PlayStation
Behaviour Interactive nous revient cette année avec un concept original et qui change de leur jeu vedette Dead By Daylight même si la mort est toujours présente. Avec Meet Your Maker (ou Rencontrer votre créateur), le studio ce lance dans un jeu de pillage d’avant-poste et surtout de construction où la dimension communautaire va être le centre du titre.
La fin de l’humanité est si proche
Vous êtes réveillé par une étrange voix qui vous dit qu’elle vous à reconstruit, en vous approchant d’elle vous voyez une forme d’Alien dans un incubateur qui vous dit que l’humanité est au bord de l’extinction, que la maladie a ravagé les terres dévastées. Mais il existe une substance génétique, qui n’est pas infecté par toutes ses désolations, la MatGen qui vous servira de remède a essayer de reconstruire un monde au prix de votre mort.

Après cette brève explication, cet Alien, nommé la Chimère, vous invite à allumer votre base, le Sanctuaire, qui sera votre centre de commandement. Vous retrouverez plusieurs choses, la première étant une carte du monde, où deux gameplay s’offriront à nous et que nous reviendrons plus tard ce test. La seconde c’est l’apparition du Conseiller qui aura chacun une spécificité différente. Ils pourront être améliorés en engrenant de l’expérience durant vos pillages.

Ces conseillers vous permettront de renforcer vos équipements, vos armes, vos pièges ou encore vous octroyer des petits boosts non négligeables durant vos périples dans les terres désolées. Enfin, la chimère pourra elle aussi être améliorée pour vos donner des tributs nécessaires à votre progression.
Le pillage, l’un des deux pilier du jeu
Comme je l’ai mentionné plus haut votre but sera de récupérer le MatGen auprès d’avant-poste et c’est là qu’intervient le premier gros gameplay du titre : le pillage. Lorsque vous accédez à la carte du monde, une certaine quantité d’avant-poste vous sera proposé avec plusieurs degrés de niveaux : Normal, Dangereux et Brutal. Le but sera tout simplement de se frayer un chemin vers le MatGen, que vous pouvez suivre via un petit récolteur (qui ressemble à Molly dans Deep Rock Galactique).

Mais votre périple dans ses lieux ne sera pas de tout repos, puisque ces avant-postes sont très bien gardés par des monstres et encore des pièges. Il faudra avancer prudemment tout en réfléchissant quel type de piège nous pouvons trouver car si par malheur ne serait-ce un piège vous touche, c’est la fin et on recommence. Un petit compteur de vos morts sera bien sûr présent et vous pourrez recommencer la zone autant de fois que vous mourrez, et au final connaitre par cœur les emplacements de chaque piège.
Quand vous aurez récupéré le précieux MatGen, il faudra faire rebrousse chemin jusqu’à soi plateforme d’arriver soit n’importe ou dans le désert juste à coter. Mais attention, le chemin retour ne sera pas si facile, car même si vous avez détruit tout ce qui était sur votre chemin, de petites surprises peuvent encore vous jouer de mauvais tours.
La construction, le deuxième pilier du jeu
Le deuxième gameplay au cœur du jeu est la construction. Car la grosse force du jeu est l’aspect communautaire de construction d’avant-poste. Monnaient payante, cette partie vous permettra de posséder jusqu’à 200 lieux de sépulture. Et la libre cour à votre imagination. avec bien sur des conditions de mise en ligne, comme le fait que votre récolteur doit avoir un chemin prédéfini.
Vous naviguez en caméra libre tout autour et dans votre avant-poste et construisez ce que vous souhaitez. Si comme moi, vous êtes nul à l’art, faite un avant-poste grossier mais plein de pièges. Si vous souhaitez faire un truc artistique, plein de blocs différents existe avec même des autocollants. Vous avez quartier libre, votre seule contrainte est la place libre disponible pour le nombre de pièges et de monstres dans votre carte.
Une fois mise en ligne, la communauté va venir faire un tour, certainement mourir (pour le plus grand bonheur de votre Chimère) et vous pourrez voir tout d’abord dans la carte, combien de personnes sont venus, combien sont mort et ainsi en rentrant dans la map voir exactement où ils sont mort et récupéré des ressources qui vous aideront à progresser et améliorer vos équipements au Sanctuaire ou même d’acheter de nouvelle maps.

Le petit plus du titre, c’est de pouvoir visionner les pillages de vos avant-postes afin d’améliorer et de comprendre ce qui peut ne pas poser problème dans la construction de votre avant-poste. Un atout avantageux qui permettra à vos actuel ou futures créations d’être encore plus redoutable.

La progression à une place importante
Comme j’ai pu commencer à l’écrire juste au-dessus, la progression sera importante pour améliorer votre expérience de jeu dans tous les domaines. Il y a trois ressources qui vous seront primordiales, la première en rouge nommé « Cellules » et le bleu nommé « Pièces détachées » permettront surtout à l’amélioration de votre personnage et de son équipement, mais aussi de faire des recherches pour créer de nouveaux objets. La troisième nommé Synthite, vous permettrez aussi à la création de certains objets, mais sera surtout utile pour acheter et augmenter le niveau de votre avant-poste.

Car oui, vos avant-postes ont une durée de vie qui se résume au temps d’extraction de votre propre MatGen. Lorsque celui-ci sera à 0 il faudra débourser un peu de Synthites pour monter en prestige votre avant-poste et ainsi améliorer le nombre de pièges et de garde que vous pouvez octroyer pour votre avant-poste mais aussi remettre à fond la quantité d’extraction de votre MatGen.
Des distinctions sont disponibles pour vous quand vous visitez ou pour vos assaillants qui viennent dans votre avant-poste. Au nombre de 4 (Divertissant, Brutal, Ingénieux, Artistiques), les distinctions, permettons en plus du score de mort de l’avant-poste, de pouvoir progresser avec suffisamment de points le prestige des avant-postes.

Donc plus vous jouez à piller et même créez plus vous amasserait d’expérience pour augmenter le niveau de chaque conseiller et de votre Chimère qui permettra d’amasser plus de ressources qui vous permettront de devenir un géant des terres dévastées. De plus un système de saison est disponible qui donnera lieu à des récompenses à la fin de celle-ci quel que soit votre rang (comme sur Dead By Daylight).
Un contenu tout de même léger
Bon on ne va pas se mentir, même si le jeu est vraiment infini grâce à sa dimension sociale où chacune des cartes qu’on créera ou qu’on visitera ne sera pas la même, il y a un petit quack. La progression sert juste d’augmentation de niveau pour les conseillers ou à gagner des ressources auprès de la Chimère, mais on ne débloque rien avec le temps. Il faudra attendre la première saison de contenu post-lancement pour avoir une sensation de déblocage grâce à ses niveaux.
Oui j’ai dit-il faut quand même faire des recherches mais le contenu pour chaque conseiller est vraiment léger … Il y a exactement 2 armures (une équilibrée et une pour le corps-à-corps), 9 pièges, 4 gardes, 4 matériels et 4 armes (2 armes à distance & 2 corps à corps) avec un bouclier en plus. Voilà c’est tout, aucun motif n’est déblocable, même si des mots existent pour les gardes et les pièges et bien ça fait un contenu vraiment léger et on va retrouver quand même les mêmes pièges et au final le challenge proposé peut vite devenir facile car on saura comment contrer facilement chaque danger.
De plus, il n’y a que pour le moment qu’un seul biome du désert, donc on va voir revoir et re revoir toujours le même fond qu’on ne voit pas puisque c’est juste un désert avec une tempête de sable en arrière plan.
Conclusion
Meet your Maker fait le pari de lancer un jeu en manque de contenu mais qui a la force de pouvoir être infini grâce à la participation de la communauté pour embellir le titre. Mais faut ce l’avouer, le jeu est addictif, essayer de contourner les pièges mis en place par la communauté et affronter la mort pour recommencer si nous y arrivons pas c’est tellement jouissif et on en redemande. Cela viendra avec le temps, surtout connaissant le studio, Meet Your Maker à des jours devant lui tel ce fût le cas pour Dead By Daylight et tout ça grâce à sa communauté.
Durant ces deux derniers mois, de grosses sorties sont présentes et font de l’ombre à l’indépendant. Mais en ce début Avril, sort Curse of the Sea Rats qui sort dans une période un peu plus creuse et permet de briller. Car oui je spoil tout de suite, le studio Petoons Studio nous délivre une pépite indé.
Une histoire qui peut s’identifier à un conte
Le jeu nous dévoile son introduction cinématique avec l’histoire d’un équipage de bateau qui lors de son retour de croisade des Caraïbes pour rentrer en Grande-Bretagne, va croiser la route de Flora l’Ardente. Cette dernière va lancer un sort à l’équipage qui deviendra des rats, ce qui contraint son capitaine Benjamin Forgeron, de jeter l’encre en terre inconnue pour réparer son bateau. Mais dans tout ce malheur, son enfant, Benjamin se fait kidnapper et le capitaine se voit demander à ses prisonniers de l’aider dans la quête pour récupérer son fils et briser la malédiction. En échange de cette victoire, vous serez libre.

Nous avons donc le choix parmi quatre personnages aux capacités et aux styles de combat bien différents. Une guerrière Shogun armée d’une lance, une Cheyenne vive et adepte des attaques à distance, un esclave de bonne constitution aux attaques lourdes et un colon américain armé d’un sabre plutôt équilibré. Chacun trouvera donc son bonheur grâce à ce casting généreux. De plus, l’aventure peut être faite jusqu’à 4 joueurs mais malheureusement localement.

Un métroidvania dans toute sa splendeur
Au cours de notre périple, on va vite voir que le titre ressemble à ce bon vieux jeu sorti sur SNES Super Metroid, le père fondateur des métroidvania. Mais comme cité un peu plus haut, l’originalité ici, c’est d’avoir 4 protagonistes que l’on pourra jouer ayant chacun ses compétences. Ce qui va permettre d’appréhender les salles différemment car nous pourrons switcher si besoin de rat. Cependant, il va falloir « farmer » avec son personnage le plus fort car chacun utilisera les essences que l’on récupérera pour débloquer chaque branche de l’arbre de compétence propre à chacun. Après le farm n’est pas compliqué puisque les ennemis réapparaissent lors de chaque changement de scène, mais cela peut être punitif. Car oui ici, pas de sauvegarde automatique, comme à l’ancienne on va devoir aller dans les salles correspondantes.

Curse of the Sea Rats nous laisse libre dans notre cheminement. On peut explorer certaines zones avant d’autres et vice-versa mais bien sur à certains moments il faudra une clé pour passer à la suite. Régulièrement on tombe sur des zones pour lesquelles il faudra revenir pour récupérer les trésors ou lorsqu’on trouve un PNJ pour les quêtes secondaires, afin de leur rendre ce qui nous a demandé. Bien sûr on n’est pas obligé de tout ce retaper à pied, il existe quand même des salles de téléportations (à peu près une par zone) afin de ce rendre rapidement au plus près de l’objectif.
Cependant, même si nous trouvons les salles avec ses fameuses quêtes secondaires, c’est dommage qu’on ne puisse pas les voir sur la carte pour nous aider à se rappeler du lieu où nous l’avions vu… Car au bout d’un moment la carte se fait quand même grande.
Bien sûr Métroitvania veut dire plein de boss qui nous bloqueront la route pour Flora. Chacun aura ses propres paterns et ses capacités, dont certains vont vous mettre de sacrés bâtons dans vos pattes et il faudra recommencer plusieurs fois. Une fois battus, votre personnage débloquera des capacités de double saut, de dash puis le saut chargé qui permettrons d’accéder à de nouvelles zones.

Mais qui reste accessible à tous
Oui, j’ai écrit juste au-dessus que certains boss peuvent être recommencés plusieurs fois avant de les passer, mais concrètement le jeu est assez facile. Il faudra vraiment attendre la fin et son boss final pour avoir un vrai challenge, car Flora aura plusieurs phases dont de plateformes ou si on se loupe c’est la mort directe. Mais rien d’insurmontable et même votre petit frère peut facilement terminer le jeu avec de la persévérance. Chaque personnage aura bien sûr une attaque de base, une attaque magique qui utilise des PM qui se rechargent avec le temps et une parade qui mise au bon moment, assommera l’ennemi et le rendra vulnérable.
Après quelques heures de jeu et le bon personnage en main, le jeu est même un peu trop facile car en augmentant son arbre de compétence, on peut avoir du vol de vie qui peut aider à progresser facilement. Bien sûr, nous pourrons compter sur des objets pour nous redonner la vie en plein combat (avec simple pression d’une touche d’inventaire instantanée pour éviter de casser le rythme du combat) ou de nous donner un petit up bienvenu de dégâts ou de protection.

En plus le titre peut être fait en coopération, ce qui peut rendre encore le jeu plus facile à faire, cependant il va falloir être synchronisé, car la caméra va suivre le joueur le plus avancé dans l’écran et si vous ou vos collègues de jeu est hors cadre, vous avez 3 secondes pour revenir avant de mourir. Bien sûr vous pouvez être réanimé au bout d’un certain temps d’attente, la punition est la même pour tout types de morts car vous repartirez avec un nombre réduit de point de vie, même si c’est à cause du hors écran … et c’est bien dommage.
Pour terminer cette jonction, une petite note cauchemardesque, car mes pires cauchemars reviennent avec ça, c’est lors de notre mort. Sérieusement pourquoi tu nous descends l’esprit? Cela me remémore les heures les plus sombres que j’avais oublié (peut être une référence d’ailleurs) quand je jouais à Drake of the 99 dragons qui était tout simplement insupportable avec ses remarques à chaque mort ….. AAAAAAHHHHHHH.

Une DA digne des contes de Disney.
Curse of the Sea Rats, en plus de proposer un bon contenu nous sert un jeu propre et qui va dans la lignée des jeux du studio fusionnant l’aspect vidéoludique avec séries d’animation et éducation. L’ambiance pirate est bien respectée. Les environnements que l’on traverse sont variés et chaque zone aura son bestiaire de monstres propres à lui, même si le plus gros pourcentage des monstres qu’on affrontera sera lié au piRATes. Enfin les décors de fond dessinés à la main sont du plus bel effet ! Les animations sont correctes et ne pâlissent pas par rapport à des réalisations de chez Disney avec qui on peut vite avoir une comparaison. Malheureusement les effets sonores et les pistes musicales du titre sont un peu en retrait et ne resteront pas gravés dans nos têtes.

Un petit paragraphe propre à la version Xbox
Pour proposer ce test, j’ai eu accès à une version Xbox du titre. Et je vous avoue j’ai peiné à vous l’écrire pour un facteur qui est propre à la version Xbox du titre pour l’instant (qui sera corrigé dans une future mise à jour du titre). Le jeu ne fait que planter et nous fait un retour menu Xbox lorsqu’on change de scène. Je suis resté bien quasiment 10H sur le premier 1/4 du jeu pour cette raison surtout que la sauvegarde est manuelle.
Le mode coop ne fait pas exception sur ce bug, mais une autre beaucoup plus dérangeante est présente. Tout simplement votre collègue ne fera aucun dégât… Un patch Day One sera disponible pour le titre, qui corrige ces défauts mais certains sont tout de même persistants (comme le crash jeu). Donc armez-vous de patience, où comme moi de courage à faire et refaire et re-refaire le même chemin pour enfin contourner ceci.
Conclusion
Curse of the Sea Rats est un excellent jeu, le studio respecte les codes du Metroidvania tout en apportant des petits plus bienvenus et une jouabilité à plusieurs. Les développeurs ont quand même donné une identité propre avec une DA originale et une réalisation de qualité ! Pour un jeu indé, à 20 euros surtout, on est dans le top 2023 en indépendant. Même si le jeu reste tout de même assez court (10H-15H selon les joueurs) et assez facile dans sa globalité, je ne peux que vous le conseiller (sauf sur Xbox jusqu’à une prochaine mise à jour).
C’est un peu par hasard que j’ai trouvé Deceive Inc. et le trailer m’a directement emballé. Le titre est un multijoueur d’espionnage avec des dimensions sociales mais aussi prop-hunt. Mais vaut-il vraiment le coup ? nous allons le voir maintenant :
C’est quoi le but & comment on joue
Deceive Inc. est donc un multijoueur se jouant au maximum à 10 en solo et à 12 joueurs en mode Trio (donc 4 équipes de 3 joueurs). Le but est d’extraire le paquet (une mallette) qui se trouve dans la map et de réussir à s’échapper en vie. Car oui, on va pas se mentir, il y a une composante Battle Royal dans le titre mais plus à la HUNT Showdown dans l’aspect gameplay (sans la mort punitive) je m’explique.

Tout d’abord, lorsque vous commencez vous serez camoufler en prenant l’apparence d’un PNJ au hasard qui sera un civil. Sans suit trois phases durant votre périple, la première phase sera de déverrouiller 3 voûtes de protection qui protège la seconde partie de la map où le butin est entreposé. Pour y accéder il faudra vous déguiser en un PNJ qui possèdent un degré d’habilitation supérieur au civil de base. Chaque PNJ a un niveau d’accréditation qu’il faudra respecter dans les salles où vous pouvez être amené à faire un saut (les niveaux d’accréditation vont du civil nv.1 au VIP nv.5). Plus vous augmenter votre niveau de camouflage, plus vous pourrez accéder aux pièces plus facilement (une accréditation VIP donne accès sans soupçon aux pièces inférieures). Plus les niveaux d’accréditation seront élevés, plus il sera difficile de trouver ses personnages. Car oui la petite subtilité du titre est qu’on doit se comporter vraiment comme une IA tout en naviguant dans la map pour accomplir progressivement notre objectif.

Pour rentrer dans certaines salles, en plus d’avoir le bon camouflage, il vous faut des points de Hacks qui sont disséminés un peu partout dans la map. Il vous faudra par exemple 3 points pour entrer dans une salle verte ou 8 points pour une salle violette. Afin de vous aider(si vous êtes un peu paumé et pour savoir si vous avez le niveau nécessaire), il vous suffira de regarder les murs qui seront de la couleur de l’accréditation à avoir. Quand les 3 voûtes seront désactivées, que ce soit vous où les autres joueurs (car elles sont communes) ou au bout d’un certain temps de jeu, une nouvelle phase s’enclenchera et vous aurez enfin accès à la deuxième partie de la carte.
Ici vous trouverez surtout des IA possédant des accréditations de niveaux 3 à 5. Dans cette seconde phase, le but sera tout simplement d’arriver en premier jusqu’à la salle du butin pour le voler. Cette phase est à la fois un peu plus complexe mais aussi simple, car dans les parties que j’ai pu faire, beaucoup de vos ennemis auront déjà passé l’arme à gauche. Cette partie reprend toujours les mêmes mécaniques que la première donc nous allons pas trop nous tarder dessus. Enfin, la phase la plus complexe c’est la dernière, l’exfiltration. Aie, Aie, Aie, attention à vos fesses, puisque lorsqu’on réussit (ou un autre joueur) à avoir le butin, nous sommes à la vue de tous par intermittence (heureusement dans les deux camps). Cette partie consiste vraiment à fuir et sera si vous jouez bien, la seule partie Gunfight, tout en évitant les joueurs mais aussi l’IA, car oui elles peuvent attaquer si vous êtes sans camouflage(mais cela se contentera juste au bleu, les vigils) et d’aller à un point d’extraction (il y en a 3 dans la partie) puis réussir à s’exfiltrer.
Mais ne vous inquiétez pas, un tutoriel est disponible au début du jeu (que vous pouvez choisir ou non de faire mais vaut mieux) pour vous aider à appréhender les parties, après il ne restera plus que vous et vos compétences pour devenir le meilleur espion qui soit !
Des agents aux compétences différentes et des aides bienvenues
Bon après ce gros pavé expliquant le déroulement du match, on va parler des agents et de ce qu’on peut trouver pour nous aider à bien accomplir notre mission. En tout, il existe (au lancement) 8 opérateurs dont 3 sont déjà débloqués. Ces trois agents portent le doux nom d’Ace, Chavez et Squire, considéré comme les personnages « faciles » à jouer. Chaque agent aura sa propre arme, expertise et passif et sont classés dans l’une des 4 catégories de personnages :
- les Champions : eux sont un peu passe partout et sont équilibrés
- les Traqueurs : eux pourront plus facilement trouver les cibles pour les éliminer
- les Voyoux : eux seront plus là pour donner des sales coups (voler, voir ceux qui brise le camouflage …)
- les Disrupteurs : Eux contrôleront l’espace de combat.
De plus, ils auront une progression propre à eux (sur 10 niveaux) qui permettra de débloquer de nouvelles expertises et passifs pour changer le gameplay de votre agent.

Vous pouvez aussi compter sur l’aide de deux gadgets en plus de votre arme. Certains de ces gadgets seront accessibles dès le début et d’autres se débloqueront plus tard lorsque vous montez de niveaux de joueurs, et ce, quel que soit l’agent que vous contrôlez. Il y a des gadgets de défense (une tourelle par exemple), de reconnaissance (un drone ou encore des lunettes qui permet de hacker de loin) et d’autres que vous débloqueraient après quelques heures de jeux, les pièges et la déception (où on trouve un brouilleur et un holo-copie). Bien sûr, tout ceci reste personnalisable à souhait et permet vraiment d’appréhender chaque partie différemment. Attention tout de fois, car si vous utilisez votre arme, certains gadgets, ou toute action litigieuse (comme ne pas avoir le bon camouflage au bon endroit) vous perdrez votre camouflage (qui est la votre plus grand allié) et il faudra vite vous mettre à couvert et ne plus bouger pour que celui-ci se recharge. Lorsqu’on change de camouflage, nous laissons (et vos ennemis aussi) une petite boule de hacking ce qui vous permettra d’appréhender plus facilement vos adversaires. Mais attention à ne pas tomber dans la parano car si ça se trouve c’était il y a longtemps et il est peut être même déjà mort.

De plus lors de vos parties, vous aurez la possibilité de trouver des cartes d’accès (une pour chaque couleur d’accréditation) qui vous permettons d’emprunter les portes fermées gratuitement (on peut facilement les entendre en plus). Il y aura aussi des munitions et de la vie (sous forme de plats à manger) disséminé un peu partout sur la map. Ou sous la forme des distributeurs qu’il faudra hacker pour les utiliser. Des coffres-forts, eux aussi de couleurs sont présents pour obtenir une petite carte mémoire (que vous pouvez personnaliser en début de partie) qui permettra d’améliorer vos compétences et rendre votre progression plus rapide. Cependant pour les obtenir, il faudra débourser des points d’hack mais attention à faire ça discrètement, car les autres joueurs verront le coffre ouvert après votre passage. En plus de tout cela, et pour vous aider dans la navigation, vous pouvez utiliser le bouton LB qui vous mettra en surbrillance, les objectifs, ou encore les objets utiles et ainsi créer un chemin qui sera automatiquement le plus court pour y arriver.
Enfin, pour encore rendre l’impression d’être une IA, vous pouvez vous fondre dans la masse avec des interactions sociales, qui permettons pour certains endroits, d’avoir de bonnes vues sur les gens que vous croisez pour les suivre sans éveiller de soupçon (en plus elles sont propres à chaque niveau de déguisement. Vous pouvez aussi vous déguiser en éléments de décor (du prop hunt) ce qui peut être pratique pour vite vous camoufler si vous vos faites poursuivre par l’IA (qui est un peu bête sur ce coup) ou encore vos ennemis (s’ils sont bêtes aussi).
Mettez vous toute en beauté
Pour tout amoureux de beauté et de strass, sachez que vos agents seront bien sûr personnalisables grâce à des skins pour eux ou encore leurs gadgets et armes, qui seront possibles de débloqués par trois choix. La première est de tout simplement de farmer les niveaux pour obtenir des caisses aléatoires qui comprendront 3 cosmétiques de rareté aléatoire. La seconde est directement de les acheter avec la monnaie du jeu (qu’on gagne avec le temps de jeu) seulement pour les cosmétiques (déjà disponible au lancement) et nouveaux agents (car oui il y en a encore 5 à débloquer mais vous avez déjà 500 crédits dès le début pour vous faire plaisir) ou avec de l’argent réel sous nom de Bonds (qui pour eux servent pour les achats de la boutique ou encore des d’un pass saison). Car oui, la dernière façon d’obtenir des nouveaux cosmétiques et qui est à la mode pour tous les jeux actuels, c’est le fameux passe de saison. Malheureusement sur cette partie je peux vous en dire plus car aucune saison n’est encore lancée je mettrais à jour en temps voulu mais devrait prendre le principe des différents pays qu’on connait sur les autres jeux.
Un peu light au lancement, mais beau comme un camion
Le jeu a décidé de sortir seulement sur les consoles de nouvelle génération (PS5 & Xbox Series) ainsi que sur PC, et on ne va pas se mentir le jeu est magnifique et respect les 4 K, 60FPS. Même si le nombre maps ne sont pas énormes (seulement 4), chacune se retrouve avec son style unique et surtout bien pensé. Cependant, les objectifs seront toujours aux mêmes endroits, même si l’emplacement des IA sont aléatoires ainsi que l’objectif (vu qu’il y a 5 points) peuvent donner un sens de déjà vu après quelques heures de jeu. Concernant, l’audio le jeu est aussi sans aucun problème, le sont des armes, de la foule qui a peur, de la distance sont scrupuleusement bien respecté. Mais il existe encore à l’heure actuelle quelques petits bugs, comme des soucis de stabilité sur Playstation déjà connu par le studio ou encore le fait du changement d’arme à gadget qui déconne (il faudra attendre quelques petites secondes pour se rétablir où faire une action)
Conclusion
Deceive Inc. est juste génial. Il apporte un petit vent de fraîcheur sur le marché des jeux multijoueur avec son approche à la James Bond et ces mécaniques qu’on peut trouver sur plusieurs modes de jeux, mais combiné ensemble. Même si le jeu souffre d’un contenu plus que limite à sa sortie (8 agents, 4 maps, pas encore de saison prévue…) pour 20euros, le jeu à de beaux jours devant lui avec du contenu prévu déjà par le studio et surtout il est entièrement jouable à plusieurs et il est cross-play.
Les simulations ferroviaires se font rares dans l’industrie vidéoludique car à ma connaissance, il y a juste Train Simulator de chez Dovetail. Cependant, Nacon est en ce moment sur une grosse fournée de jeu de simulation et c’est à l’équipe du studio polonais SIMTERACT (à qui on doit Taxi Life) de se frotter au géant pour une approche simulation mais combiné avec de la gestion d’entreprise.
Bienvenue chez Pépito Inc.
C’est le grand jour pour moi Pépito, directeur de Pépito Inc. de lancer mon entreprise ferroviaire et concurrencer notre bonne chère SNCF. Car oui dès que vous lancer le jeu, vous allez créer votre personnage et votre entreprise avec bien sûr le nom et la couleur qu’aborderont vos trains et votre entrepôt. En ville de QG, j’ai pris Reims (petit souvenir d’y avoir habité) et c’est parti pour l’aventure. Mais avant tout de chose, Train Life: A Railway Simulator n’est pas qu’un simple jeu de simulation mais aussi un jeu de gestion. Pour commencer en douceur votre premier jour, quoi de meilleur que de vous expliquer le fonctionnement de votre train. Ici on ne va pas se mentir, le jeu est plus simplifié que son homologue Train Sim qui lui, est vraiment accès que sur la simulation pure et dure. Vous allez apprendre à bien sur faire avancer votre train, freiner, mettre vos lumières, changer de voie quand ça sera nécessaire, demander l’accès à la gare et puis c’est tout. Il n’y a vraiment que ça qui sera utile lors de vos conduites en train. Quand on compare avec Train Sim, c’est sûr, ça fait un peu tâche mais ça suffit amplement car on ne se perdra pas dans les touches de la manette. On peut aussi bien sur être dans le cockpit pour manœuvrer manuellement mais cela n’a pas vraiment d’utilité à mon sens.

Après avoir bien compris tout ceci, la deuxième phase du tutoriel sera accès sur la gestion d’entreprise, où on vous expliquera comment utiliser la tablette pour créer vos itinéraires, la gestion de vos employés que vous pouvez engager, l’attribution des tâches mais aussi la gestion de vos trains (achat/ravitaillement), la customisation ou encore le changement de sens de votre train dans les entrepôts.
C’est partie vous êtes lâchés dans le grand bain !
Après le tutoriel qui prendra à peu près 1H de votre temps (car oui ici ne compter pas vos heures de jeu), vous allez être lâcher dans le grand bain …. sans trop savoir quoi faire. Je vous avoue que quand je suis arrivé dans la gare que j’ai choisi en créant mon entreprise, et bien je me sentais paumé. Vous êtes là, dans votre cabine et vous ne savez pas trop quoi faire… Vous voyez votre capital d’argent en haut à droite, mais après avoir fait quelques recherches sur votre tablette vous allez comprendre que vous allez devoir soit pour commencer (c’est ce que j’ai fait) faire des scénarios tout prêt par le jeu (que ce soit du transport de personnes/courrier ou encore de marchandises) pour vous faire un peu d’argent et d’expérience. Ici, pas trop de soucis à ce faire, on suit l’itinéraire de notre GPS, jusqu’au moment où on peut contacter la gare pour demander une permission d’accès et changer notre itinéraire jusqu’à la voie attribuée avec une simple pression de Select. On devra juste faire attention à la limitation de vitesse et aux changements de voie qui peuvent s’opérer.
Le deuxième moyen de faire grandir vos gains est de parcourir le monde ouvert. Alors là je vais mettre un gros coup de balayette … la navigation pour avoir des contrats est vraiment horrible …. Tout d’abord il faudra trouver par vous-même dans quelle gare on va réussir à avoir des contrats. Ici j’ai dû chercher une petite scierie où je pouvais mettre de coté des contrats pour venir les chercher. Donc je pars de mon entrepôt de Reims, jusqu’à la scierie de Sarrebruck forêt pour prendre mes premiers wagons de bois en destination de Lille. Penser à bien optimiser les wagons pour aller dans une même zone au début (voir même la même ville). Et la commencent les problèmes, il faudra vraiment tout gérer, votre essence, la durabilité et surtout votre trajet qui peut comporter certains événements (train qui arrive où en panne, animaux proches des voies) et il faudra bien suivre les signalisations. En parlant de la signalisation, j’ai l’impression que l’ATH d’aide situé en bas à gauche de l’écran est un peu paumé lui aussi. Une fois, le GPS ne m’a pas dit de changer de voie lors de la rencontre avec un train venant à l’opposé, le résultat, Baam collision ! Après il faut juste regarder votre environnement et avec quelques heures de jeux on peut réussir à gérer ce défaut. Mais cela peut vite rebuter dans certains cas même si les points de sauvegardes automatique sont assez généreux.

La gestion, un plus dans le jeu mais mal optimiser
Quand nous allons avancer dans notre monde libre et avoir gagné de l’argent, c’est là qu’on pourra commencer vraiment à devenir une entreprise et recruter de nouveaux employés pour accroitre votre empire et vous aidez à parcourir les milliers de KM que le jeu nous offre. Cependant l’interface de gestion de nos employés et de leurs tâches est un peu complexe. On remarque toutes les gares sont verrouillées et seule les gares visitées sont débloquées. Résultat, le premier employé que j’ai embauché ne fessait strictement rien. J’ai dû attendre de passer par deux gares de transport pour créer un itinéraire entre les deux et commencer doucement le gain d’argent et d’expérience de notre employé. Donc ça sera à vous de vous de vous balader entre chaque gare pour les débloquer et pouvoir proposer des tâches à vos employés.
Comme je le dis plus haut, nous et nos employés gagneront de l’expérience ce qui permettra d’améliorer nos trains passivement (les trains consomment moins, on gagne plus d’argent, etc…) mais il y aura aussi des gares qui pourront augmenter de niveaux lorsqu’on accomplira des contrats pour eux ou même des tâches de nos employés. Ces niveaux permettront donc de proposer de meilleurs contrats pour obtenir de meilleures récompenses. Bien sûr, vous pouvez recevoir des malus si vous ne livrer pas à temps les personnes ou marchandises, ou encore lorsqu’on ne respecte pas bien les signalisations où la vitesse recommandée.
Enfin, gros point noir sur la gestion de nos locomotives où on sera obligés d’aller dans les entrepôts pour leurs gestions. Comme je vous ai dit plus haut, les entrepôts servent à nous ravitailler, d’acheter et même d’améliorer nos engins. Cependant, devoir obligatoirement repasser par les entrepôts peut nuire au rythme du titre surtout si votre GPS fait n’importe quoi car il va vous donner un itinéraire jusqu’à une autre gare pour y rentrer car vous n’êtes pas sur la bonne voie. Après moi je vous avoue, je triche sur ça (ce n’est pas bien mais quand tu optimises mal ton essence comme moi tu es bien content de faire ça..), je vais jusqu’à un changement de voie en reculant et je change simplement de voie pour aller plus rapidement à l’entrepôt.

Le manque de vie ce fait ressentir
Graphiquement le jeu n’est pas une beauté, même si les locomotives sont bien faites mais pas transcendantes comme sur Train Sim, le jeu respecte néanmoins les matériels dans leurs globalités. Cependant, lorsqu’on roule on n’a pas cette sensation de vitesse et il arrive (dans le monde ouvert) que le jeu perte en IPS (images par seconde) et devient assez granuleux … De plus, le titre souffre pas mal de manque de vie. Oui nous sommes en train, nous traversons surtout des paysages de campagne mais quand on arrive en entrepôt ou en gare, on voit ce n’est pas la foule. Vous pouvez voir sur l’image en dessous, aux portes mon entrepôt, on à Marcel avec son Fenwick qui tourne en rond nuit et jour (bon j’avoue c’est rigolo de piloter un Fenwick mais tu peux pas faire semblant de travailler là non ?). Pareil pour la gare où même dans les grandes villes, les quais sont si peu peuplé qu’on dirait plus des stations de tramway que de train … Même durant votre trajet peu d’événements seront présents (on va croiser certainement 2 voir 3 trains ou encore UN seul animal par évènement d’attention : animaux proches des voies). Par contre côté sonore, le jeu s’en sort à merveille que ce soit les changements de voies, les klaxons, le paysage calme, même si en gare c’est un peu le néant de ce côté…

Conclusion
En apportant un côté gestion bienvenu mais mal optimiser, Train Life: A Railway Simulator est une bonne alternative à l’exigent Train Sim qui ne se focalise seulement que sur la simulation et surtout du tarif du jeu (surtout avec le nombre de DLC de celui-ci). Le jeu est complet, avec beaucoup de destinations et surtout un monde ouvert vaste. Il faudra cependant s’accrocher aux premières heures de jeu pour vraiment bien profiter du titre et de contourner ses défauts qui peuvent décourager plus d’un (surtout sur la partie monde ouvert).
Bon autant attaquer de suite, je suis un très grand fan des Dark Soul-like. Je les ai quasiment tous fait ! Alors quand Koei Tecmo et Team Ninja ont annoncé un Wo Long: Fallen Dynasty, j’étais en joie. Un Dark Soul-Like qui mélange le même système de parade que Sekiro et l’univers historique des Dynasty Warriors, ça m’a clairement titillé. Que donne ce jeu qui avant même sa sortie annonce un gameplay à la fois exigeant et nerveux ?
Une scénario basique mais bien maîtrisé
Sans forcer l’originalité, Wo Long: fallen Dynasty nous emmène en pleine chine médiévale. Et tous les fans des jeux Dynasty Warriors ne seront pas dépaysés car nous suivons typiquement le même cheminement. Le jeu prend place en 184 après Jésus Christ, dans un chine en plein révolte des Turbans Jaunes. Mais là où on s’écarte de l’histoire, c’est par l’ajout d’une dimension fantastique avec des démons et des esprits.
Votre héros/héroïne entièrement customisable via un outil de création plutôt bien pensé et instinctif (comme dans Elden Ring) fait partie de la milice d’un petit village attaqué par les Turbans Jaunes. Après avoir sauvé un jeune homme aveugle, vous prenez un coup qui aurait dû vous être fatal. Mais le jeune homme que vous venez de sauver partage son pouvoir avec vous et vous guide afin de combattre Zhang Liang.
Vous découvrirez à ce moment, le pouvoir de l’élixir qui est capable de sublimer la force de n’importe qui mais le corrompt jusqu’à le transformer en monstre. Ce sera l’occasion pour vous de découvrir les esprits, des créatures célestes capables de vous prêter leur pouvoir (comme dans Nioh). Suite à votre premier combat de boss (qui est plus que ardu) vous vous lancerez à la poursuite d’un moine défroqué à la recherche du pouvoir ultime. Lors de votre aventure vous rencontrez de nombreuses légendes de l’histoire chinoise comme Lu Bu, Cao Cao ou encore Liu Bei.

