour tout vous dire je galère comme pas possible avec ce type de menu et cette montagne de clic sur la manette pour faire le montage des composants. Soit je suis un gros noob et je ne trouve pas une option qui fait le montage rapidement et automatiquement soit les développeurs ne sont pas capables de faire un menu simple et intuitif. C’est lourd et lent et je passe mon temps à chercher comment mettre ce régulateur de pression d’huile parce que le menu a dû bugger. Et ça n’aide pas les nouveaux joueurs dans ce genre de jeu, comme notre chef, qui ne connaît rien en voiture et cherche toujours où mettre telle et telle pièce … car il y n’y a pas d’indication.

Je n’ai jamais vu une interface aussi mal foutu et incompréhensible, la plupart du temps je ne suis pas du genre à critiquer en négatif mais cette fois-ci DRIFTCE ne me donne même pas envie d’aller sur le terrain tellement c’est long et désagréable à faire sa voiture. Même par le menu bac à sable je suis perdu.

Et une fois fini (oui j’allais pas arrêter en si bon chemin …) et en possession de ma voiture STOCK en mode carrière, et bien sur la piste je continus d’être de plus en plus ridicule, impossible pour ma petite personne d’enchainer le moindre Drift. Manette en main c’est une torture … et malheureusement je n’ai pas un volant pour l’apprécier et voir si il y a une différence. Un jeu de voiture se doit avant tout d’être testé pad en main, car tout le monde ne possède pas un volant et surtout pas moi.

N’oublions pas de parler de la progression qui se limite à des défis pour débloquer les autres pistes, sachant que je n’ai pas réussi à avoir toutes les coupes je n’ai eu la possibilité en carrière que d’arpenter la première piste Drift Land EBSU du Japon. 

Prise en main 

Catastrophique, je n’arrive vraiment pas à faire ne serait-ce qu’un simple Drift et c’est bien dommage, il n’y a aucune assistance pour vous guider et au minimum faire en sorte que votre voiture ne parte pas en sucette, la voiture et extrêmement difficile à gérer une fois parti en Drift ça finit toujours en tête à queue ou en donuts. Autant vous dire que malgré toutes les tentatives que j’ai pu faire cela a toujours été en vain.

Dans le garage même si je comprends le principe de devoir mettre chaque pièce à sa place et la satisfaction de le faire je trouve la méthode rébarbative à souhait. Pourtant, il s’agit d’un plus qu’on trouve rarement dans le milieu des jeux auto et il y a de bonne idée à récupérer et faire la voiture dont on rêve, mais on ne passe que trop de temps dedans et la complexité du titre me fait vraiment sortir du jeu.

Graphisme, Son et bruitage

Des voitures fidèlement modélisées est sans doute la seule chose à retenir sur ce point. Les environnement souvent grisâtre et sans aucune vie, un garage austère et froid, il n’y aura pas grand-chose qui vous tiendra en haleine et l’envie d’y revenir n’est pas la chose qui vous traversera l’esprit.

C’est pas non plus la joie, des sons simples qui ne me rappellent pas celui de ce que j’entend en réalité, c’est des crissements de pneu bien étrange et des sons de moteur digne d’une voiture sans permis. 

Conclusion 

Pour tout vous dire, si vous êtes un passionnés de Drift peut être y trouverez vous votre compte avec beaucoup mais alors beaucoup de patience. Mais en l’état, si comme moi vous êtes habitué des jeux auto mais pas de spécificité comme le Drift révèle de l’exploit pour s’amuser. Faite attention au piège, essayez de le tester avant de faire l’achat.

POSITIF
  • Les voitures fidèlement modélisées
  • Faire sa voiture et installer les pièces …
  • TOYOTA AE86 / BMW E36 et plus encore …
NEGATIF
  • Prise en main
  • Graphisme daté
  • Environnements austère
  • Progression de la Carrière
  • … mais infernal à prendre en main avec des menus mal adaptés

Après avoir mis en avant Vendredi 13 en 2017, qui malheureusement n’a pas eu tout le contenu souhaité par le studio faute d’un procès qui a mis en suspens le développement, Gun Interactive nous revient cette année avec Sumo Digital. Cette nouvelle adaptation d’un classique de l’horreur, Massacre à la tronçonneuse se présente comme un jeu multijoueur asymétrique qui pour ce coup-ci, égalise les chances, puisque nous sommes 4 survivants contre 3 tueurs.

Condition de la preview : La preview a été effectuée durant le test technique du Week-end du 25 au 28 Mai (29 on a eu le droit à un jour supplémentaire). Le contenu était au strict minimum avec 4 survivants et 3 tueurs jouables et deux maps disponibles (dont une s'est ajoutée le samedi soir). Donc ça sera plus pour vous expliquer et donner un premier avis au titre qui pour rappel sort le 18 Août prochain. Un gros merci à Gun Média pour la clé d'accès.

Fuir à tout prix de cet enfer

Durant ce bêta, 4 survivants étaient disponibles sans que l’on puisse les choisir, celui-ci était attribué aléatoirement lorsqu’on entrait dans le salon. À peine arrivé et premier constat, on voit que chaque personnage à sa compétence propre à lui-même et il est possible d’accompagner celle-ci de trois perks. Ces perks sont disponibles grâce à un arbre de compétence et déblocables avec l’expérience gagner en jeu lors de la montée de niveau (non accessible dans la preview mais expliqués en tutoriel).

Lorsque la partie commence, nous sommes pendus à l’envers, par les pieds, dans une cave. La cave correspond à la première zone explorable de la map. Le but sera donc de vous y échapper en évitant de vous faire repérer par le premier tueur à vos trousses, le fameux Latherface. Et la première chose que l’on constate et qui nous plonge direct dans l’action : il faut être le plus silencieux et le plus discrets possible, en vous cachant dans les différents coins sombres de la map. Lorsque l’on se détache ou que l’on effectue n’importe quelle action, une barre QTE s’affiche. Il faudra alors, soit rester appuyé, soit donner des à-coups (à votre convenance) pour augmenter celle-ci et faire l’action.

Cependant, une autre barre se remplit aussi, il s’agit de la barre de son, si vous arrivez au bout de celle-ci sans régression, vous serez alerté d’un contour Rouge, visible par tous (tueurs et survivants) qui alerteront sur la position où vous avez fait le bruit.

On remarque aussi l’apparition d’un cœur et d’une barre de stamina au niveau de notre vie. Le premier se consumera petit à petit que le temps en jeu passera, arrivé en bas, votre vie s’écoulera petit à petit. Car oui, je vous rappelle que vous pouvez être capturé et blessé. Ce qui peut éviter les parties trop longues et surtout une sensation de devoir faire vite pour ne pas finir mort. La barre de stamina sert surtout pour courir, en appuyant sur A, vous utilisez une partie de cette barre, ce qui peut vous permettre de mettre une petite distance aux tueurs, mais il faudra bien sûr arrêter de l’utiliser pour qu’elle se remplisse et permettre une nouvelle utilisation.

En parcourant la map, vous trouverez trois objets différents qui vous aideront à progresser. Attention toutefois, ces objets sont à usage unique, une fois utilisé il faudra en retrouver un autre dans la map. De plus, vous ne pouvez transporter que deux objets à la fois. Le premier objet est un petit flacon qui permettra de soigner, vous et vos coéquipiers (les autres survivants) après une mauvaise rencontre avec le tueur. Le second, est un fragment d’os qui permettra de casser les éléments qui émettent du bruit (poules en cages, guirlandes d’os sur les portes), ou à immobiliser les tueurs ou le grand-père durant quelques secondes. Enfin le dernier objet est le crochet, il vous permettra d’ouvrir les portes barricadées par la famille.

Lorsque vous avez réussi à sortir de la cave, c’est loin d’être fini ! Il vous faudra fuir de la propriété en cherchant un élément qui pourra vous permettre de réparer la sortie. Heureusement, il n’y a pas qu’une sortie, il en existe plusieurs, dont une se trouve aussi dans la cave. Pour vous donner l’exemple des sorties que j’ai pu trouver : la cave, il vous faudra un fusible à mettre à un endroit précis dans la maison, ou encore une valve pour ouvrir la sortie extérieure. Bien sur cela prendra un petit temps avant de s’ouvrir et enfin pouvoir s’échapper.