Wo Long: Fallen Dynasty, un gameplay quasi parfait
Vous aimez roter du sang ? Vous avez un stock de manettes ? Alors Wo Long: Fallen Dynasty est fait pour vous. Cela ne vous a peut-être pas échappé, c’est un jeu ultra dur, encore plus qu’Elden Ring. Rien que le premier boss offre un pick de difficulté de dingue tout cela après seulement quelques minutes de jeu.
Si vous avez joué à Sekiro, le système de parade vous sera familier. Si vous faites votre parade au bon moment, vous deviez le coup pour vous permettre de frapper votre ennemi et aussi monter une jauge chez votre adversaire. Et c’est précisément cette jauge qui nous intéresse. Car un fois remplie, vous pouvez effectuer un frappe mortelle qui inflige des dégâts monstrueux quasiment fatal à vos adversaires.Il faut aussi noter qu’a certains moment, vos adversaires se nimbent d’une aura rouge qui signifie qu’il prépare un attaque dévastatrice. Si vous encaissez l’attaque, vous perdrez du moral si vous la parez, vous augmentez la jauge de coup mortelle d’un grande portion. Il est INDISPENSABLE de maîtriser cela si vous voulez avancer dans le jeu tellement les dégâts infligés sont grands.
Cela induit un gameplay ultra nerveux, course, double saut, exploration, c’est l’un des Dark-Soul Like les plus rapides qui existe à ce jour. A cela il faut ajouter que chaque carte a besoin d’être exploré afin de trouver les drapeaux et vous apporter un avantage tactique en vous du combat de boss.

Le moral votre meilleure allié
Wo Long: Fallen Dynasty implante un nouveau système qui influe énormément sur le combat de boss: le moral. Plus votre moral est haut, plus vous infligez de dégâts. Et pour cela il n’y a que 3 solutions. Fouiller la carte afin d’activer les drapeaux. Tuer du monstre. Et pour finir consommer de l’élixir (mais cela ne sera que temporaire). Attention a vous car à chaque mort, votre moral baissera jusqu’à un niveau défini par les drapeaux que vous aurez activé. C’est plutôt ingénieux car cela vous incite à fouiller les moindre recoin de chaque niveaux.
De plus, les drapeaux sont l’équivalent de feux de camp dans les jeux du genre. Vous pourrez y passer vos niveaux, changer votre animal totem, préparer vos sorts et appeler des renforts. Rien de particulier en ce concerne le passage de niveau, vous avez le choix entre 5 statistiques liées à un élément (bois, feu, terre métal et eau). Tous les 5 niveaux, vous pourrez dépenser des points pour acheter des sortilèges.
Car en plus d’avoir des monstres, Wo Long : Fallen Dynasty utilise la magie. Vous pouvez utiliser des magies liées aux éléments dont j’ai parlé plus tôt. Chaque sort vous demandera un nombre de points investi dans l’élément en question ainsi qu’un moral minimum pour lancer le sort. C’est plutôt bien pensé car cela évite de lancer le sort hyper puissant dès le début de la partie.
Pour la progression, on reste sur du classique, on tue des monstres pour trouver du matériel, de l’expérience etc… cela reste simple mais quand c’est bien maîtrisé ya rien a redire.

On fait un plan à 3 ?
Wo Long : Fallen Dynasty est un jeu dur. Avec des pics de difficultés totalement fous comme lors des combats contre Liu Bei ou encore Lu Bu. Mais cela reste un Soul-Like et pour réussir, le jeu implante le système de renfort. A chaque drapeau vous pouvez invoquer jusqu’à 2 guerriers légendaire à vos côtés. Et il vous seront d’un grand secours car avoir deux sources de dégâts en plus ne sera pas de trop. Ils pourront facilement attirer l’ennemi ou augmenter la jauge de coup mortel.
Il est très intéressant de jouer avec ces renforts car une fois le niveau 10 de fraternité vous obtiendrez un set d’arme/armure complet de ce personnage. C’est une source non négligeable d’équipement sans trop forcer. Car le nerf de la guerre de Wo Long c’est l’équipement que vous pourrez bien sur améliorer.
Au final pour résumer cette partie gameplay, Wo Long : Fallen Dynasty est un jeu dur, très dur qui demandera un certaine maîtrise de la parade afin de pouvoir vaincre facilement vos adversaires. Il vous faudra aussi vous familiariser avec le concept du moral. Ce dernier, s’il semble au premier abord être négligeable, vous facilitera la vie si votre moral est au plus haut.
Il faudra aussi vous attendre à devoir recommencer de nombreuses fois les combats de boss tellement chaque erreurs est impardonnable. Oui vous allez rager, oui vous allez vous énerver. mais la victoire est juste jouissive.

Graphiquement sans plus
Je dois dire que cette partie de Wo Long: Fallen Dynasty me déçoit un peu. Pas que ce soit horrible, loin de là. Mais sur Playstation 5 cela aurait pu être beaucoup plus beau, c’est correct mais sans plus. Mais je dois toutefois ne pas oublier que le jeu ne souffre d’aucun ralentissement ce qui est assez appréciable pour un Soul-like aussi nerveux.
Je dois malgré tout finir par un vrai mauvais point mais qui reste heureusement sans conséquences graves sur le jeu. Vos renforts prendront quasiment tout le temps un chemin totalement bizarre. Bon il y a des fois où cela peut vous mettre en situation un peu difficile le temps qu’ils vous rejoignent mais pour le reste c’est plus marrant qu’autre chose.

Conclusion
J’attendais beaucoup de ce jeu. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu à un seul moment. Wo Long : Fallen Dynasty reprend l’histoire de la chine médiévale à la perfection. Les fans de la série Dynasty Warriors ne seront pas dépaysés. Si on ajoute le système de parade de Sekiro, une difficulté croissante et un scénario fantastique correct, il frise la perfection. Toutefois, ne vous attendez pas à une claque graphique, y compris sur les consoles dernière génération. Clairement j’ai été conquis par ce que l’on pourrait considéré comme le fils légitime de Dark Soul et Dynasty Warriors. Si vous aimez la difficulté, foncez !
Milestone nous propose cette année un nouveau Monster Energy Supercross, le sixième pour être exact. Disponible sur console de dernière génération, Milestone n’en oublie pas les anciennes avec des versions PS4 et Xbox One pour combler le maximum de joueurs, sans oublier la version PC disponible sur Steam.

THIS IS A MONSTER !
Avant de chevaucher votre monture petit tour d’horizon du contenu disponible dans le jeu de base. Le Supercross Academy permet de prendre des cours pour comprendre la maniabilité de votre moto, des cours de bases et avancés ainsi que des cours théoriques pour vous mettre dans le bain. Comme toujours le fameux mode carrière avec 3 niveaux de difficulté à passer et des dizaines de courses officielles sur les circuits de la saison 2022.

Jeu en ligne, épreuve unique vienne s’ajouter à cette liste, il est aussi possible de passer par un éditeur de circuit et de les partager à la communauté. Championnat et contre-la-montre ainsi que le Rhytm Attack sont aussi de la partie. Et si vous vous embêtez à la maison et qu’un ami est dispo pourquoi ne pas faire une partie en écran partagé ? pour retrouver les sensations du multijoueur local d’époque.

J’allais oublier … mais sachez que le Supercross Park est aussi de la partie avec des pistes des routes et des séances d’entrainement qui se débloque au fur et à mesure de la carrière pour étoffer le contenu. Ainsi comme vous le constatez niveau mode de jeu il y a tout ce qu’il faut pour vous tenir en haleine un bon moment.

A FOND LA GOMME
La carrière comme dit plus haut et composer de trois niveaux de difficulté, il est impossible d’attaquer directement le dernier niveau, il faut donc commencer par la première case avec Futures, qui donne accès à 3 courses et déverrouille ainsi le Supercross Academy, puis en finissant celui-ci la difficulté Rookie avec aux choix 9 courses en 250 EAST ou 10 courses en 250 WEST et enfin pour finir avec le mode Pro qui propose 17 crouses endiablés et déverrouille la Rivalité.

La Rivalité est un menu qui nous montre un rival en course que l’on doit battre sur des points précis durant une course, comme la position à l’arrivée, le meilleur temps au tour et le nombre de chutes. En fin de course un tableau récapitule les points gagner et si nous avons battu ou non notre rival. Ce petit plus donne une certaine pression en course sans grande incidence sur le championnat en cours.
Chose un peu regrettable la rivalité du pilote n’est pas plus ressentie que ça, le pilote ne s’opposera pas à vous si vous êtes juste à côté, il n’y aura pas de poussette ou de coup bas pour ternir votre résultat. Une rivalité plus marquante aurait été une bonne idée mais la démarche pourra peut-être bénéficier d’une plus grande place lors d’un prochain volet d’un Monster Energy Supercross.

La gestion du pilote avec sa forme physique nous donne les points à surveiller et la bonne santé sur une échelle de 100 de notre pilote. Chaque parti du corps reçoit une note sur 10 plus la note est basse plus votre pilote éprouve des douleurs. Les blessures occasionnes donc des baisses de performances de votre pilote en course et vous oblige à éviter de trop le malmener et de tomber souvent sous peine qu’il ne puisse pas reprendre la prochaine course. Mais la gestion reste automatique, vous ne pouvez pas agir personnellement sur la guérison ou le repos par exemple.

Un arbre de compétence vous permet avec des points gagner en course d’augmenter la résistance physique, le contrôle de votre moto ou d’agir sur les performances de freinage par exemple. Plus vous jouez plus vous accumulé de points et donc d’expériences et de compétences.
PRISE EN MAIN
Au premier contact on ressent toujours un moment de flottement sur les premiers mètres, le temps de quelque tour suffit pour tout de suite contrôler et diriger la moto avec le pilote comme il se doit. La prise en main est intuitive, pour le peut qu’on enlève les aides à la conduite le feeling est très bon. Le joystick droit permet de faire des figures pendant les sauts, la gestion du freinage est possible avec frein avant et arrière sur chaque gâchette, à vrai dire je garde l’option automatique sur une gâchette pour plus de souplesse.

En course si aucune aide est activée il faudra gérer l’embrayage, les freins avant et arrière et en plus le contrôle des sauts etc… je préfère me ménager et apprécier plus l’aspect course plus “arcade” pour ma part, mais pour les aficionados de la simulation ne vous inquiétez pas vous retrouverez des sensations vraiment bien retranscrites avec la manette si aucune aide est activée.
GRAPHISME ET PERFORMANCE
Sur Xbox Series X c’est beau, plus beau que l’ancienne version et heureusement, le frame rate est stable, la seule perte ou baisse que je constate et quand on passe un tour de piste il s’affiche par exemple que vous avez gagner 1500 points car vous êtes en tête de la course et il y a un ralentissement de 1 seconde certes cela n’empêche pas le bon déroulement de la course mais c’est agaçant, sachant que pour le reste il n’y a rien a signaler, même par temps de pluie ou avec toutes les motos réunis sur l’écran je ne ressens aucun accoup de la sorte.

Graphiquement c’est propre et les pilotes ainsi que les motos sont au top de leur forme, les différents terrains de jeux sont globalement très réaliste, la fluidité est au rendez-vous et la personnalisation du pilote, de la moto, de l’équipement ainsi que la personnalisation des autocollants est vraiment bienvenue.
AMBIANCE SONORE
Les différentes musiques en menu ou en course son relativement bien, il est rare pour ma part de ne pas désactiver les musiques en jeu et pour une fois cela ne me gène en rien durant la progression en course. Les sons des moteurs sont très bien retranscrit on reconnait parfaitement le chant d’une Supercross comme on les aimes. Tout est géré de main de maitre pour le peu qu’on apprécie le style choisi.
CONCLUSION
Vous aimez le Supercross ? vous aimez la compétition ? vous aimez une prise en main simple et intuitive ? et bien essayer Monster Energy Supercross 6, vous n’en serrez pas déçus ! un jeu très bien réaliser qui surpasse son ainé dans tous les domaines. Avec une saison des courses de 2022, des pilotes connus et reconnus en nombre et de belles meules cramponnées de 125 a 450 de cylindrée, une équipe de développeurs de talent comme Milestone et tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment sur ce 6éme opus.
C’est fin février que Koei Tecmo et l’équipe d’Omega Force ont sorti son tout nouveau jeu, une nouvelle IP qui a pu voir le jour grâce au programme EA Originals de Electonic Arts, le premier AAA de ce programme. Mais que vaut cette nouvelle monture qui vient concurrencer le célèbre Monster Hunter de Capcom ? Nous allons le découvrir !
L’histoire derrière tout ça
Le jeu nous plonge dans un Japon Féodal, dans la région fictive d’Azuma où les humains vivent en paix. Cependant, l’équilibre des choses fut différent avec l’arrivée des Kémonos, des monstres qui pour certains sont inoffensifs, mais pour d’autres ont fusionné avec la nature au point de les rendre disproportionnés. Parmi ces Kémonos, certains spécimens font partie intégrante de l’île, au point même de les confondre avec les montagnes qui arborent le paysage. C’est à partir d’ici que nous rentrons en scène ! En incarnant un chasseur venant d’une contrée lointaine, nous allons de fil en aiguille aider la population de cette région, réfugiée dans la ville de Minato, à l’abri de la menace des Kémonos. Pour les aider, nous devrons chasser les monstres qui sèment le trouble avec une « technologie » ancienne nommée les Karakuris (dont on reparlera plus tard car ils font la force du titre). On peut se dire, l’histoire n’est pas vraiment folichonne… mais, elle fait le nécessaire pour créer un lien plutôt logique afin de trouver l’excuse d’aller chasser. En plus de cette trame principale, des contrats et requêtes vous seront proposés par les habitants de Minato, que ce soit de chasser du monstre ou simplement récupérer des matériaux.

Cette histoire peut être jouée en solo ou en coopération jusqu’à 3 joueurs. Pour la partie solo, vous serez aidé par une petite boule mécanique appelée un Tsukomo. Il sera là pour bien sûr vous épauler durant votre chasse, mais pour l’améliorer il faudra chercher ses petits congénères dans toute la région d’Azuma. Il y en a au total 200. Ils permettront depuis votre feu de camp d’améliorer votre Tsukomo en le rendant plus performant pour la chasse en solo et accroître votre stockage de fil céleste. Pour la partie coopération, deux choix s’offrent à vous, la première est d’aller sur les petits portails mit à votre disposition pour tuer le monstre que vous souhaitez (en allant bien sûr dans la bonne zone) où bien, de commencer une chasse ou un contrat et attendre qu’un joueur daigne vous rejoigne. Mais vous pouvez bien sûr partir avec deux de vos amis, la progression sur ce coup est bizarre…. je m’explique : tout d’abord la progression va se faire que par l’hôte, pour tout, sauf l’histoire principale qui semble être partager même si les gains de fin de chasse sont différents. Cependant, les fosses draconiques ne sont déblocables que par l’hôte car nous sommes dans son monde. Pareil pour les quêtes secondaires et requêtes des habitants. Donc bon, au pire si vous souhaitez faire les succès/trophées liés au défis du monde, ne vous inquiétez pas, retourner dans votre monde, tous vos gains sont conservé tout de même.

Les Karakuris ça change tout
Au premier abord, on est sur un clone de Monster Hunter, le célèbre jeu de chasse de Capcom. Mais au final pas du tout, car ici plusieurs facteurs entrent en jeu et différencie ces deux jeux. Pour commencer, le titre de Koei Tecmo, est beaucoup plus nerveux (même si les derniers titres de Capcom commencent à l’être) grâce à sa mécanique des Karakuris. Cette « technologie » ancestrale permet de construire des objets qui rendront votre chasse utile et nerveuse ou qui vous aidera à progresser dans les différentes parties de la région. Tous les karakuris peuvent être débloqué depuis un arbre de compétences où il y aura différentes méthodes pour les débloquer.

Les premiers, les « basiques » pourront tout simplement être débloqués en échangeant vos orbes Kémonos (que vous obtiendrez en chassant les monstres) et permettrons de créer des objets de déplacement (mais ils auront une autre utilité qu’on parlera juste après). On peux alors créer des tremplins, des petites hélices ou autres. Cela à son utilité pour se déplacer rapidement, mais aussi lors des affrontements afin d’appréhender les combats de différentes manières en fonction de l’arme que vous utilisez. Enfin, pour les utiliser, il vous faudra trouver du fils Céleste qui pourra être récupéré un peu partout, sous la forme d’un amas de cailloux ou progressivement pendant votre chasse.
On va passer de suite aux karakuris « fusionnés ». Ici nous sommes sur des créations originales de plusieurs karakuris « basiques ». Ces karakuris fusionnés se débloqueront lors des combats face au Kémono par des petits QTE afin d’apprendre les touches pour vite les construire. Oui, on va vite faire le rapprochement avec FORTNITE car on est dans le même esprit. Il faudra rapidement construire ses fameux Karakuris pour prendre un avantage certains sur le terrain de chasse (offensive/défensive ou encore de soutien). Bien sûr vous pouvez voir grâce à l’arbre de compétence : quel monstre et quel karakuris basiques vous permettrons de débloquer les karaluris fusionnés.
Enfin, les derniers Karakuris sont les Karakuris draconiques, ces armes et dispositifs ont des caractéristiques spéciales. Pour les fabriquer, il vous faudra utiliser l’énergie des fosses draconiques réparties dans la zone de chaque partie de la région. Bien sûr chaque fosse est évoluable, plus on avance dans le jeu et plus on pourra augmenter le nombre de Karakuri draconique plaçable dans cette zone. Tous ces Karakuri en multijoueur peuvent être bien sur placé pour tout le monde tant qu’on ne dépasse pas le quota limité pour les basiques et d’énergie pour les draconiques.
Mais cela ne fait pas tout, vos armes et votre talent feront la différence
En plus de ce nouvel élément de gameplay et comme tout jeu de chasse, vous aurez accès à un petit éventail d’armes (5 armes au départ de votre aventure, 3 se rajouteront lors du passage au chapitre 2) et chacun aura ses forces et bien sûr ses faiblesses. Et là on va tiquer sur un point mais qui est normal sur le type de jeu auquel nous sommes confrontés. Il va falloir faire, refaire et re-refaire le monstre pour avancer et augmenter notre puissance et notre défense. Mais, plus on avancera dans l’histoire plus les monstres vont être différents et rapporteront un loot qui permettrons de créer des armes/armures puissantes. On sent vraiment ici une marge de progression et une montée en puissance, que ce soit pour nous mais aussi contre les monstres que nous combattons.

Pour améliorer nos équipements, une forgeronne du nom de Natsumé sera présente pour nous dévoiler un « arbre généalogique » pour les armes. Chaque branche aura une certaine diversité, que ce soit pour les passifs (sous la forme de petites améliorations qui pourront être transférées après améliorations) ou encore sur les dégâts élémentaires en lien avec l’élément du Kémono tué. Idem pour les armures, chaque ensemble d’armure (têtes, torse, gants, bas et chaussure) provient d’un types de Kémono que vous rencontrerez, et plus vous avancerez dans le jeu, plus l’armure sera puissante. Après avoir forgé l’armure de vos rêves il sera possible (ou pas) de se « spécialiser » en choisissant parmi 3 voies différentes : la voie neutre (l’armure de base), la voie Humaine, ou la voie du Kémono. Ces deux dernières voies ne sont accessibles uniquement qu’après avoir forgé l’armure « de base » et impacteront à la fois sur les statistiques de l’armure et sur le design, en vous donnant par exemple un aspect plutôt bestiale si vous choisissez la voie du Kémono. Mais se n’est pas tout ! Certaines armures, armes ou talismans possèdent des petits boost accessible uniquement si vous jouez en voie du Kémono ou en voie Humaine.
Bon parlons enfin des Kémonos
Bon on va consacrer quand même un petit paragraphe sur les monstres qui peuplent cette région d’Azuma. Plusieurs sortes vont être présentes, les premiers seront les petits Kémonos. Certains seront inoffensifs et d’autres agressifs, mais la façon dont vous les approchez changera les objets que vous récupérerez. Il y a bien sur la façon « normal » en chassant, mais ici on a la méthode « pacifique » pour ces petits monstres. Il suffit pour cela de s’accroupir en douceur derrière eux afin de de les caresser. Le second type de Kémono qu’on rencontrera sont des Géants (dont certains seront même considérés comme des Boss), nous irons bien sûr de façon progressive, allant de 1 à 5 étoiles et se seront eux réellement notre chasse. Chaque monstre aura ses forces et faiblesses aux éléments mais aussi au types d’armes utilisés et même certaines altérations seront plus efficaces que d’autres. Comme pour Monster Hunter, la chasse se découpe en plusieurs parties avec une phase de combat, suivie d’une phase de pistage puis de combat et ainsi de suite jusqu’à la mort du monstre. Lors de l’affrontement, il sera possible de faire perdre certaines parties du corps du Kémono (queue, cornes…) en insistant sur la partie voulue et sera retranscrit sur leur visuel. Tout les membres ne sont pas amputables mais vous pouvez facilement voir quelle partie le sont grâce à l’encyclopédie. Il faudra juste ne pas oublier de les récupérer. De plus, durant le combat chaque monstre aura une forme furie où ils faudra faire attention car le monstre sera différent en matière de paterne ou même d’attaque et surtout de puissance.

Comme énoncé plus haut, les monstres on va les voir et les revoir ! Ils sont généralement au nombre de 3 voir 4 par zones et plus on avancera dans l’histoire, plus les monstres deviendront pour un premier temps « puissant » (certains verront même leur élément changer), puis « instable » qui sert un peu de END Game. Donc au final oui, on peut dire c’est des recolore ou encore la même chose, mais le bestiaire total est vraiment fourni. Mais cela va encore augmenter dans les prochaines mises à jour du titre (dont déjà une est disponible depuis vendredi 10 Mars) emmenant de nouvelles espèces et sous-espèces, et encore plus de contrat.
Mais le jeu souffre quand même de quelques défauts…
Bon aller après avoir dit de bonnes choses sur le jeu, il faut vraiment de la négativité mais ça va il y en a peu. On va partir sur le plus gros, le jeu ne sort que sur PC et console de nouvelle génération et on ne va pas se mentir … c’est pas une beauté technique car il manque de finesse en particulier en mode performance. S’il réussit à proposer un framerate stable, le titre affiche du clipping, de l’aliasing ainsi qu’un rendu global qui date de la précédente génération de consoles. Ceci dénote avec les personnages où encore les monstres qui sont pour leurs parts d’une extrême beauté.
Il existe aussi quelques bugs, pouvant être pénalisant par exemple en solo avec l’utilisation du canon à main, ou tout simplement il est impossible de recharger son arme et on va juste avoir un DPS (dégâts par seconde) très pauvre et surtout des tirs lents (déjà que c’est la classe la plus lourde). On peut retrouver encore les bugs de réanimations en coopération ou encore certaines attaques du Kémono qui passe et des fois non .. Mais tout ceci reste léger et n’est pas frustrant. À la caméra maintenant ! Malgré son système de lock qui facilite la chasse au Kémono, elle souffre tout de même de petits défauts. Elle ne suit pas toujours l’action, elle a tendance parfois à trop zoomer sur la montre et lorsque l’on combat au corps-à-corps la caméra rentre parfois dans la texture du monstre ou encore faite des gros plans sur ta face.
Conclusion
Quel plaisir de parcourir la région d’Azuma. Que ce soit en solo ou en coopération, la chasse aux Kémonos est plaisante et voir une si belle marge de progression avec une difficulté crescendo est ultra satisfaisante. Même si le titre ne révolutionne pas, intégrer les Karakuris permet au titre d’être beaucoup plus dynamique et nerveux. Cependant le titre souffre tout de même d’une beauté technique un peu en retrait surtout pour un jeu qui ne sort que sur PC et console de nouvelle génération et la progression en multijoueur un peu bizarre. Mais si vous voulez une bonne alternative à Monster Hunter, le titre de Koei Tecmo et Omega Force fait le travail.
Clash: Artifact Of Chaos est le dernier né du studio Ace Team et s’implante dans l’univers de Zeno Clash datant de 2009 qui avait reçu quelques récompenses à sa sortie. Après quelques mois de report, le jeu annoncé lors de la Nacon Connect de Juillet 2021, Clash: Artifact of Chaos est sorti le 9 février 2023 sur PC, Xbox et Playstation.
Pseudo et la recherche d’un but.
Dans Clash: Artifact Of Chaos vous incarnez Pseudo qui est une sorte de marionnette rompue aux arts martiaux qui peut prendre possession d’un corps pour interagir dans le monde réel. Après un tutoriel assez rapide et quelque peu ardu en ce qui concerne l’esquive qui se joue à la milliseconde près (ouais je rush Wo Long Fallen Dynasty mais j’arrive pas à esquiver dans celui là), vous voila dans le monde réel sans réel but.
Je ne rigole pas, votre quête commence réellement une fois que vous aurez retrouvé votre corps. Une fois ce dernier récupéré vous rencontrez “Boy”, une sorte de Susuwatari de l’univers Ghibli un peu plus gros, doté de la parole et surtout d’un pouvoir de guérison. Son grand-père se fait tuer lors d’un duel contre un sbire du tyran Gémeaux (spoiler c’est le grand méchant). Et c’est à cet instant que l’on rencontre un petit vent de fraîcheur en termes de nouveauté !

Clash: Artifact Of Chaos, un petit cul de chouette ?
En effet, si lors de votre voyage vous pouvez littéralement tuer toute la faune locale que vous croiserez, si vous rencontrez un être doué d’intelligence, vous pourrez initier un duel. Mais avant de vous mettre de belles mandales comme vous êtes civilisés, vous pouvez faire une partie de dés. Oui oui, vous allez devoir choisir un malus que prendra votre adversaire si il perd et inversement. Vous lancez vos dés et ensuite vous utilisez des artéfacts afin de multiplier, soustraire les montants de votre adversaire et le vôtre.
Bien sûr, le plus gros montant des deux gagne et inflige un malus qui peut provoquer un empoisonnement, l’invocation d’un monstre ou tout autre statut négatif. Chaque victoire, vous donnera de nouveaux artéfacts pour vos duels de dés et de l’équipement cosmétique.

Bastooooon !
On va pas se mentir après ce moment casino, nous ce qu’on veut c’est de la castagne foutre des mandales bref de la violence. Et dans Clash: Artifact Of Chaos c’est censé être un festival. Et je dis bien censé. Car si les 3 styles de combat (qui s’étoffent avec l’expérience de jeu) sont vraiment sympa et apportent chacun des gameplays bien différents qui vous permettent d’aborder chaque combat de manières différentes. Mais bordel les esquives et les hitbox sont juste nul (ouais je reste poli).
Et encore faut-il que les hitbox soient présentes. J’ai arrêté de compter le nombre de combats où j’ai dû perdre car le monstre ne prenait aucun dégât car aucune hitbox. C’est frustrant et bien prise de tête. Et l’esquive bordel ! Sekiro , Elden Ring et Wo Long peuvent retourner au vestiaires tellement les esquives sont à la millisecondes prêt. et encore ca c’est quand l’esquive réussit car ya des moments où même si vous esquiver ben vous prenez quand même. Cela nuit clairement au jeu malgré de très bonnes idées et un très bon potentiel de gameplay de combat.

Des Graphismes originaux
Sur le côté graphismes, Clash: Artifact Of Chaos est une vraie perle. J’ai toujours aimé les graphismes à la “Borderland”. Et là je suis servi, le jeu applique un filtre qui permet un rendu hachuré qui donne un style de graphisme crayonné à la main. C’est beau et cela donne un côté poétique.
Si on ajoute à cela une ambiance sonore et musicale vraiment bien maîtrisée et nous offre une aventure dépaysante.
On reste malheureusement bloqué sur les bugs techniques qui rendent les monstres intuable car n’ayant pas de hit box. C’est frustrant car en lui même le jeu est vraiment sympa.

Conclusion
Je dois dire que je suis partagé sur ce jeu. En effet, Clash: Artifact Of Chaos nous offre une aventure originale et dépaysante par ces graphismes originaux et poétiques. Un système de combat qui permet de personnaliser son propre style. Un jeu de dés (qui même si il casse un peu le rythme) peut vite devenir addictif. Un scénario qui offre une véritable évolution de Pseudo. on est presque devant un bon jeu ! Mais bordel, les hitbox sont juste infernales, certains monstres ne prennent aucun coups. Cela rend parfois le jeu injouable et vous oblige à mourir. C’est un résultat frustrant et j’espère que cela sera réparé par les futur mise à jour. Car le jeu n’est pas mauvais mais souffre de lacunes techniques qui pour moi sont impardonnables à l’heure actuelle.
Octopath Traveler 2 est un JRPG old school made in square Enix sorti le 24 février 2023 sur Switch, Playstation et PC. Il fait suite à Octopath Traveler qui avait su laisser son empreinte par son système de JRPG au tour par tour et ces graphismes pixélisés mais diablement efficaces. N’ayant pas pu jouer au premier opus de la série, ce fut un vrai plaisir de parcourir le monde médiéval de Celestia.
Octopath Traveler 2: Un scénario libre
“Liberté” (j’écris ton nom) voilà le mot qui pourrait définir l’histoire que vous allez suivre dans Octopath Traveler 2. En effet, vous disposez de pas moins de 8 histoires principales que vous pouvez suivre à n’importe quel moment. Chaque personnage dispose de sa propre trame scénaristique qui se croise à un moment ou à un autre. Et c’est génial de voir les histoires des uns et des autres s’entrechoquer et de voir les relations se nouer. Voici le roster de cette aventure:
- Hikari, guerrier samouraï, fils bâtard du roi de Kou qui fui son pays après le meutre de son père. Il vous permet de soit acheter des informations soit défier les différents PNJ.
- Agnéa la danseuse, à la recherche de la renommée. Elle pourra soit charmer les PNJ, soit obtenir des objets gratuitement.
- Partitio, un marchand qui cherche à dominer le monde des affaires. Il pourra soit engager des PNJ en tant que mercenaire soit leur acheter des objets.
- Castti, apothicaire amnésique à la recherche de son passé qui semble assez obscur. Elle peut endormir les PNJ ou obtenir des informations sur les villages qu’elle visite.
- Pochette la chasseuse Bestia. Hybride humain/bête, ses capacités de capture de monstres sont juste indispensables par son aspect “couteau suisse”.
- Osvald érudit que je n’ai pas encore rencontré.
- Throne voleur que je n’ai pas encore rencontré.
- Tenemos clerc que je n’ai pas encore rencontré.
J’ai à l’heure actuelle 20 heures de jeu et je n’ai pas encore rencontré tout le monde.
Chacun de ces personnage représente une archétype qui reste dans la thématique classique des RPG (guerrier, voleur, chasseur). et ce qui est assez sympa c’est que vous pouvez mixer les classes. En effet, au fur et à mesure de votre progression, vous rencontrerez des maitre de classes qui vous offriront votre première « licence ». Cette licence pourra donner les capacités d’une classe a n’importe lequel de vos personnage. Un guerrier apothicaire sans problème ! Un marchand chasseur aussi, c’est à vous de choisir. Par contre si la première licence de chaque classe est gratuite, la deuxième et la troisième licence seront quand à elles beaucoup plus difficile a obtenir, vous demandant d’abattre des monstres gigantesque où de vous rendre dans des endroit de haut niveaux.
Je trouve le concept plutôt intelligent même si je regrette qu’une fois dans le jeu on se retrouve un peu lâché avec une vague indication de la zone où vous devez vous rendre. C’est même limite frustrant de devoir rechercher le moindre passage se demandant si au final cela va servir a quelque choses (spoiler cela sert toujours à quelque chose).

Un système de jeu simple mais efficace
Le système d’Octopath Traveler 2 sans être totalement novateur est clairement bien pensé. La nouvelle mécanique en cycle jour/nuit, influe sur les monstres que vous allez rencontrer et sur les capacités d’interaction de vos personnages. Et vous allez vite prendre goût à cette mécanique qui vous offre de sacrés avantages. Avec Hikari qui pourra débloquer des attaque dévastatrice grâce aux défis ou Agnéa qui pourra vous obtenir de l’équipement gratuitement.
Votre progression sera aussi originale car vous vous déplacez dans des cartes où rien n’est réellement caché, vous voyez les différents points de sortie. C’est un peu dommage car cela rend le jeu un peu linéaire. Couplé à un manque d’indication réelle cela représente le “point noir” de cet opus.
Par contre, côté système de combat on tient une perle. C’est fluide, bien pensé et ultra stratégique. Chaque classe peut utiliser différents types d’armes. Et si vous frappez vos adversaires avec l’arme à laquelle ils sont vulnérables, vous créez une faille qui brise la protection de vos ennemis. Une fois arrivé à zéro, vous mettez en état de choc votre adversaire. Cela lui fera faire perdre son tour de jeu vous offrant la possibilité de lui infliger de gros dégâts. Il est juste indispensable de savoir maîtriser cette mécanique pour pouvoir survivre à certains combats plutôt rude. De plus, le jeu implante un système d’exaltation qui vous permet de faire plusieurs coups d’affilés. Et si sur le papier cela à l’air compliqué une fois la manette en main c’est juste facile vous louissif a certains moment.
Pour résumer cette partie gameplay. A part un petit problème (et cela n’engage que moi) d’indication sur la trame narrative de votre personnage, Octopath Traveler fait un sans faute.

Une ambiance musicale unique
Côté graphisme, Octopath Traveller 2 reprend la même formule que le précédent opus. Des graphismes pixelisés, mais ultra fluide. Cela donne un jeu avec une ambiance nostalgique qui pourra rappeler de bon souvenirs aux anciens joueurs.
Mais ce qui m’a le plus impressionné dans cette aventure, c’est l’ambiance musicale. Bordel que ca nous plonge dans l’ambiance, les musique et autres effets de combats sont juste entraînant au possible. Limite j’ai envie de laisser tourner les combats tellement c’est juste la musique est au top.

Conclusion du test d’Octopath Traveler 2
Octopath traveler 2 est une très bonne surprise en ce début d’année 2023. En plus d’avoir une formule scénaristique plus que correcte, ce JRPG nous offre un système de combat tactique qui se prend en main assez rapidement. Chaque histoire est unique et vous permet de faire des combos de capacités intéressantes et invite à une optimisation quasiment sans limite. On peut toutefois reprocher un cheminement quelque peu erratique et on peut vite se perdre. Mais au vu de la qualité générale du jeu, cela se pardonne très facilement. Ces graphismes feront de plus, le bonheur des anciens et des nouveaux joueurs. Si vous souhaitez vivre une belle aventure, Octopath Traveler 2 est fait pour vous !
C’est en ce mois de février pas mal chargé que sort un nouvel ovni dans le monde vidéoludique. Signé par le studio Mad Head Games et édité par Prime Matter. Scars Above m’a fait forte impression lors de son reveal comme ce fut le cas pour The Chant (autre jeu édité par le label), qui dans les deux cas sont les premiers jeux des studios et avaient une atmosphère qui enviait. Mais manette en main, le titre est-il toujours aussi accrocheur ?
La science fiction à l’honneur
L’histoire nous plonge à bord du Nexus, un vaisseau composé d’une équipe d’ingénieurs et de scientifiques venus étudier un monolithe étrange qui est apparu en orbite de la Terre. Cette équipe nommée la SCAR ( Sentient Contact Assessment and Response) est composée de 4 membres dont vous la protagoniste du jeu et le Docteur Kate Ward. Mais lorsque vous vous approchez un peu trop près du Monolithe, le champ attractif de l’objet dérègle votre vaisseau et à votre réveil vous vous retrouvez sur une planète inconnue et hostile. Votre but est de découvrir les secrets cachés de cette planète accompagnée par une personne étrange qui vous guidera tout au long de votre aventure et surtout retrouver vos compagnons de voyage.

Vous allez vite vous rendre compte, mais ici outre le jeu en lui-même, nous sommes dans un petit « film » de science-fiction. Car on va se le dire tout de suite, le jeu n’est pas très long, il m’a fallu 7H pour parcourir les 6 chapitres que compose le titre (on en reviendra sur ça plusieurs fois durant ce test). Mais tout fait juste penser à un film que l’on vit. Après je ne suis pas un expert cinéma, mais les plans utilisés lors des cinématiques (beaucoup de champs/contre champs, des zooms sur les personnages importants ou encore des plans mettant en flou le reste des éléments pour concentrer le regard sur ce qui est important..), qui sont en plus tirés du jeu directement (et non souvent fait à part pour rendre plus jolie ou autre), renforce cet élément et évite de casser le rythme du titre. Cependant, avant l’arc final, il faudra faire face à un bon moment de couloir à n’en pas finir, ponctué par deux bosses à la suite afin, selon moi, de rallonger la durée de vie du jeu et, qui restera la bête noire de cette courte histoire.
Du TPS mélanger à du Souls Like
Comme vous pouvez le lire juste au-dessus, oui le titre de Mad Head Games n’est pas seulement un jeu de tir à la troisième personne mais une composante Souls-Like est également présente. Le jeu est comme un Dark Soul pour ne cité que lui, un combat (avec un ou plusieurs ennemis), un couloir, re-combat et à certains moments un combat de boss. Mais aussi la composante de « tu meurs, tu recommences » à ton derniers point de contrôle qui est représenté ici par des piliers qui permettent de sauver votre progression. Cela va vous donner un peu de piment et de durée sur votre partie, car je vous avoue que j’ai eu un peu de mal au début pour maîtriser la barre d’endurance, la caméra, la bonne arme etc… et arriver à bien prendre en main, surtout sur les combats de boss du début de jeu. Mais lorsque vous arrivez à prendre en main et commencer à progresser dans votre arbre de compétence, le jeu devient peut-être un peu trop facile et vous enchainerez les combats assez facilement.