Enfin, pour vous aider dans votre progression, la map est tout de même généreuse en cachette, où même en de terme de luminosité. Vous pouvez vous cacher grâce à l’ombre des différentes pièces intérieure et même éteindre et saboter les lumières. Vous pouvez aussi vous cacher dans différents éléments de la map (congélateur, armoire) et aussi vous camoufler dans les hautes herbes. Vous pouvez aussi trouver des raccourcis avec les trous dans les murs par exemple pour réussir soit à vous échapper d’une poursuite car certains tueurs ne pourront pas y passer, ou encore accéder rapidement à une zone de la map au lieu de faire un détour.

Il nous faut de la viande fraiche.

Du coté tueur, vous l’avez vu plus haut nous ne sommes pas seul mais nous sommes 3 à chasser de la bonne viande fraiche. De disponible, nous avions le légendaire Leatherface, le cuisinier et l’autostoppeur. Chacun va apparaître à un endroit précis de la map. Le Leatherface est sans doute la plus grande menace et le premier tueur que vous rencontrerez. Il apparaît avec les survivants dans la cave accompagné de sa fameuse tronçonneuse qui fait très mal (un coup vous enlève facilement 1/3 de votre vie).

Cependant, il faudra faire attention de ne pas faire surchauffer votre tronçonneuse, et vous ne pouvez pas passer à travers les petits raccourcis, mais vous pourrez les détruire, histoire de ne pas créer de loop et surtout obliger à trouver des alternatives aux survivants.

Pour le cuisinier et l’autostoppeur, vous aurez plus un rôle de soutien, mais vous n’êtes pas pour autant dangereux. Le premier cité, grâce à sa compétence, pourra écouter à travers les murs et ainsi connaitre la position d’un survivant ou encore mettre des cadenas aux portes pour forcer les survivants à ralentir la progression. Le deuxième pourra piéger certaines zones avec des pièges à os. Leur but à eux sera surtout de protéger et préparer l’extérieur au cas où certains s’aventurent hors de la cave. Il pourra bien sur se déplacer librement et venir aider si besoin Leatherface mais après un certain temps donné ou par le réveil d’un 4ème tueur qui est le grand-père.

Oui vous avez bien lu, il y a un 4ème tueur mais rassurez-vous il est inoffensif, du moins pour les attaques, car il ne bouge pas et personne ne le contrôle. Il sert de radar aux tueurs. Il faudra aux tueurs (surtout aux deux derniers cités) ramasser du sang disponible un peu partout dans des seaux et lui donner à boire. Lorsque papy aura bu assez il augmentera de niveaux et octroiera donc un radar plus que bénéfique pour vous aider à votre chasse aux gibiers. Cependant il est facilement contrable par les survivants : soit ne plus bouger pendant son radar soit en l’attaquant car il est sans défense. Mais une indication est mise en place si celui-ci se fait agresser donc à vous de le défendre car c’est une arme tout de même bien redoutable.

Il sera bien sûr possible de nourrir grand-père avec le sang des victimes lorsque vous les blesserez, d’ailleurs lorsque la barre de celles-ci est faible, vous pouvez soit les laisser mourir d’agonie (mais avec une chance qu’il se relève) soit les exécuter avec une superbe animation qui sera propre à chacun de nos tueurs.

Cependant, j’ai trouvé durant mes parties que les tueurs étaient un tout petit peu trop fort surtout vu leur nombre. Je peux comprendre que Leatherface soit redoutable mais en plus de faire mal, il a une bonne vitesse, et ceci vaut pour tous les tueurs. Les capacités se chargent assez vite, et grand-père peut être facilement nourri. À voir lors de la sortie complète du titre si cela à toujours un impact.

Des graphismes et un audio qui rendent honneur à la saga cinématographique

Comme pour vendredi 13, le studio s’est attaché à rendre le jeu le plus réaliste possible des films. Et le pari est encore gagné, le jeu reproduit fidèlement pour les deux maps, la maison et l’usine où l’intrigue des différents films nous emmène. De plus, le jeu est particulièrement beau voire même très beau, même s’il existe encore quelques petites latences (je ne sais pas si cela vient de mon PC qui n’est peut-être pas adapté). Pour la partie audio rien à redire, le travail du studio est encore une fois merveilleuse avec les bandes son qu’on trouvait dans les films mais remis en 2023 avec bien sûr un travail dessus.

Les animations sont encore à la hauteur avec un gros travail de motion capture fait par les cascadeurs avec bien sûr l’immense Ken Hodder, Acteur et cascadeur qui a encore collaboré avec le studio pour prêter son jeu à celui de Leatherface. Si ce nom est inconnu pour vous, il joue Jason Voorhess dans les derniers vendredi 13 de la saga principale (du 7 au 10) et avait déjà participé à la motion capture de vendredi 13 th-The Game en reprenant son rôle.

Un chat du jeu est disponible. Sur cette version technique, le son était pour tous et on pouvait se parler sans problème. J’espère pour la sortie finale et comme pour vendredi 13, il sera possible de se parler seulement si on est proche de ses alliés ou pour les tueurs de se parler aussi soit à une certaine distance ou juste entre eux. Ce qui peut renforcer la cohésion d’une famille dans ce cas.

Enfin, je vais en parler maintenant, l’ATH des joueurs est juste parfaite et épurée. Nous savons où nous sommes avec le lieux de l’endroit en haut à gauche. Les petits plus visuels sont bien venus je m’explique : quand un joueur fait un bruit trop fort, une alerte rouge apparaît à l’endroit du bruit. Idem pour tout ce qui est visuel, les objets importants ou à interaction apparaîtront en jaune lorsqu’on on utilise les différentes capacités. Enfin en survivant, nous avons une indication à l’écran lorsqu’un tueur est proche de plus en plus proche de nous. L’écran va commencer à battre de couleur blanche puis jaune puis rouge ce qui pourra nous indiquer la distance des traqueurs. Une petite aide visuelle qui facilite la compréhension du titre surtout quand on se cache dans les éléments du décor et qui permet de bien nous alerter.

Conclusion : Vivement la sortie officielle

Cette preview envisage que du bon pour le titre de Gun Média et Sumo digital. The Texas Chainsaw Massacre apporte un nouveau souffle dans le monde des multijoueur asymétriques avec son approche à 3 tueurs. Dans le fond si vous avez déjà joué à vendredi 13th The Game vous allez retrouver énormément de similitudes malgré tout. Que c’est bon de retrouver des passionnés nous transmettre le meilleur d’eux-mêmes pour rendre le jeu au même niveau que l’œuvre. Cependant, le titre est sous licence, j’ai un peu peur que le contenu soit tout de même limité et plaise vraiment aux gros hardcores de la Licence ou du type du jeu. Car le jeu contiendra 3 maps à son lancement (avec des variantes des moments de la journée) … À voir le jour de la sortie si le jeu confirme son ambition et son amusement et que le suivi reste régulier comme ont pu être Vendredi 13 avant d’être totalement délaissé (mais excusé car ce n’était pas de sa faute). Mais je sais que pour ma part, c’est avec enthousiasme que j’attends le titre. J’ai déjà envie d’être au 18 Août.

The Texas Chainsaw Massacre sera disponible le 18 Août sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series. Le titre sera inclu dans l’abonnement Xbox Game Pass.

En France on aime bien les roguelite (pour ne citer que Dead Cell par exemple), et pour ne pas pâlir à la règle, un « nouveau » jeu inde déjà sorti il y a 2 ans sur stem arrive sur nos consoles de salon avec la particularité d’être développé par une seule personne, Thomas Gervraud alias Blobfish. Est-ce que le titre et le confort de la console valent le coup, nous allons le voir.

Les patates qui souhaitent retrouver la liberté

Space Gladiators nous plonge dans l’histoire d’un groupe de patate, 8 plus précisément, qui on étaient capturés et condamnés à divertir une foule d’Aliens dans une planète nommée Tartarus. Quoi de mieux pour s’en sortir que le roguelite. Nous explorons des donjons générés de façon procédurale et où la mort fait partie intégrante de l’expérience et ici vous serez servie. Il faudra donc guider salle à travers salle votre patate pour réussir à s’échapper. Qui de mieux que Binding of Isaac pour rapprocher le jeu, a ceci près que le jeu est en 2D et qu’il est plus accessible.