Pour vous aider lors de votre périple, vous récupérerez des armes qui auront chacune un effet élémentaire qui pourra être utilisé pour contrer la faune de la planète. Combiné aux armes vous aurez différents gadgets qui vont être extrêmement utile dans certaines situations de combat pour progresser dans votre aventure. Mais pour avoir le droit à tout ça, il faudra explorer un peu les différentes zones pour trouver des capsules qui débloqueront les dites compétences. Et là ça va être vraiment un gros point faible pour le titre je m’explique, la progression est trop inégale que ce soit pour les armes ou même pour augmenter votre arbre de compétence. Vous obtiendrez des armes en où leurs add-on en fin de partie, dont vous aurez très peu d’utilisation avec elles, surtout quand on s’habitue avec les premières armes à notre disposition (je parle surtout de l’armes aux dégâts de poison…). Pour l’arbre de compétence, j’avais l’impression d’arriver en fin de jeu, sans avoir terminé la moitié de l’arbre de compétence, mais comme je vous parlais plus haut, le rallongement de cette fin de partie, a fait en sorte que je trouve plein de cubes de compétences qui m’ont permis de « rusher » cet arbre dans la dernière partie de jeu… Cela casse le rythme de progression qui je trouves trop lent les 75% du jeu avant de subitement tout donner pour la fin car on à plus le temps (et cela peut parallèlement ce traduire dans la plupart des films). Enfin, il faudra bien sûr gérer ses munitions et ses réserves de fibres pour utiliser les différents gadgets, mais comme toujours il sera bien difficile au début, mais à la fin vous pouvez foncer un peu trop tête baisser ….
Des couloirs dans un monde « semi-ouvert » avec un petit bestiaire
Le monde de Scars Above est découpé en 3 zones bien distinctes qui emmèneront un gameplay différent pour chacune mais sans en changer les bases. Cela se découpera donc en une série de couloirs qui s’entremêleront pour créer un faux monde « semi-ouvert » où vous vous demanderez défois où on doit aller pour continuer dans l’histoire, car oui trop de couloirs à droite à gauche cela nous perd et surtout on n’a pas trop d’indication d’où aller. Cela peut renforcer le côté recherche pour améliorer, mais comme indiqué un peu plus haut, cela est trop mal équilibré pour fonctionner. Vous pouvez aussi trouver des puzzles lors de votre progression, mais qui n’ajoute en rien en terme de difficulté, car assez basique et surtout si on est observateur on peut vite en trouver la solution.
Côté bestiaires, les monstres auront aussi les éléments élémentaires cités plus haut, il faudra donc choisir la bonne arme pour leur faire le plus de dégâts possible pour pouvoir avancer. Mais même si le nombre de boss est entièrement suffisant pour le nombre d’heures que vous passerez sur le titre. Côté monstres basiques, il y en a très peu… et on va retrouver quasiment que les 3 mêmes, il y aura seulement la façon de les tuer qui diffère car ils n’auront pas les mêmes attributs élémentaires.
Pour terminer ….
Bon on ne va pas se mentir, le jeu n’est pas une beauté même si les environnements sont toute fois bien travaillés mais nous sommes ici sur un titre AA, et surtout premier titre du studio. Et ce qui fait le plus mal de ce côté ce sont les personnages… comment dire, tu prends un poteau et tu ne vois pas la différence. Il n’ont aucune expression faciale, il arrive parfois que les lèvres ne suivent pas les paroles retranscrites… Mais rien ne gâche réellement le jeu et le gameplay. Pour le reste tout est dit au début de ce test.

Conclusion
Pour un premier jeu de la part du studio, on souffle vraiment le chaud et le froid. Avec plein de bonnes idées (l’aspect Souls-Like par exemple) et avec une approche un peu plus cinématographique, le titre est coupé par un rythme de progression inégale au vu de sa durée qui a cependant été rallongé par un moment trop linéaire pour rien. Ce n’est pas pour autant que j’ai pris plaisir à y jouer et à le terminer à 100%, car l’histoire racontée est captivante et ouvre sans doute à une suite qui pourrait contenir plus de durabilité et corriger les erreurs.
Le test à était effectué sur une version Xbox Series X. Il m’a fallut 7H pour accomplir 41 des 45 succès (dont les 4 derniers ne sont pas apparus). Merci à Plaion et Prime Matter pour la clé review.
Cela fessait longtemps que je n’avais pas joué à un jeu « d’horreur ». Au vu des trailers et du sujet traité j’ai été captivé par le premier jeu du tout jeune studio Canadien, Brass Token qui grâce à Plaion et son labal Prime Matter a pu voir le jour, Mais vaut-il le coup ?
Une histoire que l’on ne voit pas souvent
Le jeu commence par un bien étrange rituel, où une jeune femme enceinte veut fuir d’une île pourchassée par les membres d’une secte avant de se jeter à l’eau comme seul espoir. Cette petite course poursuite qui nous sert de prologue, nous envoie directement des années plus tard dans la peau de Jess Briars, qui faisant son petit footing se fait encore hanter par ses démons, la mort de sa sœur. Pour chasser ses horribles visions, elle décide de rallier une vieille amie, Kim sur l’ile de la Gloire pour une retraite spirituelle. Notre protagoniste va vite se rendre compte que cette retraite et un brin suspecte. S’habiller de blanc afin de » se focaliser sur une énergie unique » et en matant le lieu, on se rend vite compte qu’on a mis les pieds dans la fameuse secte de l’intro. Cependant, nous ne sommes pas si nombreux, au total 4 personnes participent à cette retraite, Tyler le gourou, pardon le chef, Kim notre amie d’enfance, Sonny, Hannah et de Maya, qui sont la aussi pour exorciser de vieux démons.
Mais comme toujours tout part en eau de boudin quand lors d’un petit thé sacré (c’est de la bonne bien sûr), Kim devient folle (littéralement) et brise le cercle pour aller gambader gentiment tout en criant dans l’ile. Et c’est la que le titre fait fort, nous commençons à avoir des visions de créatures ressemblant à des fleurs appelée des Mandacores ou est ce que nous sommes en plein bad trip. Est ce que l’intro était réelle, y a t-il un lien avec nous ? Le récit mit bout à bout, même si il est court et prévisible, nous dévoile quelques secrets et on est vraiment dedans à 100%. Entre scènes psychédéliques avec de vraies bonnes couleurs, de science occulte et de secte, tout se reflètera parfaitement sur le gameplay bien que le coté horreur ne sera pas présent. Car oui, ici il sera plus question de thriller psychologique que d’un vrai survival horreur car ça ne fait pas peur hormis deux trois jumpscare de monstres….

Un Thriller plus que de l’horreur
Pour en venir au gameplay de The Chant, au tout début de son arrivée sur l’île, Jess reçoit un prisme de couleur. Chacun des personnages en a un et lors de notre première escapade pour rattraper Kim, nous comprenons que ce cristal permet de traverser des zones accessibles seulement avec. Ces zones appelées, l’Obscurité, consommeront notre énergie mentale (signalée en bas à droite sous l’icone du cerveau) jusqu’à la crise de panique. Si la crise de panique est présente, attention vous nous pourrez plus attaquer et la mort sera sans doute la dernière issue. Mais ne vous inquiétez pas, cette barre (comme les deux autres) peuvent être remontée grâce à la prise de plantes spécifiques, ou pour le mental, d’un petit coup de méditation qui consommera la barre de spiritisme qui elle sert à envoyer des capacités liées à notre prisme.

Durant notre périple et comme je l’ai dit plus haut, nous allons rencontrer des monstres qui peuvent prendre plusieurs formes, des plantes qui une fois détruites enlèvent la zone d’obscurité, des hommes avec des masques (tiens tiens tiens je vous reconnais vous) des crapauds et j’en passe. Un bestiaire tout de même bien fourni. Pour nous défendre, Jess pourra confectionner des armes qui restent dans le domaine de la spiritualité et la cohérence, un bâton de sauge pour les insectes, un bâton de sorcière qui permet de récupérer de la spiritualité dans les zones d’obscures. Ajoutez à cela, des petits objets lançables ou piégeable tel que du sel (pratique dans les rituels non ?), de l’huile ou encore du pétrole comme bombe. Tout ceci est bien joli, mais en partie je vous avoue avoir trouvé notre personnage un peu lourd et surtout lors de nos attaques, j’ai aucune impression de si je fais une attaque lourde ou faible. Bon après, on peut tiquer ou non, mais les esquives peuvent être aussi lourdes, mais cela donnent pour ma part du réalisme, on était pas prêt pour ça ^^.
Un jeu court mais qui vaut le détour
Maintenant parlons de la durée de vie, et franchement ça m’embête un peu mais c’est trop court. Le jeu se termine pour ma première partie en 5H dont certainement 40 minutes à tourner en rond comme un noob car je savais plus quoi faire. (il y a seulement 6 chapitre dont le premier sert de prologue et le dernier un combat de boss …) Car oui, ici on est un peu lâché sans réel objectif (sauf sauver les compagnons à chaque chapitre) à faire des aller-retour pour trouver des clés, pièces à assembler pour avancer dans notre quête. Un petit retour aux bases du survival horror mené par Resident Evil sans pour autant le copier. Bien sûr, notre protagoniste pourra prendre en expérience durant la game pour monter une toile de progressions grâce à des cristaux prismatiques pour améliorer le mental, la vie (ici appeler le corp) ou le spiritisme. Ceci aura une influence pour la fin du jeu, qui sont au nombre de trois avec aussi quelques choix de dialogues (trop peu cependant). Oui cela donne de la re jouabilité, c’est sur mais les deux autres parties vont être beaucoup plus rapides, car on esquivera les ennemis, ou sans doute prendre plus de temps pour visiter, trouver des zones cachées ou encore boulet comme moi on se fait avoir pour le chapitre final qu’on puisse pas revenir en arrière. Ce n’est pas non plus les collectibles (qui rajoutent du lore pour le jeu) qui vont vous poser problème car 95% sont dans votre progression.

Pour terminer, vous pouvez vous déplacer rapidement tout de même dans cette vaste île car on s’y perd facilement et même si le concept est chouette (vous utiliser des sortes de téléporteurs pour vous déplacer dans les zones), ceci vous diminue votre santé mentale et surtout c’est juste caractérisé par une couleur de primes. Il faudra se rappeler de l’endroit du trou et aussi des zones !

CONCLUSION
The Chant est pour moi l’ovni de cette année. Malgré sa faible durée de vie, le jeu est somptueux même si il est friand sur quelques endroits. Pour son premier jeu, le studio reflète le thème du scénario (qu’on apporte quasi jamais) sur le gameplay du titre. Dommage que l’horreur n’est pas au rendez-vous, mais la mise en scène avec en plus une jolie colorimétrie fait en sorte que le titre se laisse aborder et on en veut toujours plus et connaitre les différentes fins. Je ne peux que vous le recommander, vous passerez une excellent moment sur le titre qui est pour mois à coup sûr dans mon top 3 des jeux de l’année.
Une version Xbox Series du jeu à était envoyé par Plaion pour la réalisation de ce test. Encore merci à vous. Pour écrire la review, il m’a fallu 7H de jeu et j’ai collecté 24 des 34 succès/trophées du titre.
S’il y a bien un jeu qui était attendu sur Playstation en cette fin d’année 2022 c’était bien God Of War: Ragnarök. On était beaucoup à vouloir connaître la suite des aventures de Kratos et Atreus/Loki. Malgré sa récente sortie, cet opus est sur la liste des GOTY et le mérite clairement. Alors merci à nos amis de Sony de nous avoir offert cette opportunité.
God Of War: Ragnarök, 2 ans après
God Of War: Ragnarök prend place 2 ans après la fin de God Of War et la mort de Baldur. Kratos et Atreus/Loki (qui nous a fait une belle poussée de croissance) continuent de vivre dans leur cabane en Midgard, se protégeant des attaques de Freya cherchant à venger la mort de son fils. Mais après la mort du loup Fenrir, ils reçoivent la visite de Thor (un adepte de la bière maniant un gros marteau) et du dieu suprême Odin. C’est le point de départ d’un combat épique contre le dieu du tonnerre qui montre un Kratos plus apaisé et ne souhaitant pas combattre.
Après une proposition faite à Atreus, les deux dieux nordiques retournent en Asgard. Mais Odin (qui au final a un design un peu étonnant) a réussi à semer le doute dans l’esprit d’Atreus qui va commencer à se rebeller. Personnellement avec un père dieux de la guerre, je ne suis pas sûr que cela soit l’idée du siècle. Malgré tout Atreus ne chercher qu’à empêcher une prophétie issue de son peuple (il est mi-géant mi-dieu) qui provoquerait le Ragnarök (la fin du monde).
Dans leur aventure ils seront aidés par Brok et Sindri qui leur fourniront un refuge et un soutien logistique en améliorant leur armes/armures. Ces personnages secondaires répondront toujours présent ressemblant plus à des oncles pour Atreus/Loki. Freya sera aussi présente commençant par vouloir tuer notre duo pour enfin devenir une alliée se résignant au destin que Baldur(son fils) avait suivi.
Et je vais m’arrêter là avant de vous spoiler l’histoire de ce God Of War Ragnarök. Mais je peux vous garantir qu’on ne s’ennuie pas et que même le conflit d’opinion Kratos/Atreus est compréhensible, chacun ayant ses raisons de s’opposer à l’autre.
Au final, en plus du scénario, il est clairement recommandé de fouiller la carte afin de découvrir des zones cachées ou bloquées. Il est même carrément possible de louper l’accès à une zone dans Vanaheim si on ne cherche pas une quête annexe en particulier !

Un peu radin en nouveautés
Oui c’est un constat. On est dans une vraie suite qui ne va pas révolutionner le genre. On retrouve les deux armes emblématiques de Kratos. Je parle bien sûr de la hache Léviathan et des lames du Chaos. God Of War: Ragnarök implante la création d’une nouvelle arme, Draupnir qui sera forgée par Kratos et Brok afin de protéger Atreus/Loki d’un certain dieu qui a juré de le tuer.
Cela implante un nouveau gameplay quasi-jouissif justifié par le passé de spartiate de Kratos. Chaque arme est vraiment différente à jouer et dispose de son propre arbre de compétence. Chose aussi nouvelle vous pourrez augmenter la maîtrise de certaines compétences pour au final débloquer un jeton qui pourra améliorer les dégâts, l’étourdissement ou la protection de la dite compétence. Cela implique d’utiliser la compétence un nombre de fois définis et cela peut vite changer votre façon de jouer.
Vous aurez aussi à augmenter les armes et armures de Kratos via la collecte de composants d’artisanat et la recherche de plans afin de pouvoir créer votre propre style de jeu. Il ne faut pas oublier non plus les attaques runiques (une légère et une puissante pour chaque armes équipable) qui faciliteront grandement vos combats (coucou la pluie de lance pour Draupnir). Vous aurez aussi accès à plusieurs types de rage spartiate, signature de notre dieu de la guerre. Outre la classique je tape sur tout ce qui bouge, vous pourrez utiliser une rage de soin et une rage qui vous permettra de mettre une seul et unique coup dévastateur.
Autre petite nouveauté agréable, les reliques (upgradables) qui trouveront une sacrée utilité capable de vous fournir un soutien. Cela va de l’attaque élémentaire, au soin en passant par des boost de dégâts. J’ai personnellement un coup de cœur pour celle qui ralentit le temps (et me permet de bourriner comme un sagouin).
Sinon à part un bijou à enchasser de rune qu’il faudra améliorer, pas grand chose côté nouveautés. Pour le reste les valkyries ont été remplacées par les berserkers qui vous donneront du fil à retordre et que vous avez un nombre conséquent de quêtes secondaires ce qui vous occupera facilement 50 heures.

Un gameplay toujours aussi nerveux
Qui dit GOW dit combat dantesque. Et God Of War: Ragnarök n’est pas en reste. Chaque combat peut être potentiellement fatal à Kratos. Chaque combat est nerveux et les adversaires aussi bien humains, bestiaux ou mort vivants ne vous feront aucun cadeau. Les combats de boss ne sont pas en reste non plus: Les dieux Ases vous offriront des combats à plusieurs phases originales et pourront vous mettre en difficultés assez facilement à la moindre erreur de votre part. Et que dire du combat contre Garm le loup géant qui pourrait se définir avec le mot “épique”. D’ailleurs ce combat provoque quelques remous car l’association PETA demande à ce qu’on ne maltraite pas le loup géant.
Et histoire de changer, vous pourrez aussi à plusieurs reprises contrôler Atreus/Loki qui disposera de son propre arbre de compétence et sa propre rage bestiale plutôt originale. mention spéciale à sa première tentative d’ouverture de coffre à la manière de Kratos qui est juste a mourir de rire. Ces phases en plus de nous faire comprendre le point de vue d’Atreus/Loki et des dieux Ases implante une sous intrigue et sous un vent de nouveautés (bienvenue) basé sur un gameplay d’archer capable de mettre de jolie baffes si les conditions sont réunies.
Il est de plus agréable de voir un Atreus plus mûr capable de prendre ses propres décisions et connaître ses premiers émois tout en découvrant une facette inconnue jusqu’alors des dieux Ases (peut être même qu’il pourrait me faire apprécier Odin et Thor).

Graphiquement magnifique
Sur Playstation 5, j’ai trouvé God Of War Ragnarök irréprochable côté graphique. Les environnements sont juste magnifiques. Je suis tombé amoureux de la zone désertique de d’Alfheim et ces elfes noir et blanc. Je sais que plusieurs de nos confrères ont estimé que God Of War: Ragnarok comme daté graphiquement mais je ne suis pas d’accord. Chaque armure, chaque arme est parfaitement modélisée, on peut facilement voir la moindre éraflure.
De plus, en prenant en compte que le gameplay est ultra nerveux, rien ne bouge en terme de gameplay, c’est fluide sans pour autant perdre de framerate ou subir un éventuel ralentissement (ce qui aurait une incidence catastrophique sur certains combats).
Au final, sur 40 heures de jeu je n’aurais rencontré qu’un seul bug qui m’a empêché de valider une quête secondaire (qui a été résolu en relançant la dernière sauvegarde).

Conclusion du test de God Of War: Ragnarök
Autant ne pas faire durer le suspense. J’ai adoré ce God Of War: Ragnarök. Cette suite est digne de son prédécesseur en plus beau. On peut certes lui reprocher son manque de nouveautés mais on reste sur une suite qui prend bien en compte le premier opus. Kratos semble plus apaisé et cherche seulement à vivre en paix. Atreus/Loki cherche lui des réponses et à aider son père. On peut même noter que cette suite nous permet de comprendre un peu mieux la position d’Odin et des dieux Ases (qui au final n’en veulent pas plus que cela a Kratos pour la mort de Magni et Modi). On se prend vite de pitié pour Tyr et on déteste Heimdall en moins de 5 minutes. Bref God Of war ragnarok nous immerge dans son univers sans même que l’on s’en rende compte. Il est nominé pour le GOTY de cette année et il est clair qu’il discutera la première place avec Elden Ring.
Star Ocean est une série de RPG made in Square Enix qui a commencé en 1996 sur la Super Nintendo. Après quelques opus plus que moyen, cette série action RPG revient en force avec Star Ocean 6 The Divine Force qui nous offre un come-back plus que réussi.
Un Scénario cousu de fil blanc
Bon autant être tout de suite clair, le scénario de Star Ocean 6 The Divine Force c’est du déjà vu. Raymond Lawrence, capitaine d’un vaisseau spatial se fait attaquer par un navire de guerre de la Fédération Pangalactique sans aucune réelle raison. Il dû évacuer sur dans une capsule de survie et arriva sur un planète « sous-développée » où il rencontrera Laetitia Aucerius, princesse souhaitant se battre et défendre son peuple. Malgré plusieurs incompréhensions dues au fait que Laetitia ne savait pas qu’il existe d’autres monde, ils vont ensemble, parcourir le monde fantastique afin de sauver son peuple d’invasion pour Laeticia et retrouver son équipage pour Raymond.
Tiens, ça me rappelle quelque chose ! Ben oui c’est quasiment le même synopsis que Star Ocean 4 The Last Hope où Edge Maverick se crash sur une planète et rencontre Reimi qui découvre qu’elle n’est pas seule dans l’univers. Ont est quasiment sur un copié/collé des deux scénarios. Je dirais presque « c’est dommage” mais il est vrai que côté scénario la série Star Ocean reste dans la même ligne éditoriale.
Pour les personnes qui vont découvrir la série cela restera une découverte pour les autres cela sentira un peu le réchauffé. Mais il est vrai que cela devient de plus en plus difficile d’innover et au final Tri Ace et Square Enix maîtrisent plutôt bien cette partie.

Un Gameplay qui gagne en intensité
Tout d’abord, Star Ocean 6 The Divine Force nous offre la possibilité de jouer soit Raymond qui maîtrise les épées à deux mains et se bat a coup de combos dévastateurs et Laetitia qui maitrise des épées plus légères et la magie élémentaires présentes sur sa planète. Chose que je trouve plutôt sympa, Raymond aurait pu créer n’importe quelle arme à feu mais pour le pas provoquer de choc avec la technologie il a préféré se limiter à une arme présente sur la planète où il s’est écrasé.
J’avais eu accès à la démo et je dois avouer qu’elle ne m’avait pas convaincu car je trouvais les combats poussif. En effet, pour pouvoir frapper vous devez utiliser des points d’attaque qui se régénère à intervalle régulier. Il en résulte un sentiment de frustration car vous allez vite vous retrouver à court d’énergie pour frapper en plein combat. Mais il faut préserver jusqu’à rencontrer le premier boss (soit 45-60 minutes de jeu). Juste avant ce combat vous trouverez D.U.M.A. une sphère technologique qui changera totalement votre façon de jouer. En effet, D.U.M.A. vous permettra d’enchainer les coups augmentant le nombre de points d’attaque. A vous les combos sans fin ! D.U.M.A. pourra aussi déployer un bouclier ou vous octroyer la possibilité d’effectuer des attaques aériennes dévastatrices. Mais ce n’est pas tout, cette sphère vous permettra de faciliter l’exploration du monde en accédant à des coffres cachés sur des plateformes auparavant inaccessibles.
Il en résulte des combats ultra nerveux et assez stratégique même si on peut regretter un IA alliée un peu en dessous lors de combats, surtout lors des combats contre les créatures gigantesques qui ont des points faibles pour faciliter les combats.

A vous de prendre en main le jeu
Star Ocean 6 The Divine Force ne vous lâchera pas le travail, ce sera a vous de découvrir le jeu. En effet le tutoriel est minime et c’est à vous de fouiller dans le menu pour comprendre toutes les subtilités de cet opus. Et c’est plutôt appréciable au final, car si l’évolution se fait grâce à un sphérier (coucou FFX) C’est à vous de personnaliser votre roster. Chaque sphérier a un point de dárt centrale et se développe en minimum 3 branches. C’est appréciable car les combats même s’ ils apportent pas mal de points d’expérience, chaque case de sphérier est gourmande.
Mais cela vaut le coup, en effet dans Star Ocean 6 the Divine Force vous permet de créer vos propres combos et au vu du nombre d’attaque possible vous pouvez personnaliser vos personnage. Et D.U.M.A. n’est pas en reste car vous pourrez trouver lors de vos explorations des cristaux qui pourront augmenter les capacités de votre sphère, plus d’attaque, un bonus de défense, un système de détection des coffres pas de soucis vous allez pouvoir le faire. On se prend vite au jeu et cela nous pousse à explorer le monde de fond en comble.
Parlons Roster tant que nous y sommes, Star Ocean 6 The Divine Force, vous permet de recruter 8 autres alliés:
- Albaird, le garde du corps de Laetitia utilisant des chakrams et la magie
- Hélena, allié et amie de Raymond, use de sa faux comme personne.
- Nina, soigneuse attitrée du groupe qui cherche un remède contre une maladie mortelle
- Midas, un ingénieur à la limite du savant fou qui en souhaite que le bien de sa patrie
- Theo, le roux (de secours) du groupe, chevalier d’ascendance royale, il manie la hallebarde comme personne
- JJ, le robot samouraï du groupe (j’arrive pas a croire que j’ai ecris ca), de nature calme et posé un reste néanmoins un vraie brute au corps à corps.
- Marielle, adepte des gunfight cette ennemie (par principe) de Raymond saura changer de camp lorsqu’il le faudra
- Malkya, amie de longue date de Laetitia, usera de ses poings pour la bonne cause.

Star Ocean 6 The divine Force un RPG classique
Comme dans chaque RPG, nous avons en général, des minis jeux et du craft. Le craft vous demandera d’explorer le monde pour récupérer des compos dans la nature et sur des monstres (dont certains assez costauds). Mais j’avoue que ce qui má le plus plu, c’est le mini jeu l’es´owa, une sorte de jeu d’échecs avec figurines qui est ultra addictif. SI on ajoute la chasse aux lapins qui sont loin d’être facile à attraper, on se retrouve avec un jeu ultra complet.

Le point graphique
Bon cette partie sera volontairement courte. Pas parce que le jeu est moche mais à cause d’un souci matériel. Mon ordinateur commence à dater un peu et je n’ai pas pu profiter du jeu à 100% côté graphique/performance.
Toutefois ce que j’ai pu voir, les personnages sont bien modélisés et les combats restent fluides sans aucune chute de frame.
Conclusion du test de Star Ocean 6 The Divine Force
Après un 5éme opus plutôt mauvais, Star Ocean The Divine Force souffle un vent nouveau sur la série. Mème si le scénario est cousu de fil blanc, l’ajout de D.U.M.A. permet de sentir une certaine liberté plus que bienvenue. Si on ajoute un roster de 10 personnages jouables apportant chacun leur originalité au combat et des mini jeux addictif. Et bien on se retrouve avec un RPG plus que correct qui ravira aussi bien les fans de la série que ceux qui la découvriront.
Mount and Blade II: Bannerlord a débarqué sur PC et console le 2 octobre 2022. Après un accès anticipé au mois de mars 2020, nous avons pu mettre la main sur une suite que j’attendais tant le premier opus m’avait impressionné par son aspect gestion et ses combats endiablés.
A vous de décider dans Mount And Blade II: Bannerlord
Dans un premier temps avant de partir à l’aventure de Mount And Blade II: Bannerlord, vous allez devoir créer votre personnage. Dans un premier temps son origine ethnique parmi 6 factions qui vous apporteront différents bonus, certains feront de vous un marchand, un guerrier montés ou à pied. Ensuite vous allez devoir définir vos origines sociales ainsi que 3 moments forts de votre histoire, votre enfance, votre adolescence et votre passage à l’âge adulte.
Sur le papier ça à l’air brouillon mais cela vous permet de faire un personnage complètement unique. Ma guerrière est originaire de Vlandia ce qui de base lui confère des bonus de base pour la cavalerie et le combat monté. J’ai aussi ajouté lors de mon choix d’histoire ce qui pouvait m’apporter des bonus en combat et en commandement. Cela fait de mon personnage une vraie brute de corps à corps capable de percer les lignes adverses avec aisance. Mais j’aurais pu faire aussi un marchand commandant ses troupes depuis l’arrière se reposant uniquement sur son infanterie pour le défendre. En un mot, cet outil de création est polyvalent au possible.

Un début au bas de l’échelle
Une fois lancé dans Mount And Blade II: Bannerlord, après un tutoriel qui vous apprend la partie combat du jeu, vous voilà sur la carte du monde. Et autant vous prévenir au début ce ne sera pas glorieux. Ne vous attendez pas à des batailles épiques. Quoique vous pouvez attaquer de grosses armées mais vous vous ferez rasez. Il vaut mieux privilégier des missions plus simples et qui rapportent argent et réputation à coup sûr. Alors oui escorter 10 vaches d’un village à l’autre, c’est pas glorieux mais au moins, vous gagnerez de l’argent assez facilement. Et il s’agit de la ressource la plus importante, car sans argent, pas de recrutement, par de soldes pour votre bande et pas d’équipement.
Une fois assez d’argent et de réputation gagné vous allez pouvoir vous établir comme clan officiel, cela vous permettra de pouvoir envoyer votre bras droit faire certaines tâches pour vous. Car c’est à ce moment que le “vrai” jeu commence. Vous allez recevoir des demandes des souverains et ainsi devoir affronter d’autres bandes sur des batailles à 100 contre 100 et parfois plus, de la cavalerie qui charge dans tous les coins, soutenue par des archers ou des arbalétriers.

Une évolution bien maîtrisée
Pour en arriver là le chemin sera long. Vous allez devoir recruter des troupes dans chaque village et château, vous pourrez recruter moyennant finance des guerriers qui prendront de l’expérience et pourront évoluer. Un simple paysan pourra devenir un homme d’armes ou même devenir un cavalier sur vous avez des chevaux. C’est vraiment intéressant cette partie évolution de vos troupes pour faire de simples guerriers de base votre garde d’élite capable de résister à n’importe quel assaut.
Mais vous n’êtes pas en reste, car vous allez pouvoir aussi équiper votre personnage via des loots post bataille, des magasins ou via la forge. Pour les deux premiers, c’est de l’aléatoire mais cela peut vous apporter beaucoup et vous permettre d’économiser de l’or. Comme dit plus haut, vous allez devoir payer vos guerriers, acheter de la nourriture pour les nourrir et payer pour leurs évolutions et à haut niveau, ça peut vite coûter très très cher. A vous de trouver l’équilibre entre argent et dépense.

Une prise en main correcte mais perfectible
Côté gameplay, je suis plus partagé. Si les combats dans Mount And Blade II: Bannerlord sont relativement facile à prendre en main avec un système de garde à la For Honor et des charges qui peuvent parfois se louper. une fois sur la map, c’est un peu plus compliqué, je trouve le système de déplacement pour compliqué et pas adapté à la manette, on sens bien qu’une souris/clavier est plus intuitif. J’ai eu accès à la bêta sur PC et le fait d’utiliser la souris est clairement plus ergonomique. Mais pour finir une fois passé un temps d’adaptation on peut vite “oublier” ce désagrément.
Mais là où la manette fait fort c’est lors des batailles, d’une simple pression vous pouvez gérer vos unités (infanterie, cavalerie et tir), le replacement est vraiment facile à prendre en mains, plus que sur PC pour le coup.

Graphiquement surprenant
Bon je dois dire que cette surprise ne sera pas pour tout le monde. En effet, lors de mon accès à la beta de Mount And Blade II: Bannerlord, mon PC était déjà vieux. Donc j’avais des graphiques correct mais sans plus. Mais là sur Playstation 5 je dois dire que j’ai pris une belle claque ! Le jeu est beau, les environnements sont au top et les batailles sont fluides et sans ralentissement. Même lors de grosses batailles c’est fluide aucun bug bordel c’est bon !
De plus, l’ambiance musicale est vraiment correcte, chaque région dispose de son ambiance et la musique sait s’effacer lors des batailles.
Conclusion du test de Mount And Blade II: Bannerlord
Si vous avez joué au premier Mount And Blade Foncez ! Si vous ne connaissez pas le premier opus, foncez ! Ce Mount And Blade II: Bannerlord est une vraie bombe. Vous avez vraiment la sensation de monter votre propre clan du début à la fin. Vous allez pouvoir prendre part à des batailles épiques et gérer votre propre troupe de guerre comme vous l’entendez. Vous avez à la fois une gestion de gestion, un RPG et un jeu de bataille en un seul jeu. Le premier était bon mais Mount And Blade II: Bannerlord a sublimé son grand frère.
The Diofield Chronicle est le dernier RTS made in Square Enix sorti le 20 Septembre 2022. Nous mettant aux commandes d’une bande de mercenaires ce R.T.S. nous offre une histoire riche bien qu’un peu convenu. Des mécaniques de jeu relativement simples mais bien maîtrisées font de ce jeu une belle surprise de cette fin septembre 2022.
Un scénario trop convenu
Clairement si vous voulez un scénario original, passez votre chemin ! The Diofield Chronicle a un scénario cousu de fil de blanc, 3 amis d’enfance sauve une noble d’un attaque de brigand. La noble reconnaissante leur présente le capitaine d’un ordre de mercenaire qui leur fournira une base logistique. Il faudra ensuite déjouer les attaques aussi bien physique que politique afin que les « Renards Bleus » puissent mener leur camp à la victoire. Mais à quel prix ? êtes-vous les gentils ou les méchants ?
La compagnie des « renards Bleus » se composent 5 membres:
- Andrias Rhondarson chef principal de la troupe, c’est expert en poignards qui dispose de capacités d’assassinat hors norme.
- Fredret Lester ami d’enfance du chef, est un cavalier capable de prendre le contrôle du champ de bataille avec une facilité déconcertante.
- Izelair Wigan, dernier membre originel de la troupe, sa maîtrise du bouclier fait d’elle un tank fiable qui ne tombera pas si facilement.
- Iscarion Colchester membre que vous recruterez rapidement, il maîtrise les arcs comme personne capable de faire pleuvoir des flèches sur tout le champ de bataille.
- Waltaquin Redditch seul membre issue de la noblesse, sa magie de soin fera d’elle un membre indispensable qui accompagnera vos mercenaires lors de chaque bataille
Pour le coup, même si chaque personnage dispose de capacités bien différentes, certains se détachent rapidement du lot et dans mon cas, je n’ai quasiment jamais rejouer avec Izelair mes autres personnages faisant largement assez de dégâts pour éviter de prendre un tank.

Un peu trop facile
Oui c’est le mot qui définit The Diolfield Chronicle. Chaque bataille vous place sur une carte, et il faudra tuer vos adversaire ou défendre des objectifs, fouiller la carte pour récupérer divers bonus/matériaux. Le combat se passe en temps réel, c’est fluide bien qu’un petit peu lent. Mais pour le coup c’est vraiment facile, je n’ai jamais été en difficulté une seule fois lors de mon aventure. De plus, la petite Square Enix Touch est bien présente avec la possibilité d’invoquer des Espers comme le dévastateur Bahamut qui peut simplement éradiquer tous vos adversaires.
A la fin de chaque bataille direction la caserne des Renards Bleus qui fait office de HUB central du jeu, dans cet endroit, vous trouverez absolument tout ce qu’il vous faudra pour optimiser vos mercenaires. Vous pourrez acheter des armes, fabriquer ou améliorer vos Espers ainsi que gagner des compétences pour vos mercenaires. Par contre cela vous demandera pas mal d’argent et de matériel alors pour palier à cela, vous pourrez faire de nombreuses batailles annexes qui sont limites indispensables à l’évolution de guerriers. C’est plutôt sympa mais on sens un petit peu que cela ne chercher qu’à allonger la durée de vie du jeu.
Au final, on se retrouve avec un jeu qui est intéressant mais qui manque de challenge, tout est « trop » simple, et c’est dommage car The Diofield Chronicle devient beaucoup trop simple.

Techniquement correct
The Diofield Chronicle sans être parfait reste correct sur Playstation, c’est fluide, plutôt beau (sans être toutefois bluffant). Mention spéciale pour la partie gestion qui vous met au commande d’Andrias et qui nous offre un HUB ultra beau et bien organisé.
L’ambiance musicale est par contre une vraie tuerie, c’est beau, c’est entraînant et certains combats de « boss » nous offrent des musiques épique qui nous immerge dans le combat comme jamais.

Conclusion du test de The Diofiled Chronicle
Sans être un jeu qui révolutionne le genre, The Diofield Chronicle est un très bon jeu qui pourra faire découvrir le genre à certains joueurs. Mais pour ceux qui sont expérimentés, il pourra laisser un petit arrière goût amer car il est trop facile et ne présente que très peu de challenge. Le scénario bien que basique reste bien maîtrisé et nous plonge dans un univers bien particulier où se mêle politique et bataille. Je le trouve toutefois un peu trop cher en termes de rapport qualité/prix.
La saga Fallen Legion produite par l’éditeur Nis America est pour moi un peu spéciale. En effet lorsque j’ai commencé a jouer sur Playstation 1 j’ai eu la chance de trouver à un très bon prix le premier Valkyrie Profile. Et cette série a en quelque sorte forgé le joueur que je suis devenue. Alors une saga qui reprend le même type de gameplay, je dis oui à 100%. Et si en plus c’est une compilation de deux jeu je suis encore plus curieux.
Fallen Legion Revenant
Premier des deux jeux présents dans cette compilation, Fallen Legion Revenant suit l’histoire de Lucien, un aristocrate qui pactise avec la fantôme Rowena. Malgré leurs divergences ils sont amenés a pactisé afin de renverser un tyran fou et libérer leur pays. LE jeu nous offre deux styles bien particulier. Tout d’abord la partie avec Lucien, vous n’aurez aucun combat avec Lucien, vous pourrez juste avancer dans l’histoire et faire le nécessaire pour équiper vos « exemplars ». C’est essentiellement de la narration, plutôt intéressante et qui demande de fouiller un maximum afin de débloquer de nombreux secrets.