Pour vous échapper donc, il faudra parcourir les salles jonchées de monstres et de pièges afin de parvenir à la salle finale d’arène et de recommencer ce processus 3 fois avant de tomber sur le boss de la section. Pour vous guider et bien choisir votre itinéraire, la map sera disponible en haut à gauche avec bien sûr un code couleur différent pour les salles monstres plus difficile (Vert c’est tranquille, rouge ait) ou encore plus de pics pour les salles de pièges à fort potentiel de mort.

Bien sûr pour vous aider durant votre périple, des objets seront à votre disposition ainsi que des armes. Ces objets peuvent être récupérés de différentes façons : la première étant au début un build vous sera proposée, la deuxième par le marchand et la dernière par les différents évènements que peut proposer notre périple. Bien sûr, tous les objets ne seront pas disponibles dès le début, il vous faudra mourir peut-être des centaines de fois, avant d’arriver à avoir le bon build dans votre main pour réussir à sortir des 3 biomes disponibles du jeu.

Le confort est de mise surtout pour les novices

Blobfish a pensé au confort du joueur. Les monstres et pièges sont surlignés en rouge pour bien nous indiquer quand ils peuvent nous toucher, les objets et statistiques sont très facilement accessibles dans le menu. Les touches ne sont pas compliquées, une touche pour le coup principal, une touche pour une compétence offensive, une autre pour la défensive et unes pour esquiver. Le reste c’est votre skill et votre chance d’obtenir le meilleur build possible. Même la partie avec toutes les statistiques, entre le vampirisme, la technique, la tirelire, la négociation, le charisme et j’en passe peut paraître un peu compliqué, sur le fait, de pouvoir faire juste pause et voir ce qui nous permettra d’être le mieux enlève cette sensation.

Pour compenser cette sensation de confort surtout pour les novices (ou noob comme moi dans ce style de jeu), le jeu nous laisse le choix entre différents personnages en nous indiquant la difficulté de chacun des personnages, ce qui nous permet en quelque sorte de choisir la difficulté de notre partie. C’est très agréable pour le joueur de savoir où il s’engage avant de commencer son run. Par exemple, Patato trouve plus de fruits pour se soigner, possède une forte barre de vie mais en contrepartie ne peut pas porter d’armure. Il se bat à l’épée et possède dès le départ une compétence offensive. Pour les autres je vous laisserais les découvrir.

Pour ternir ce petit confort malgré tout (on est quand même dans un roguelite ein), lors de vos runs, vous ne pourrez pas sauvegarder, il faudra la jouer en entière ce qui peut durer facilement 30 mins à 1H de jeu. Après c’est la fête bien sur de la mort, car même si le jeu se vaut accessible, vous allez mourir, mourir, et encore mourir, mais en ayant cette sensation de progression, puisque avec plus de 100 défis, vous obtiendrez toujours un nouvel objet pour approcher de plus en plus près de votre évasion.

Enfin pour finir cette sensation de confort, lors de nos combats en arène, c’est nous qui choisirons l’objet que l’on voudra avec le type et le nombre d’ennemis indiqué sur la carte de l’objet. Bien sûr, plus l’arène sera dure, plus l’objet sera plus important de votre périple. Mais cela donne une chance au débutant de pouvoir sans sortir sans « trop » de difficulté ».

Parlons graphisme / audio et durée de vie

Côté durée de vie, le jeu vous fera prendre son temps, compter comme je l’ai dit plus haut 30 mies à 1H pour un run complète si vous la réussissez, 8 personnages jouables dont certains seront à débloqué, des 100 taines100taines de défis pour obtenir les objets. Déjà juste ça vous en avez pour des heures de jeux. Surtout que lorsqu’on termine entièrement une Run nous pouvons augmenter la difficulté jusqu’à danger V.

Du côté des graphismes, le jeu est superbe. Tout le titre est dessiné à la main par le développeur (des inspirations des jeux du studio Béhémoth peut-être ?) et continue dans la lignée des jeux précédemment sortis par Blob Fish. L’audio est pour sa part un peu plus discrète mais reste de très bonne facture et est aussi une franche réussite.

Conclusion

Space Gladiators est une lettre ouverte pour essayer le genre du Roguelite. Avec ses graphismes faits à la main et le choix du confort de prise en main et d’épauler au plus possible le joueur pour comprendre le genre, Blobfish ne peut vous faire qu’aimer ce style et encore plus Space Gladiators qui est vraiment pour tous, que tu sois nul comme moi, ou un hardcore de ce style de jeu. Vraiment, ne passez pas à côté de ce titre qui me donne encore l’envie de mourir et de recommencer.

Points Positifs
  • Un jeu accessible pour tous
  • Gameplay différent entre chaque personnage
  • Tout est la pour t’aider à progresser
  • Le contenu (défis, objets, niveau de danger …)
  • Le prix
  • La patte artistique
Point Négatifs
  • Pour chipoter : pas de sauvegarde durant la Run

After Us est le dernier jeu du studio Private Division. Etes vous prêt à arpenter une terre dévastée par la cupidité humaine ? En tant que Gaïa c’est à vous de sauver les esprits et de tout tenter pour sauver la terre et les esprits des animaux dans ce jeu de plateforme onirique.

After Us: un scénario catastrophe

La terre est sur le point d’être détruite. La cupidité humaine a rendu la terre inhabitable, tous les animaux ont disparu et vous êtes le dernier espoir de la terre. Vous êtes Gaïa déesse de la terre qui prend forme afin d’essayer d’éviter une destruction complète de la planète. Sous une apparence enfantine vous allez devoir partir en chasse afin de libérer l’ esprit des animaux et de tenter de restaurer le lien entre ces derniers et les humains. Mais cela est-il encore possible ? La cupidité humaine n’a-t-elle pas atteint le point de non retour ?

Arriverez vous à échapper aux monstres d’ombres créés par l’humanité ? Comment l’avatar de Gaïa pourra sauver le monde de sa destruction complète avec l’aide des esprits et des souvenirs que votre aventure vous amène à collecter ?

Libérez les tous !

Le but d’after US est globalement simple, vous devez trouver des esprits d’animaux qui forment des constellations. Une fois tous les animaux  de la dite constellation trouvée vous pouvez libérer l’âme d’un animal supérieur. Le premier étant un chien (un teckel franchement il n’y avait pas plus classe comme race de chien ?). Il y a 8 réceptacles (animaux supérieurs) et plus de 100 esprits pour pouvoir les débloquer. 

A cela s’ajoutent les souvenirs qui vous en apprennent un peu plus sur l’histoire qui a mené à la catastrophe qui à ravagé la planète. Mais pour cela vous allez devoir affronter des parodies d’êtres humains qui vous seront bien souvent hostiles. Au final ca ajoute une bonne dose de challenge si vous voulez finir le jeu à 100%.

Un gameplay exigeant

Ce qui frappe dans la prise en main d’After Us c’est son exigence. A certains paysages, aucune erreur ne sera tolérée. Comme tout plateformer, vous allez devoir enchaîner les sauts, grimper sur les murs, planer, glisser sur des câbles etc… Mais dans After Us, préparez-vous à devoir tout combiner.

Plus sérieusement, Gaîa est ultra mobile, elle court, elle saute, elle glisse, c’est ultra agréable à manier une fois la manette en main. Les stick gauche pour les pouvoirs, les sticks droit pour les capacités de déplacement. Pour faire simple, c’est diablement efficace.

De plus, on ajoute quelques sessions de combat contre des êtres vaguement humain qui peuvent apporter une belle dose de challenge (attaque ne fonctionnant que par l’arrière par exemple).

Et si vous aimez le challenge justement vous serez servi. Certaines zones ne seront accessibles qu’au prix de nombreuses et périlleuses acrobaties. Autant vous le dire tout de suite, je ne suis pas fan de ces jeux qui vous demande de faire un saut au millimètre près et After Us est un de ces jeux. Mais le challenge d’en savoir plus sur l’histoire ou de débloquer un esprit, ben ça vous tient en haleine tout au long de votre progression.

Pour résumer, After US est un bon jeu de plateforme qui vous demandera de maîtriser toute les capacités de Gaïa, d’affronter des parodies d’humain qui pourront vous donner du fil à retordre mais le jeu en vaut clairement la chandelle.