La partie avec Rowena, c’est uniquement de la baston ! Notre fantôme peut invoquer des « exemplars » grâce aux armes que pourra dénicher Lucien. Chacun de vos guerriers est lié à une touche de votre manette, il vous suffit ensuite de toucher le bouton correspondant afin de faire frapper votre guerrier. Rowena n’est pas en reste car en tant que puissante magicienne elle pourra lancer de gros sorts de soutien/dégâts. Une fois en jeu c’est nerveux et plutôt stratégique. Avec un bon timing vous pourrez facilement enchaîner vos adversaires et les réduire en poussière. Le seul reproche que je pourrais faire, c’est la redondance de cette partie, on avance, on explose ce qui se trouve en face, on rencontre un boss et c’est comme cela à chaque fois.

Fallen Legion Rise to Glory
Cet opus est en lui même une compilation de deux jeu de la série qui vous offre le choix de jouer la princesse Cecille qui après la mort de l’empereur veux mater une rébellion (dans le sang) ou de jouer de Legatus Laendur considérer comme un traître mais qui dispose du soutien du peuple. Même si au final, la partie gameplay est exactement la même, l’histoire vue de deux points de vue différents, ‘est juste magique. En ce qui concerne les combats, rien de plus à ajouter, c’est la même chose que pour Fallen Legion Revenant.

Un gameplay solide mais
Pour conclure sur cette partie que j’ai déjà abordé dans les grandes lignes, nous avons un jeu au gameplay nerveux quoique brouillon par moment. Il peut en effet, devenir assez difficile de lire les attaques adverses et ainsi s’en protéger. Ca peut ressembler à du chipotage mais cela peut vite vous faire perdre le rythme d’attaque et vous coûter votre combat.

Mais le plus grand ennemi de cette série, c’est la redondance c’est toujours le même système. On apprend une partie du scénario, on fouille pour trouver une nouvelle arme pour avoir un nouvel « exemplar » qu’on utilisera pour la prochaine partie combat. Qui se déroule chaque fois pareil, on avance et vos « exemplars » tuent ce qui se présente avant de rencontrer un boss. Même si cette partie est sympa, c’est tout le temps pareil et à la longue c’est usant.
Techniquement une belle surprise
Si il y a bien une partie irréprochable à Fallen Legion, c’est bien son coté technique, c’est beau, fluide, les effets de lumières sont parfait, une vrai belle surprise. Tout le monde n’appréciera pas le chara design du jeu mais ca fait le boulot et plus qu’honorablement. J’ajoute une jolie mention en ce qui concerne la musique, sur la compilation, pas moins de 53 thèmes musicaux différents dont certains morceaux juste épiques.

Conclusion du test de Fallen Legion Revenant/Rise to Glory
Cette compilation de deux jeux de la série Fallen Legion est globalement sympathique. Si le gameplay est vraiment nerveux et offre de belles batailles, on peut cependant regretter une redondance dans le cheminement. Toutefois, cela est rattrapé par la qualité des scénarios. Si on ajoute à cela, une direction artistique plus que correcte et une ambiance musicale vraiment au top on se retrouve avec une compilation qui mérite ces 60 euros. Un must have pour les fans de RPG type Valkyrie Profile.
J’aime pas le chats ! Je suis désolé mais pour moi un chat est totalement égoïste et n’a aucune reconnaissance. Pour moi le vrai animal de compagnie c’est le chien ! Oui après la guerre des consoles je me dis qu’il faut relancer la guerre des animaux de compagnie… Mais si je n’aime pas les chats pourquoi se lancer dans Stray ? Parce que j’aime les expériences originales mais également parce que Stray est développé par BlueTwelve Studio, studio français de surcroit situé à Montpellier, ville dans laquelle j’ai grandi ! Je ne pouvais pas passer à côté d’un produit du terroir !

Chat commence mal…
Stray nous place directement aux commandes d’un chat dont on ignore tout et qui regarde la pluie tomber. Une fois l’averse passée, notre félin décide avec ces potes (ou ses frères et sœurs) de sortir du nid douillet histoire de se dégourdir les pattes. Sauf que tout ne se passe comme prévu et notre chat glisse d’un tuyau pour tomber au fond d’un trou somme toute bien profond. Il se retrouve seul dans une environnement très sombre. Après une première rencontre avec des zurks sortent de sangsues desquelles il ne faut pas s’approcher, on trouve B12 un petit robot qui squattera notre dos et qui sera notre seul compagnon d’aventure.




On commence à parcourir une cité de style néo punk et qui n’est peuplée que de droides. Ces derniers sont bien mal en point et ne semblent pas heureux. Le but principal reste de retrouver la surface et notre famille. La narration est assez délicate et j’ai pris assez de plaisir à dérouler le fil directeur qui dévoile le background du jeu. Si la délicatesse ou plutôt la grâce pour faire écho aux qualités des félins, est de mise j’ai trouvé cependant que cela manque de profondeur ou en tout cas de reliefs. Que ce soit une anecdote futile ou une révélation importante, cela manque d’émotion. Je reconnais avoir eu un encéphalogramme plat tout au long des cut scènes et phase de dialogues. Je ne sais pas si c’est parce que le fait que le protagoniste principal soit un chat auquel j’ai eu du mal à m’identifier (dédicace à la polémique débile sur Tomb Raider). Je dirai que c’est aussi du au manque de profondeur des PNJ.



Au delà de l’histoire et même du gameplay mais ça j’y reviendrai plus tard, Stray se veut avant tout contemplatif. On prend plus de plaisir à observer les environnements et la façon dont se déplace notre chat. Alors oui le jeu est beau et pourtant je ne l’ai fait que sur PS4 mais il faut dire que pour un jeu indé, Stray m’a mis une petite claque graphique ! Les environnements ont une allure de gigantesque pour un chat avec des effets de lumière parfois bluffant. J’ai régulièrement pris le temps de m’arrêter sur le toit d’un immeuble pour contempler le paysage. D’ailleurs les environnements sont bien pensés. S’ils sont restreints, ils utilisent bien la verticalité propice aux déplacements félins.




Mention spéciale pour les animations du chat qui sont étonnantes de réalisme. Les gars de BlueTwelve Studio avaient indiqué avoir beaucoup travaillé dessus et comme quoi le travail paie ! On retrouve bien les mimiques propres aux chats dans leur quotidien. En plus de cela, les développeurs ont prévu des interactions avec des éléments du décor ou des PNJ. On peut ainsi se faire les griffes sur un tapis ou sur un mur, se frotter aux jambes des PNJ ou encore miauler histoire d’attirer l’attention. J’ai un peu coincé sur le miaulement qui m’a plus rappelé un râle de fin de vie… Bon tout n’est pas parfait, il y a quand même des problèmes de superpositions d’éléments et il est loisible de traverser les jambes d’un PNJ que l’on suit à volonté… L’aspect son est sur courant alternatif. Les musiques sont bien passées et correspondent assez bien à l’action à l’écran mais il n’y a pas de doublage des PNJ et le personnage principal ne parle pas : vous avez déjà entendu un chat parler ?



Il n’y a pas de quoi fouetter un chat
Stray est un jeu plaisant, une sorte de balade ponctuée de quelques puzzles nécessitant un peu de recherches et de trop rares phases d’action. C’est assez bien résumer le jeu. Je dois dire que si j’ai apprécié la balade je me suis un poil ennuyé… Le jeu se scinde en chapitres. Il y en a qui ne seront qu’une balade en ligne droite. Il faut crapahuter entre les poubelles, les blocs de clim, les gouttières, les rebords de fenêtres pour avancer vers notre destination. Ce mélange de verticalité et d’horizontalité est intéressant sauf que c’est toujours en ligne droite avec peu de chemins alternatifs. Le système de saut est automatique ce qui évite de se gaufrer de toute façon un chat repose toujours sur ses pattes…


Sur notre ligne droite, on a droit à quelques énigmes ou puzzles qui nécessitent quelques minutes d’observation pour trouver la solution. Je n’exagère rien, généralement, il suffit d’aller dans la pièce à côté pour récupérer le bon item ou lire la solution sur un mur. J’ai juste bloqué un petit peu plus longtemps sur un coffre secondaire avec une combinaison à chercher dans toute la ville. Ces chemins nous mènent à des places légèrement plus grandes dans lesquelles on peut accomplir des quêtes secondaires. Ne t’affoles pas, elles ne sont pas nombreuses et reposent pour la plupart sur la collecte d’éléments à ramener au PNJ. Pour le coup, cela manque d’originalité et même les badges que l’on peut arborer sur notre collier sont juste à collecter… J’avoue être resté sur ma faim. On peut toujours converser avec les droïdes présents mais les dialogues manquent d’intérêt et les émotions ont du mal à passer.



Dans cette balade somme toute monotone, Stray propose des phases d’action qui sont des courses poursuites entre nous et les zurks. J’ai trouvé dommage qu’elles soient si rares. De plus les développeurs ont eu la mauvaise idée de les cumuler quasiment toutes sur deux chapitres. Ses courses poursuites ont le mérite de m’avoir mis un coup de pression et de m’avoir sorti de ma torpeur. Passé deux trois poursuites, on choppe un gadget qui est une sorte de lampe UV qui crame les petites bêtes. J’ai fait un barbecue géant ! Le problème est que cela enlève tout stress à ces phases de jeu mais je te rassure on ne garde pas le gadget.



Conclusion
Finalement, je suis mi figue mi raisin pour ce Stray. J’ai bien aimé parcourir le jeu mais je ne lui ai trouvé rien de transcendant. Je dois aussi reconnaître que passé la seconde partie du jeu, j’ai commencé à m’ennuyer ferme et la seule chose qui m’a fait garder la manette jusqu’au bout c’est d’avoir les réponses à cette situation dans laquelle il n’y a plus d’humains, seulement des droïdes qui sont reclus sous terre pendant que des chats se baladent en surface ! Pour avoir la réponse cela m’a pris 5 bonne heures ce qui est honorable pour un jeu indé. La rejouabilité est présente pour ceux qui veulent tout collecter et qui seraient passé à côté de quelques souvenirs dans les premiers chapitres… Il faudra quand même passer outre ces longs moments de monotonie qui m’ont totalement coupé l’immersion.
En général lorsque l’on parle de compilation, on sait jamais vraiment ce que ca va donner Capcom Fighting Collection n’échappe pas à cette règle. Mais pour une fois Capcom à mis le paquet avec pas moins de 10 jeux de combat parmi les plus emblématiques. Avec en particulier la série des Darkstalkers qui couvre la moitié des titres de cette compilation.
10 jeux pour 10 fois plus de plaisir
Pour mettre le paquet, Capcom nous offre 3 jeux de la série des Streetfighters. L’étrange Super Gem Fighter, Super Puzzle Fighter II et Super Street Fighter II. SI les deux premier sont ultra original avec leur dimension Tetris, Super Street fighter II reste un « must have » toujours aussi jouissif. Nous allons aussi retrouver 5 opus majeurs de la série Darkstalkers qui est il faut l’avouer moins connue que la précédente. Nous retrouvons dans cette compilation DarkStalkers The night Warriors, Night Warriors-Darkstalkers Revenge, Vampire Savior The Lord of Vampire, Vampire Hunters 2-Darkstalkers Revenge et Vampire Savior 2 The Lord of Vampire. Ne connaissant pas la série, j’ai pris du plaisir a poncer les jeux pour connaitre son scénario et jouer avec des personnage tous plus originaux les un que les autres. Vous avez aussi accès à deux autres jeux Red Earth qui s’apparente à un Darkstakers par ses personnages et Cyberbots-Fullmetal Madness qui est un jeu de baston avec des robots et qui je trouve reste le jeu le moins intéressant de cette liste.

Sauf Vampire Hunters 2-Darkstalkers Revenge et Vampire Savoir 2 The Lord of Vampire, tous ces jeux peuvent être joués en japonais ou en anglais. Et c’est là que je vais mettre un carton jaune, c’est indiqué nul part, il faut fouiller dans les options pour trouver que l’on peux changer la langue. C’est dommage car ça rebute directement de n’avoir de base que des jeux en japonais.

Pour le reste une fois pris en main hormis Cyberbots, c’est fluide et agréable à jouer, Capcom Fighting Collection nous offre quelques petites nouveautés bien sympathique. Tout d’abord la sauvegarde rapide qui est juste salvatrice (Oui plus besoin de laisser la console allumée), la customisation de vos commandes et un réglage de la difficultés des adversaires. Mais ce n’est qu’un amuse bouche car oui après toutes ces années, vous allez pouvoir prouver à tout le monde que vous maniez Ryu mieux que personne ! Un mode EN LIGNE !!! Vous pourrez créer des matchs en ligne customisés, des matchs pour joueurs occasionnels et ce qui vas intéressés pas mal de monde, des matchs de rang. Oui oui, vous allez pouvoir essayer de devenir le joueur du monde de Street Fighter II.
Graphiquement un vrai plaisir
En ce qui concerne le côté technique, rien à redire. J’ai retrouvé dans Capcom Fighting Collection le même plaisir que lorsque que j’étais plus jeune à jouer sur une Super Nintendo. Et bordel quel pied ! c’est fluide, et même avec un pad directionnel. C’est toujours avec une certaine angoisse que je m’attaque a un jeu remaster surtout si c’est un jeu rétro. Mais là y’a aucun soucis ca répond au quart de tour. Ca j’apprécie énormément.
Et si on couple cela avec une ambiance musicale et des effets sonores quasiment parfait- Ya vraiment une certaine nostalgie qui se dégage de ces effets sonores.

Conclusion du test de Capcom Fighting Collection
Capcom Fighting Collection est une vraie surprise ! La sélection des jeux est vraiment pertinente et si ce n’est un petit loupé niveau traduction sur un ou deux jeux, on frise la perfection pour une compilation. J’ai un gros coup de cœur pour cette compilation, l’ajout d’un mode compétitif en multijoueur est un vrai ajout qui souffle un joli vent de fraîcheur. Par contre je trouve son prix de 60 euros est un peu excessif et j’ai peur qu’il puisse souffrir de comparaison avec les jeux récents de ces dernières semaines. Mais si vous êtes fan foncez vous ne le regretterez pas.
Ça vous dirait de conseiller une princesse afin qu’elle devienne un vraie reine ? Est ce que ça vous plairez de décider de son avenir en totalité ? En faire une reine juste ? La faire devenir Xena la princesse guerrière qui règle tout a coup d’épée ? Ou simplement voulez-vous manipuler une personne et décider de TOUTE sa vie ? Alors bienvenue dans notre test de Long Live The Queen.
Un concept original
Pour le coup c’est la première fois que j’ai entre les mains un tel jeu. Pas de combat, pas d’action directe. Votre seule mission se résume à gérer l’emploi du temps d’une princesse qui vient de perdre sa mère. Et ça devient vite assez prenant je dois bien l’avouer. Chaque fin de semaine vous allez devoir choisir les cours que suivra votre princesse. Et vous en avez un jolie nombre répartie en 4 grandes catégories.
Votre princesse (Elodie) aura du travail, beaucoup de travail. Vous allez dans un premier temps devoir choisir quelle catégorie de compétences vous allez vouloir augmenter pendant ce week-end. Vous pouvez choisir 2 parmi les compétences Sociale, Physique, Intellectuelle et Mystique, Mais ce n’est pas tout, chacune de ces catégories dispose de sous compétences (13 au total) et chacune de ces sous compétences a elle même 3 compétences.

Bon ça parait fou comme ça mais cela va avoir son intérêt pour la suite. Basiquement, vous gagnerez 10 dans chaque compétences mais cela peut changer en fonction de l’état d’esprit de votre princesse. Par exemple, si elle est en colère, elle gagnera un bonus plus ou moins grand selon l’état d’esprit d’Elodie. Et pour modifier cela, vous aurez à choisir une activité qui changera les statistiques mentales de votre protégée.
Une vraie vie de princesse
Si on croit qu’être une princesse c’est facile et bien détrompez vous ! Chacune de vos semaines aura son petit événement, une déclaration de guerre? une attaque de bandit ? ou encore la réception d’un cadeau ne sont qu’un échantillon de ce qu’il peut arriver à votre princesse. Et c’est là qu’interviennent les cours que vous avez prix. Vous allez devoir passer des tests qui vous permettront ou non de débloquer une histoire parallèle.

Et c’est à ce moment précis que je vais faire mes premières critiques de Long Live The Queen. Tout d’abord, les événements ne sont pas aléatoires, c’est toujours la même chose et au final on peut vite prendre le réflexe de savoir que cours donner pour réussir le test. Et dans le même système, impossible de savoir le niveau du test en question. Du coup il y a des fois où malgré le fait qu’on ai bossé sur les compétences en question ben on rate l’évènement malgré tout. Au final c’est frustrant de voir votre protégée passer pour une conne ou mourir.
Techniquement simple
Alors pour faire simple, ne vous attendez pas à être ébloui par les graphismes de Long Live The Queen. Il n’est pas fait pour ça. Cela reste un jeu de gestion et donc on ne va pas le cacher. C’est vraiment basique et je pense même un simple PS2 pourrait faire tourner ce jeu. Et n’attendez pas forcément plus de l’ambiance musicale, c’est redondant au possible, et les effets sonores sont ultra limités.

Conclusion
Si je devais définir Long Live The Queen en un mot ce serait original. Car oui, on a un jeu de gestion de personne pour le moins original. Faire évoluer la timide princesse Elodie en un reine majestueuse ne sera pas aisé mais on se prend vite au jeu de gérer son emploi du temps et d’essayer de la faire réussir les différents évènements que vivra notre jeune princesse. Malgré tout, on peut regretter une certaine redondance dans les actions qui reviendront au même moment dans chacune de vos parties. Mais avec un petit prix tout doux de 9.99 euros on peut aisément lui pardonner cela.
Ratailaka Games nous offre une compilation Wonder Boy loin d’être exhaustive, mais qui devrait néanmoins bien vous occuper, et qui confirme le retour inattendu de la série, qui n’en finit plus d’avoir des remakes ainsi que pas mal d’hommages. Que donne ce Wonder Boy Collection qui sort sur Switch et Playstation 4.
Si on se souvient en effet du remake de Dragon’s Trap de DotEmu, qui sublimait l’original, du délirant Asha in Monster World, et d’excellentissime Monster Boy and the Cursed Kingdom, qui rendent hommage à la série créée par Westone. Mais ici, il s’agit du portage fidèle de quatre titres :
- Le tout premier Wonder Boy de 1986 sur Master System,
- Wonder Boy in Monster Land, ( la version Master System de 1987),
- Wonder Boy in Monster World, ou Wonderboy V (Mega drive 1991)
- Monster World IV (Mega drive 1994 uniquement sorti au Japon)

Ces quatre jeux ont bénéficié d’un traitement particulier qui vous permettra de choisir le ratio de l’image (4:3 ou pixel perfect), de pouvoir faire des sauvegardes et des sauvegardes rapides et la possibilité de rembobiner. C’est sympa mais cela denture un peu l’original. Si on ajoute la possibilité de créer des macros pour sauter plus haut ou pour jouer de l’ocarina par exemple, ben ca me laisse un petit goût de c’est trop facile.
Il est clair que cette compilation est sympa pour les fans de la série, la collection d’illustrations est vraiment intéressante pour apprécier l’histoire de la saga qui mériterait un opus 3D. Mais on peut toutefois noter l’absence de deux des jeux les plus iconiques selon moi: Dragon Trap et Monster Lair. C’est dommage mais on ne va pas chipoter non plus.

Techniquement le boulot est fait
Les différents jeux sont fluides, et graphiquement sont plus que fidèles aux consoles Old School. En même temps, on parle de portage sur les nouvelles consoles, le boulot est fait, c’est fluide, c’est beau pour un portage. Les musiques et les effets sonores sont fidèles à mes souvenirs.

SI l’ajout des options de ratio d’image ne sont que des options, les puristes joueront clairement en mode 4:3 là où les nouveaux joueurs préféreront le mode Pixel Perfect qui assure un rendu plus console Next gen. Attention hein on s’entend le contenu next gen c’est juste un rendu plus propre !
Conclusion du test de Wonderboy Collection
Si je devais définir cette compilation en un mot ce serait Nostalgie. J’ai joué à ces jeux de nombreuses heures lors de mon enfance. J’ai retrouvé un plaisir monstre à rejouer à ces monuments qui ont fait la réputation de SEGA au même titre qu’un Sonic. Les ajouts permettant de customiser vos sessions sont vraiment sympas même si au final ils rendent les jeux beaucoup plus accessibles et faciles. On peut toutefois noter l’absence de certains opus iconiques de la série comme Monster Lair et Dragon’s Trap. C’est vraiment dommage d’avoir fait l’impasse sur ces épisodes qui sont parmi ceux les plus connus. Malgré tout pour 29.95 euros c’est un prix correct et si vous avez soif de retro foncez !
Cotton fantasy Superlative Night Dreams est le dernier opus de la série du même nom débarque sur Playstation et Switch. Ce shooter dans l’univers déjanté de Fairyland vous place aux commandes de 6 personnages. Cotton étant friande des Willows se lance dans une aventure épique accompagnée de la reine des fées afin de comprendre quel danger menace leur monde.
Plus qu’un Shoot’em up
Cotton Fantasy ce place plus dans une catégorie qu’on pourrait appeler Cute’em Up. En effet l’univers de Cotton fantasy est ultra Kawaï et constitue, de par ces 6 personnages jouables, un univers pour petites filles ou fans de ce type d’univers. MAIS il ne faut pas oublier une chose si la sorcière Cotton se lance dans l’aventure c’est avant tout pour manger les Willows. Du coup ca fait Kawaï et glauque en même temps et j’adore ce type de jeu qui arrive a jouer sur deux tableaux en même temps.
Une prise en main rapide et intuitive
Je ne suis pas un grand fan de shooter par manque de pratique mais Cotton fantasy Superlative Night Dreams est relativement facile a prendre en main. Il ne faut pas plus d’un seul tableau pour comprendre comment diriger efficacement votre personnage. Une touche pour le tir normal, une pour le tir secondaire, le « méga » tir et zou en piste! En plus quand on parle de 6 personnages différents c’est pour une fois réellement le cas, chacun de vos personnages aura un tir particulier qui changera clairement votre façon d’appréhender chacun des niveaux du jeu. On peut aussi noter que le Studio Saizensen a le sens du fan service en incluant des personnage tirés d’autre licences comme Ruffee du jeu Doki Doki Poyatchio ou encore Umihara Kawase du jeu du même nom. Je suis parfaitement conscient que cela ne parlera pas à beaucoup d’entre vous mais certains reconnaitront surement.
Coté durée de vie, la jeu reste malgré tout difficile surtout lors des combats de boss, attendez vous à être surpris par certaines hitbox. Vous avez un total de 8 niveaux mais si vous multipliez cela par chacun des personnages jouables, cela deviens relativement conséquent.

Graphiquement irréprochable
Si il y a bien une partie impressionnante dans cet opus de Cotton Fantasy c’est sa partie technique. nous avons un savant mélange de graphismes 2D couplé a des environnements magnifiques. Mention spéciale pour les boss qui se démarquent parfaitement du reste des monstres et de l’environnement. De plus malgré le tonne de tirs que vous pouvez avoir sur l’écran aucun bug, aucun ralentissement, c’est juste bluffant.
Je conclurai cette partie technique par ce qui fait le charme de ce jeu, l’ambiance sonore. La musique de Cotton fantasy est juste GENIALE ! un vraie régal pour les oreilles. Les cinématiques sont aussi hilarantes et magnifiquement animées. Cela donne toute la saveur de l’histoire du jeu.

Conclusion du test de Cotton Fantasy sur PS5
Cotton Fantasy n’est certes pas le jeu qu’il faut posséder dans sa collection à tout prix. Mais ce shooter est une vraie surprise, agréable a prendre en main, disposant de personnages différents à jouer. cela assure de nombreuses heures de jeu dans un shooter aussi joli qu’exigeant. Pour seulement 39.99 euros vous êtes assuré de passez de très bons moments. Au final son seul défaut serait d’être uniquement en anglais pour pouvoir apprécier le scénario complétement déjanté qui est le sien.
Pour fêter les 40 ans d’Evil Dead (techniquement oui et non car le premier film est sortie en 1981 aux États-Unis et en 83 dans le monde), la franchise nous revient cette année avec un jeu vidéo préparé par un petit studio que je ne connaissais pas, Boss Team Games. Le studio n’a qu’un jeu dans son porte feuille, un free-to-play dans l’univers de Cobra Kai. Mais avec l’appui de Saber Interactive, le studio nous plonge dans un Multijoueur Asymétrique (qui se prête à merveille dans l’univers d’Evil Dead). Mais est-ce un échec ? Peut-il détrôner Dead by Daylight le maitre du genre, nous allons le voir tout de suite.
Tatre a mis trobeen ha zar Kanda ! Kandaаа ! Kaааndaаа !
Et oui, notre cher Ash Williams n’arrive décidément pas à se débarrasser de ces chers démons. Ici il va falloir coopérer car le studio nous dévoile un multijoueur asymétrique avec ici, un démon contre quatre survivants. On va vite faire le lien, le jeu ressemble au dernier titre en date venant de ce type de jeu d’horreur (Friday The 13th ou encore Dead By Daylight). Le but est bien sûr simple pour chaque camp, pour nos survivants il vous faudra mettre des bâtons dans les roues du démons et le renfermer dans le Necronomicon. à l’inverse le démon devra bien sûr nous exterminer et de pouvoir régner sur le monde des vivants.
Pour chaque partie que le jeu nous propose (oui ici il n’y a qu’un mode de jeu malgré la présence d’un « solo » ou je vous en dirais plus plus tard) de choisir entre ses deux camps. Commençons par le coté des survivants, le jeu se présente sous 4 étapes à accomplir pour réussir à gagner une partie. La première étape consiste à retrouver sur la map, 3 morceaux de la map, qui sont indiqués en haut à droite de notre ATH. Cette partie servira aussi beaucoup plus à l’exploration et permettra à nos héros de pouvoir s’équiper comme il le faut pour appréhender la suite de leur périple. Quand cette partie est terminée, nous arrivons à deux prochaines étapes qui sont identiques, retrouver une page du Necronomicon et la fameuse dague de Kendar. Cette partie se présente sur deux points à capturer (comme une domination), qui à la fin de celle-ci remplies (on peut les faire en même temps ou une à la fois) nous donnera un coffre aléatoire et chassera le démon de la zone. Enfin, la dernière étape consiste à utiliser le dague de Kendar sur les Rois Mages comme on aime les appeler. Quand ceci est fait, une dernière sous partie consistera a protéger le Necronomicon durant 2 minutes des derniers assauts de notre Démon.

Pour y parvenir la coopération entres les survivants est conseillée , mais pas nécessaire surtout en début de jeu, car plus le temps avance et plus le jeu sera punitif si vous vous isolez de votre groupe, car le démon deviendra de plus en plus fort. Un héros solitaire est bien évidemment plus fragile et voit également sa jauge de peur augmenter plus vite, ce qui obscurcit l’écran du joueur, le rend plus détectable aux yeux du démon et surtout plus vulnérable. Comme cité un peu plus haut, nos héros pourront s’équiper de différentes armes (une armes à distance et une arme de corps à corps) que l’on peut soit drop dans des caisses (qui émettent un son quand on s’approche d’où elle est) ou par terre ou sur les meubles. Ces armes ont 4 niveaux de rareté avec une petite particularité esthétique pour les armes légendaires et disposent pour les armes à distance de leurs propres munitions. Nous pouvons trouver ces fameux objets aussi cachés dans le noir grâce a notre lampe torche qui permettra de les découvrir. Enfin, des cannettes de Shemps et des amulettes sont disponible pour remonter notre vie, et notre barre de bouclier. Bien sûr, nos héros en partie, pourront améliorer leurs compétences (santé, peur, dégâts …) grâce aux Planant Rose qui sortiront des coffres et qui seront aux nombres égaux à la rareté de celui-ci (1 pour blanc et jusqu’à 4 pour le dorée).
Il est possible aussi si votre coéquipier tombe à terre de le réanimer, chose parfois assez dur quand beaucoup de mobs sont présent car dès que vous êtes toucher, il faudra recommencer la manipulation. Si sous un certain temps, vous n’avez pas réussi à réanimer votre ami, pas de soucis, des autels sont dispersé un peu partout sur la map, il faudra simplement prendre son âme et l’emmener à ces lieux.
Enfin, nos héros sont pour la sortie du titre au nombre de 13, classé dans 4 catégories propre. Le chef, Soutien, Chasseur et … On va retrouver bien sur une « variante » d’Ash pour chaque catégories provenant de chaque film et de la série, des personnages iconiques comme Pablo et Kelly de la série Ash & Evil Dead, la sœur d’Ash, Cherryl ou encore le Roi Arthur. Chaque personnage, aura 4 compétences uniques qui se débloqueront en augmentant les niveaux des personnages (25 niveaux de personnages au total) mais chaque classe a aussi un arbre de compétence propre. Pour vous citer quelques compétences propres au personnages, Cherryl peut heal l’équipe, le Roi Arthur permettre à l’équipe de bénéficier d’un boost pour l’équipe au CàC ou bien pour le cas de Kelly, augmenter ses dégâts d’arme à distance, en utilisant aussi sans utiliser sa barre d’énergie durant un court laps de temps.
Envahissons la terre !
Maintenant qu’on a aborder les héros, parlons de la classe des démons ! Seulement trois sont disponible à la sortie du titre, ayant pour chaque classe 3 types d’ennemis : le démon basique, l’élite et pour finir le boss ! Le gameplay de démon est simple, vous êtes en caméra « libre » qui fait référence a l’entité dans les films où elle se déplace rapidement, et votre but est de récupérer de l’énergie pour poser des pièges, portails de monstre, ou encore prendre possession des mobs. Bien sur, comme pour les survivants, vos actions vous ferrons gagner des points qu’il faudra déboursés pour augmenter la puissance de votre démon.
Le début de partie est vraiment fastidieux pour le coté méchant, puisque vous errez un petit peu sans but, à la recherche du premier qui fera la boulette de se faire repérer. Il est assez difficile de gagner des points pour vos améliorer, le seul but est vraiment de commencer à piéger les zones de capture qui vous ont indiqués (contrairement aux pièces de maps qui eux ne le sont pas). Puis dés que vous commencez à gagner en puissance, trouver une âme seule vous pouvez attaquer pour essayer de la mettre hors d’état. Et la on va aborder de comment les tuer. Tout d’abords grâce à l’IA des portails ou des mobs déjà présent. Vous pouvez mettre ces portails (basique ou élite) n’importe ou, qu’elle soit en forme de piège ou direct d’attaque. Vous pourrez prendre possessions aussi de ces IA (votre barre d’énergie se videra petit à petit plus vous encaissez de coup plus ca ira vite) chacun disposant de ses propres caractéristiques. Vous pouvez aussi contrôler les joueurs si leur jauge de peur est assez élevée, qui vous permettra de tuer les coéquipiers de celui-ci rapidement en utilisant les armes acquises par celui-ci, surtout que les armes font mal !!!

Enfin un boss peut-être invoqué (attention tout de fois à bien l’utiliser car le cooldown avant de réinvoqué est très long), des têtes bien connus en plus qui sont Henrietta, Ash démon et Eligos et sont sans doute votre seule chance de pouvoir gagner une partie surtout en fin de partie lors du rituel auprès des rois mages. Si vous arrivez a faire tomber un joueur et qui’il ne peut pas se faire réanimer, il sera impossible pour de le faire renaitre auprès des autels. C’est sans doute le plus gros avantage les démons qui peuvent vraiment faire pencher la balance du coté des démons. Pour terminer, les démons ont comme pour les survivants leur propre arbre de compétence avec leur propre capacité uniques qui faudra bien sûr progresser au terme de 45 niveaux pour eux.
Mais il manque un petit truc …
Même si les deux propositions de gameplay sont vraiment solides, le jeu donne rapidement l’impression de tourner en rond. Toutes les parties se ressemblent et sont construites sur le même schéma pour les deux camps. Même si les objectifs sont répartis aléatoirement dans la map, celle-ci peut avantager dans certains cas mais plus particulièrement les héros. Combien de fois je me suis retrouver avec les objectifs mis cote à cote et à limite speedrun la game, tellement il est dur en plus pour le démon de renforcer. Et c’est certainement la, le plus gros point noir du titre l’équilibrage. 80% des parties sont facile pour les survivants, surtout si on joue avec des coéquipiers pas trop bête ou quand on joue avec des amis. Et je pense que cet équilibrage est encore plus marqué pour le pourcentage de classe démon joué. Vous vous retrouverez 9 partie sur 10 contre le Nécromancien (Ash Démon) qui est sans doute la classe la plus puissante, puisqu’il peut réanimer les mobs, les rendre puissants et en plus en tant que démon se comporter tel un humain.

Le jeu n’a pas de serveur dédié et c’est le démon qui a l’hôte de la session, qui occasionne énormément de problème de connexion surtout si vous n’êtes pas dans le même pays, même si on ne prend pas de temps pour trouver une partie. A oui, un fléau, les joueurs qui quittent et qui ne sont pas remplacé et vous mettent dans la panade pour accomplir a bien votre mission … en espérant par la suite un système de report et de bannissement (temporaire), car les joueurs qui pensent tout faire solo et qui quitte dès qu’il se font tuer… voila quoi …
Enfin, le menu d’invitation est vraiment mal fichue… il vous faudra inviter vos amis avant de lancer une partie à chaque fois et surtout que même si le jeu se veut crossplay, comme les salons de jeu se fait juste avant de lancer une game (il n’y a pas de partie dans le menu principal), pour parler il n’y a qu’un seul canal et il faudra a chaque fois mute les personnes avec qui vous jouer ou malheureusement faire subir aux gens vos blabla avec vos amis.
Du contenu solo pour étoffer le titre
Malgré un contenu léger (2 map, 13 survivants, 3 démons et trop peu de skins) le jeu pour s’étoffer un peu nous donne le privilège de jouer à 5 missions en solo pour débloquer 4 personnages des 13 disponible (Amanda, le Roi Arthur, Ash (d’Ash & Evil Dead) et Pablo ) ainsi qu’un skin pour Ash. Ces missions qui font références a certaines scènes des différentes ouvres cinématographique, sont la bienvenu malgré quelle soit beaucoup trop courte et surtout mal équilibrées. Je peu comprendre qu’il n’y a aucun point de checkpoint car les missions sont beaucoup trop courte, mais rend l’expérience pour certaines d’entre elle un peu frustrante. Mais bon au moins il y a une compétition pour faire le meilleur temps et nous la péter. Vous pouvez aussi jouer au mode multijoueur contre des IA histoire de bien comprendre les mécaniques pour chaque personnages jouables mais vous ne gagnerez malheureusement aucun point d’expérience même dans vos propres parties personnalisés pour jouer avec vos amis.

Conclusion
Evil Dead – The Game est une grande lettre d’amour pour les fans de la série cinématographique et pour les joueurs de multijoueur asymétrique. Il a des défauts (peu de contenus, l’équilibrage à revoir, …) mais le titre est largement jouable et on peut y retourner sans soucis. Surtout que c’est le premier gros jeu de la part du studio est on est bien partie pour avoir du contenu gratuit déjà teaser (bonjour le château de Kendar d’ Evil Dead 3) ou encore Ruby de la série en démon jouable. Le jeu se bonifiera avec le temps comme tout bon jeu multijoueur !
Après plusieurs années de développement, Broken Mind est enfin disponible sur toutes les plateformes de jeux vidéo. Le studio 2BAD GAMES constitué du seul et unique Tony De Lucia peut être fier de son bébé. 5 ans de dev, avec des hauts et des bas, des changements majeurs qui donnent un résultat plus qu’étonnant pour ce jeu d’enquête policière saupoudré de survival horror.
Frank Morgan
Dans Broken Mind on incarne l’agent Frank Morgan, policier ayant perdu sa fille suite à un meurtre commis par une personne mystérieuse. Dès le début du jeu nous sommes transportés dans l’univers de Frank et son esprit tourmenté par la mort de sa fille. Des flashs nous accompagnent tout au long de l’enquête, on pourrait même penser que Frank est un profiler au vu du déroulement.