Graphiquement fidèle a son histoire

Il se dégage d’After Us une certaine poésie. Y compris dans ces graphismes. Sans être magnifiques, les graphismes d’After Us sont frappants par leur simplicité. Dans un jeu ouvertement écologique, voir le rendu de notre terre ravagée fait clairement réfléchir. Les parties détruites sont telles un désert et utiliser vos pouvoir fait apparaître des brins d’herbe à l’animation impeccable. 

Les tons choisis par l’équipe de création reflète parfaitement l’ambiance du jeu. Gaïa est resplendissante de lumière dans un univers au ton morne et obscur. les esprit par leur couleur bleu détonne dans cette univers sombre. En bref c’est une réussite graphique sur tous les points.

Conclusion du test de After Us

Je vais être simple et précis. After Us est une vraie pépite vidéoludique ! Ce plateformer nous raconte une belle histoire et nous sensibilise à la cause écologiste. L’histoire racontée est à la fois poétique et dramatique, nous offrant un futur apocalyptique qui pourrait se produire si les hommes continuent sur la voie de la cupidité. SI on ajoute à cela une difficulté plutôt bien dosée malgré certains passages un peu trop tendus en termes de timing. On se prend vite au jeu de chercher les esprits et les souvenirs pour comprendre le jeu à 100%. Aussi plaisant dans son ambiance que dans ces graphismes je ne peux que vous recommander cette aventure à la fois belle et terrible. After Us est disponible depuis le 23/05 sur Playstation 5 au prix de 29.99 euros.

Pros
  • Un scénario profond et poétique
  • Une cause réel
  • Des combats intéressant
  • Modélisation correcte
  • Une ambiance parfaitement maitrisée
  • Un prix plus que correct
Cons
  • Parfois un peu difficile

Sortie en début d’année 2022 sur PC et en fin d’année 2022 sur Nintendo Switch, Animal Uprising et Secret Mode nous sorte Wobbledogs, un petit ovni bac à sable d’élevage de chiens mutant sur les consoles Playstation et Xbox. Mais vaut-il le coup ?

Du pur bac à sable

On va se le dire tout de suite, ici on est sur un jeu de type bac à sable et dur. Le but du jeu est simplement de chouchouter nos petites boules de poils mutant de leur naissance jusqu’à leur mort. Pour nous aider à avoir la meilleure vie possible et nous lancer dans le jeu, nous allons recevoir notre premier chien pour commencer le petit tutoriel du jeu.

Ce dernier va permettre de comprendre le fonctionnement du jeu. On va apprendre à installer des jouets ou des machines à nourriture dans la pièce. Ensuite, on devra le faire manger, dormir, jouer, creuser et aussi prendre soin de la pièce en nettoyant les crottes ou encore flaques qu’on trouvera sur le sol.

Après avoir pris en main le jeu, le jeu nous offrira notre second chien, pour enfin commencer réellement notre partie. Il vous faudra donc optimiser vos enclos, afin de faire votre parc à toutou à votre goût. Il faudra installer bien sur nos fameuses machines à nourriture mais en plus des machines, on aura tout un assortiment de jouets et décorations qui permettront de modifier leur environnement. Pour les débloquer, il faudra accomplir divers objectifs comme les faire manger de la terre, planter des graines ou encore jouer au jeu pendant un certain temps. Ce qui nous permettra d’obtenir de multiples récompenses.

Mais avant tout la reproduction

Bien sûr le but du jeu est de créer de nouveaux chiens mutés, plus loufoques que jamais. Pour cela il faudra que deux chiens se reproduisent, en espérant qu’ils puissent faire un œuf fécondable à mettre dans la machine. Cependant, il faudra attendre que les chiens soient suffisamment âgés pour se reproduire. Pour cela, à quelques étapes de sa vie, le chien mutant nous demandera de le chrysalider, afin qu’il puisse grandir.

Pour générer les œufs mutants diffèrent, il faudra leur faire manger divers types de nourriture, afin de changer leurs gênes pour la future naissance. En tout, il y aura une petite trentaine de gènes à obtenir, qui se feront grâce à ce qu’ils mangent. Mais il faudra être patient pour débloquer de nouvelles machines à nourriture pour augmenter les mutations. De plus, lors de le séquençage de reproduction, vous pouvez choisir soit de garder l’un d’entre eux s’il correspond, mais aussi de recommencer pour obtenir d’autre génération (avec un nombre maximum de fois tout de même), ce qui peut créer des chiens avec une caractéristique physique différente (il manque une jambe, etc…).

Un jeu pour les enfants, à petite dose

Le jeu est coloré et l’effet sonore simple et adorable nous font ressentir que le jeu s’adresse avant tout à un public jeune. On peut vite le comparer à Nintendog sans le fait de devoir revenir chaque jour pour s’en occuper. Ici, notre progression est sauvegardée au moment où l’on quitte et rien ne se passe durant notre session off. Par contre, il faudra bien penser à sauvegarder avant de quitter puisque le jeu n’a pas d’autosave.

De plus, le jeu se joue vraiment à petites doses, on se fait une petite session, on le laisse de côté et on y revient pour tout de même essayer d’avancer, car on s’ennuie vite. Surtout pour moi, vieux trentenaire que je suis. Surtout que les versions consoles n’importent rien de plus que les versions déjà précédemment sorties.

Conclusion

Wobbledogs Console Éditions est un petit jeu loufoque, coloré qui peut vous amuser pendant quelque temps. On vient ici sans se prendre la tête, faire nos petites expériences de création de nouveau mutant, mais tout de même à petites doses. Même si le jeu à une bonne durée de vie si on s’accroche avec tous les défis à accomplir, le jeu est proposé à 20€ et c’est t’être un petit peu cher pour ce genre de jeu. Mais par contre le titre ravira les plus jeunes sans aucun doute.

Points Positifs
  • Bac à sable
  • Créer de nouveaux mutants
  • S’occuper des chiens
  • Un jeu pour les enfants
Points Négatifs
  • Sauvegarde manuelle
  • Prix
  • Vite répétitif

Nous voici à la troisième itération du fameux jeu de moto consacré à la course la plus dangereuse au monde j’ai nommé le Touriste Trophy de l’île de Man. Située entre les îles Britanniques, la petite île de Man est connue de presque tous dans le monde pour les courses mortelles qui s’y déroulent chaque année. Nombre de spectateurs s’y déplacent pour regarder des motards près à tous pour gagner la course ultime de plus de 60 kilomètres reproduits ici même dans ce nouveau volet de TT Isle Of Man: Ridge On The Edge 3 développer par RACEWARD STUDIO.

C’est reparti pour un tour

Et oui on recommence comme d’habitude nouveau jeu, nouveau didacticiel, nouveau choix de moto et de pilote. Après le choix de la moto et du pilote, nous voilà transportés en mode libre directement sur l’île. C’est relativement simple, il suffit de rouler pour écumer les rues de l’île pour découvrir les différentes propositions au fur et à mesure. 

Différents défis ou événements sont proposés directement par des icônes sur la map, du contre-la-montre, événement de course officielle des confrontations ou simplement la possibilité de se téléporter avec des points de voyages rapides. J’aime particulièrement ce type de menu interactif en mouvement qui permet de ne pas rester coincé dans un menu et de ne pas suivre un ordre donné pour compléter le mode Super-Sport 2022. Il est donc possible de choisir la course ou le défi qu’on veut à partir du moment qu’il est découvert sur la route.

Une fois en piste si je puis dire, le constat est particulièrement saisissant, un rendu graphique fort plaisant, un frame rate pratiquement imperfectible, un rendu de vitesse monstrueuse et les différentes vues capables de reproduire avec fidélité les sensations que pourrait ressentir un pilote qui frôle les borduress de trottoir à plus de 230 km/h sur une petite meule à peine plus lourde qu’une mobylette et débordant de puissance et de réactivité.

Que dire de plus si vous n’arrêtez pas de faire des courses et défis, des contres-la-montre incessant avec la possibilité de recommencer à volonté. S’essuie après chaque challenge une bonne dose de point pour quand vous passez dans un stand pouvoir donner plus de puissance à votre moto ainsi que d’améliorer les performances en freinages, le comportement avec les suspensions ou réduire le poids pour aller encore plus vite. Les menus sont intuitifs et il est vraiment facile après quelques courses de débloquer des composants grâce aux points accumulés lors des différents défis. 

Prise en main

Au départ c’est toujours un peu difficile le contrôle d’une moto, à petite vitesse il faut faire attention quand il faut manoeuvrer car vous risquez de finir sur le côté mais dès que votre engin monte en vitesse c’est à ce moment qu’on prend du plaisir. La moto se contrôle du feu de Dieu et vous vous ferez peurs plus d’une fois à frôler les petits murs ou poteaux qui jonchent le bord des routes. Et ne soyez pas surpris quand le succès ou trophée magique tombera justement parce que vous n’arrêtez pas de tomber.

Il faut avouer qu’il vous faudra un certain temps d’adaptation avant de comprendre parfaitement qu’il faut anticiper un minimum pour ne pas finir écrasé sur un mur parce qu’on n’a pas anticipé le freinage, heureusement que j’ai gardé la ligne de conduite qui vire au rouge quand il faut absolument perdre de la vitesse. Moi-même je me suis fait de belle frayeur tellement que le rendu est fort bien réaliste et nous plonge réellement dans la peau d’un de ces pilotes chevronnés qui n’a peur de rien.

Graphismes et optimisation

C’est beau, c’est propre et c’est rapide. Très bonne sensation de vitesse, la météo n’est pas en reste avec un rendu de la pluie très bon, juste que sur la route mouillée les sensations ne sont pas assez réalistes et j’en conviens qu’il est difficile de donner le ressenti de glissade sous la pluie dans la conduite. Autre petit point négatif est les différents passages dans des endroits fort sombres avec beaucoup d’arbres où j’ai ressenti quelque baisse de framerate.

Mais globalement il s’en tire avec les honneurs, les couchers de soleil, les nuages ou les différents paysages sont presque saisissants de réalisme. Le jeu regorge de détail est nous rappelle à chaque fois que ce n’est pas qu’un jeu, qu’en réalité ce que vous vivez ici avec la possibilité de refaire et repartir sur vos jambes certains le font dans la réalité avec des sensations encore plus délirantes.

Ambiance Sonore

TT Isle of Man n’est pas en reste sur les sons, le bruit des moteurs est vraiment réaliste c’est un très bon point car on passe la majorité de son temps à rouler et les sons retranscrivent sont ici de bonnes factures. Ce n’est pas redondant et cette petite musique en fond n’est aucunement gênante. J’apprécie les réglages de base qui sont pour moi parfaits.

Conclusion

TT Isle Of Man peut se targuer d’être un très bon jeu de moto, réaliste, beau et maniable avec une bonne prise en main il vous tiendra en haleine longtemps. Les défis proposés et l’envie de faire les meilleurs temps ou encore le plaisir de rider des heures sur les routes à observer le panorama font de lui une très bonne suite qui réussit à se renouveler. Quoi de mieux que cette course de 60 kilomètres pour se mettre en jambe ? Malgré quelque faiblesse technique mineure RACEGUARD STUDIO fait de TT Isle Of Man: Ridge On The Edge 3 une très bonne surprise et ne s’endort pas sur ses acquis bien au contraire

POSITIF
  • Prise en main
  • Sensation de vitesse
  • Liberté des défis et courses
  • Durée de vie
  • Globalement très beau
NEGATIF
  • Pas de split screen 2 joueurs
  • Freinage manque de mordant
  • Aucune place à l’erreur en course

J’ai eu l’occasion il y à quelques mois de tester Legend Of Keepers en bêta. Et j’avais eu un très bon ressenti sur ce rogue like à la fois original et difficile. SI je n’avais eu accès à l’époque qu’à un seul des gestionnaires de donjon, aujourd’hui j’en ai 3. Et laissez moi vous dire que Goblinz Studio nous offre un jeu plus que divertissant.

Un concept original

Legend Of Keepers de son autre nom: Career of a Dungeon Manager vous place à la tête d’un donjon en tant que monstre de premier ordre. Un peu comme un Dungeon Keeper, vous allez devoir organiser vos défenses. Vous avez accès actuellement à 3 chefs:

  • Le Tortionnaire, un centaure qui base ses attaques sur le saignement et sur la baisse de moral.
  • La Dryade, une créature faites de bois qui utilise ces dons pour infliger de gros dégâts magique
  • L’ingénieure Orque, chef très originale qui octroi de gros bonus aux pièges et aux créatures mécanique

Il existe aussi 3 autres chefs mais qui sont déblocables par le biais de DLC payants.

C’est assez original d’ailleurs de voir qu’en fin de chaque année vous recevrez la visite d’une cyclope DRH qui vous fait un bilan et vous offre en général un bonus pour l’année qui suit.

Un gameplay sans prétention

Votre but est assez simple, organiser sur une période de 1 an votre donjon. Chaque semaine vous aurez un choix d’activités à faire. Vous pourrez ainsi soit acheter/améliorer de nouveaux monstres/pièges, soit améliorer les statistiques de votre chef. Vous pouvez aussi choisir de partir sur des évènements totalement aléatoires. Et cela donne un subtile mélange de gestion qui reste assez aléatoire mais plutôt jouissif.

A intervalle régulier votre donjon va être attaqué par 3 héros. Et c’est à ce moment que le jeu prend une toute autre dimension. On reste sur une certaine gestion car vous allez décider de l’emplacement des pièges, des monstres qui vont combattre. Vous allez devoir faire preuve de stratégie pour que vos pièges infligent les bons malus au bon moment. Cela paraît simple sur le papier, mais les héros deviennent de plus en plus fort et disposent de capacités capables de changer le cours de chaque combat. A chaque victoire vous obtiendrez de l’argent et un bonus (monstres, pièges ou artefact)

Votre but, tuer les 3 héros le plus rapidement possible. Vous serez d’ailleurs l’ultime rempart et si vos points de vie tombent à zéro, vous avez perdu”. 

En fait, vous devez juste recommencer l’année en cours mais cette fois-ci vous aurez accès de nouvelles capacités car vous aurez gagner des points d’expérience. 

Au final cela devient vite addictif, trouver le monstre qui inflige un maximum de dégâts, faire un combo avec un piège au bon moment. On se prend très vite au jeu de ce petit de ce Die and Retry de gestion qui est beaucoup plus difficile que prévu.

Legend Of Keepers des graphismes rétro parfait

Legend Of Keepers nous offre des graphismes pixélisés qui correspondent à 100% à l’ambiance qui se dégage du jeu. Le jeu est fluide et sans ralentissements. Malgré tout, je rencontre de temps à autres quelques messages d’erreurs qui restent à l’heure actuelle sans conséquences sur mes sessions de jeu. Je suis à l’heure actuelle impossible de vous dire si cela vient du jeu en lui-même ou si cela vient de la console.

Je suis par contre ultra impressionné par contre par l’ambiance musicale. C’est entraînant et chaque environnement de jeu dispose d’une vraie identité musicale qui devient vite addictive. Chose assez rare, je me suis vite retrouvé à fredonner la musique du jeu une fois mes parties terminées.

Conclusion du test de Legend Of Keeper

J’avais déjà adoré la version bêta de Legend Of Keeper. Et pouvoir avoir la version complète sur PS5 c’est juste génial. Sous couvert d’un jeu de gestion original, vous avez un jeu qui est beaucoup plus dur qu’il n’y paraît. Mais si vous prenez le temps de découvrir les différents monstres et les différents combos possible, vous pouvez vite créer votre propre version. Vous avez une liberté totale dans votre façon de jouer. Si on ajoute un prix inférieur à 20 euros, vous avez de quoi vous occuper un très long moment.

Pros
  • Concept original
  • Difficultés croissante
  • Des chefs totalement différent en terme de gameplay
  • La DRH cyclope
  • Une vraie marge de progression
  • Des combos infinis
Cons
  • Quelques messages d’erreurs
  • 3 chefs en DLC

The Legend Of Heroes: Trails To Azure est la suite directe de Trail From Zero prenant place quelques mois après la fin de cet opus. Le jeu est sorti originellement sur PSP en 2011 et sur switch et Playstation 4 le 17 mars 2023. NIS America nous offre un remake d’un des plus anciens jeux de la série dans un portage plus que correct à un prix mini.