Aux prémisses de l’enquête, Frank décide de se rendre dans la maison où habitait Laura Campbell pour débuter les investigations. Le moment est somme toute très sympa car pour les besoins de l’enquête il devra résoudre quelques puzzles ou encore résoudre des énigmes, mais rassurez-vous elles ne sont pas impossibles et avec un peu de matière grise chacun pourra trouver la solution. Je reviens donc au moment sympa, celui où on est transporté dans le corps de cette adolescente, j’ai adoré ce passage et c’est justement celui-ci qui me fait penser à certain film policier comme le sixième sens, et surtout au profiler, une personne capable de ressentir et voir au travers des yeux des victimes.

Bien entendu mon ressenti reste le mien, on peut très bien aussi penser que nous regardons simplement la vidéo de son Stream qu’elle était en train de faire lors de son enlèvement.
Tout ça pour dire que rien qu’avec les premiers chapitres, on est certain de se mettre à la place de la victime et de ressentir une certaine tension (peur, stress, etc). On se met également à la place de Frank qui avec le traumatisme d’avoir perdu sa fille, veut absolument réussir à sauver la victime afin d’éviter que cette histoire se répète.

Je n’ai pas pour habitude de spoiler l’histoire d’un jeu mais je pense qu’outre les mécaniques utilisées pour faire le jeu, l’histoire mérite d’être découverte par vos soins. Bien qu’il n’y ait qu’une personne derrière l’histoire (le grand Tony De Lucia), je peux vous dire que tout se tient et que tout est réellement bien ficelé comme un bon thriller. On s’attache au personnage et surtout on a cette envie d’aller au bout pour découvrir ce qui peut bien se cacher derrière cet enlèvement.
La cerise sur le gâteau est l’apparition d’un être maléfique qui nous empêche de rebrousser chemin durant certains moments, venant sans doute de l’imaginaire de notre protagoniste qui le pousse à affronter ses vieux démons. D’ailleurs il ne sera pas le seul ennemi à combattre, il y aura aussi les hommes masqués d’une tête de renard qui n’hésiteront pas à vous rendre la vie dure par moments.
Des références à la culture
Pendant mon périple si je peux l’appeler ainsi, on découvre quelques références comme disons-le clairement ce coup de pied à l’ancienne qui m’a directement rappelé ce bon vieux Duke Nukem 3D, ce passage dans les aérations qui me rappellent étrangement ceux que j’avais vécus dans le jeux Alien Vs Predator sorti sur Jaguar en 1994 (peut-être pas la bonne réf.) ou alors celui d’être dans la peau de Mc Lan de Die Hard. Enfin je suis certain même que je suis passé à côté de beaucoup de choses, mais ce mélange de surnaturel, d’horreur et de réel se marie bien dans l’ensemble de cette enquête à mi-chemin entre survival horror et thriller.

Ambiance Sonore
Pour Broken Mind, Tony à cette fois-ci fait appel à un compositeur du nom de Chris Hoole, cela renforce l’immersion avec des musiques fort adaptées à ce type de jeux, aucune fausse note ne vient entraver la progression et force est de constater que ce choix est judicieux pour un résultat surprenant. Les bruitages ne sont pas en reste, si vous vous souvenez des 2 premières productions de Bad Games on ressent un travail plus minutieux qui colle parfaitement à l’univers créé ici.
Graphismes
Initialement Broken Mind devait être un jeu en pixel art (comme les deux précédents titre du studio), qui offrait un rendu cubique/brique des personnages, mais Tony De Lucia changea en cours de route son projet pour de la 3D et des dessins. Chaque acteur (car oui, des acteurs ont joué le rôle des personnages) et chaque objet du jeu ont entièrement été dessinés par Tony lui-même. Un travail de longue haleine qui fût le plus grand défi pour Tony, dont le processus nous fût partagé tout au long du développement sur Twitter.

Je me souviens même qu’il demandait à la communauté son avis afin d’améliorer certains objets. J’ai moi-même conseillé de changer l’apparence de l’extincteur qui paraissait hors norme, et quelle joie de voir qu’il avait suivi mon conseil pour avoir un résultat plus proche de la réalité. Tout cela pour dire que c’est pratiquement impossible de faire cela avec d’autres studios, qu’ils soient petits ou grands. C’est donc un pari plus que risqué, qui finalement a porté ses fruits pour un résultat graphique atypique qui donne une signature spécifique au studio 2Bad Games.

Jouabilité
Le choix de la vue à la première personne n’était pour moi au départ pas forcément une bonne idée. Je trouve plus appréciable en général les jeux utilisant la fameuse vue à la Résident Evil (à la troisième personne). Force est de constater que finalement ce choix était le mieux, le personnage se déplace avec fluidité, le paramétrage des touches est parfait, la sensation de tension est palpable. Dans l’ensemble, la prise en main est calibrée aux petits oignons, le feeling passe tout de suite et permet de mieux retranscrire l’univers de Broken Mind.

Le HUD est discret mais très bien fichu, sur la partie gauche du haut de l’écran sont positionnés un cœur et des poumons pour la gestion de la barre de vie et la gestion du souffle quand vous courrez ou êtes en combat. L’inventaire est disponible avec un appui sur la touche Y (sur Xbox), inventaire qui permet de conserver des ressources pour la vie, des balles pour le pistolet ou encore des outils nécessaires à la progression. La gestion de la lampe torche est automatique et il est possible d’assigner des coups de cross quand vous n’avez plus de balle dans votre inventaire sauf si vous voulez utiliser le fameux coup de pompe (pied) super-efficace et qui me donne toujours le sourire. Les Puzzles sont bien pensés et ne viennent pas entacher ou casser le rythme de votre progression.
Durée de vie
La durée de vie d’un jeu sera toujours un sujet de conversation sans fin. Ici, le jeu nous octroie le choix avec 4 niveaux de difficulté, avec les classiques Facile, Normal et Difficile. Le quatrième choix qui s’offre à nous est le mode Narratif qui désactive certains combats et permet aux personnes n’ayant pas envie d’affrontement de faire le jeu sous un angle différent et vraiment se concentrer sur l’aspect narration.
Globalement donc, la durée de vie oscille entre 4 et 10 heures. Plus la difficulté sera élevée plus les combats seront redoutables et plus longs car les ressources seront plus rares. Des sauvegardes automatiques nous renvoient non loin de notre progression en cas de mort. N’hésitez pas à bien farfouiller dans tous les coins pour débloquer plus facilement tous les succès et trouver le maximum de ressources.

Conclusions
Tony De Lucia/2Bad Games peut être fier de son bébé, Broken Mind est un jeu indépendant qui peut se targuer d’avoir une finition parfaite et une histoire très intéressante, une enquête palpitante qui nous surprend et qui force sans difficulté à s’attacher au protagoniste. Une jouabilité très bien calibrée, des graphismes de très haut niveau pour un si petit studio qui peut se targuer d’avoir un savoir-faire unique en son genre.
Broken Mind n’aura pas de mal à trouver son public et avec un prix de 9.99€ autant dire que cela en vaut plus que la peine, et si vous êtes un chasseur de succès cette fois-ci vous pouvez rendre l’utile à l’agréable car l’histoire vaut vraiment la peine d’être vécue. N’attendez plus pour sauter le pas et si le cœur vous en dit de ne pas oublier de jeter un œil sur les 2 autres productions du studio que sont Brutal Rage et 2 SURVIVE pour aider Tony dans son travail et lui permettre de continuer à nous sortir ce type de pépite. Un studio Français qui petit à petit se construit une réputation à force de travail et de volonté. Chapeaux bas à Tony De Lucia pour son travail.
Broken Mind est disponible aujourd’hui mardi 21 juin sur Xbox One/ Xbox Series, Playstation 4/5 et Nintendo Switch. Brutale Rage et 2 SURVIVE sont aussi disponibles sur toutes les plateformes suscités.
2BAD GAMES SITE: https://www.2badgames.com/
Pour cette cuvée 2022 de Moto GP Milestone conforte sa position en nous offrant un Moto GP 22 bien plus homogène que les versions précédentes, avec une prise en main plus réaliste et aussi plus abordable pour les joueurs occasionnels. Un visuel qui s’approche de la perfection et surtout de la réalité, Moto GP 22 augmente encore son potentiel dans un épisode complet avec la Nine Season 2009 qui nous fait revivre des moments forts du Moto GP.

Carrière
Comme toute bonne carrière on commence tout d’abord par choisir la catégorie. 3 choix s’offrent à nous avec le Moto 3 le Moto 2 et la catégorie ultime le Moto GP, ensuite le choix d’un agent, d’un contrat avec une écurie ou pourquoi pas créer de toute pièce la vôtre. Après un passage sur la personnalisation du pilote et de votre monture, la saison peut démarrer.

Avec pas moins de 21 courses à travers le monde en passant par l’Argentine, le Qatar ou encore la Grande Bretagne et autant le dire le Moto GP n’a pas à rougir face aux autres sports mécaniques. Les menus du mode carrière proposent en Accueil un calendrier des courses avec divers tests et essais pour casser le rythme d’enchainement des courses.

La gestion des contrats et du personnel technique est aussi de la partie ce qui offre comme possibilité de former une équipe de pro et d’en changer si vous n’êtes pas satisfait du résultat sur la piste. Les statistiques de toutes les courses et championnats gagnés sont aussi disponibles dans le mode carrière, histoire de contempler votre ascension au sommet de votre art.
2009 une année exceptionnelle !
Mis à part le mode carrière classique permettant de faire le championnat officiel, Milestone agrémente son jeu d’un mode NINE SEASON 2009 pour revivre les moments les plus emblématiques de l’incroyable saison de 2009 qui d’après leurs dires était le théâtre de l’affrontement des quatre meilleurs pilotes Moto GP de l’histoire pour le titre de champion.

Le mode Nine permet donc de revivre 17 moments de courses qui resteront à jamais gravés dans l’histoire du Moto GP. Le numéro 1 propose 3 épisodes avec des objectifs, un principal comme terminer 1er en course et un second facultatif qui demande d’avoir une avance de 5 secondes sur le 2e. Un mode qui permet au novice de connaitre un peu mieux les pilotes par exemple et au contraire pour les aficionados de revivre en plein cœur de la course des moments de tension et de course extrêmes comme on aime en voir lors des diffusions des grand prix.

Pour ma part j’apprécie grandement ce mode de jeu qui entre autre permet de bien cerner la discipline et surtout se rendre compte de la difficulté de tenir une cadence infernale en course, même si cela ne dure que 4 tours, l’impression que le temps reste figé est incroyable. On regarde sans cesse les objectifs et aussi le chrono pour voir si on tient le rythme. J’irais même jusqu’à dire que ce mode Nine m’a plus fait tripper que la carrière officielle. En tout cas c’est ce que j’ai ressenti, pouvoir rentrer directement dans le vif du sujet me passionne plus que de commencer une carrière qui reste assez banal dans un jeu de course.
En même temps pas difficile de me convaincre surtout qu’en 2009 j’avais le regard tourné sur un autre sport mécanique les Nascars. Tout ça pour dire que cette petite encyclopédie vidéoludique est vraiment une très bonne idée de la part de Milestone, qui réussi encore une fois à me surprendre avec ce nouveau mode.
Jouabilité
Tout le monde le sait, la prise en main d’un jeu de moto a toujours était une opération périlleuse, surtout quand on change de trajectoire ou qu’on arrive trop vite à l’entrée d’un virage. Une expérience assez commune dans le Vidéo Game. Mais il ne faut pas croire que Milestone n’écoute pas les retours de la communauté. Parce qu’il faut le dire peu importe les réglages ou même la difficulté il est bien rare d’avoir un jeu de moto avec une bonne prise en main et une prise en main intuitive.

Pas de soucis donc de ce coté car dès les premiers tours de roues tous se passe comme sur des roulettes, la moto répond à la moindre sollicitation et surtout le pilote malgré un petit ressenti de lourdeur se place toujours correctement sur la moto avec des sensations somme toute plus que convaincantes manette en main. Le freinage peu parfois donner une sensation de mollesse malgré son efficacité.
Graphismes
Il est beau comme un sous neuf, 60 images secondes avec des graphismes en 4k qui retranscrivent à la perfection les détails du pilote et de la moto. Les environnements de course sont tous très détaillés, sensation de vitesse avec la vue cockpit vraiment sensationnelle, on a vraiment l’impression d’y être.

Les pilotes pendant la course ont des attitudes tout à fait réalistes par exemple si on arrive trop vite à l’abord d’un virage il sort son genou pour bien nous prévenir qu’il va falloir tourner au plus vite. Vraiment un très bon travail graphique. Sans oublier que les circuits sont très bien modélisés et même modélisés avec perfection.

Ambiance Sonore
Musique entrainante dans les menus, bruitages de la moto réalistes, entièrement doublé en français avec des textes cohérents au possible. Sur la piste les sons des concurrents ne viennent pas empiéter inutilement dans le rugissement de votre moteur, une gestion plus que satisfaisante de l’ambiance sonore et l’utilisation du son spatial est intelligente pour bien ressentir qu’un autre pilote veut vous doubler par la gauche ou la droite. Vraiment satisfait.
Les différents menus
Outre le mode Carrière et le sublissime Nine Season 2009 vous trouverez comme dans toute bonne simulation de course qui se respecte les modes rapides rassemblant Nouveau Grand prix (Week-end complet paramétrable), Nouveau Championnat qui permet en parallèle de la carrière d’en effectuer un autre sans se prendre la tête, le Contre-La-Montre qu’on ne présente plus ou encore le Multi en écran partagé, qui permet comme à la belle époque de jouer en écran scindé à l’ancienne.

S’ajoute à la liste le multijoueur ou il est possible de rejoindre un salon déjà créé, de créer une partie publique ou privée et aussi de faire une partie en tant que directeur de course. En sommes des heures de jeux en perspective.
Conclusion
Moto GP 22 est une très bonne surprise, facile à prendre en mains (mais attention ce n’est pas de l’arcade), graphiquement impressionnant et avec des modes à la pelle, il va réjouir les coureurs en herbe. Le mode Nine 2009 est comparable à la cerise sur le gâteau que je n’attendais pas plus que ça et qui finalement pourrait devenir comme pour moi l’attraction principale qui vole la vedette au classique mode carrière. Toutes mes félicitations au studio Milestone qui prouve encore son savoir faire dans le genre.
Site Officiel: https://motogpvideogame.com/fr/
Milestone Italy: https://milestone.it/
Dolmen est le dernier né du studio Massive Work Studio sortie le 19 Mai 2022 sur les console next-gen. Et il faut dire que sur le papier, cela semble très alléchant. Dolmen est annoncé comme un mélange entre Dead Space pour son ambiance futuriste et Dark soul pour sa difficulté. Avec la sortie récente de Elden Ring, on va pas se cacher que faire un bon jeu Dark Soul like ca devient compliqué. Mais avec cet aspect Dead Space, Dolman va attirer plus d’un joueur nostalgique de la série
Une histoire simple mais efficace
Pourquoi faire compliqué quand on peu faire simple ? voila comment résumer le pitch de Dolmen. Vous y incarné un soldat qui doit découvrir pourquoi la planète minière de Riveron Prime ne répond plus (et accessoirement sauver les survivants). Et pour cela tout comment par la création de votre personnage. Les habitués de Souls ne seront pas dépaysés car Dolmen propose des classes calquées sur celles de la série des souls a un détails prêt. En effet Dolmen vous propose une classe qui sera principalement basées sur le tir. Car oui à l’instar d’un Returnal, vous pouvez jouer un classe qui se spécialisera en tir et j’avoue que cela change totalement le gameplay d’un souls classique. Ensuite vous voila largué sur la planète ou`vous trouverez un tutoriel plus instinctif que cela des souls et vraiment bien expliqué.

De bonnes idées
Là où Dolmen a tout de suite su se démaquer c’est sur son aspect ¨équipement¨. En effet, vous avec un aspect de crafting jamais vu dans un souls like. Vous allez devoir fouiller et tuer de nombreux monstres afin de pouvoir trouver du matériel pour créer vos armes. Je trouve cela génial car cela pousse vraiment farmer pour obtenir la partie qui vous manque pour créer une nouvelle arme ou une nouvelle armure. Tant que nous parlons des armures, vous disposez de trois types d’armure qui vous fournirons des boosts (vie, bouclier ou dégâts) particulier en fonction du nombre de pièces que vous auriez équipés. C’est plutôt une bonne idée et avoir un set complet reste un sacré challenge qui vaux clairement le coup.
Et qui dit farm dit expérience, et contrairement aux Souls, vous allez vite pouvoir augmenter votre niveau. Cela reste un avis personnel mais devoir tuer un boss ou atteindre une partie particulière pour accéder enfin à l’augmentation de compétences, c’était un peu embêtant.
Ensuite, petite innovation plus que sympa, vous disposez d’un ¨super¨ mode de combat qui boost vos dégâts. Ca peu paraître tout bête mais pouvoir activer ce mode sur un boss où lors d’une embuscade peu juste vous sauver la vie. Autre innovation de Dolmen, vous ne disposez pas de potions de vie. Le soin est gérer via votre énergie qui est utilisé aussi pour vos attaque spéciale. Ca parait un peu fouillis comme ca sur le papier mais en jeu cela est vraiment innovant en jeu.

Mais quelques lacunes
Tout jeu ne peut être parfait. Dolmen dispose bien sur de ces problèmes. Tout d’abord, les hit box sont un peu aléatoire, cela occasionne des esquive ratées qui n’aurais jamais due l’être. SI on ajoute que les coup des ennemis peuvent traverser le mur cela devient un peu compliqué. Ensuite et cela reste l’avis d’un joueur qui a joué à Elden Ring de nombreuse heures, les boss manques de charismes et si les affronter vous demandera d’avoir de très bon réflexes ben j’ai trouvé cela fade. Je pense que si Dolmen était sorti avant Elden Ring, j’aurais eu un autre discours.
Mais ce qui me gène le plus, c’est le sentiment de lenteur/rigidité qui se dégage du jeu. notre personnage est pataud en terme de mouvement et de combats. La classe préférant el tir le ressentira moins mais une fois en combat cela rend bizarre et pas agréable.

Techniquement dépassé
Pour un jeu sur PS5, Dolmen sera décevant, pas que le jeu soit moche en lui même mais la console est capable de faire tellement mieux. Pour une ps4 c’est parfait. Le mot qui me viens à l’esprit c’est inachevé coté graphique. C’est dommage car l’univers en lui même est vraiment bien représenté , l’ambiance Dead Space est vraiment présente et on le ressent bien sur cette planète envahie. De plus le bestiaire est vraiment sympathique et on peu facilement identifier nos adversaires d’un simple coup d’oeil.

Conclusion du test de Dolmen
Je suis mitigé sur Dolmen. Le jeu dispose de très bonne idée et de mécanique de jeu clairement innovante. Mais il souffre clairement de comparaison avec Elden Ring qui met la barre très haute. SI on ajoute le fait que notre personnage est pataud et souffre de lacune lors de certaines animations on se retrouve avec un jeu à l’ambiance magnifique mais qui souffre d’un sentiment d’inachevé. Malgré tout il reste correct pour son prix et saura satisfaire les joueurs qui n’ont pas encore mis la main sur Elden Ring
Wildcat Gun machine est disponible depuis le 4 mai dernier sur XBox, Playstation et PC. Ce dernier né du studio Chunkybox Games, est un savant mélange entre un Roguelite, Dungeon Crawler et Bullet Hell. Sur le papier ça a juste l’air parfait mais autant être clair, je ne suis pas le plus grand fan des Twins stick shooter mais je suis plutôt bon public et je laisse toujours une chance aux jeux que nous testons pour videoludos .
Des débuts laborieux
Wildcat Gun Machine vous demandera un petit temps d’adaptation qui sera au début source de frustration. En effet de par ses graphismes 2D vous aurez une certaines difficultés à apprécier la hitbox de notre héroïne et vous vous direz de nombreuses fois « mais bordel je suis censé l’avoir éviter celui là ». Si en plus on ajoute une absence de narration on se retrouve vite perdu. Pour quelqu’un qui débute sans faire aucune recherche c’est juste un jeu où vous devez évoluer et dézinguer des monstres dans un labyrinthe. De plus l’arsenal du début n’est pas le plus performant,
Au final pour un début de jeu c’est ultra poussif et cela n’incite pas à persévérer dans cette aventure. Et c’est bien dommage car au bout d’une où deux zones, on se retrouve à avoir accès à un arsenal qui commence à être vraiment sympa.
Pour le reste, on est sur un rogue lite qui a pour seul spécificité de pouvoir vous ressusciter une fois avant de réellement mourir et de revenir au point de départ de la zone avec la monnaie que vous aurez cumulé, simple, et pas très original.

Mais un mid-game vraiment palpitant
Comme expliqué plus tôt, vous allez devoir évoluer dans un labyrinthe. Si au début cela est clairement fastidieux au bout de la deuxième zone vous allez découvrir un tout autre jeu. Après avoir accumulé la monnaie du jeu (et être mort de nombreuses fois), vous allez enfin débloquer des armes efficaces ce qui vous permettra de voir Wildcat Gun Machine sous un autre angle.
A chaque début de zone, vous avez accès à un HUB qui vous permettra d’acheter de nouvelles armes et nouvelles compétences passives. Bon sur la base cela ne changera pas la façon de jouer, c’est le système porte/monstre/trésor mais le faire avec des guns de plus en plus puissants ça change la donne. Si on ajoute en plus le fait que le bestiaire est plutôt varié et les boss vraiment sympas, Wildcat Gun Machine devient plaisant.
Par contre petit bémol, sur le titre du jeu, la seul réelle mention d’un chat est le fait qu’un chat puisse venir vous ressusciter, le jeu aurait bien pu s’appeler dézingueuse de monstres Gun machine que ça aurait été la même.

Graphiquement spécial
Je vais être sincère sur cette partie, graphiquement le jeu ne me plait pas, pas qu’il soit moche loin de là. Mais les graphismes cartoon ne me plaisent pas et je pense que cela influe sur la fameuse hitbox du début. C’est un choix du studio et je ne me permettrais pas de critiquer cela. Mais je sais que certains personnes seront fans de ces graphismes qui pour le reste sont plutôt jolis.
Le level design est juste quasiment irréprochable, c’est fluide, bien pensé et je n’ai rencontré aucun problème en ce qui concerne mes parties de Wildcat Gun Machine

Conclusion du test de Wildcat Gun Machine
Nous avons ici un jeu qui avait un sacré potentiel. Mais Wildcat Gun Machine par son absence de narration et par un début vraiment poussif font qu’il est difficile de se lancer à fond dans le jeu. Pourtant à un prix vraiment abordable il aurait pu devenir un incontournable. Malgré un gameplay un poil redondant, ce Twin Shooter aux graphismes cartoonesques se rattrape en milieu de jeu avec l’accès à un arsenal varié mais beaucoup de joueurs n’iront pas jusque là à cause de son début de jeu et c’est bien dommage.
Petit avis express avec le test de Dandy and Randy qui est sorti de nulle part ! Je dis express car il s’agit d’un jeu à 7 euros et du coup qui propose un contenu réduit sans pour autant que je dénigre les jeux à moins de 10 balles bien au contraire. De nulle part, car il y a des jeux qui sortent sans crier gare ou presque genre deux jours avant la sorti tu as le responsable de Ratalaika Games qui te dit que son jeu va sortir et te demande si tu veux le tester. Bon vu que c’est du rétro, je me suis dit « why not » et me voilà à vous proposer un avis !

Quel est le but ?
Dandy and Randy commence comme tout bon jeu Nes : dans le vif du sujet sans une bribe d’explication ! Bon je reconnais qu’en bon con que je suis, je ne suis allé faire un tour dans les options qu’après avoir fini le jeu et c’est comme ça que j’ai pu découvrir qu’on pouvait le mettre en français… A ma décharge, je ne pensais pas qu’à moins de 10 balles le jeu serait traduit et bien mal m’en a pris. Le jeu se contente donc de nous foutre sur une île avec un PNJ qui nous dit qu’elle est attaquée par une bande de pirates… Il va donc falloir explorer l’île et ses différentes régions pour vaincre la bande et plus si affinité.


Bon je vais te développer un peu plus l’histoire, Dandy et Randy sont deux incapables toujours à découvert et ils entendent une histoire de trésor sur une île voilà pourquoi ils se retrouvent là. Le truc c’est qu’ils ne sont pas les seuls sur le coup et en particulier une banque dirigée par un vilain cochon… Je ne vais pas aller plus loin car il s’avère que si le scénario est totalement absent sur les trois quarts du jeu, dans le final il a un côté très « what the fuck » ou une sorte de gros majeur dirigé vers nos héros (et le joueur peut être un petit peu…).

Gameplay à l’ancienne et maniabilité bien rigide !
Dandy and Randy est assurément un jeu rétro, entre les développeurs de chez Asteristic et Ratalaika à l’édition, il ne peut en être autrement. J’ai retrouvé pas mal de références aux jeux snes : Zelda pour la pelle, le grappin, le boomerang, le marteau ou tout simplement les cœurs qui servent de jauge de vie. J’ai également trouvé que les énigmes avaient un côté Goof Troop pour ceux qui ont fait le jeu. Elles reposent essentiellement sur des blocs à déplacer sur des interrupteurs. Ce qui est dommage c’est qu’elles peinent à se renouveler et je les ai trouvé d’une facilité déconcertante. Le jeu se termine en moins de deux heures en mode normal c’est dire le niveau de difficulté.



En fait les difficultés viennent d’une part des ennemis que l’on ne peut vaincre qu’en jetant des pots dessus et surtout la maniabilité qui est affreusement rigide et qui t’obligera à refaire certains passages juste parce que tu bloques sur un coin de mur ! A ce sujet certaines hitbox sont complètement pétées ! Je vais passer sur la maniabilité sinon je sens que je vais à nouveau péter un câble ! Le bestiaire manque de variété mais une nouvelle fois, c’est prévisible pour un jeu à petit prix. Les boss sont d’envergure et obéissent à des mécaniques simples qu’il faut savoir respecter pour en venir à bout comme cela se faisait à l’époque. Ils sont sympathiques à jouer et se montre variés même si il n’y a que le dernier qui pose des difficultés.




ça sent bon le vieux pixel
Dandy and Randy est tout en pixel art et je dois dire que c’est assez bien fait. Les zones que l’on traverse sont classiques mais variées : forêt, volcan, cimetière, neige sans oublier une petite zone urbaine. C’est pas dingue mais ça fonctionne et c’est totalement dans l’esprit. Je repense au clignotement du personnage ou des adversaires lorsqu’on les touche synonyme d’invulnérabilité. Comme quoi avec peu de moyens et de bonnes références, on peut faire un jeu plaisant ! L’aspect sonore transpire également le rétro. Les musiques sont de simples chiptunes et les bruitages un bon bruit strident qui perfore ton tympan, à l’ancienne quoi !



Conclusion
Dandy and Randy propose une bonne expérience de jeu. Je ne vais pas te cacher que l’expérience est courte et très basique mais elle est bien faite et surtout pas chère ! Je dirai que le cœur de cible est composé de jeunes bambins (sauf pour le speech final) et des amoureux du rétro comme moi. J’y ai retrouvé tous les bons et les mauvais côtés des jeux d’antan : du joli pixel art, une maniabilité rigide, des changements de couleurs de sprite pour étoffer le bestiaire, tout y est ! Franchement vu le prix si tu aimes le retro tu en aura pour ton argent !
Si tu veux acheter le jeu (le Piwi ne prend aucune commission car non actionnaire chez Microsoft ni Sony ni Nintendo ni Ratalaika Games !) ICI PS5 / PS4 ou ICI SWITCH ou ICI XBOX ONE.
Milestone remet le couvert avec Monster Energy Supercross The Official Videogame 5. Pas trop enchanté l’année passée avec le quatrième volet coincé entre 2 générations de consoles, cette année Milestone semble avoir trouvé un équilibre avec cette version Séries X que nous avons eu pour le test. Enfilez votre plus belle combinaison pour dompter vos montures.

Et il devient plus accessible
Monster Energy Supercross The Official Videogame 5 ouvre enfin l’accessibilité pour tous. Si mes souvenirs sont exacts, j’avais toujours râlé sur la difficulté du titre et pour cause des adversaires gonflés à bloc malgré la difficulté réglée sur super facile et une jouabilité hasardeuse et pas facile à prendre en mains. Mais aujourd’hui tout cela a subi un équilibrage bienvenu qui se ressent dès la première course.
J’ai donc directement passé toutes les étapes pour faire une course unique et je suis agréablement surpris, la prise en main est beaucoup plus intuitive avec un très bon ressenti du pilote pour effectuer quelques figures pour épater la foule en délire.

Niveau contenu on retrouve une multitude de possibilités offertes, comme par exemple éditer des circuits et les partager avec la communauté, jeu en ligne, carrière solo, épreuve unique ou encore championnat et même la promenade libre qui vous permet de traverser des villages dans la Map Complexe dédiée, et si vous voulez connaitre par-cœur les circuits de courses officiels ou ceux créés par Milestone tout est disponible directement dans le mode promenade libre.
The futur is now
Loin de vouloir reprendre le slogan mythique de SNK c’est surtout le nom donné au didactitiel “Académie du futur” qui me le rappelle, avec trois types de cours pour connaitre les moindres détails de cette discipline. Avec des cours d’introduction, avancés et théoriques qui sont plus accès sur les différents menus du jeux. Un nouveau nom donc mais un contenu plus étoffé que par le passé pour offrir un meilleur apprentissage au rookie que vous êtes.

La carrière
En mode carrière le titre propose trois types de championnats, le Futures le Rookie et le Pro, il faudra cependant à chaque étape finaliser le championnat pour pouvoir accéder au niveau supérieur. Le Futures propose de faire trois courses qui déverrouillent le Journal et l’Académie du Futures, ainsi de suite le mode Rookie se compose de 9 courses en 250 East et 8 courses en 250 West et permettra de déverrouiller de nouvelles compétences ou des ajouts comme les blessures du pilote et des épreuves spéciales entre autre.

La carrière Pro rassemble 17 courses mais si vous voulez accéder a ce championnat il faudra impérativement terminer dans l’une des 3 premières place du podium dans le Rookie. Une carrière bien ficelée qui permettra au fur et à mesure de devenir le grand champion que vous avez toujours voulu être.
Prise en main
Comme je le dis directement en début de test , la prise en main à globalement subit une refonte. Mais que du positif pour le coup avec une meilleure approche de la conduite et une moto qui me semble beaucoup plus maniable que dans les titres précédents. Le placement de la moto se fait plus naturel et la réactivité générale est beaucoup plus fluide et précise. Cela renforce l’immersion et surtout l’impression de vraiment dompter la bête qu’il y a entre nos jambes.
Graphisme et technique
D’un point de vu général le titre à réellement subit un bond graphique avec des environnements encore plus beaux, les détails du pilote et de la moto sont géniaux et les décors sont très bien détaillés ajoutez à cela une caméra dynamique qui suit parfaitement notre jeu et qui n’entache en rien la vision des figures qu’on effectue lors d’un saut. Très bon travail opéré par le studio Milestone.

Le tout se joue en 4k et 60 images secondes sans broncher même avec un départ de course ou tous les pilotes sont ensemble il n’y a aucun ralentissement ressenti sur toutes les sessions que j’ai pu faire.

Ambiance Sonore
Bien que cela ne soit pas toujours facile à retranscrire, le son des moteurs sont de très bonne facture. La musique dans l’ensemble colle parfaitement à l’esprit du monde du Cross avec du rap et du rock pour satisfaire toute les oreilles. Ajoutons à cela des bruits d’environnement avec des oiseaux audibles du plus bel effet quand on se ballade tranquillement dans le complexe. Tout est cohérent et bien traduit dans les menus.
Contenus
Fort d’une carrière découpée en trois modes, d’un éditeur de circuit et d’un mode en ligne aux petits oignons le contenu proposé est à la hauteur du titre. On retrouve bien sur les éternels modes habituels mais agrémentés de nouveautés comme le didacticiel renommé Académie du Futures avec en plus de la forme un vrai fond pour apprendre en partie tous les secrets de ce sport plus compliqué qu’on le pense.
CONCLUSION
Monster Energy Supercross The Official Videogame 5 revient cette année et c’est avec plaisir que j’ai eu à faire cette review, une difficulté revue dans le bon sens, une prise en main beaucoup plus accessible au commun des mortels et du contenu revu en hausse pour une cuvée 2022 plus qu’honnête dans son ensemble pour un jeu qui n’a pas pour habitude de rassembler les foules hors de ses frontières Nord américaines. Si vous aviez eu des mauvaises surprises sur les opus précédents, soyez rassurés cette année Monster Energy Supercross relève le niveau pour plus de plaisir et de fun.

La franchise Gran-Turismo n’est plus à présenter, elle fête ses 25 ans et pour beaucoup cela nous renvoie au premier opus sur notre bonne vielle PlayStation . Et autant vous dire que c’est une des exclues PlayStation qui a contribué à faire évoluer le monde des simulations automobiles par son réalisme. Mais que donne cette septième édition sur nos consoles next-gen ? Est-il pertinent de faire le comparatif avec l’exclusivité Mircrosoft Forza Horizon 5 ?
Une simulation de carrière
Autant être sincère de suite, je ne suis pas un expert des jeux de simulation de course. Malgré tout j’ai tout de suite été conquis par la jouabilité de Gran-Turismo 7. C’est fluide, la manette répond bien et les palettes aptyques de la PS5 offre une sensation de conduite vraiment réaliste. Après une course qui fait office de léger tuto on entre dans le vif du sujet. On vous octrois quelques crédits qui vous permettront de choisir une des 3 voitures de bases : Une Mazda Demio, une Honda Fit et une Toyota Aqua.

Si vous avez du mal à choisir aucun souci, vous pouvez avoir les 2 autres après quelques courses. Et de toute façon, ne vous attachez pas trop à ces bolides, vous allez rapidement avoir accès à des voitures bien plus puissantes et bien plus stylées. Le café (qui est un endroit que vous visiterez souvent dans Gran-Turismo 7) vous permettra de recevoir des quêtes afin de débloquer de nouvelles fonctions au jeu, de nouvelles voiture et bien sûr d’autres courses. Ce système de progression est vraiment bien pensé et fait penser à un mode carrière.
Pour un débutant dans les jeux de course, je trouve ça diablement bien pensé et surtout super-addictif. On a vraiment l’impression de gérer sa carrière et de partir de rien.
Gran-Turismo 7 version auto-école
Un passage obligé de Gran-Turismo 7 ce sont les permis. Vous avez 5 permis à passer qui sont divisés en 10 épreuves (qui sont pour le moins rapides…). Mais rapide ne veut pas forcément dire facile. Malheureusement si vous voulez vraiment profiter du jeu vous allez devoir y passer. Mais qui dit challenges, dit récompenses ! en plus de vous débloquer des circuits, vous pourrez débloquer des voitures qui commenceront vraiment à envoyer du lourd. Etant plutôt fan de liberté, je vous avoue que cela m’a un peu bloqué, il suffit de bloquer sur un permis pour être entravé sur votre progression. Je farm actuellement elden ring donc ça va je suis tenace mais cela peu en rebuter certains.

En plus de ces permis, vous avez un total de 60 défis chacun ayant 3 niveaux de récompenses, bronze, argent et or. Chacun de ces niveaux vous octroiera des voitures ou des crédits ce qui n’est pas négligeable. On peut aussi noter la présence d’un mode Rallye Musical plutôt anecdotique qui remplace les secondes par des beats par minutes en fonction de la musique de votre course.
Au final, si on combine tout ça, cela fait 110 épreuves/défis de quoi avoir une belle collection de voitures, de nombreux crédits. Au bas mots cela va occuper les plus acharnés pendant plusieurs heures !
Un multi compétitif
Le mode SPORT de Gran-Tursimo 7 est clairement surprenant. Même si à l’heure actuelle il ne comprend que 3 épreuves, vous avez la possibilité à n’importe quel moment de la journée de défier des joueurs du monde entier. Dans un premier temps, vous devez faire une course de sélection pré épreuves. Vous serez ensuite lors du départ des épreuves (qui a lieu toutes les heures) placé sur la grille de départ. Ensuite à vous de montrer que vous êtes le meilleur sur la piste !

Chose que je trouve vraiment sympathique c’est que vous avez un niveau qui augmentera non seulement en fonction de vos résultats mais aussi selon votre fair-play. Il sera déterminé en fonction de votre façon de conduire. Ainsi, rentrer dans une voiture adverse, couper une chicane seront des facteurs qui pourront faire baisser votre fair-play. Et seconde chose que je trouve vraiment bien dans ce Gran-Turismo 7, vous serez face à des joueurs de votre niveau. Pas question de se retrouver face à des stars de la franchise dès le début. Si vous vous débrouillez bien, vous pourrez faire partie d’une écurie et ainsi vous voir prêter des voitures plus puissantes.
Petite mention aussi pour les épreuves personnalisables que vous pouvez entièrement customiser en terme de circuits et voitures utilisables. Vous pouvez par exemple faire un circuit où vous ne pourrez utiliser que des mini cooper et je trouve cela hyper classe !!
Un aspect communautaire intéressant
Si on regarde bien, Gran Turismo7 est un réseau social à lui tout seul. Vous pouvez vous créer votre propre communauté et c’est juste fou. Avec le mode photo, vous allez pouvoir partager toutes les modifications que vous faites sur vos voitures à la manière d’instagram. Et le nombre de modifications étant juste hallucinant aucune voiture ne se ressemblera
Cet aspect de personnalisation pourra vous faire perdre des heures. Entre la recherche du design voulu et la modification de votre voiture, on ne voit pas le temps passer. Vous voulez faire de votre Fiat 500 une vraie bombe sur la route? C’est possible, vous n’en ferez pas une Ferrari mais vous pourrez à l’aide de pièces que vous pourrez acheter en faire une voiture qui pourra surprendre vos adversaires.

Quand on sait que vous avez à l´heure d’aujourd’hui 420 véhicules de disponibles. Je vous laisse imaginer le temps qu’on passe sur la modification de vos voitures. En parlant d’obtention de véhicule, je me dois tout d’abord de vous parler des 3 autres façons d’acheter vos voitures. Vous avez deux façons de faire « classique », acheter votre voiture chez le concessionnaire neuve ou d’occasion. L’offre change tous les jours.
Par contre pour la troisième option, je vais crier et très fort. Les DLC d’accord, ça rajoute du contenu c’est plutôt sympa, mais les achats in game par contre je trouve que c’est inadmissible. Payer avec de l’argent réel pour avoir accès à une voiture qui, est certes performante mais je trouve cela intolérable. Qu’il y a ait du challenge pour accumuler les crédits ok. Mais qu’avec la CB on débloque instantanément une ou plusieurs voitures NON ! On est sur Gran-Turismo 7 pas sur Fortnite. C’est clairement LE gros point noir dans cette simulation qui avait tout pour elle.
Une maniabilité au top
L’angoisse que j’ai toujours eu dans les jeux de course, c’était la maniabilité. Et pour le coup la prise en main de Gran-Turismo 7 est juste géniale. Dès la première course, la manette réagit bien. Dès la première course, vous prenez en main votre voiture assez instinctivement. Les palettes aptyques aussi vous rendent bien les accélérations et surtout les passages de vitesse. C’est vraiment impressionnant de sentir la manette vibrer et les palettes se durcir dans vos mains. On y ajoute des conditions météorologiques qui influent réellement sur votre course, et c’est génial !

Des graphismes peut-être trop propres
En ce qui concerne les graphismes de Gran-Turismo 7, je ne vais pas le nier, c’est magnifique ! Mais je trouve qu’il est un peu en dessous de son concurrent direct Forza Horizon 5. Mais point de performance mais plus de réalisme. Même si l’effet de pluie est magnifique dans Gran-Turismo 7 je le trouve plus réaliste. C’est juste mon point de vue personnel.

En effet Gran Turismo permet à la Playstation de donner ses meilleurs graphismes. Les voitures sont magnifiquement modélisées, les circuits sont vraiment magnifiques. De plus, on peut facilement voir arriver les différents changements de météo en direct.
Je finirais par ajouter que pour un jeu next gen, aucun bug ou baisse de framerate n’a été rencontré lors de ce test et ça devient de plus en plus rare. On en peux que féliciter Polyphony Digital pour nous avoir servir un jeu aux graphismes irréprochables.
Conclusion du test de Gran-Turismo 7 sur PS5
La nouvelle exclusivité Playstation est une vraie réussite. Gran Turismo 7 pour les 25 ans de la franchise frappe très très fort. Elle est assez accessible pour les nouveaux joueurs et ravira les bons souvenirs de ceux qui suivent la franchise depuis ses débuts. Cette simulation de courses forte de 420 voitures et de 34 circuits différents promet de nombreuses heures de jeu. Si on ajoute à cela un multijoueur compétitif et équilibré ainsi qu’une personnalisation ultra complète, vous avez un jeu quasi parfait. Malheureusement, une IA correcte mais sans plus et des microtransactions simplement honteuses entachent clairement cet opus. Gran-Turismo 7 frise la perfection mais ne l’atteint pas.
Destiny 2 va bientôt avoir 4 ans, le jeu développé par Bungie a connu des hauts et des bas. Il faut être honnête, certaines extensions sont clairement décevantes. Un scénario souvent bateau et une trop forte redondance dans les activité n’ont pas su fidéliser les joueurs. Je fais partie malgré tout du noyau dur des joueurs de Destiny 2 et le trailer de l’extension Reine Sorcière que nous avons pu voir à motiver beaucoup de joueurs à revenir dont moi.
Quoi de neuf sous la lumière
C’est toujours le souci d’une extension, il faut du sang neuf pour ne pas tomber dans la routine. Et Reine Sorcière nous gâte, comme vu dans le trailer, vous avez accès à un nouveau type d’arme énergétique: Le glaive. Cette lance possède un tir lent mais ultrapuissant mais sa plus grande utilité est au corps-à-corps ou cette arme enchaine plusieurs attaques dévastatrices capables de tuer un monstre élite avec un seul enchainement. Mais ce n’est pas tout Reine Sorcière implante une nouvelle mécanique de niveau d’arme.

En effet autre nouvelle mécanique de jeu, vous avez accès à une machine vous permettant de créer/modifier des armes. Et plus vos armes montent en niveau plus vous pourrez avoir accès a des attributs puissants comme avoir un chargeur plus grand, avoir un rechargement express, etc… C’est une mécanique vraiment intéressante qui nous seulement vous pousse à utiliser ces armes et à farmer les plans de ces armes.

Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin. Je parle bien sur de l’histoire de l’extension Reine Sorcière. Sans trainer en longueur, elle est intense. Savathùn que nous avions aidé lors de la saison des disparus s’est libéré et possède maintenant le pouvoir de la Lumière. Sur le papier cela semble sympa mais en jeu on le sent vraiment passer. Car après des années à faire subir nos super à nos ennemis, il nous le rende au centuple. Et ca fait mal, enfin voir un chevalier nous envoyer des boucliers abyssaux qui nous one-shot mais c’est tout de même une expérience traumatisante. Il est aussi a noter que l’extension nous offre deux nouveaux assauts originaux avec des boss aux mécaniques uniques et un nouveau raid que je n’ai pas encore eu le temps de tester.

Et puis sans vous spoiler, la fin de cette histoire est juste démente ! Elle remet en cause TOUTE l’histoire du jeu et nous présente un nouvel adversaire (au design particulier) qui semble ultra puissant et nous promet une belle suite.
Graphiquement correcte
Pour une FPS, Destiny 2 Reine Sorcière est correct, le moteur graphique n’a pas changé et je n’aurai rien de vraiment particulier à dire sur cette extension. Par contre, je vais m’attarder sur l’univers de cette extension. Savathùn nous offre un nouveau monde féerique que je trouve magnifique. J’ai eu l’impression de me retrouver dans le monde de la reine de cœur d’Alice au pays des merveilles. Cela rend extrêmement bien, le palais est ultra tortueux et nous offre une exploration vraiment magique.

Et pour finir cette partie technique, je mets un gros plus sur l’ambiance sonore, la musique in game est juste géniale et colle parfaitement à l’univers. C’est harmonieux et colle vraiment avec cette ambiance féerique que Bungie voulait nous offrir avec le monde de Savathùn.

Conclusion
Bungie nous offre un joli renouveau dans l’histoire de Destiny 2. Reine Sorcière est une extension complète, plein de rebondissement dans son histoire que je trouve vraiment palpitante. L’ajout de nouvelles mécanique de gameplay et du renouveau d’autres (comme les champs de bataille Psy-ops) rend la progression de cette extension vraiment intéressante. Et pour une fois, je trouve que dépenser 39.99 euros pour une extension de cette qualité, ça les vaux largement. L’extension est disponible sur PC, Xbox et Playstation depuis le 22/02/2022.
Cela fait tout juste 5 ans que le premier Opus Horizon Zero Dawn est sortie et quoi de mieux que le test de second opus: Horizon Forbidden West, sorti le 18 Février 2022 en exclu Playstation. Parlons de suite de qui fâche, La hype de ce jeu a était très étrange sur fond de corruption des testeurs: Autant être clair de suite, chez VidéoLudos on est impartial et si ce jeu est dans sa globalité très bon et réussi, il rencontre malgré tout quelques soucis.
Le point histoire
Horizon Forbidden West reprend l`histoire quelques semaines après la fin du premier épisode, Aloy (toujours aussi belle avec son coté bestiale) a vaincu Hadès, l’IA qui a entrepris de détruire la terre après un combat épique contre une machine gigantesque. Mais elle recherche toujours à relancer Gaïa, seul espoir de l’humanité crée par la Hélène Sobek. Cette dernière a crée des clones d’elle même afin de pouvoir sauver la terre. Aloy est l’une de ces clones.

Pour pouvoir relancer Gaïa elle va devoir transgresser une des règles du royaume de l’Héliaume et se rendre dans l’ouest interdit à la poursuite de Sylens qui reste un personnage ambigu dans ses actions. Allié ? Ennemi ? Seule l’histoire sera capable de définir ce personnage.
Si nous restons dans les premières heures en terrain connu dans les environs de la frontière Carja, Aloy va vite retrouver certaines connaissances qui l’accompagneront sur les fameuses terres des Tenakth, peuple guerrier a la clair inspiration Maya. En tant que sauveuse de l’Héliaume, vous allez avoir un mission d’ambassadrice entre les Carja et les Tenakth. Et je peux vous assurer que vous aurez largement de quoi explorer et un sacré travail dans Forbidden West
Un peu de changement ?
Et ben non pas vraiment. Et c’est selon moi le gros point noir de Horizon Forbbiden West. Les changements en 5 ans sont minimes voir anodin. J’ai eu la sensation de reprendre le jeu comme si j’y avait joué quelques jours auparavant. C’est dommage mais bon le reste étant tellement bien maitrisé que c’est surtout un ressenti personnel. En terme de changement vous allez avoir un nouveau bestiaire, de nouvelles catégorie d’armes (j’adore les gantelets déchireur) et quelques mouvements de combat au corps à corps mais c’est tout.

Rassurez-vous, Forbidden West se rattrape largement par con gameplay qui frise la perfection. Chaque machines aura son propre comportement et ses propres faiblesses. Et préparer le terrain avant de débuter la chasse aux machines est vraiment intéressant. Même l’IA des différents ennemis est plutôt impressionnante, vos adversaires n’hésiteront pas à éviter vos pièges et a vous encercler pour essayer de vous achever. Et pour le coup, je trouve ce second opus de la série Horizon plus difficile que le premier et de loin.
Pour le reste, on retrouve la classique chasse aux composants qui vous demandera de tirer avec précision sur certaines parties des machines afin de pouvoir augmenter les statistiques de vos armes et armures. Le nombre de quêtes annexes est juste hallucinant et vous permettra de découvrir l’intégralité de la carte. Aloy pourra prendre des niveaux et débloquer des capacités d’armes et des sortes de capacités ultimes qui pourront vous rendre invisible, augmenter vos dégâts ou vous fournir des boucliers. C’est plutôt bien pensé et cela vous permet de créer une Aloy qui correspondra à votre façon de jouer.

Là où Horizon Forbidden West fait très fort, c’est sur son scénario. Bordel que c’est prenant. Où est Hadès? Que veut Sylens ? La paix est elle possible entre les Carja et les Tenakth ? Gaïa pourra-t-elle est relancer et ainsi sauver le monde ? Après 25 heures de jeux, je ne peux pas répondre a une seule de ces questions et cela me pousse à retourner sans cesse prendre les commandes d’Aloy malgré le mois de février de folie que l’on rencontre au niveaux des sorties !!
Une technique parfaite
Magnifique, c’est le mot qui pourrait définir Horizon Forbidden West. Quand on voit les bugs que rencontre les jeux AAA qui sont sortis récemment (coucou Dying Light 2, Battlefield 2042) remplis de bugs rendant le jeu injouable, on a toujours une certaines appréhension lorsque de tels jeux sortent. Horizons est sortis totalement fini, les bugs sont rarissimes et je n’ai à l’heure actuelle rencontré aucune baisse de framerate y compris lors de certaines chasses où il y avait de nombreux ennemis. Guerilla Games je vous félicite pour ce jeu, je sais critiqué quand il le faut mais sur ce coup, vous m’avez bluffé.
Mention spéciale à la motion capture des personnages qui est vraiment réussie, on peut lire les émotions sur le visage d’Aloy avec une netteté jamais atteinte a ce jour. Pour informations, c’est toujours Hannah Hoekstra qui prête ses traits à Aloy depuis le premier opus. J’en profite aussi pour parler de Sylens qui en plus d’être un personnage important est selon moi, l’un des personnages le mieux modélisé grâce à Lance Reddick que je trouve magistrale dans ce rôle.
https://videoludos.fr/2021/05/28/horizon-forbidden-west-du-gameplay-en-4k-avec-6-nouveaux-screenshot/Arpenter cette Californie postapocalyptique est un vrai bonheur aussi bien visuel que sonore. Arriver dans les hauteurs, vous pouvez voir les entendues du monde de Horizon Forbidden West qui est juste enchanteur par ces effets de lumière et la netteté de ces graphismes.

Conclusion du test de Horizon Forbidden West
Sans un jeu parfait, l’exclusivité Playstation frappe très très fort. Malgré le fait qu’il n’y ai pas de grands changements, Horizon Forbidden West nous permet vraiment de prendre part à un scénario riche et pleins de rebondissement. Aloy est de plus une vraie héroïne avec un charisme certain qui ravira de nombreux joueurs. Horizon Forbidden West vous assure une durée de vie correcte de 25-30 heures si vous souhaitez vous en tenir à l’histoire principale et bien 70-80 heures si vous souhaitez le faire à 100%. La technique est de plus quasiment parfaite et pourra vous laisser bouche bée tellement l’environnement est vraiment magnifique. Malgré le fait qu’il n’y est que très peu de changement de gameplay, Horizon Forbidden West est accessible à tous et vous offrira un vrai road trip postapocalyptique enchanteur en vue de sauver l’humanité toute entière.
J’adore la série des Dynasty Warriors !! Je les ai tous fait. Alors quand on a reçu à la rédaction Dynasty Warriors 9 Empires autant vous dire que j’étais plus que content. Il faut dire que les jeux musou sont un vrai défouloir et prendre les commandes d’un légendaire guerrier qui martyrise des milliers et des milliers de pauvres PNJ est vraiment bon. Depuis Dynasty Warriors 4 nous avons droit chaque année à la version « Empires » qui offre une partie gestion à un jeu qui reste il faut le dire un ode a la barbarie. Que donne cette mouture 2022 ? Je vais vous en parler de suite.
Du Musou mais pas que
L’une des grande force de la version « Empires » des Dynasty Warriors c’est la fait de pouvoir créer votre propre guerrier de A à Z. De ce coté là, nous avons un outil complet qui vous permettra de créer l’officier de vos rêves. En plus du coté physique, vous pouvez choisir le type d’arme (parmi une bonne trentaine différente), un titre qui vous apportera divers bonus de statistiques ainsi que les plans secrets. Ces dernier vous permettent d’activer un pouvoir bien particulier en pleine bataille comme une attaque élémentaire, des buffs temporaires ou une régénération de vie.
C’est un outil vraiment complet qui saura s’adapter à toutes vos envies et vous permettra d’aller massacrer vos adversaires vous même. Vous pouvez aussi si vous le souhaitez utiliser les guerriers légendaires de la licence tel Ma chao, Zhughe Liang etc. Mais pour le coup Dysnasty Warriors 9 Empires trouve quand même selon moi toute sa saveur avec la création de votre officier. Vous partez vraiment de zéro, tout est à faire et vous allez pouvoir suivre l’évolution de votre alter ego.

Je trouve personnellement que cet opus vous permet vraiment de vivre une vraie campagne de guerre, en tant qu’officier vous allez avoir un rôle autre qu’un simple rouleau compresseur. Le combat est là mais le jeu ne se borne pas qu’a cela. Une grande partie du jeu vous permettra de gérer les affaires logistiques, politiques et militaires de votre royaume.
Une logistique au poil
Dans Dynasty Warriors 9 Empires, vous allez passer 80% de votre temps au conseil de guerre. Cette phase est très importante car vous allez devoir gérer plusieurs aspects souvent négligés de ce type de jeu. Vous allez devoir gérer les aspects logistiques, militaires, politiques et tisser des liens avec d’autres officiers et pouvoir en recruter de nouveaux. Chaque action vous octroiera des points dans différents aspects de réputation de votre officier. Vous passez votre temps à recruter des troupes ou à piller des ressources, vous deviendrez une personne malfaisante. Au contraire, vous passez votre temps à vous occuper de faire des stocks de rations, vous serez bienveillant. Cela impactera énormément vos relations avec les autres officiers.

Vous aurez aussi des objectifs à accomplir sur une période donnée. En général il s’agit d’objectifs plutôt simples comme générer des ressources, fortifier vos défenses ou recruter de nouveaux officiers. Chacune de ces réussites vous donnera de l’expérience pour prendre des niveaux. Il s’agit du moyen le plus rentable pour prendre des niveaux. Chaque période se finit en général par une bataille d’invasion qui vous donnera un nouveau territoire.
Plus de blabla moins de combats
Quand on me dit Dynasty Warriors, je pense batailles, prise de niveaux. Et bien dans ce Dynasty Warriors 9 Empires vous pouvez oublier. Déjà rien ne vous oblige à participer aux combats. Ensuite si on parle des batailles ben elles sont clairement en demi-teinte. Les cartes se ressemblent toutes et on se borne à faire la même la chose. prendre les camps pour créer des armes de sièges, défoncer les officiers adverses et tuer le général.
Rien de très palpitant, il y a bien les plans secrets qui vous donne un objectif secondaire et créera un petit rebondissement dans la bataille. Mais souvent où c’est trop simple ou c’est infaisable. Avoir 30 secondes pour traverser une carte pour sauver un mec qui invoquera des créatures, c’est compliqué. Malgré tout cela reste une bon défouloir.

A la fin de chaque bataille victorieuse, vous gagnerez un nouveau territoire, des points d’expérience ainsi que des gemmes qui pourront être combinés afin d’augmenter vos statistiques et vous donner des bonus sur certaines attaques élémentaires. Vous augmenterez aussi vos relations avec votre souverain et certains des officiers. Il vous sera même possible de vous marier et de créer des fraternités qui vous donneront des bonus en combat et débloquera de nouvelles actions.
Au final Dynasty Warriors 9 Empires est plus un jeu de gestion qu’un « vrai » jeu Musou. Il n’en reste pas moins agréable à jouer et il est vraiment original de voir comment Tecmo Koei a poussé sa réflexion sur la gestion hors bataille.
Des graphismes banals
Bon autant être tout de suite clair, nous n’avons pas pu tester Dynasty Warriors 9 Empires sur les consoles next-gen. En effet que ce soit la version PS5 ou la version Series W impossible de les lancer et renseignements pris il semble que cela soit normal. Nous avons donc fait le test sur PS4. Etant habitué aux graphismes ps5, cela fait dans un premier temps un petit choc. Mais le jeu reste malgré tout sympathique graphiquement sans pour autant mettre un claque. C’est malheureux de dire cela mais ça reste banal. Ni trop moche ni magnifique.

On arrivent toutefois à avoir quelques bugs graphique (comme des unités qui se fondent dans le décor) ou une baisse de FPS lorsque toute votre armée se rue sur le général adverse. Par contre lorsque vous ferez des promenades, vous verrez des paysages plus que sympathiques mais pour le coup cela est plutôt obsolète et n’apporte rien du tout.
Conclusion
Sans être une révolution dans l’univers des jeux musou, ce petit Dynasty Warriors 9 Empires est une agréable surprise. Avoir cette aspect de gestion plus poussé et du coup voir que les combats passent limite au second plan est déroutant au premier abord. Au final, je me suis vite surpris à faire des alliances, fortifier les points sensibles et faire des réserves en vu des batailles à venir. Je mets toutefois un petit bémol sur le coté graphique du jeu qui passe vraiment au second plan mais il est vrai que nous n’avons pas pu voir sur les consoles next gen. Un jeu que je vous conseille et qui pourrait faire découvrir l’univers des jeux musou aux débutants qui peuvent être rebutés par l’aspect uniquement combat des opus classiques.
Les shooters en 3D sont rares très rares et de mémoire le dernier fait est l’excellent Star Wars Squadrons sorti sur PSVR et qui exploitait parfaitement les capacités du casque avec un rendu assez remarquable par rapport à ce qui se fait habituellement sur le support. Il faut dire que le genre est assez casse gueule et il faut savoir doser la maniabilité la difficulté et sur le gameplay pour ne pas avoir un jeu ennuyeux ou répétitif. Deep Silver se lance dans la danse avec Chorus, un shooter spatial sur fond de mystique. Le jeu m’a attiré par ses visuels de toute beauté et j’avais hâte de pouvoir m’y essayer. L’heure est enfin venue de savoir ce que vaut Chorus avec un test dans les étoiles !
Le lien entre l’homme et la machine
Chorus ne nous propose pas un speech bidon qui consiste à sauver l’univers à la sauce Star Wars, il se démarque par son univers construit de toutes pièces et travaillé en détails. On incarne Nara, une Ancienne qui appartient au Cercle. Le Cercle propage sa doctrine à travers le monde et Nara fait partie des chasseurs d’attaque. Tout se passe bien jusqu’au jour où le Grand Prophète lui demande de détruire une planète qui refuse de se soumettre à la doxa du Cercle. Nara s’exécute et le regrette amèrement. Elle décide donc de déserter et rejoint, un peu par défaut au départ, la résistance. Passé quelques missions qui nous permette d’apprendre les commandes de bases et de faire connaissance avec différents PNJ, on part retrouver Forsaken ou Forsa notre vaisseau avec lequel Nara est liée par la conscience. Car les vaisseaux du cercle sont doués de conscience ! Tout au long de notre aventure une relation forte se renoue (oui car les deux se connaissent avant que nous arrivions) et donne des dialogues qui donnent une profondeur à ces deux personnages principaux.




Mais ce n’est pas la seule particularité de l’univers de Chorus. Le Cercle va nous retrouver en combattant la résistance et Nara va donc devoir retrouver ses pouvoirs afin de mettre un terme à la secte tout en tentant d’éviter la réalisation de ses prémonitions à savoir l’univers submergé par de l’énergie corrompue. Surtout que Chorus ne se contente pas d’une simple histoire principale, le jeu propose pas mal de quêtes secondaires qui permettent de faire la connaissance de nouvelles personnes qui donnent une vision différente de la situation ou d’approfondir le background de PNJ récurrents. En tout cas c’est un sans faute, l’ensemble est parfaitement cohérent et ne verse jamais dans le patos malgré la situation personnelle de l’héroïne et la situation générale de l’univers… Je ne vais rien spoiler mais le scénario monte crescendo et finit en apotéose ! Vous l’aurez compris, j’ai parfaitement adhérent au lore de Chorus et j’en aurai même demandé un peu plus mais ça c’est de la gourmandise…


C’est beau l’espace !
Niveau technique, Chorus est tout simplement bluffant ! On n’est pas sur un AAA mais c’est tout comme. Régulièrement le jeu m’a fait tomber la bouche pour des plans. Graphiquement Chorus est magnifique par les environnements qu’il propose même si l’adage beau de loin mais loin d’être beau pourrait trouver à s’appliquer. Si les paysages que l’on traverse sont tout simplement magnifiques, ils manquent parfois d’éléments et les éléments présents ne proposent pas forcément de belles textures lorsque l’on s’en approche. Je vous rassure rien de bien méchant et ça ne saute pas forcément aux yeux vu que l’on est régulièrement à très haute vitesse en train de chasser ou d’éviter d’être chasser !



Le jeu est vraiment très propre y compris durant les phases de combats où il faut être aux aguets. Je vais faire un petit reproche pour le manque de lisibilité. C’est bien beau de proposer des environnements majestueux et gigantesques mais il faudrait que les vaisseaux ennemis soient plus visibles ou du moins n’est pas la même apparence et taille qu’une étoile du décor ! Régulièrement j’ai pesté en cherchant désespérément un ennemi dans le décor, on a bien notre rite du sixième sens qui permet de détecter les ennemis et de les affubler d’une icone mais celle-ci disparaît lorsque que l’ennemi est dans notre champ de vision.



L’aspect son n’est pas en reste avec un bon doublage des personnages principaux, Nara et Forsaken, de très bonne facture. C’est également le cas pour les autres PNJ mais l’effet radio masque le résultat final. En tout cas les émotions sont bien retranscrites et ça participe à nous immerger un peu plus dans le jeu. Les musiques savent se montrer discrètes y compris lors des combats durant lesquels Forsa intervient un peu trop à mon goût en commentant les actions par les mêmes répliques toutes les 30 secondes. Cela peut devenir vite énervant surtout lorsque le combat s’éternise ou se montre tendu.


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Un super vaisseau et des pouvoirs !
Forsaken n’est pas non plus un simple shooter. En plus de l’armement de notre vaisseau, on peut compter sur les compétences spéciales de Nara qui est une ancienne du Cercle et qui a donc le privilège d’utiliser des pouvoirs mystiques que l’on appelle rite dans Chorus et qu’il ne faut surtout pas négliger car ils permettent de prendre l’ascendant sur nos adversaires dans de très nombreuses situations. J’ai déjà évoque le 6ème sens mais il y a également le rite de la chasse qui permet de se téléporter derrière un ennemi, le rite de la tempête qui dissipe l’énergie corrompue ou encore celui permet de se téléporter dans une zone safe lorsque le vaisseau se trouve dans un état critique. On peut upgrader ces rites en les utilisant au maximum et remplir des défis à l’instar de ce qui se fait dans les J-RPG.

Notre vaisseau est également une bête de performance avec des boucliers, une mitrailleuse pour les dégâts, un laser pour détruire les boucliers ennemis et un lance missile pour s’attaquer au blindage. Il faut alterner entre nos différentes armes pour venir à bout des ennemis et mieux vaut n pas se tromper tant le jeu peut se montrer exigeant. Comme pour les pouvoirs, on peut améliorer nos armes et boucliers en dépensant des crédits glanés au cours des missions dans les différents hangars du jeu qui font office de boutique. En plus de cela on peut installer des modules d’équipements qui permettent de donner un buff pour nos armes ou mécanismes de défense. Encore une fois le contenu est conséquent et il a de quoi faire pas mal de test pour trouver la combinaison qui nous convient.


Bon Chorus repose essentiellement sur les combats et il peut donc se révéler répétitif. Surtout que le jeu n’est pas forcément facile y compris dans le niveau de difficulté le plus bas. Les ennemis se montrent très résistants et véloces, ma précision en a pris un coup particulièrement avec l’usage du laser pourtant primordial contre les boucliers. Certains passages se montrent assez corsés avec une limite de temps qui ne laisse que peu de marge à l’erreur et je dois dire que les vaisseaux qui protègent les chasseurs ennemis sont de véritables plaies ! Entre les combats on est relativement libre puisque Chorus se compose de plusieurs vastes zones que l’on peut explorer librement à la recherche de crédits, de souvenirs ou encore de quêtes annexes très rémunératrices et donc utiles pour améliorer notre vaisseau ! Dommage que la map ne soit pas très lisible ou que les lieux d’intérêts ne soient pas indiqués avec plus de précision ! Chorus propose au final un bon contenu puisqu’il m’a fallu un peu plus de 20 heures pour voir la fin ce qui est plus qu’honorable pour un jeu AA avec un prix réduit !


Conclusion
Pour un jeu AA, Chorus est très surprenant et peut même lorgner du côté de la catégorie des AAA ! Le jeu est juste magnifique et propose un contenu intéressant et conséquent. Généralement ce type de jeu est proposé à un tarif bien supérieur. Vraiment c’est la bonne surprise de cette fin d’année ! J’ai été totalement pris par l’univers proposé et le gameplay est vraiment bon avec une maniabilité précise comme on le souhaite pour une jeu du genre. Je regrette juste le manque de lisibilité sur certains combats et la difficulté de certains passages qui a réussi à me faire criser ! Après je ne peux que vous recommander de vous y essayer vous ne pourrez pas être déçu vu le prix proposé !
Il a fallu attendre 3 ans pour avoir droit à un Battlefield V que j’ai personnellement trouvé énorme, puissant, génial et j’en passe. Il faut dire que le précédent opus était au top que ce soit en solo ou en multi. On retrouvait tout ce qui faisait le charme d’un Battlefield et tout ce qui faisait que les joueurs se dirigeaient vers ce jeu plutôt qu’un Call Of Duty. Battlefield 2042 a su faire parler de lui lors de sa bêta malheureusement ce n’étaient pas forcément les échos attendus par les développeurs. Je ne me suis pas penché sur la bêta préférant garder la surprise entière et me lancer dans le grand bain le Jour J. Je voulais aussi ne pas croire ce que j’entendais car cela sentait vraiment la cata ! Mais comme il ne sert à rien de repousser l’échéance et qu’il vaut mieux faire face au mur (et solide le mur) je vous donne mon verdict.

Un contenu léger
Premier constat et pas des moindres, l’absence totale de campagne, le jeu est résolument multijoueur. Bon, d’accord on était averti mais quand même, j’ai toujours espoir que les choses changent même au dernier moment. Je fais parti des déçus car comme je l’ai dit pour Call Of Duty Vanguard, je suis un irréductible qui fait toujours la campagne avant de se lancer dans le multi, c’est comme ça je changerai pas. Sauf que l’absence du mode campagne joue sur l’immersion que peut proposer un FPS. Battlefield c’est une ambiance, une narration et ici la narration se réduit à des cinématiques peu inspirées entre deux parties de multi. J’ai connu mieux et vu le résultat final, on aurait rien eu cela aurait été pareil ! Le jeu propose un simili de scénario, les combats prennent place dans un futur proche, la terre a épuisé ses ressources et excepté les USA et la Russie qui se font une guerre pour prendre possession des dernières ressources, les individus du reste du monde sont considérés comme des apatrides. Parmi ces apatrides des spécialistes qui sont embauchés par les deux grandes nations restantes pour gagner un combat. Franchement, cela m’est passé totalement au dessus de la tête et j’ai trouvé que les spécialistes avaient tous le charisme d’une huitre donc bon on repassera au niveau de l’immersion.


Le problème avec cette absence d’immersion est que l’on a l’impression d’enchainer des parties en mode multi sur des théâtres qui nous indiffèrent totalement. Enchaîner c’est un bien grand mot car les coupes n’ont pas visé seulement le mode solo. Concrètement, le jeu propose les modes conquête et ruées qui sont emblématiques de la série, un nouveau mode de jeu qui est Hardzone et surtout Portal. Où sont passés les modes MME, domination, point stratégique, élimination confirmée ? En terme de modes de jeu cela fait peu. Le mode Hardzone est assez bizarre puisqu’il mêle PVP et PVE, il faut récupérer des disques durs sur des zones contrôlées par l’IA et ensuite les extraire en hélico sans se faire dézinguer par l’équipe adverse. Intéressant mais un peu chaotique et ça ne reste qu’un seul mode de jeu. La lumière vient du mode Portal qui offre aux joueurs la possibilité de créer leurs parties personnalisées en reprenant des éléments des anciens BF : BF3, Bad compagny et 1942. Un comble que le meilleur du jeu soit en fait des éléments d’anciens opus ! A ce prix là je préfère retourner sur les jeux originaux ! Autre contenu manquant, les maps ! 7 maps seulement pour Battlefield 2042 au sens strict, c’est un peu du foutage de gueule, surtout que les développeurs ne se sont pas cassés la tête pour les remplir ! Là encore je suis tombé de haut, j’ai quitté un BFV haut en couleurs, immersif au level design bien pensé pour tomber sur… ça !



Battlefield es tu là ?
Battlefield 2042 c’est des combats à grande échelle et en grand nombre ! Les développeurs ne se sont pas foutus de notre gueule puisque ce sont dorénavant 128 joueurs qui peuvent faire les petits fous mais il y a un mais. Les cartes sont grandes, très grandes et trop grandes ! On passe son temps à courir d’un point A à un point B et on s’ennuie fermement ! J’avais souvenir de grandes cartes mais avec pas mal de points d’accroche et on se retrouvait vite dans le feu de l’action. Dans BF 2042 c’est exactement l’inverse ! On a plusieurs positions mais seules une ou deux offrent des combats en continu, du coup je dirai que 75% de la map est une zone morte. C’est tout simplement horrible, une nouvelle fois c’est un comble d’ajouter plus de joueurs mais de diminuer le rythme de l’action. J’ai cru devenir fou lorsque je passe deux minutes à courir (non je n’exagère pas réellement deux minutes) pour crever sur une balle de sniper et devoir refaire deux minutes de course ! C’est un grand n’importe quoi ! On a bien des véhicules mais ils sont pris d’assaut par des couillons qui vont à l’opposer des points d’intérêts tout simplement car cela ne rapporte plus rien de jouer l’objectif ! Car dorénavant seuls les kills, les morts et les assistances comptent ! Finis les points et donc la nécessité de jouer l’objectif, de soigner les collègues ou de réparer ! J’ai bien senti que les développeurs ont voulu rendre la licence accessible au plus grand nombre mais l’esprit du jeu en prend un coup !




Pour rendre le jeu plus accessible, les développeurs l’ont rendu plus « arcade ». Le feeling avec les armes est totalement différent et le jeu paraît plus simple. Et pour que le jeu soit encore plus simple, les développeurs ont fait le choix de faire table rase des classes d’avant. Dorénavant on peut tout personnaliser ! Vous pouvez être un soldat d’assaut avec grenades et caisse de soin. Les spécialistes n’en sont pas vraiment et j’ai eu l’impression d’avoir des couteaux suisses à personnaliser. Autre nouveauté qui rend le jeu plus simple, tout le monde peut réanimer un blessé, plus besoin de s’équiper d’un défibrillateur, tout le monde l’a par défaut. J’ai l’impression que la majorité des joueurs n’a pas vu cette nouveauté car nombreux sont ceux qui vous marchent dessus sans s’arrêter, d’un autre côté on les comprend vu que le système de point n’existe plus ! A faire disparaître les classes, le teamplay disparaît quasiment alors que c’est la grande force de Battlefield, le système d’escouade qu’il faut constituer de manière équilibrée pour progresser ensemble. Maintenant c’est chacun pour sa gueule et on verra comment ça se passe. A faire ça, je pars sur Call Of Duty, au moins ils maîtrisent leur sujet. Par moment j’ai eu l’impression de me retrouver dans un FPS quelconque mais pas dans un BF et c’est dommage.


La guerre c’est moche !
Ce titre fait écho à celui que j’avais choisi pour le dernier Call Of Duty Vanguard… Une nouvelle fois, je me souviens de BFV et j’avais même parlé d’une réalisation hollywoodienne et bien j’ai l’impression qu’Hollywood a changé de côté. C’est plat c’est mou et c’est franchement pas joli. Je n’ai pas relancé BFV mais je suis persuadé que l’aîné est bien plus beau que ce Battlefield 2042 ! J’ai trouvé les environnements vraiment vides, le niveau de détails minimaliste. Les textures sont baveuses ou renvoient aux jeux d’un autre temps vraiment c’est la douche froide là aussi ! Les effets d’explosions ou même le tir de nos armes ne m’ont donné aucune sensation Encore une fois je me répète mais ça manque de pêche ! L’aspect son n’est pas exceptionnel


Je ne sais pas ce qui s’est passé chez DICE mais j’ai l’impression d’une véritable régression au niveau technique, la preuve avec la disparition des décors destructibles alors que les autres jeux vont dans le sens inverse. Je ne comprends pas comment on peut en arriver là trois ans après un opus grandiose ! Il n’y a plus de relief, plus de mise en scène et la direction artistique n’est pas originale pour un sous. Là encore j’ai trouvé la DA très plate, la faute au contexte choisi, Battlefield 2042 c’est comme si c’était demain donc contemporain donc on n’a ni l’aspect historique ni l’aspect futuriste. Après on aime où on aime pas pour moi cela reste classique et une nouvelle fois si il n’y a pas écrit BF quand je lance le jeu, j’aurai l’impression d’être sur un FPS quelconque limite de seconde zone… Les gars de DICE ont voulu prendre le contre pied mais il aurait fallu penser au résultat final. La réalisation est donc moyenne et même les tempêtes de sable ou les orages qui apparaissent en cours de partie ne me feront pas changer mon fusil d’épaule !