Le point histoire Trails To Azure

Bon on va être clair et pointer du doigt de suite un gros défaut de Trail To Azure. Si vous n’avez pas joué à Trail From Zero, vous n’allez rien comprendre du tout à l’histoire. En effet, vous n’aurez que de très très vague résumé de ce qu’il s’est passé avant. Et pour une fois  dans la série Legend Of Heroes c’est débrouillez vous ! Je suis vraiment surpris car d’habitude il y a au moins une section du menu qui nous résume le précédent opus. Du coup, les nouveaux joueurs seront clairement perdu dans l’histoire.

Mais passons, après avoir démantelé un cartel puissant dans le précédent opus, vous revoilà aux commandes de Lloyd et de ses acolytes (dont Noel Seeker) qui se mettent en chasse d’anciens membres haut placés du fameux cartel D&G. En tant que police spécial de Crossbell, c’est à Lloyd de son escouade de résoudre cette affaire et surtout d’éviter que la ville de Crossbell se retrouve en pleine guerre civile.

Un gameplay classique pour un RPG

Si vous avez déjà joué à un jeu de la série The Legend Of Heroes, vous ne serez pas dépaysé. En effet, Trails To Azure reprend la même formule que les jeux de la série.  Si je dois réexpliquer ce dernier, il s’agit d’un RPG au tour par tour mettant l’accent sur le placement stratégique lors des combats. Les personnages ont un ordre d’action et peuvent bénéficier divers bonus.

À cela s’ajoutent les systèmes de Crafts et S-Crafts qui sont des compétences acquises au fur et à mesure que les personnages montent de niveau. Les S-Crafts, uniques à chaque personnage, peuvent être améliorés pour faire une version surboostée et dévastatrice. Pour ce qui est des magies, les Arts sont récupérés en obtenant des Sepiths en tuant des monstres ou en ouvrant des coffres, qui permettent de créer des Quartz pour pouvoir les utiliser.

La principale nouveauté de ce jeu est l’ajout du système Burst. Dans les moments critiques, comme le dernier donjon d’un chapitre, les joueurs peuvent accumuler. Lorsque la jauge est pleine, le joueur peut activer le mode Burst, qui confère plusieurs avantages puissants au groupe : les Crafts deviennent plus puissants, les Arts peuvent être lancés instantanément et vous gagnez des CP (Points de Compétences) à chaque tour. Cela permet d’avoir un rendu plus dynamique et intense. Chose intéressante, si votre équipe est composée de 6 membres, les autres personnages ne sont pas en reste car ils vous offrent des bonus passif vraiment intéressants.

Au final on se retrouve avec un simple portage sur console next gen. C’est un peu dommage mais il est toutefois vrai que beaucoup de joueurs n’ont pas forcément accès au jeu originel sur PSP.

Techniquement rafraîchissant

Techniquement, The Legend of Heroes: Trails To Azure reprend les mêmes caractéristiques que le précédent opus. Une image restaurée en HD, un rafraîchissement en 60 ips, un doublage intégrale en japonais (faut aimer) ainsi qu’un mode accéléré. On reste sur des graphismes en 2D de très bonnes qualités, les animations sont ultra fluides malgré quelques légers ralentissements.

En ce qui concerne la musique du jeu, bordel que c’est bon. Je suis devenu au fil du temps très sensible à la musique et ce Trails To Azure regorge de thèmes musique variés et entraînants. On se retrouve avec une ambiance immersive juste géniale.

Conclusion du test de The Legend of Heroes: Trails To Azure

Je suis plutôt embêté lors de la rédaction de cette conclusion The Legend of Heroes: Trails To Azure. En effet, l’histoire est vraiment sympa et reprend la suite du précédent opus. Mais si vous n’avez pas fait Trail From Zero ben vous serez totalement perdu. Pour le reste on se retrouve sur un portage de plutôt bonne qualité technique. On peut toutefois regretter le manque de nouveautés. Pour avoir fait le précédent opus de la série, j’ai été conquis mais il est clair que Trails To Azure n’est pas à la portée de personnes qui découvrent la série et c’est bien dommage. Malgré tout, avec un prix plus que correct cela reste un RPG plutôt bon.

Pros
  • Techniquement très bon
  • Fidèle à l’histoire de série
  • OST au top
  • Prix correct
Cons
  • Peu de nouveauté
  • Aucun rappel de l’histoire du jeu

Megaman Battle Network Legacy Collection est un portage des deux jeux sortie sur Gameboy Advance. Oui oui, une série de deux jeux datant de 2001 Mega Man Battle Network 1 et 2: je me souviens d’avoir eu le premier entre les mains il y a donc plus de 20 ans. Et de mémoire à l’époque c’était déjà novateur en terme de jeu. Que donne ce portage sur next gen ?

Une compilation complète

Avant même de révéler ce que la collection apporte de plus que ce qu’il y a dans les jeux originaux, il est important de rappeler en quoi consiste la série dans son entièreté. Voici l’ensemble des titres compris, divisé par collection.

Mega Man Battle Network Legacy Collection Volume 1 :

  • Mega Man Battle Network
  • Mega Man Battle Network 2
  • Mega Man Battle Network 3 Blue
  • Mega Man Battle Network 3 White

Mega Man Battle Network Legacy Collection Volume 2 :

  • Mega Man Battle Network 4 Red Sun
  • Mega Man Battle Network 4 Blue Moon
  • Mega Man Battle Network 5 Team Protoman
  • Mega Man Battle Network 5 Team Colonel
  • Mega Man Battle Network 6 Cybeast Gregar
  • Mega Man Battle Network 6 Cybeast Falzar

Mega Man Battle Network c’est quoi au fait ?

Mega Man Battle network nous transpose dans un futur où internet a pris une dimension encore plus présente que de nos jours. En effet, vous pouvez vous incarner dans internet via un système appelé PET. Cela vous donne accès à votre Navi personnel qui est votre avatar sur internet.

Vous incarnez Lan Hikari qui a pour avatar Mega Man. Il va devoir arpenter internet afin de mettre fin à des complots mondiaux  visant à prendre le contrôle du monde via internet. Vous allez devoir affronter de nombreux programmes lors de combat ultra stratégique grâce aux puces de programmes (appelé CHIPS). 

Chaque combat se passe de la même manière. Vous avez un plateau de combat ou vous pouvez vous déplacer d’un case par mouvement. Mais avant de combattre vous devez choisir les Chips que vous allez utiliser lors de ce tour. Vous pouvez en fonction de votre choix combiner ou cumuler vos puces pour maximiser vos actions.

Sur le papier cela semble clairement brouillon mais une fois la manette en main c’est intense. Malgré tout, on peut vite se retrouver dans un certaine routine lors de certains combats que je qualifierais de routinier.

Avec un total de 10 jeux, on se retrouve avec un contenu énorme qui promet un long temps de jeu. Par contre je vais mettre un petit bémol en ce qui concerne les langues disponibles. en effet pas de version française pour Mega Man Battle Network Legacy Collection et c’est bien dommage.

Des ajouts qui comptent

Cette compilation inclut les 499 cartes de patch qui ont été publiées exclusivement au Japon pour les jeux originaux de la série. Ces cartes de patch étaient nécessaires pour débloquer des fonctionnalités dans les jeux. Mais dans cette collection, les joueurs peuvent les utiliser sous forme numérique. Les cartes de patch peuvent être utilisées à partir de Mega Man Battle Network 4 et offrent aux joueurs des bonus tels que des compétences spéciales ou des objets rares.

Mega Man Battle Network Legacy Collection ajoute aussi le mode Buster MAX qui augmente “simplement” votre puissance de 100%. Bon je vais pas vous mentir, si vous voulez profiter du jeu a 100% désactiver ce mode. En effet, cela devient beaucoup trop facile avec ce mode activé.

Quoi de neuf côté graphisme ?

Mega Man Battle Network Legacy Collection reste le portage de jeux DS du coup vous attendez pas à prendre une claque de ce côté là. Alors on n’est pas sur les graphismes de l’époque, loin de là. C’est correct voir beau si on aime les jeux en pixel ce qui n’est pas mon cas. Mais le jeu reste fluide et répond bien une fois la manette en main.

Coté ambiance musicale, on est sur du haut niveau. Chaque niveau aura son thème particulier, et ça colle parfaitement à l’univers du jeu. On a vraiment une immersion au maximum dans cette compilation. Avec un total de 10 jeux, vous avez un nombre de thème différent juste énorme.

Conclusion du test de Mega Man Battle Network Legacy Collection

Mega Man Battle Network Legacy Collection est une vraie pépite ! Capcom nous offre 10 jeux ainsi que tous les contenus additionnels exclusifs au Japon. Et ça fait du bien bordel ! On a une vraie aventure complète en 10 jeux pour “seulement” 59.99 euros. Le système de jeu est très intense et vous demandera un sens de la stratégie et de très bons réflexes. toutefois, je trouve le coté graphique de ce portage un peu en dessous. Mais si vous êtes fan de Mega Man, ce jeu est fait pour vous.

Pros
  • 10 jeux sur une seule compilation
  • Des combats neveux et stratégique
  • Une bande son parfaite
  • Une durée de vie énorme
Cons
  • Pas de VF
  • graphismes un peu en dessus pour un portage

C’est début Mars que Private Division et Obsidian Entertainment ont décidé de sortir une réédition de The Outer World sorti en 2019 pour les consoles Next Génération et PC. Cependant, la politique de cette édition fait un peu grise mine, il va falloir repasser à la caisse pour les détenteurs du jeu de base, même si cela reste à moindres frais mais sous certaines conditions. Mais vaut-il le coup ?

On se rappelle de l’histoire

Nous incarnons toujours un passager du vaisseau en dérive “L’Espoir”, réveillé de sa cryogénisation par Phineas Welles, un scientifique étrange. Ce dernier nous explique que le programme de colonisation dHalcyon dont nous faisons partie a échoué, que notre sommeil en stase a duré 70 ans au lieu d’une dizaine d’années à l’origine, et que les colonies existantes sont en déclin à cause de l’incompétence des mégas corporations. Au fil de vos rencontres avec les factions se disputant le pouvoir, ce sera à vous de faire des choix qui détermineront le déroulement de cette histoire centrée sur les décisions du joueur.

Oui, il n’y a pas de changement sur l’histoire principale, mais cette monture nous donne accès directement aux deux extensions sorties qui sont, Péril sur Gorgone, qui nous feront visiter une nouvelle planète après la réception d’un bien étrange colis. Un message enregistré vous fait savoir qu’un mercenaire particulièrement réputé était en cours de mission pour la réalisation d’un contrat très juteux. Les choses ne s’étant pas spécialement bien passées pour lui, le mercenaire fait savoir dans son message qu’il confie le contrat au commandant précédent du vaisseau que vous occupez. Et bien sûr vous y aller car vous avide d’argent (hé hé).

Pour la deuxième extension, Meurtre sur Éridan, qui elle aussi vous emmène sur une nouvelle planète, vous serez en charge de l’enquête (car la police sur place est inutile) sur la mort d’une certaine Helen Halcyon, actrice de téléfilms ô combien adulée sur Éridan, qui est retrouvée morte dans l’hôtel de luxe de la planète. Sa mort, plutôt suspecte, intervient peu avant la présentation d’une nouvelle gamme de boissons d’une puissante corporation, dont l’actrice devait être l’ambassadrice.

Bien sûr les deux extensions peuvent être faites avant l’accomplissement de la quête principale du titre. Elles se débloqueront naturellement durant votre périple au bon moment et avec le niveau adéquat pour pouvoir affronter ses deux petites aventures. Bien sûr au cumulé, nous sommes sur une solide durée de vie pour tout accomplir surtout avec une trame principale qui est étrangement courte.

Des nouveautés qui ne changent pas grand chose …

Cette nouvelle monture du titre nous vient avec quelques changements et nouveautés. La première est le level cap de notre protagoniste qui passe de 36 à 99, ce qui vous permettra de monter vos compétences de personnage mais c’est tout. Cela ne change pas grand-chose à part d’avoir une continuité sur le grind de votre personnage et d’encore plus bâtir un personnage puissant avec les différents arbres de compétences.

La seconde est bien sûr graphique, et là on peut dire que oui il y a un travail sur les modèles 3Ds des personnages qui ont été améliorés, apportant plus de réalisme. Les textures ont été un peu plus affinées, les décors sont plus détaillés et, la petite touche discrète qui fait plaisir : il y a un système de météo dynamique et surtout le jeu est plus lumineux et on a le ressenti qui est plus réel.

Autre amélioration qui est la plus importante à mes yeux et qui enlève enfin la grosse cassure du jeu de base, ce sont les temps de chargements. Les anciennes versions prenaient facilement 30 secondes, ici la monture c’est pas plus de 5 secondes et franchement cela fait plaisir, car il y a beaucoup trop de temps de chargement sur le titre.

Cette version est faite pour les nouveaux joueurs

The Outer World spacer’s choice édition est à mes yeux destiné pour les nouveaux joueurs qui veulent enfin découvrir cet excellent jeu d’Obsidian. Ou si vous êtes comme moi, vous l’avez essayé mais n’étiez pas convaincu, je peux vous dire allez y franchement vous passerez un bon moment surtout avec les changements apportés même si c’est mineur. Si vous êtes un ancien joueur, oui vous pouvez le refaire pour le souvenir et pour avoir un personnage plus diversifié et moins bloqué au vu du nombre de niveaux ajoutés.

Mais cela à un cout tout de même, pour les nouveaux joueurs le titre est proposé à 59.99€ avec ses deux extensions (sorties à 15e pour chacune) ça vaut le coup tout de même. Mais attention si vous souhaitez refaire le titre, oui il y a une mise à niveau payante ici à 9.99€ mais il faut une condition. Il faut avoir le jeu + les extensions déjà en votre possession. Si vous avez seulement le jeu, et bien faudra passer plein à la caisse. Et je vous avoue pour le coup ce n’est pas super cool de la part de l’éditeur, qui au moins aurait pu mettre juste le jeu de base en upgrade même si celle-ci est payante. (Même si la plupart des mises à niveau sont quand même gratuites).

Enfin, votre sauvegarde n’est pas conservée et il faudra tout recommencer depuis le début si vous souhaitez prendre pour les anciens joueurs et ainsi redébloquer les succès/trophées du titre. En parlant de ceux-ci, c’est une toute nouvelle liste qui inclut directement les DLC dans la même liste. Donc pour les joueurs Xbox, le gamerscore sera simplement de 1000 comparé aux 1380 du jeu de base + DLC de la version Xbox One.

Conclusion

Si vous êtes un nouveau joueur, foncez sur le titre. Le titre est plus beau, plus abordable et surtout vous avez l’histoire ainsi que ses deux DLC. Cependant, je le déconseille pour les anciens joueurs qui souhaitent repartir sur Halcyon où la mise à jour est quand même assez faiblarde surtout qu’elle est payante… Mais le titre fait le café, avec son système de choix et de réputation, ainsi que la variété sur les quêtes que ce sont principales ou secondaires.

Points positifs
  • Plus beau
  • Temps de chargement drastiquement réduit
  • Le jeu + les DLC
Point Négatifs
  • Mise à jour payante
  • Pas tant de nouveauté

Chaque semaine, une pelle de jeu indépendant sort mais peu font l’objet d’un petit écrit pour les connaitre un peu mieux. Nous avons décidé de temps en temps de sortir de notre zone de confort et d’écrire un peu sur ses fameux jeux sur un format assez court et le premier de celui-ci est Unheard : Édition Voices of Crimes sorti récemment sur consoles mais depuis quelques années sur PC via Steam et le titre nous plongent dans une atmosphère d’identification de suspects via le son.

Une immersion sonore pour notre détéctive

Le jeu nous plonge dans la peau d’un détective qui grâce à une tablette et d’un tout nouveau dispositif intra-auriculaire, vous permettra de résoudre 5 affaires dont le titre nous propose. Ici, exit les phases d’enquêtes de recherche d’indices à droite à gauche et j’en passe. Ici la base de gameplay est simple : une vidéo, du son et d’être attentif.

Chaque enquête est définie par un lieu, dont la vue est au-dessus comme un plan d’architecture, que vous pouvez visiter à votre guise, en déplaçant votre personnage grâce à votre joystick. Il sera bien sûr possible de vous jouer avec la timeline de l’enquête audio, avancer ou reculer afin de récupérer un maximum d’informations. Car oui, plusieurs conversations peuvent avoir lieu en même temps (un appel dans une autre pièce par exemple).