Mais les reproches ne s’arrêtent pas là ! On m’a dit ici ou là qu’un lancement de BF c’est toujours bugué c’est comme ça le jeu s’améliorera avec le temps. A croire que sortir un jeu pas fini c’est devenu normal… Je ne vais pas épiloguer sur les problème récurent des jeux qui sortent alors qu’ils auraient mérité un temps de développement supplémentaire mais dans le cas de Battlefield 2042, les bugs sont tellement nombreux qu’ils nuisent à l’expérience de jeu. C’est un florilège entre les textures qui ne s’affichent pas, les problèmes de collision qui nous font entrer dans ou sous le décor et les moments ou vous trépasser mais restez littéralement bloqué entre la vie et la mort obligé de quitter la partie. J’ai été littéralement épuisé, j’ai même cru à une blague ou à une caméra cachée. Il faut d’urgence que les gars de chez DICE nous sortent un patch au moins pour corriger les bugs qui nous coupent une partie.

L’avis de Varn38
Comme on a été plusieurs à avoir le jeu, je vais aussi pouvoir donner un avis qui sera différent de celui de Piwi. Sur les modes de jeux je suis d’accord ce Battlefield 2042 reste multijoueur et c’est bien dommage. Toutefois personnellement je n’ai pas été déçu de ce multi plus abordable que son concurrent. Les spécialiste même si il n’ont aucun charisme ont chacun leur gameplay et leur utilité (un tourelle bien placée peut vous apporter un soutien sans faille et bien utile lors de la défense d’un point par exemple).
Le jeu souffre par contre à l’heure actuelle d’un cruel manque d’équilibrage. La PP29 est juste surpuissante et peu littéralement devenir un sniper, et je vais sans doute parler de ce que je vois comme un gros point noir qui va sans doute vous faire grincer des dents. Mais bordel c’est quoi cette fixation sur les véhicules !! il y en a 100 fois trop au lancement d’une partie ? Il serait peut être plus équilibré de débloquer les véhicules avec un système de points en court de partie.
Coté graphique par contre sur PS5, le jeu est quasiment irréprochable, et il semble que le jeu ai été codé avec les fesses pour la partie ordinateur. Attention, le jeu n’est pas exempt de bugs amis quand je vois les photo de Piwi, je me demande si nous avons le même jeu.
Au final pour moi pas un jeu de dingue qui mérite une note au delà de 15 mais ce n’est pas non plus si catastrophiques que sur PC. Ce Battlefiled 2042 me permet de passer de bonnes soirées avec les copains !
Conclusion
Il a fallu attendre trois ans soit un de plus que d’habitude et le résultat est beaucoup moins bien que d’habitude. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête des gars de DICE mais je n’ai retrouvé aucune sensation qui fait le charme d’un Battlefield. Tout a été simplifié et le jeu prend une direction arcade qui s’éloigne totalement de l’esprit de la licence. Le choix est d’autant plus incompréhensible que le précédent opus avait cartonné. Pourquoi vouloir se rapprocher de ce qui se fait chez la concurrence au risque d’être moins bien et de perdre son âme ? En plus le jeu n’est à ce jour pas fini et bourré de bugs qui doivent vite être corrigé. La seule lumière vient du mode Portal qui propose des parties avec des éléments issus des précédents BF et donc avec l’esprit qui va avec : les bras m’en tombent ! A ce jour je ne peux pas vous conseiller de vous lancer sur Battlefield 2042 et j’en suis le premier déçu…
On a tous lu une BD d’Astérix étant petit et on a quasiment tous aimé l’œuvre de René Goscinny et Albert Uderzo et comme à chaque fois on a eu droit à des adaptations en jeux vidéo. Tous les opus n’ont pas été parfaits loin de là ! Je peux même dire que l’on est parti de loin en me souvenant de l’épisode éponyme sorti sur NES et Mega Drive et si vous n’êtes pas convaincu, allez faire un tour du côté des vidéos du JDG ! Puis on a eu droit à la série des XXL qui a su redonner un nouveau souffle à la licence jusqu’au numéro 3 qui a reçu un accueil plutôt mitigé. Voilà que Microids s’associe aux français de Mr. Nutz Studio pour proposer un jeu qui fait table rase du passé. Je me suis lancé dans l’aventure plutôt confiant car depuis l’échec nommé XIII, Microids a bien redressé la barre en proposant des adaptations issues des BD très réussies avec Les Schtroumpfs Mission Malfeuille et Marsupilami le Secret du Sarcophage. Bref trêve de bavardages il est temps de vérifier si baffer du romain et s’empiffrer de sangliers est jouissif !

Une magnifique hommage à Astérix et Obélix
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, oui Astérix et Obélix Baffez les tous est magnifique ! Tout au long de mon aventure, les décors, les personnages et les ennemis flattent la rétine ! C’est très propre et les à chaque fois rempli de détails. Astérix et Obélix mais également les ennemis que l’on croise sont parfaitement modélisés et détaillés et on se croirait vraiment devant une BD de René Goscinny et Albert Uderzo. Les gars de chez Mr Nutz Studio ont voulu respecter l’œuvre et le résultat est plus que convaincant ! On retrouve tout ce qui fait le charme de la série y compris dans les animations qui font voler les romains haut dans le ciel en laissant leurs sandales vides au sol. J’ai vraiment été bluffé par la qualité graphique du jeu même si je reconnais que les développeurs ont réutilisé des décors sur plusieurs niveaux tout comme les ennemis, l’exemple le plus parlant sont les combats entre chaque acte qui nous opposent aux pirates sur leur galère. Il n’empêche que les 6 aventures proposées vont nous faire voir du pays et pas seulement la Gaule !

Le jeu n’est pas seulement réussi au niveau graphique, tout l’emballage du jeu est de très bonne facture et je pense à l’aspect sonore et notamment aux doublages des personnages. Attention, les personnages ne sont pas doublés lors des cut scenes et c’est dommage mais ils ne sont pas pour autant muets. Astérix et Obélix ne se gène pas pour lâcher quelques répliques en pleine action et on a retrouvé les doubleurs des précédents opus ce qui donne des voix familières et proches de ce que l’on a pu entendre dans les adaptations des BD à la télé. Mention spéciale à la voix off qui m’a rappelé la voix originale que l’on retrouve dans les adaptations des dessins animés mais également des films.

Pour que l’hommage soit complet, les développeurs n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère au niveau du contenu. Le jeu ne propose pas une histoire d’un seul tenant mais plutôt 6 actes indépendants les uns des autres. Cette construction scénaristique permet aux développeurs de faire un vaste tour de l’univers d’Astérix sans pour autant être incohérent. On retrouve les personnages emblématiques et les histoires marquantes des BD avec en prime une petite histoire inédite. A chaque fois le concept est simple, venir en aide à un PNJ en allant chez lui pour baffer tous les romains et bandits qui se présentent à nous et rentrer à la maison histoire de bouffer quelques sangliers s’il ne faut pas les chasser avant. C’est simple tout comme un scénario d’une BD d’Astérix et comme pour les BD cela fonctionne même si les speechs de base sont assez basiques et qu’ils auraient mérité un peu plus de profondeur via des dialogues un peu plus recherchés. Après on reste dans l’esprit des BD.

Un beat’em all old school
Astérix et Obélix Baffez les Tous est un beat’em all en 2D scrolling horizontal. Le jeu est un retour aux grands classiques du genre et même à un jeu Astérix lui même qui est sorti uniquement sur borne d’arcade et qui était un beat’em all qui m’a fait claquer un nombre incalculable de pièces de cinq francs. Bref on va traverser les niveaux de la gauche vers la droite en tatanant tout ce qui passe pour continuer notre progression. Le jeu est très simple : un coup basique, un coup spécial qui consomme un éclair, une saisie, un dash et un saut. Il est possible de switcher entre Astérix et Obélix en fonction de leur barre de vie car si l’une des deux tombent à zéro c’est le game over. Le jeu est très accessible via les différents niveaux de difficulté mais il est également simple dans son déroulé…

Les développeurs ont bien soigné la forme mais j’ai eu l’impression qu’ils ont parfois eu tendance à oublier le fond. Les combos sont vraiment simple à réaliser et on peut très vite atteindre les 200 coups sans forcer, il suffit de marteler un bouton en superposant les ennemis. Le jeu devient vite répétitif malgré les différents types d’ennemis qui nous obligent parfois à changer brièvement de stratégie. Les niveaux sont relativement longs et on en a un peu plus de 50 on a alors vraiment l’impression que les développeurs ont rendu le jeu artificiellement long. On a quelques niveaux entre chaque acte qui vont casser la monotonie des combats mais ils sont trop rares et trop simplistes pour sortir du lot. Ces niveaux se limitent à une course pour laquelle il faut marteler le bouton à la Track’n Field ou à chasser du sanglier. Les boss sont intéressants mais, une nouvelle fois, trop simplistes. On comprend vite leurs paterns qui sont facilement gérables.



Toujours au rayon de la simplicité, l’absence d’évolution de nos personnages et donc du gameplay. Pourtant les gars de Mr Nutz Studio ont implanté des éléments mais qui n’ont finalement aucune utilité. Je pense notamment aux pièces et bourses que l’on ramasse tout au long des niveaux et qui ne servent qu’à monter notre score. Pourquoi ne pas avoir fait une sorte d’arbre de compétence dans lequel on aurait pu ces fameuses pièces ? Mystère… D’un autre côté cette simplicité rend le jeu accessible à tous même mon petit arrivait à progresser dans les niveaux sans pour autant mourir en boucle ce qui est une performance pour lui ! C’est sûr que les plus grands risquent de s’ennuyer rapidement malgré une aventure de plus de 5 heures.

Conclusion
Microids continue ses sorties réussies de fin d’année. Astérix et Obélix Baffez les Tous n’est pas parfait loin de là. Les développeurs est plus soigné sur la forme plutôt que dans le fond. Le jeu est un peu trop basique pour un beat’em all et se montre vite répétitif mais on n’est quand même pas dans a catastrophe. L’ensemble fonctionne quand même très bien et est surtout très beau ! La réalisation est vraiment exceptionnelle pour un AA qu’elle soit visuelle ou sonore. Le jeu est intéressant à faire néanmoins je dirai qu’il s’intéresse plus aux jeunes bambins qu’aux vieux joueurs qui auront de la nostalgie.
Disciples Liberation est le dernier né du canadien studio Frima . Et sur le papier c’est plus que séduisant, une campagne de plus de 80 heures, 4 classes aux aptitudes uniques, 50 unités a recruter. Et autant ne pas vous faire mijoter trop longtemps, le pari est réussi ! Disciples Libération est ce qu’on appelle une pépite vidéoludique qui pourra en surprendre plus d’un.

Un savant mélange de genre
Pour décrire Disciples Liberation, il faut pouvoir s’imaginer qu’il s’agit de l’enfant légitime de deux grands noms du jeu vidéo. Prenez le père avec la série Baldur’s Gate pour son aspect RPG et son évolution de personnage et pour la maman, prenez la mythique série des Heroes Of Might And Magic pour ses combats au tour par tour, la gestion de votre cité et ses unités à recruter. Et BIM !!!! Vous obtenez Disciples Libération.
Pour tout fan de la série Heroes Of Might And Magic, c’est clairement un belle surprise car aucun jeu de la série n’est sortie depuis 2015: De plus dès la fin du prologue, on retrouve le sentiment familier de gestion de la cité et le recrutement qui rappelle de très bons souvenirs.

Un scénario complexe
Coté scénario, même si on reste sur du basique, il faut sauver les terres de Nevendaar d’une invasion de monstres en établissant une alliance entre plusieurs peuples qui se détestent. Un classique du RPG mais ce qui change un peu c’est notre héroïne Avyanna qui est tout sauf une personne vertueuse. C’est une mercenaire engagée avec son compagnon voleur/assassin pour tuer un haut dignitaire de l’Église. Le contrat est plus difficile que prévu et vous vous faites aspirer par un vortex qui vous emmène dans une cité abandonnée.
Ensuite à vous de gérer, des emplacements pour des bâtiments de factions qui seront l’endroit où vous recruter vos troupes de bases. Vous disposez de types de troupes. Les troupes classiques recrutables dans les bâtiments de faction. Ces unités sont plutôt faibles et leur mort est irréversible. Vous avez aussi les champions que vous pourrez recruter en remplissant des quêtes. Leur mort n’est pas définitive. Chaque héros dispose d’une capacité particulière qui sera utile sur les cartes. En général cela vous donnera accès à un coffre rempli d’équipement.

Disciples Libération annonce 80 heures de jeu et rassurez vous elles y sont bien, entre les quêtes annexes, l’exploration de la carte pour trouver ressources et les précieux combats qui vous rapporteront de l’expérience, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer. Et cerise sur le gâteau, vous avez un choix total quand à la résolution de vos quêtes. Vous avez au moins deux résolutions possibles à chaque quête. C’est intelligent en soi car il ne faut pas oublier que votre personnage est avant tout un mercenaire avant d’être un héros.
Un Gameplay qui rend nostalgique
Coté Gameplay, on est en plein Heroes Of Might And Magic sans la contrainte de tour pour l’exploration. Et même au niveau des combats, c’est du tour par tour à base de cases hexagonales. C’est à ce niveau vraiment que l’on prend conscience de l’aspect stratégique de Disciples Libération. Si les combats du début peuvent paraitre simples au fur et à mesure de votre progression vous comprendrez que chaque erreur de placement se paiera de façon dramatique. C’est d’ailleurs à cet endroit que je vais faire les seules critiques que je pourrais faire en ce qui concerne ce RPG mais je vais y revenir un peu plus tard.
Heureusement, les développeurs du jeu on su ajouter un petit truc en plus au combat. En effet, chaque unité/héros dispose de 3 capacités, deux actives utilisables en combat et une troisième passive. Cette capacité n’est utilisable qu’en soutien. lorsque vous configurez votre escouade, vous pouvez placer jusqu’à 4 unités en soutien qui pourront utiliser cette capacité passive. Cela peut être un buff en début de combat, un tir qui cible des ennemis ou un soin lancé sur votre unité la plus blessée. ça à l’air tout bête sur le papier mais cela peut vous retourner un combat si vous avez une configuration de soutien équilibrée.

Comme vous vous en doutez Disciples Libération est donc un jeu ultra tactique. Au final, de part sa difficulté c’est un jeu qui ne plaira pas à tout le monde, il sera clairement inaccessible aux plus jeunes. De même, son aspect assez punitif ne cadre pas avec la sensibilité de la manette. Si on ajoute qu’il n’y a pas la possibilité de revenir en arrière pour votre mouvement, cela devient assez punitif. Il ne s’agit pas de défauts qui gâchent le jeu en lui même mais cela empêchera certaines personnes de persévérer et de profiter à 100% du jeu.
Techniquement irréprochable
Coté technique et graphique, je n’aurais pas grand chose a dire. Le jeu est beau, ne rencontre pas de problèmes graphique. Chaque pièces d’équipements Avyanna est visible. Les différentes cartes reflètent bien chaque faction. J’ai un gros coup de cœur pour celle des morts vivants, avec son ambiance glauque au possible.
Les animations son ultra cohérentes et chaque unité du jeu est vraiment détaillée. Bon autant être clair, ce n’est pas un jeu AAA mais les graphismes sont vraiment corrects pour un tel jeu.
L’ambiance musicale est par contre épique, à certains moments, on se croirait dans le seigneur des anneaux. La bande originale est d’ailleurs disponible dans l’édition deluxe du jeu.

Conclusion du test de Disciples Liberation
J’ai vraiment été agréablement surpris par Disciples Liberation. Je me suis retrouvé 5 ans en arrière lorsque je passais mon temps sur Heroes Of Might And Magic. L’aspect gestion n’est certes pas aussi poussé mais le concept est là. Le fait de pouvoir choisir entre 4 classes et de pouvoir gérer votre escouade, les relations avec les autres héros sont de sacrés plus. Toutefois ce jeu reste un jeu de niche qui saura trouver son public sans pour autant séduire tout le monde. Sa difficulté et la complexité de son scénario font que ce jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains. Mais si vous êtes fan des RPG et des jeu de gestions, foncze, ce jeu est fait pour vous !!!
Voice Of Cards: The Isle Dragon Roars est sorti le 28 Octobre 2021. Cet Ovni vidéoludique est le dernier jeu de Square Enix. Ce jeu est clairement un belle surprise qui plaira énormément au fan de jeux de rôle papier. Car oui, Voice Of Cards est une simulation de jeu de rôle papier.
La seule différence notable avec un vrai jeu de rôle, est le fait que vous ne pouvez pas créer votre personnage. Vous contrôlerez principalement 2 personnages. Aragon notre principal protagoniste, son monstre Lazuli et Onyxia un sorciere.
Autant être franc avec vous de suite, Aragon est anti pathique au possible. Je ne sais pas si c’est un choix artistique, mais impossible de s’attacher a un « héros » comme lui.

Parlons d’abord un peu scénario, après un tutoriel où vous contrôlez des héros ayant de l’expérience. Vous voici au commande d’un groupe en quête de gloire. Et pour cela vous partez à la chasse au dragon. Cela reste clairement basique mais la progression est bien rythmée. Vous allez devoir cheminer de village en village glanant informations et équipements en préparation de votre combat final.
Une Gameplay (trop) Simple
Fidèle a un jeu de rôle, dans Voice Of Cards, vous vous déplacez case par case, à l’affut de combat ou de coffre. On sait très bien que Square Enix est fan des rencontres aléatoires dans ces RPG mais là c’est trop. Quasiment tout les 4 cases de déplacement vous allez rencontrer un combat. C’est vraiment trop et cela est vraiment contre productif.
Car en lui même, Voice of Cards n’est pas vraiment compliqué. Chacun de vos héros dispose de capacités coutant des fragments de cristaux que vous obtenez à chaque tour de vos héros. Du coup, vous avez toujours la possibilité d’utiliser des spéciales. Au final, vos combats n’excèdent que très rarement 5 tours et il devient difficile de trouver un challenge acceptable.

Chacun de vos héros dispose sur ca cartes 3 caractéristiques : attaque, points de vie et armure. Le calcul est simple mais clair : attaque – armure = dégâts. C’est simple voir trop simple. A part les petites animations de certaines attaques spéciale sous forme de lancer de dés, rien de bien palpitant.
Pour conclure cette partie gameplay, je finirais par souligner que dire qu’il s’agit d’un jeu de carte est faux. Les cartes ne sont là que pour le design, pas de création de deck, ou même de spécificités lié à un jeu de cartes, c’est dommage d’avoir basé son nom sur un simple design.

Une technique correcte
Voice Of Cards: The Isle Dragon Roars est correcte en ce qui concerne le coté technique. Ne vous attendez pas à des graphismes époustouflant cependant, ce jeu made in Square Enix ne demande pas de graphismes de dingue il faut l’avouer. Toutefois, le design en lui même est vraiment sympa rappelant Final Fantasy Tactics ou même Drakengard. Et c’est bien normal, le designer n’est autre que Fujisaka Kimihiko qui a travaillé sur les dit jeux.
Un autre bon point pour cette partie est l’ambiance musicale de Voice Of Cards qui est juste sublime ! Cette ambiance retranscrit parfaitement une aventure de jeu de rôle papier. Le composteur n’est autre que Keiichi Okabe qui travail depuis de nombreuses années dans l’industrie du jeu vidéo.

Conlusion du test de Voice Of Cards: The Isle Dragon Roars
Je dois avouer que je suis un peu partager sur Voice Of Cards. Le concept est plutôt sympa sur le papier. Un jeu de rôle papier version jeu vidéo, made in Square Enix avec une mécanique de jeu de carte ! Waouh « shut up and take my money ». Mais au final, manette en main, ben je suis un peu déçu. Les cartes ne servent qu’au design, des combats trop fréquent et plutôt facile. Bon heureusement le scénario est plutôt sympa, la direction artistique est très bonne et l’ambiance musicale est divine. Bon heureusement, il ne coute que 29.99 euros ce qui rend the Voice Of Cards: The Isle Dragon Roars un jeu qui coûte son prix. Même si il n’est pas parfait, il pourra vous offrir un bon moment vidéoludique.
Iron Harvest est un RTS sorti sur Pc en 2020 et le 26 octobre 2021 sur les console Next Gen. Ce RTS est basé sur l’univers du très bon jeu de société Scythe. Ce jeu crée par Jakub Rozalki se définit « Diesel-Punk » et raconte l´histoire dystopique soviétique après la premier guerre mondiale.
Vous incarnez la résistance de Polanie à travers 20 missions qui vous invite à prendre le contrôle de plus de 40 unités différentes et 9 héros uniques en temps réel. Ainsi, Vous pourrez prendre part à une vraie guerre d’embuscade, en utilisant de l’infanterie ainsi que de gigantesques mechas au design collant parfaitement avec l’époque du jeu (1920)
Mon confère Volunord ayant déjà effectuer le test de la version PC, je ne vais m’attarder que sur les ajouts de cette version PS5. En effet, comme l’a déjà signifié Volunord, Iron Harvest brille par son scénario qui est selon moi meilleur que les RTS actuel. Les scénaristes d’Iron Harvest ont su nous faire apprécier son histoire et avoir une certaine affection pour les héros de ce jeu. Je pense clairement que tout le monde aimerait avoir son propre Wojtek à la maison.
Le multi-joueur a su être perfectionné afin d’offrir de jolies escarmouches ultra tactiques et mettant à rude épreuves votre réactivité. Ces batailles n’apportent malheureusement rien de particulier qui pourrait vous aider à avancer dans l’histoire, C’est un peu dommage mais cela n’enlève rien à l’adrénaline que procure ce mode de jeu.

Un gameplay exigeant
Il est clair qu’Iron Harvest n’est pas a mettre dans toutes les mains. C’est un jeu dur à prendre en main et au tutoriel qui bien que correct reste un peu long. En effet, le tutoriel est long et vous suivra sur plusieurs missions. Pour autant cela ne veut pas dire que la fonctionnalité présentée dans ce tutoriel ne soit pas accessible. Au final, en fouillant par vous même et en expérimentant, vous pourrez clairement vous faciliter la vie.
Malgré tout Iron Harvest est un très bon RTS, à l’instar d’un Commando ou d’un Desperado. On prend vite plaisir à chercher les objectifs secondaires de la carte. Ces derniers vous permettent d’obtenir une aide plus que bienvenue pour la trame principale de la mission ainsi que des précieux points d’expérience pour vos unités/héros.
D’ailleurs j’en profite pour parler contrôles, un RTS normalement cela se joue à la souris mais dans notre cas, tout ce fait à la manette. Et au final, la mariage manette/RTS passe très bien dans le cas de Iron Harvest. Les joysticks servent à se déplacer sur la carte, les palettes pour les actions de jeu telles que les compétences ou les actions spéciales de chaque unité. Il est clair que la souris serait optimale mais pour une fois l’adaptation manette/RTS est bien pensée.

Des graphismes Steampunk
Bon on va attaquer la partie qui fâche un peu. Si le gameplay et le scénario d’Iron Harvest sont très bons et ben les graphismes ne suivent pas. Si les cinématique sont correctes, on est clairement en dessous des capacités que peut fournir une PS5. Attention, je ne blâme pas les développeurs, cela reste un portage sur console Next Gen. Mais quand on voit les capacités graphiques que peut sortir la PS5, on peut avoir un léger sentiment de déception.
Veuillez noter toutefois que le jeu vidéo s’inspirant de Scythe, la patte graphique de Jakub Rozalki est là. De plus, elle respecte clairement son travail. Cela se traduit par une direction artistique un peu floue en terme de contours qui rend Iron Harvest unique.

Coté technique, j’ai par contre eu des soucis. En effet, a plusieurs reprises le jeu a planté en pleine partie m’envoyant sur le message d’erreur bien connu des utilisateurs de PS5. Une maj a corrigé une bonne partie du problème mais il m’arrive encore de planter même si c’est plus rare.
Conclusion du test d’Iron Harvest sur PS5
Iron Harvest est un bonne surprise. c’est un jeu exigeant qui dispose d’un scénario d’un profondeur rarement atteinte. On peu très rapidement se prendre d’affection pour les personnages principaux. On se surprend à vouloir fouiller chaque cartes pour pouvoir faire évoluer vos héros. Disposant d’une patte graphique un peu particulière qui rend hommage au créateur de l’univers dont est tiré Iron Harvest, les graphismes sont un ton en dessous de ce dont sont capables les jeux Next Gen. Pour conclure, pour un prix de seulement 39.99 euros, vous disposez d’un jeu complet à l’histoire passionnante qui vous promet de longue heures de jeu.
Grand retour pour le studio Turtle Rock, qui après un semi échec avec leur dernier jeu multijoueur Evolve, revient à ses premiers amours puisque tout simplement Back 4 Blood est la suite spirituelle de Left 4 Dead dont le dernier est paru en 2009. Mais est ce que 12 ans plus tard la sauce tient toujours malgré de flagrantes nouveautés, nous allons le voir !!
Fort Hope c’est chez nous !!
Le synopsis est tout simple, une épidémie touche le monde (non c’est pas le COVID mais plus comme la plante de Résurrection si tu as la référence) puisqu’un parasite (laisser sous entendre d’origine extraterrestre) transforme les gens en « Riders » ou comme on le dira plus facilement des zombies, assoiffé de chair et de sang. Mené par Mama, un groupe de vétéran nommé les « Nettoyeurs » sont la pour éradiquer et faire revenir la paix à Fort Hope. Le studio nous propose ici vraiment du fan service et ne sera pas là pour se réinventer mais améliorer l’expérience de jeu que tous attendaient depuis longtemps avec un Left 4 Dead 3 manquant à l’appel. Comme pour son « ancêtre », B4B nous propose de partir à 4 joueurs en coopération pour faire face à ces monstres. Pour y parvenir, nous allons traverser 4 Actes répartis en Chapitres et sous chapitres (pour un total d’une vingtaine de missions) qui je vous avoue restent pour certaines un peu courtes, mais aux objectifs variés. Même si le jeu nous fait commencer comme un bon L4D avec les appartements, le studio nous change vite d’atmosphère et nous gratifie de plusieurs environnements passant de la forêt, aux égouts. Mention spéciale comme on peut le lire partout (je ne fais pas dans l’originalité je sais) pour la mission du Jukebox, où il faudra le protéger pendant que les survivants s’échappe en bus sur du bon son !!
Un gameplay connu avec de belles nouveautés
Même si c’est du L4D tout craché, B4B nous propose pas mal de nouveautés dont deux très intéressantes, la première étant les « Nettoyeurs ». Au nombre de 8, chacun apporte sa petite contribution personnelle avec un petit bonus pour soi même et pour l’équipe. Couplé à cela, vous avez la grosse nouveauté, le système de Deck. Cela peut paraître compliqué mais pas tant que ça, avant tout de début de partie, dans le HUB, vous pouvez confectionner votre petit jeu de cartes pour aborder les missions. Au total, 15 peuvent être choisies (parmi une centaine) et octroiera à vous et votre équipe un bonus correspondant à la carte. De base, un deck prédéfini est disponible pour nous lancer au début de notre périple, mais petit à petit nous gagnerons des points de ravitaillement qui permettrons de débloquer des cartes de plus en plus intéressantes. Si par hasard, vous arrivez à activer toutes vos cartes en avançant simplement dans les Actes (vous repartez de 0 à chaque changement d’acte), ne vous inquiétez pas, des cartes bonus seront ajoutées qui sont tout simplement celles de base (plus de vie, de munitions, de stamina, etc..). Cet ajout est non négligeable puisqu’il augmente considérablement la durée de vie et surtout peut nous aider à appréhendez les niveaux aux difficultés supérieures de meilleurs manière. Mais sur ça j’y reviendrais plus tard …

En plus de ces cartes pour nos Nettoyeurs, des cartes dites de Corruption seront là pour vous barrer la route et rendre votre périple plus difficile. Comme pour ceux des Nettoyeurs, elle seront actives dès le début du chapitre aléatoirement, avec de plus en plus de contrainte plus on avance dans notre périple de l’extermination (bien sûr ce n’est pas les mêmes à chaque fois, même si on meurt on recommencera avec un nouveau build de corruption différent). En exemple, je peux vous citer des mutations différentes des créatures basiques. Certaines cartes, nous servent aussi d’objectifs secondaires, qu’il ne faudra pas négliger, puisque celles-ci vous donneront en récompense des points de ravitaillement ainsi que du Cuivre la monnaie du jeu. Cette monnaie du jeu, d’ailleurs parlons en, puisque à chaque début de sous chapitre, elle vous permettra de vous stuff et de pouvoir acheter les objets dont vous avez besoin. C’est pièces et bien sûr tout autres objets et armes peuvent être trouvés durant notre périple, il faut juste bien penser à fouiller la carte pour obtenir le meilleur équipement qu’il soit !!
D’ailleurs parlons Zombies Spéciaux, aux nombres de 5, trois d’entres eux proposeront de petites mutations intéressantes qui permettront aux joueurs de ne pas affronter les mêmes monstres. Par exemple, le Géant, les mutations seront différentes, un vous concassera, tandis que l’autre se jettera sur vous pour vous asséner de grosses mandales dans le visage. Petite déception pour les deux autres spéciaux que j’ai trop peu vu, mais dont l’un sert d’alarme à Horde et l’autre si vous l’effrayez vous pourchassera pour vous manger !!!

Une difficulté à en s’arracher la tête mais pour la bonne cause !!
Parlons maintenant un peu de la difficulté du jeu, qui est au nombre de trois, la première recrue, nous permet de faire notre premier jet dans se monde infesté sans trop de problème (même si à la fin cela se corse un peu). Pas de dégâts alliés, ce mode est vraiment la pour nous faire découvrir l’histoire une première fois et nous faire connaitre vraiment les missions, et de vous faire dépenser vos points de ravitaillements débloqués en meilleures cartes. Puis lorsqu’on termine cette première run, on a envi de changer de difficulté et c’est vraiment la que les ennuis commencent … Aie Aie Aie, en vétéran, le tir allié est activé (mais modéré) et les ennemis sont plus nombreux avec plus de mutations et de zombies spéciaux. Et vraiment, je ne peux vous conseiller que de bien vous préparer et jouez avec des gens qui connaissent déjà le jeu, ayant un micro et concertez vous pour créer vos decks adaptés (tout simplement ne faites pas en Parties Rapides), car vous allez roter du sang, et encore je parle pas du mode cauchemar ou la c’est l’hécatombe.

Et c’est la que je vais vous parler de comment avoir ses cartes pour bien vous préparez pour la suite de vos aventures, il faudra donc les débloquer comme j’ai citer plus haut dans des chaines de ravitaillement (actuellement au nombre de 17), vous font avancer comme un battle pass en dépensant vos fortunes cumulées lors de vos différentes parties. Bien sûr, les accomplissements en jeu vous en font gagner aussi, mais cela reste des cartes basiques concentrées sur les armes dont vous avez fait le plus de kills (500 pour débloqués la carte correspondante). Enfin, dans ces chaines de ravitaillement et accomplissement nous trouvons aussi des éléments de personnalisation, qui sont vraiment à l’heure actuelle très peu en nombre, malgré de jolies skins pour certaines armes et personnages.
Enfin ne jouez pas en solo, le jeu bloque toute progression dans les points de ravitaillement et même les accomplissements et toutes les cartes sont débloqués… Ce qui a mon sens, même avec des IA aux fraises n’est pas super et au final on fait juste l’histoire sans récompense de notre dur périple.

Un mode PVP anecdotique !
Il existe un certain mode Nuée qui est le mode PVEVP du titre (oui un seul mode) et qui nous rappel les bons souvenirs de L4D. Le mode consiste à affronter deux équipes de quatres, une de Nettoyeurs à une équipe de Zombies Spéciaux (oui je vais enfin parler d’eux). Le but est de résister/éliminer contre l’équipe adverse. Celui qui fait le meilleur chrono gagne une manche, à 2 c’est la Win. Vraiment on va pas se cacher le mode est pas foufou, on fait 2/3 games et on s’en lasse déjà dommage car avec plus de modes ou une meilleure approche cela aurait pu être un bon complément. Est ce que la peur de l’échec d’Evolve était là sans doute, car on sent tout de même un mauvais équilibrage….
Enfin parlons graphismes, le jeu étant testé sur Xbox Series X on va pas se mentir, il gère. Le titre est beau, les aspects de nuits et de brouillard sont bien retranscrits et propose des environnements variés et fournis. Le chara design est aussi un sans faute pour nos chers Nettoyeurs et Bestioles qu’on affronte et sont répugnants et plus on avance plus on voit leurs transformations.

Conclusion
Back 4 Blood est le jeu que j’attendais et digne successeur de L4D. Avec un gameplay nerveux, une progression pour aborder les difficultés supérieures et surtout le système de deck réussi et qui appréhende dans les deux sens des parties qui ne se ressemblent pas. Mais avec un système de personnalisation faiblard et surtout un manque encore d’équilibrage le jeu peut rebuter certains (surtout avec un solo non récompensé…). Mais en tout cas le jeu est bon, même très bon et je ne peux que vous le conseiller.
Annoncé comme exclu console PlayStation, Kena Bridge Of Spirits est le premier jeu du studio Ember lab. Ce studio fondé en 2009 par les frères Grier a su faire monter une certaines hype a grand coup de vidéo de gameplay et de cinématiques. Le challenge que ce studio d’animation a t’il su révéler un challenge que certains grands noms du jeu vidéo peine a faire malgré de nombreux moyens ?
Kena, une varie réussite
Oui cela ne sert a rien de tourner autour du pot, Kena est un jeu qui frise la perfection. Oui oui la perfection. Le jeu est magnifique, dispose d’un scénario prenant, d’un gameplay intéressant et des graphismes magnifique.
Kena Bridge Of Spirits raconte l´histoire de Kena qui a pour mission de faire passer les âmes vers un monde meilleur. Mais elle doit se rendre dans un sanctuaire montagneux pour semble t’il guérir son corps. Elle rencontrera alors ces plus fidèles alliés, des Rots. Ces petites créatures humanoïdes l’aideront Kena dans son voyage lui permettant de déplacer des objets, d’ouvrir des passages ou de s’incarner en un créature qui pourra nettoyer le monde de la corruption.
Heureusement Kena rencontrera aussi des humains qui vous fourniront une de indispensable à votre progression. Ils vous apprendront à utiliser votre bâton d’une manière différentes. Et Mine de rien Kena Bridge Of Spirits sous couvert d’un scénario mignon aborde des thématique beaucoup plus importante comme la dépression, le stress ou même l’abandon. Chacun des boss incarnant d’ailleurs un des ces aspects.

Une gameplay exigeant
Kena Bridge Of Spirits n’est pas une aventure de tout repos. Vous allez devoir affronter de nombreuse créatures infectées par une corruption cherchera à tuer notre héroïne. Et bordel les combats sont dur ! J’ai beau avoir l’habitude de la série des souls, je me suis pris de sacrées raclées. Vos ennemis ne vous pardonnent aucun faux pas. une esquive raté, c’est quasiment la moitié de votre barre de vie qui s’en va. Il faut être clair, ca surprend au début.
Pour le reste, les combats malgré leur difficultés sont vraiment intéressants, tactique. En effet, chaque ennemis disposera de sa propre faiblesse. Certains nécessiteront d’utiliser un bombe pour accéder a leur point faible, d’autres devront recevoir une flèche sur leur point faible. Et si on parle de combats, je me dois de vous parler des combats de boss qui auront chacun leur propre mécanique. Cela ajoute un vrai challenge et battre un boss est vraiment jouissif.

L’exploration ma passion
L’un des gros points fort de Kena Bridge Of Spirits c’est son univers. Vous allez devoir faire de nombreux allers retours sur la carte si vous voulez finir le jeu à 100%. Chaque recoin devra être fouillé pour trouver un Rot, un élément cosmétique ou un autel qui vous permettra d’augmenter votre vie. Il faudra être vraiment attentif a votre environnement pour trouver un passage qui pourra vous aider à progresser.
Des graphismes dignes d’un AAA
Ember Lab à fait un travail de dingue sur Kena Bridge Of Spirits. Ce jeu est juste parfait coté graphismes, au point de ne pas voir la différence entre une cinématique et le jeu. J’ai quasiment fini le jeu et je n’ai aucun problème graphique et seulement 2-3 petits bug de collision.
Quand on voit ce que certains éditeur nous sortent, voir qu’un petit studio comme Ember Lab a put produire, on ne peu que respecter ce studio. Rien que pour cela, je dit un grand bravo à l’équipe de ce studio. Souvent une image vaux bien mieux que des mots alors voici un diaporama de ma session de jeu.
Conclusion du test de Kena Bridge Of Spirits
Attention alerte ! Kena Bridge Of Spirits est un vrai chef d’œuvre ! Nous voici un présence d’un jeu produit par un studio indépendant qui n’est pas experts en jeux vidéo à jeter un sacré pavé dans la mare. C’est une aventure qui dispose d’un scénario touchant, d’un gameplay exigeant et pour finir de graphismes qui frôles la perfection. Si on ajoute en plus que son prix est vraiment abordable, vous avez un des meilleur jeu de cette année 2021.
Le jeu ne sera disponible qu’en édition physique pour les machines PS4/5 le 19/11/2021.
Un jeu sur la licence Hot Wheels ça faisait longtemps, et en plus avec Milestone aux manettes je demande encore plus à voir ce qu’ils vont nous sortir. Hot Wheels Unleashed est un jeu de course arcade dans l’univers fou de Hot Wheels. Des voitures de toutes sortes et surtout du fun à gogo. En avant pour des courses endiablées sur les pistes orange de Hot Wheels Unleashed.