À la fin de cette écoute, il vous faudra donc désigner chaque personne par leur nom (je vous avoue sur ce coup certains sont bizarres) et répondre à quelques petites questions pour conclure l’affaire. Par contre, les erreurs vous empêcheront de progresser. Mais vous serez prévenu du nombre d’erreurs que vous avez fait.

Un jeu tout en Anglais et c’est bien dommage

Même si cette version sort quelques années après la sortie Steam, le jeu est malheureusement tout en Anglais, ce qui peut rebuter certains et surtout compliqué la résolution de l’enquête si on n’est pas habitué. Mais rien de vraiment bloquant, moi-même n’ayant pas un niveau très élevé en anglais j’ai réussi à m’en sortir.

Car oui les niveaux sont assez courts, compter une moyenne de 5 à 30 minutes pour chaque mission, avec en plus le contenu du DLC sortie (qui ne rajoute cependant qu’une mission mais plus longue). Au total prévoyez 3H pour compléter le titre.

Bien sûr, le titre est à faire un casque sur les oreilles pour vraiment rendre votre expérience encore plus immersive et vous rendre compte qu’un gameplay simple suffit largement au bonheur.

Conclusion

Unheard et innovent, et permet aux joueurs d’être immergés dans le jeu, grâce à son gameplay acoustique. Le fait de n’avoir que l’audio comme indice, rend l’expérience unique, et extrêmement attirante. Une fois qu’on se plonge dans une enquête, on n’a qu’une envie, la résoudre à tout prix. Même si le jeu est court (5 missions avec un DLC à mission unique en plus), le jeu est une expérience à faire et cela peut vous permettre comme moi, de progresser votre niveau d’Anglais. Surtout à un prix tout doux.

Points Positifs
  • Le gameplay simple mais efficace
  • Tout ce passe dans vos oreilles
Points Négatifs
  • Anglais ou Chinois seulement

DigixArt nous revient cette année avec un prequel pour son titre Road 96, avec cette fois-ci la musique au cœur de cette aventure, mais est-ce qu’il est aussi bien que sa suite déjà sortie, nous allons le voir maintenant :

Des têtes connus pour une histoire d’amitié

L’histoire se déroule juste avant les évènements de Road 96 et nous suivrons les aventures de Zoé et de Keito, deux meilleurs amis, que tout diffère en classe social. Zoé vit dans le quartier luxueux de la ville de Petria (qui sera ici notre terrain de jeu) et se trouve être la fille d’un membre du gouvernement. Keito, quant à lui, vit dans la pauvreté dans le quartier de Lost in Harmony ou ses parents travaillent pour survivre.

Mais un beau jour, alors que les deux amis étaient dans leur planque, Zoé surprit Keito avoir une discussion avec un inconnu (que l’on connaît déjà si vous avez fait Road 96 avant), et cherchera à savoir ce que Keito cherche à cacher surtout à quelques jours d’une annonce importante du président et d’une tempête de sable prête à ravager la ville.

Cette histoire fera remonter certains souvenirs douloureux pour Zoé sur la chute du Mur de 1986 mais du coté de Keito, cela sera de trouver qui est responsable de cette tragédie. Est-ce le gouvernement ou la Brigades Noirs. S’ensuit bien sûr deux histoires qui se rejoindront jusqu’au dénouement final du titre et bien sûr de la suite qu’apportait déjà route 96.

Des choix et de la musique avant tout

Pour ce prequel, l’éditeur nous sert les mêmes ingrédients qui ont fait le succès du premier titre. Mais avec quelques petits changements. La première notable, c’est qu’on est ici avec seulement deux protagonistes à diriger. La deuxième est la barre en haut à gauche de votre ATH. Sur Road 96, c’était une barre de vie, ici nous sommes sur une barre de croyance qui va d’un côté ou de l’autre lors de nos choix tout au long de l’aventure. Pour Zoé, c’est doit-elle faire allégeance au gouvernement de Pétra ou plutôt de douter de celle-ci. Pour Keito, c’est la même chose, mais plus tourner sur l’allégeance à la protestation contre le gouvernement ou au contraire, reconnaitre que le gouvernement est là pour protéger tout le monde malgré son statut social.

En plus des choix moraux disponibles lors des conversations entre les deux protagonistes, on peut en retrouver par les actions menées par chacun avec la destruction ou au contraire, recoller les affiches de « propagande » du gouvernement ou même de tag sur les murs de la ville. Nous pourrons retrouver aussi ces choix dans la partie propre que nous réserve le jeu, appelées « Psychedelic Rides » représentent des moments forts dans l’esprit de Kaito et Zoe, leurs peurs, leurs joies, leurs traumatismes, leurs interrogations.

Certains d’entre eux sont vraiment sombres et visent à mieux illustrer ce qui ne pouvait pas être montré dans la réalité. Ces parties consistent tout simplement à suivre une piste musicale pour récupérer des petits cubes blancs. Au nombre de 10, celles-ci pourront être rejouées depuis le menu principal afin d’obtenir le meilleur score et une note allant jusqu’à S+ pour un run parfait sans mort avec le meilleur combo possible. Ses petites Run (compter 3 minutes pour chacun) seront bien sûr composé de QTE et seront de manière progressive de plus en plus difficile.

Chaque musique est bien sûr en adéquation avec le thème proposé par cette course psychédélique où chaque compositeur et groupes présentent de célèbres des morceaux comme par exemple The Offspring avec sa chanson « No Brakes » (on va prendre un exemple que tout le monde puisse connaitre) qui représente à ce moment une personnalité de Zoe.

Bien sur comme pour road 96, les espaces proposés sont en semi-ouvert, ou quelque petit jeu sympathique peut être fait à base de QTE tout simple, comme poussé le fils du président de notre cher Petria, ou encore jongler. Mais bon ceci reste tout de même très anecdotique et n’aura aucun impact sur votre progression. De plus on pourra comme dans le premier, trouver des cassettes qui nous servent de collectibles où encore des bombes de peinture ou des stickers qui seront visibles lors de vos différents passages à la planque de nos protagonistes.

Mais au final le titre reste très linéaire et j’ai cette impression que les choix moraux faites durant l’aventure ne sont juste là que pour changer quelques dialogues à différents moments. Mais cela ne boude en rien à cette aventure, où on peut se sentir concerné même si on voit venir à 10 Km l’arque finale (même pour moi qui n’avais pas fait le premier avant celui-ci).

Des graphismes inchangé mais avec une net amélioration

Le studio a décidé de garder le même style graphique que pour Road 96, qui en soit en fait un magnifique jeu avec son style graphique de dessin à la main, mais au contrario du premier épisode, les environnements sont de meilleure qualité, où il y a tout de même un peu plus de vie. Malheureusement les émotions que peuvent susciter les protagonistes ou même les personnages que nous croiserons sont encore assez timide. Heureusement que la partie audio est là pour rattraper le coup, et nous donne tout de même quelques émotions en adéquation avec les sentiments des protagonistes.

Le titre garde malheureusement son VOSTFR avec des voix en anglais sous-titrées, mais cela est (malheureusement) une habitude pour les éditeurs français de ne jamais mettre le jeu en français et c’est bien dommage.

Enfin, on va parler de la durée de vie du titre, qui est ici plus court que celle de Road 96. Compter environ 5H pour terminer la trame narrative du titre ce qui est peu, cette durée est juste augmenté par le fait de pouvoir faire le meilleur score sur les pistes audio ou encore compléter le 100% avec tous les collectibles à récupérer mais aussi de pouvoir connaitre tout ce que le titre a à nous offrir.

Conclusion

Road 96: Mile 0 nous dévoile une intrigue qui permet au joueur de comprendre mieux l’histoire derrière Zoé l’une des protagonistes de Road 96 et pourquoi elle a décidé de fuir Petria. Le côté musical engagé dans ce prequel nous donne les émotions avec une histoire où les choix moraux, qui sont là une nouveauté de ce titre, ont peu d’importance. Au final, le titre reste malheureusement sur ses acquis et défauts tout en dévoilant plus sur la Lore autour de cet univers, mais on en demande quand même un peu plus.

Points positifs
  • Le thème de l’amitié et des choix …
  • L’histoire qui nous donne encore plus de Lore à l’univers
  • Une bande son de qualité
Points Négatifs
  • … Même si cela n’a pas vraiment d’impact sur l’histoire
  • Plus court que Road 96