On va faire chauffer la gomme
Qui dit jeu arcade dit simplicité de prise en main et fun immédiat, Hot Wheels, une marque emblématique de petite voiturette de Mattel qui a marqué l’enfance de beaucoup, revient donc avec un jeu dédié à la marque. Le mode City Rumble avec une carte de courses qu’il faut remplir au fur et à mesure en passant par des cases qui se débloquent une fois la course ou le contre la montre terminé, s’ajoute des événements spéciaux, cela nous rapporte des pièces ou du matériel servant à augmenter les caractéristiques des bolides. Certaines courses peuvent aussi débloquer des caisses avec à l’intérieur des voitures et pas toujours les meilleures, mais elles permettent aussi d’être démontées pour augmenter les capacités des autres et ainsi avoir la voiture ultime pour gagner chaque course du mode histoire. Une progression qui s’avère lente compte tenu du fait que les caisses se font rares, mais ce n’est pas tout si vous voulez achetez des caisses vous pouvez aussi le faire en accumulant des crédits gagnés durement pendant les courses.

La course et le fun
Une fois la difficulté choisie parmis trois propositions : Facile, Normal et Difficile. Vous commencerez votre tour de piste après un didacticiel expliquant toute en simplicité le fonctionnement du véhicule. Toutes étant équipées d’un turbo il est possible de remplir la jauge dédiée en réalisant des drifts tout cela grâce à des combinaisons de touche ou en relâchant et en accélérant pour voir la voiture partir en Drift, la jauge de turbo ou les multiples doses vous permettent de gagner en vitesse instantanément. Suivant les circuits il peut y avoir des monstres statiques comme cette araignée qui balance des toiles pour vous bloquer sur place, des barrières qui vous bloquent ou encore des turbos placés aléatoirement et des plages de recharge permettant de toujours avoir une jauge quasi pleine à tout instant.

En course les différents environnements sont tous plus classes les uns que les autres, passant d’un sous-sol à un gratte-ciel ou encore le campus universitaire pour ne citer qu’eux. Les opposants suivent leurs chemins sans trop de compétitivité, autant dire que l’IA n’est pas là pour vous gâcher le plaisir de conduite. Les petites voiturettes ont toutes les caractéristiques des grandes, avec une prise en main aussi simple, même un gamin ou une gamine de 5 ans saura s’en sortir et surtout il n’y aura pas de sortie de route. Compte tenu qu’en partant du principe que les pistes Hot Wheels on toujours un garde fou sur les bords, permettant de toujours rester sur le circuit à quelque exception près où il est obligatoire de garder la trajectoire quand la piste disparaît pour continuer à même le sol avec des cônes de Lübeck en guise de délimitation.
Des modes en veux tu en voilà
Après avoir essayé le mode principal City Rumble, il est possible de se frotter au multijoueur en ligne. Le sous-sol quant à lui permet de personnaliser avec les objets gagnés en course un endroit bien à nous. La collection est le repère ou toutes les voitures gagnantes sont exposées, elle permet entre autre d’améliorer ou de vendre vos voitures. Elle permet aussi de les démonter pour gagner des pièces ou des jetons de crédit qui permettent par la suite d’acheter d’autres caisses surprise avec des voitures à la clé. Vous avez une boutique ou vous pouvez ouvrir les caisses ou achetez des voitures spéciales proposées en durée limitée, mais il va falloir économiser un peu avant d’y aller, car certains modèles sont assez chers (1200 crédits).

Et si la proposition de base en termes de circuit ne vous satisfait pas, il sera toujours possible de passer par un éditeur appelé ici Track Builder. Vous pouvez construire des circuits ou des pistes à volonté, avec toute la panoplie disponible dans le jeu de base, et par la suite de le proposer à la communauté en le partageant. S’offrent à vous bon nombre de déclinaisons et de variantes possibles et imaginables. Et si votre voiture n’est pas assez flashy ou peut être trop, un éditeur de livrée est là pour vous. Encore une fois tout est possible avec en plus des couleurs ou des stickers, de choisir la texture de chaque partie de votre bolide, un éditeur complet et simple d’utilisation.

Graphismes
Il faut le dire, le jeu est beau. Les voitures sont très bien modélisées et cette impression d’avoir une voiturette entre les mains est vraiment bien rendue, les roues avec cet effet plastique glossy fait plus vrai que nature. Les environnements au nombre de 5 si on ne compte pas la Track Room peuvent donner une impression de répétitivité. Techniquement le jeu est fluide, mais lors de mes parties en écran scindés il s’est avéré que j’ai ressenti à plusieurs reprise des ralentissements assez importants durant certaines parties de la course, rien de bien méchant, mais en sachant que sur la partie solo du jeu toute était ok, j’ai quand même été surpris d’avoir ce soucis technique qui par moment peut gâcher le plaisir. Peut être une correction avec un prochain patch.

Prise en main
Hot Wheels Unleashed est un jeu arcade, et qui dit jeu arcade dit accessibilité et fun immédiat. Soyez rassurés de ce coté tout est parfait, on ne peut pas faire plus simple. Un bouton pour accélérer, un pour freiner, un bouton pour le turbo et un joystick pour la direction, voilà tout ce qu’il faudrait savoir pour maîtriser votre bolide. Et bien sûr si par malheur vous quittez la route une touche est aussi présente pour vous ramener sur la piste en un clin d’œil. Tout à été prévu pour ne pas gâcher le plaisir.

Ambiance sonore
La partie sonore et tout ce qu’il y a de plus simple, les sons des moteurs, les bruitages en générales et les musiques qui sont principalement des airs de funk vont complétement à l’ambiance du jeu.
En conclusion
Hot Wheels Unleashed est un bon jeu de course arcade, fun et accessible, il fera le bonheur de tous de 3 à 77 ans. Avec un grand nombre de voitures toutes plus folles les unes que les autres et son éditeur Track Builder bienvenu, il offre une bonne durée de vie et un contenu solide pour passer de longues heures de jeu en perspective.
Voici la nouvelle fournée de WRC, Nacon et KT Racing (Kylotonn) arrivent sur nouvelle génération avec WRC 10. Mon test un peu en retard m’a permis de découvrir plus profondément les changements apportés depuis 1 an avec l’ancienne génération. Bien entendu il n’y a pas que les graphismes dans la vie, il y a aussi un ensemble de paramètres à prendre en compte qui permet à cette nouvelle itération de franchir encore un cap sur un point non négligeable la prise en main. Quoi qu’on en dise ou quoi que vous ayez pu entendre ou lire sur lui, WRC 10 fait peau neuve et pas là où vous l’attendiez et c’est aujourd’hui et maintenant avec Mister J que vous allez le découvrir.

Vroum Vroum !
Oui les voitures font vroum, mais elles font aussi crash quand on rate un virage. Alors soyons clair, WRC 10 enfonce encore le clou, car sachez que depuis le 8ème opus il s’agit de KT Racing qui s’occupe du bébé sous le joug de Nacon et on ressent depuis une évolution pour chaque opus. Outre les divers menus et présentations, WRC 10 garde en partie la même esthétique pour son habillage, histoire d’avoir aussi le temps pour l’équipe de peaufiner d’autre paramètre (enfin c’est moi qui le pense et je n’ai pas demandé au intéressé) et ma première envie et de prendre le volant, peu importe la classe ou le modèle, je veux rouler! et j’ai bien fait d’y aller directement dans le mode carrière, comme toujours je commence petit par la WRC 3, je prends donc le contrat que l’on me propose puis direction la piste ou plutôt le Test Area pour se faire la main.

Simulation oblige, je passe par la case réglage de la sensibilité, oui vous avez bien lu je joue avec une manette, je n’ai pas le temps de m’installer dans un baquet et à vrai dire pour quoi faire ? Houla je m’égare car dès les premières secondes je suis enchanté, ravi, stupéfait de la prise en main de cette petite ford fiesta blanche, ça roule et ça répond très bien.
Alors je me suis dit direction le premier Rallye de la saison et comme vous le savez, Monaco est un des meilleurs pour se faire un avis sur la question du pilotage, avec ces petites routes de montagne et c’est lacet interminable. Et bien cela renforce mon ressenti, WRC 10 est une bête de course, si vous choisissez les bons trains de pneus je peux vous dire que c’est incroyable.
Il est difficile de partir à la faute ou alors il faut le faire exprès, pourtant je n’y vais pas de mainmorte, la voiture répond à la moindre sollicitation de ma part, avec une précision chirurgicale, une chose que je n’avais pas ressentie depuis longtemps et malgré un neuvième opus déjà sensationnel dans sa prise en main, il fait encore mieux dans le genre. Je suis pourtant un grand habitué des jeux de voitures arcade avec Forza Horizon en tête, mais là c’est du boulot de pro.

Pour bien comprendre je suis certain que beaucoup me diront le contraire, mais c’est que vous ne jouez pas souvent avec un jeu de rallye, car la concentration est une obligation pour apprécier au mieux ce que le jeu vous donne en retour. Des sensations différentes sur chaque terrain proposé, comme je le dis plus haut, le choix des pneus est déterminant pour un bon rallye, et si vous ne consacrez pas un peu de temps pour bien le comprendre il est évident que votre partie se jouera dans les pâtures ou les collines en faisant des tonneaux. Mais même avec une manette toute simple et des vibrations toutes simples elles aussi, je peux vous assurer que le ressenti est d’un autre niveau.

Et encore il faut essayer diverses voitures de toutes les époques pour comprendre que chaque modèle a été travaillé dans le fond et dans la forme, et que le comportement de toutes les voitures est différent. Chaque rallye va vous demander un temps d’adaptation ce qui est super parce que chaque spéciale devient une découverte, tant par les décors où par le parcours. La physique quoique brutale quand on prend un petit poteau de signalisation nous rappelle bien que nous avons affaire à une simulation, et oui dans la vraie vie on ne coupe pas la route aussi facilement qu’on veut le faire croire et croyez-moi certaines spéciales donner du fil à retordre. Le copilote qui donne des infos sans failles est notre meilleur ami pour réussir des temps et parvenir au sacre du championnat du monde des rallyes, l’épreuve reine WRC.
Mais y’a pas que la jouabilité dans la vie mon grand ?
Certes mais c’est un point non négligeable cette jouabilité, comment apprécier un jeu qu’il soit beau ou avec un bon scénario si derrière il reste injouable ? Pourtant je le trouve très beau. Concrètement il est encore plus poussé, plus réaliste, j’ai essayé brièvement deux modes qui étaient à m’a porté ( les 120 hz ce n’est pas chez moi ma petite dame) entre modes équilibrés ou mode qualité visuelle élevé, autant dire que le mode qualité visuelle est plus appréciable pour les yeux tandis que le mode équilibré permet d’apprécier aucun ralentissement, autant dire que chaque joueur trouvera son équilibre. La météo ajoute un plus pendant les spéciales, sous la neige, la pluie dans la boue et de nuit avec un orage est toujours une bonne surprise et met directement dans l’ambiance, attention toutefois de bien faire attention de nuit, les risques sont multiples et en vu intérieur ne pas hésiter à se servir des essuies glacent pour avoir une meilleure vision de la route. Les voitures sont mieux modélisées et l’environnement n’a pas à rougir, avec tous les pays traversés l’ensemble est plus que correct espérons un réel bon de ce côté pour la prochaine version de WRC.

50 ans ça se fête !
Pour les 50 ans, le jeu nous propose un mode 50e anniversaires avec des événements spécifiques qui traversent les années des différentes catégories en partant du groupe 4 jusqu’à nos jours avec les World Rallye Cars, sans oublier la fameuse catégorie du groupe B. Avec pas moins de 15 événements qui retracent les meilleurs moments du championnat du monde des rallyes, pour partir à la découverte de course qui ont fait la renommée de marque comme Peugeot avec les 205 T16 conduites par Ari Vatanen ou la Toyota Celica de Carlos Sainz.

Il ne faut pas oublier que le jeu est très complet, avec des défis, du contre-la-montre et un mode multijoueur avec des événements en ligne ou la possibilité de créer son propre championnat pour le proposer à la communauté. Il est même possible de constituer un équipage pilote et copilote pour affronter une spéciale et pour finir le mode écran partagé toujours bienvenue pour une partie entre ami(e)s à la maison.
L’ambiance sonore reste correcte, j’aurais bien voulu des spéciales un peu plus mouvementées avec des voitures accidentées sur le bord de la route ou pourquoi pas un public plus vivant lors de certains passages. J’ai bien aimé le copilote qui quand on part à la faute nous dit que cela n’est pas indiqué sur sa feuille de route ou encore mieux son enthousiasme quand le temps sur les spéciales et au vert avec des Yes ! pour nous faire comprendre qu’on est premier. Les sons des voitures sont assez inégaux, on passe du très bon pour certaines aux médiocre pour d’autres. La musique reste discrète et s’implémente parfaitement à ce type d’ambiance. De toute façon en course il n’est pas logique de courir avec de la musique à fond si on veut avoir des résultats positifs lors d’une spéciale, la concentration avant tout.

Conclusion
WRC 10 n’est peut-être pas le jeu qu’on attend en 2021 sur les consoles de nouvelle génération, mais le travail accompli par KT Racing force le respect depuis la reprise de la licence, toujours plus haut et toujours surpris pour ma part. Avec une jouabilité de haute volée et un ensemble plus qu’appréciable, WRC 10 est à ce jour le jeu de rally à posséder, un contenu conséquent et une carrière très longue qui va assurer de longue heure de jeu pour cet hiver.
In Sound Mind: « Comment en suis-je arrivé là ? Moi, le docteur Desmond Psychologue de renom, des années d’expérience, de nombreux succès. Pourquoi suis-je enfermé dans ce cauchemar perpétuel ? Qui est ce mystérieux harceleur qui me reproche certains de mes échec ? Je me suis retrouvé sans trop savoir pourquoi dans le cauchemar de mes patients. ce qui est étrange c’est qui tout semble lié à aux cassettes audio de nos séances. Je ne pourrais jamais oublier mes échecs, j’aime mon métier mais il n’est pas possible de soigner tout le monde.

Mais cela ne m’explique pas POURQUOI je suis enfermé dans cet univers où je dois affronter les pires cauchemar de mes échecs. Tout d’abord Virginia, puis Allen. Je savais que la psyché humaine était compliquée mais la « vivre » c’est un autre histoire. C’est un vrai labyrinthe, où je dois affronter de nombreuse énigmes toutes plus tordue les unes que les autres. Sans oublier les monstres qu’ils avaient crées comme cette Banshee qui me pourchassa dans un supermarché abandonné. Chacune de ces rencontres donna lieu à une mécanique particulière afin de combattre les démons de mes anciens patients.
Heureusement, je n étais pas sans ressources. Je pu rapidement trouver une torche électrique et en fouillant un peu de quoi assembler un pistolet, bien utile pour se débarrasser des créatures étranges que mon détracteur à envoyer à mes trousses. Des sortes de caricatures du monstre « siren-head » qui sont heureusement sensible aux balles. Chaque énigmes deviens de plus en plus complexe au fur et à mesure que j’affronte les monstres de mes patients. Mon seul réconfort est la présence de m on chat qui m’aide du mieux qu’il peut. Pourtant il est mort. Suis je en train de devenir fou ? Qui est mon harceleur ? Pourquoi me reproche t’il mes échecs ? Je n’ai pas le choix, je vais devoir affronter les peurs de mes patients et surtout affronter mes échecs.«

Une bonne surprise
In Sound Mind est une bonne surprise, le dernier bébé de We Create Stuff m’a clairement impressionné. Ce jeu d’aventure à la première personne respire un univers torturé qui n’est pas sans rappeler Alan Wake dans son histoire. Le Dr Desmond est clairement torturé par son passé. On se retrouve donc dans un jeu à la première personne dans un univers sombre au possible où vous n’aurez que peu de répit. Vous disposez d’un hub central qui est votre bureau qui est le pont entre chacun des mondes qu’on crée la psyché de vos patients. Chaque mon racontera son histoire, aura son lot d’énigmes plus ou moins tordues. Et ce que je trouve génial, c’est que vous n’êtes pas dans l’obligation de faire la totalité des énigmes. Bon par contre autant être franc de suite ne pas le faire pourrait vite vous amener a le regretter.
Avoir accès à des armes, un masque à gaz ou divers bonus ne sont pas négligable dans In Sound Mind. Surtout lorsque vous serez confronté à certains boss qui pourrons vite vous donner du fil a retordre. Mention spécial à la banshee le premier boss du jeu qui dispose comme ces congères d’une mécanique de combat bien particulière qui vous demandera de fouiller une supermarché en totalité

Le seul reproche que je pourrais faire à ce jeu est qu’il est disponible uniquement en anglais et qu’il comporte des terme de psychiatrie un peu costaud ce qui peut amener certains joueurs à ne pas comprendre le scénario à 100 %.
L’ambiance est là mais il n’est que techniquement correct
Autant vous le dire de suite, In Sound Mind n’est pas un AAA en terme de graphismes. Le jeu est beau mais sans plus, l’univers est irréprochable en terme de cohérence et de graphismes pour un jeu indé. L’ambiance glauque à souhait de l’esprit d’une personne malade psychologiquement est impeccable. Vous pourriez-être agréablement surpris par le détail apporté à certain aspects graphique des éléments important de ce jeu.
Je n’ai rencontré aucun bug graphique ou même de texture. J’ai malgré tout eu des sortes de ralentissements qui enchainés par une accélération soudaine mais c’est relativement minime.

Par contre énorme coup de coeur pour la musique et l’ambiance sonore de ce jeu. La bande originale composée par The Living Tombstone est juste PARFAITE. Elle vous plonge dans une vrais angoisse et pourra vous faire bondir à certains moment. Les fans de Five Nights At Freddy`s retrouveront leur patte musical si particulière.

Conclusion
In Sound Mind est une vraie surprise. Cette aventure horrifique à la première personne est juste géniale ! On sent un vraie inspiration digne du chef d’œuvre qu’est Alan Wake. Notre héros est aussi attachant et l’aventure nous pousse a savoir pourquoi il se retrouve dans ce cauchemar ? Est-il vraiment responsable de la mort de ces patients ? Pourquoi son chat décédé est il aussi important ? In Sound Mind sera disponible le 28 septembre 2021 sur PC, Xbox Series et Playstation 5. Il faudra patienter un petit peu pour les joueurs Nintendo Switch.
Place à un remastered, et vous savez ce que je pense des remastered, du petit hérisson bleu qui fut jadis l’une des grandes mascottes du monde des jeux vidéos (à l’âge d’or de SEGA qui construisait encore des consoles…). Sauf que je n’ai pas fait l’opus original donc j’ai un intérêt à découvrir ce jeu sorti à l’origine en 2010 sur Wii. Comme je n’ai pas forcément suivi tous les jeux qui sont sortis sur Wii je n’avais pas eu l’occasion d’essayer cet opus surtout que les épisodes 3D de la licence ont fini de placer notre hérisson en état de disgrâce le plus total ! Puis Sonic est revenu à la mode avec des opus avec Mario et avec surtout un Sonic Mania des plus classes. Bref on retourne dans le passé et peut être dans les travers de la licence pour voir si ce remastered était nécessaire…

Sonic, Tail, Robotnilk et les autres
On ne va pas se mentir, les jeux Sonic ne brillent jamais par leur scénario (et l’adaptation cinématographique qui en est faite ne déroge pas à la règle). On retrouve donc Robotnik (oui Robotnik et pas Docteur Eggman parce que lorsque j’avais 8 pions on disait Robotnik merde ! C’était un petit craquage gratuit) qui a décidé de construire un énorme parc d’attraction sur une station orbitale. Sauf que cet amusement n’est qu’une façade puisque notre cher méchant a capturé des Wisps (exit les petits lapins bleus et autres animaux mignons de la forêt) afin de voler leurs pouvoirs qui vont être très utile à Sonic. Ni une ni deux, Sonic fonce vers la station orbitale pour mettre un terme aux agissements de Robotnik. On est d’accord pour dire que cela ne casse pas trois pattes à un canard et ce n’est vraiment qu’un prétexte. On va se contenter d’enchainer les niveaux, de se débarasser des sbires de Robotnik et de vaincre ce dernier pour ramener la paix, point final !


C’est un remastered donc techniquement il a été retravaillé au niveau des graphismes et ça se voit mais quand même… Il y a des points qui n’ont pas été retouchés et c’est vraiment dommage, limite un signe de feignantise. J’ai effectué le test sur Xbox One X. Le jeu est bien fluide et je n’ai pas constaté de ralentissement dans les niveaux. Franchement j’ai parfois été impressionné car les sensations de vitesse sont bien présentes et malgré ce, les décors défilent sans aucun soucis. Sauf qu’entre les niveaux, les temps de chargement sont énormes ! Ensuite et bien que je n’ai pas fait l’opus original, j’ai pu voir que les textures ont été lissées mais il n’en demeure pas moins que les graphismes sont datés notamment au niveau des modélisations. Attention cela ne veut pas dire que tout est à jeter, l’ensemble reste agréable à regarder et la première chose que l’on attend d’un Sonic c’est de la fluidité et elle est bien au rendez vous.


En revanche, que dire des cinématiques ??? Ce n’est pas possible elles n’ont eu droit à aucune retouche c’est très marquant et même gênant. Un petit mot sur la DA du jeu avec laquelle j’ai eu du mal. On va parcourir un parc d’attraction dans l’espace, il est donc évident que l’on va traverser des décors variés sauf que trop c’est trop. J’ai trouvé l’ensemble totalement incohérent et encore une fois j’ai eu du mal à accrocher. Je suis conscient que tous les jeux Sonic ont eu des niveaux différents mais sur Sonic Colours Ultimate on est vraiment dans l’excès. Je reconnait également que dès ma plus tendre enfance, je faisais parti de la Team Nintendo Plombier moustachu opposé à la Team Sega Sonic (on a gagné les gars good game) du coup j’ai toujours plus apprécié la DA d’un Mario à celle d’un Sonic mais c’est purement subjectif. Au niveau sonore, ça reste du Sonic avec des musiques bien speed et j’ai surtout adoré le bruit des rings que l’on perd lorsque l’on se fait toucher.


Un gameplay simple et construction originale
Ce qui m’a surpris avec Sonic Colors Ultimate, c’est la construction du jeu. On ne se contente plus de passer de monde en monde sans retour en arrière possible. Cette fois-ci on a plusieurs mondes à explorer comme bon nous semble car le jeu nous laisse le choix, un peu comme un Mario ou un Crash Bandicoot (les derniers opus). On a 6 mondes composés chacun de 6 niveaux avec un boss. En fait le jeu va nous obliger à faire du backtracking pour refaire les niveaux et tout débloquer une fois que l’on a les Wips adéquats. Le concept du jeu reste de finir un niveau le plus vite possible sauf qu’il y a également pas de collectibles à ramasser : pièces à dépenser en boutique, rings rouges qui permettent de débloquer de nouveaux modes de jeu. Pour ramasser tout ces collectibles il faudra user des wisps qui donne à Sonic des pouvoirs spécifiques : traverser les murs, marcher au plafond, creuser le sol, voler… Il y a de quoi faire sauf que… Les wisps ne servent quasi uniquement à récupérer les rings rouges qui ne sont pas nécessaires pour finir les niveaux… En fait les wisps ne sont utiles que si vous visez le 100% c’est dommage d’ajouter un élément que l’on veut central dans le gameplay et qui finalement se révèle être totalement dispensable…




Le jeu n’est pas difficile, les niveaux comportent beaucoup de checkpoints, on a toujours le système de rings qui nous permet de nous faire toucher une fois tant que l’on a un ring… On a en plus les « Tail Save », système qui permetà Tail de récupérer Sonic si celui-ci meurt histoire de nous donner une chance supplémentaire. La seule difficulté du jeu apparaîtra lorsque l’on essaie de faire le 100%, certains rings rouges sont bien cachés et on passe son temps à fouiller minutieusement le niveau ce qui me pose un autre problème. Le concept d’un Sonic est d’aller le plus vite possible or avec le système de Wisps et de ring rouges à chercher, ça casse la dynamique du jeu. On va fréquemment s’arrêter pour vérifier si on a pas oublier quelque chose. La maniabilité du jeu n’aide pas. Si les phases en scrolling horizontal sont relativement propres, les phases en 3D sont problématique pour bien diriger Sonic de gauche à droite. J’ai trouvé la maniabilité très imprécise. Au final le jeu se parcourt assez bien mais se finit vite puisqu’il faut moins de 5 heures pour voir la fin et le double pour un 100% ce qui pour moi fait un peu léger par rapport aux standards de la concurrence.



Le jeu propose un mode alternatif : le Rival Rush mais qui ne s’obtient que si vous trouvez 15 rings rouges. J’ai envi de dire pourquoi ? Pourquoi limiter le contenu alors que celui accessible est un peu chiche ? Surtout que ce n’est pas comme si c’était un bonus qui faciliterait le jeu non là c’est carrément un mode de jeu ! Bon après il n’y a pas de quoi se taper le cul par terre puisque le mode consiste à affronter Metal Sonic sur des parcours… Sirènes de la mode oblige, on a droit à une boutique dans laquelle on peut acheter des éléments cosmétiques via la monnaie trouvée en jeu… Voilà que dire de plus…


Conclusion
J’ai râlé durant tout le test mais c’est uniquement car je n’ai pas fait l’opus original, j’ai donc traité le jeu un peu comme un « nouveau jeu ». J’ai quand même pris du plaisir à retrouver Sonic en bien meilleur forme que la dernière fois où je l’ai quitté. Le jeu n’est pas parfait mais il fonctionne et a su faire preuve d’originalité pour sortir un peu des sentiers battus de la licence. On retrouve les sensations et la fluidité qui ont fait le sel de licence en revanche on a perdu la maniabilité parfois imprécise. Les fans de la licence ne pourront faire l’impasse et ceux qui n’ont pas fait l’opus original pourront toujours tenter l’expérience même si cela reste un remastered qui aurait pu proposer d’avantage d’améliorations.
Holala un jeu de boxe sur l’univers de Rocky ? Je ne m’y attendais pas, encore moins quand le titre est basé sur le nom d’Apollo Creed, Big Rumble Boxing: Creed Champions vous permettra donc d’incarner l’étalon italien Rocky Balboa. Fort d’une franchise de 6 films (autour de Rocky Balboa) et de 3 films sur l’histoire du fils d’Apollo Creed, ce jeu sous la licence MGM est basé sur les 4 premiers films de la Saga et surtout des derniers films sur le parcours d’Adonis Creed. Je vais de ce pas à la castagne pour revivre l’histoire incroyable de Rocky et Creed.

L’étalon italien
Malgré un titre avec le nom de Creed, la première chose qui m’attire est de pouvoir prendre place dans le corps de Rocky Balboa, le personnage rendu célèbre avec la saga Rocky. Le menu principal nous propose un mode Arcade permettant de revivre en partie l’histoire de chaque boxeur, un mode Versus qui ne permet que des combats en local et enfin un mode Entraînement. Je m’empresse de prendre Rocky pour voir si tout colle parfaitement aux films. Pour ce point pas de problème, on revit le parcours du grand boxeur à travers une histoire que Rocky raconte suite à des questions de Adonis Creed, seul regret, tout est fait sur fond d’écran fixe façon BD, pas de morceau du film ni de cinématique créer pour l’occasion.

En somme, Rocky nous refait vivre les combats qui l’ont menés au sacre. C’est-à-dire, être le Champion du Monde de Boxe poids lourd avec la fameuse défaite de Creed dans Rocky 2. S’ensuit des combats fictifs rajoutés pour inclure de nouveaux personnages comme ce boxeur mexicain que Rocky avait affronté sur la demande de Apollo. Tous les combats importants présents dans Rocky 1 à 4 ont donc été inclus dans ce scénario dédié à Rocky, mon seul regret et de ne pas avoir la présence du personnage Tommy Gunn qui était le poulain de Rocky dans le cinquième film. Vous me diriez que cela est normal sachant que seuls les 4 premiers films font partie de cette histoire. Mais sachant que Tommy Morrison était lui-même un vrai boxeur et est mort à l’âge de 44 ans avec un beau palmarès, cela aurait pu être aussi un hommage au personnage et homme qu’il a été.

Une fois sur le ring, il faut avouer que la prise en main est assez simple, la caméra offre une très bonne visibilité sur le ring et les personnages sont très maniables, les coups sortent facilement et tout cela est agrémenté d’effets. Une fois la jauge de coups remplis, cette dernière permet de donner une suite de coups dévastateurs une fois enclenchés avec la touche LB de la manette Xbox. C’est rapide et Rocky ne se balade pas comme le gros lourdaud qu’il était dans les premiers Rocky. On a plutôt affaire au bonhomme qui est passé dans les mains de Apollo dans Rocky 3. La seule reproche que je peux faire niveau jouabilité, c’est lorsque l’on reçoit le coup spécial. Malgré des tentatives d’évitement il est parfois difficile de ne pas se prendre la suite de coups de poing donner.

Niveau difficulté j’ai commencé petit, j’ai pris le mode débutant et il faut avouer que les adversaires gérer par l’IA sont vifs, ils rendent les coups et n’ont pas peur de rentrer dans le lard. J’imagine que l’option difficile doit être un sacré challenge. Ce qui permet aussi de vivre les histoires sans trop se prendre la tête, histoire qui d’ailleurs passe par la case entrainement avec du tapis de course, des coups dans les sacs ou dans la viande pour Rocky. Des petits passages brefs et trop rapides pour en comprendre le sens, car cela n’apporte pas grand-chose au scénario.

Graphiquement les boxeurs sont très bien modélisés, on reconnaît sans aucun problème les traits de chaque cogneur et c’est un vrai kiff de prendre en main Ivan Drago ou Apollo Creed. Sincèrement qui n’a pas rêvé d’endosser le rôle d’acteur mythique comme Stallone ou Mister T une fois dans sa vie ? je trouve l’initiative excellente, mais le jeu aurait mérité un meilleur traitement en profondeur, même si dans l’état tout est très bien fait. Ajoutons à cela une bonne ambiance pendant les combats, mais vous n’entendrez pas une fois Rocky crié Adrian, pour se consoler la musique de Bill Conti est présente durant certaines phases du jeu. Je peux comprendre que les droits ont poussé les développeurs de SURVIOS à ne pas reprendre certains thèmes principaux de la Saga, mais cela manque cruellement pour mettre une bonne ambiance pendant certains passages. Mais à part ces écarts sur l’œuvre originale, les bruitages des coups et autres mouvements des boxeurs sont très bons.
Big Rumble Boxing: Creed Champions est un excellent jeu de boxe accès arcade, une prise en mains rapide, des personnages emblématiques et des graphismes de bonne factures il ne manquait plus qu’un habillage et des cinématiques ou vidéos tirer du film pour donner plus de rythme hors combat. Avec son prix plancher (39.99€) et la possibilité d’incarner les héros de la saga Rocky et Creed je suis certain que beaucoup vont craquer et ne seront pas dessus du challenge proposer.
Ladies and gentleman ! Bienvenue au cirque Ludos ! Prenez place et attendez vous à en prendre plein la vue ! … Littéralement d’ailleurs. Soyez émerveillés par nos acrobates, clowns, jongleurs et autres curiosités. Et lorsque vous ne vous y attendrais pas, laissez nous vous éblouir grâce à notre final. Merci de ne pas jeter des tomates ou crier des insultes sur les artistes, ils restent humains après tout… Ou presque.
Petite note informative en amont de ce test : le jeu n’est actuellement pas disponible en français.
L’Amérique durant son âge d’or, l’est en pleine expansion et en modernisation alors que l’ouest est envahi de chercheurs d’or et d’histoires de cow-boys légendaires. C’est également une époque où les cirques prospèrent pour occuper la population. Mais tout n’est pas rose dans la famille,on se retrouve à l’enterrement de notre père où notre oncle nous explique que l’on a hérité du cirque familial. Pas spécialement intéressé par l’affaire, on essayera de s’en débarrasser, sans succès. Au contraire même ! On va finir par être très intéressé, car un concours du meilleur cirque va bientôt avoir lieu. La coquette somme de 100 000 dollars (à peu près 2.5 millions d’euros aujourd’hui) nous fait rapidement changer d’avis. Au cours de l’histoire, on y prendra même goût, au point de se donner comme premier objectif d’impressionner Buffalo Bill !
Mais pour pouvoir l’impressionner, il va falloir lancer des représentations et pour ce faire, il va falloir passer par plusieurs étapes. Pas de panique cela dit, le tutoriel est très bien fait. Avant toute chose, il va falloir préparer l’affiche et les tickets pour les vendre et lancer le spectacle. Donc la recette d’un spectacle est : trois artistes bien entraînés, une « chose » pour chauffer la salle et un final pour en mettre plein les mirettes. Ensuite, on va parler pognon ! Ce n’est pas le tout d’avoir des gens sous le chapiteau, mais il faut que ça rapporte. Pour la création du ticket, par défaut, on a la recette attendue de base qui pourra baisser si on sous-performe. Mais il existe différents moyens de tenter de gagner plus. Vous pouvez, tout simplement, juste faire de la promotion. Ainsi, vous investissez sur des moyens de publicité, vous verrez si cela est finalement rentable ou pas. Il y a aussi une notion de pari, en prenant plus de risque vous ouvrez une fourchette de gains, la recette sera dans une fourchette plus ou moins grande selon vos choix.
Et c’est parti, que le « combat » commence. Vous allez affronter un public qu’il faudra impressionner. C’est d’ailleurs cette action qu’on essayera d’utiliser pour faire descendre le niveau d’insatisfaction des spectateurs afin de les faire asseoir et regarder le spectacle calmement. Une partie du public sera toujours mécontente et vous le fera comprendre. Ils essayeront de vous faire perdre votre concentration en vous lançant des tomates. En vous lançant des injures, ils feront en sorte de rendre vos artistes moins performants. Certains, plus vicieux, protégeront les autres, prêcheront votre incompétence vous empêchant d’impressionner ou vous donneront carrément des malus obligatoire a jouer. N’ayez crainte, il existe toujours une solution, entasser du talent et tout sortir d’un coup en fait parti. Ce qu’il faut comprendre, c’est que pour effectuer son numéro chaque artiste a besoin de concentration. Sans concentration, il ne peut pas impressionner. Pour rester concentré, il peut ignorer l’audience. Voici les trois caractéristiques principales autour desquels tout le numéro tourne. Il y a bien sur une multitude d’autres actions qui tournent autour comme des améliorations et empilements. Tout ceci sous la forme de cartes et de deck pour chacun des artistes. Et ces cartes pour les obtenir, il faudra les piocher. Lorsqu’il n’y en a plus, ça sera tous vos artistes qui perdront la moitié de leur concentration !
Pour préparer ces deck, vos allez devoir passer par le wagon des artistes où vous préparez les tours de chacun d’entre eux. D’ailleurs dans le cirque vous trouverez de quoi accueillir des personnes plus ou moins importante avec la place centrale. Quelques wagons, pour préparer les artistes, les recruter , les reposer , les soigner ou améliorer le cirques en lui même. Il existe une dimension leveling pour les artistes et votre cirque qui simplifiera les combats. On pourra faire prendre des niveaux aux artistes et leur permettre d’avoir de meilleur tours. Ajouter ou retirer des bénédictions ou malédictions. On y retrouvera le registre des aventures et , le meilleur pour la fin, la cuisine !
La nourriture, c’est le nerf de la guerre ! Elle pourra vous donner des avantages ou des malus si vous ne prenez pas soin de vos artistes sur la route. Pour chaque étape, votre cirque devra être nourri, il ne faudra donc jamais négliger la cuisine, même si cela coûte très cher. Sur la route, vous aurez l’occasion de croiser des événements aléatoires, qui vous mèneront le plus souvent vers des quêtes afin d’obtenir de nouveaux artistes ou « choses » pour parfaire vos routines. Les étapes vers le succès sont disséminées sur une carte des Etats-Unis sur laquelle les plus grandes villes du pays vous attendent. Mais attention, il faudra bien fouiller cette carte pour des endroits secrets grâce à la loupe que vous aurez amélioré dans votre cirque avec l’argent des représentations de vos artistes ayant parcourus des kilomètres dans des coins découvert grâce à la loupe… Etc
TAAC (The Amazing American Circus) se veut original et c’est un pari réussi. Ses dessins et musiques de l’époque en plus du gameplay original et de cette façon de gérer les représentations en fait un jeu complet qui vaut le coup. La dimension leveling en plus de la mise en retrait du rogue sur un jeu de deck building en a fait pour un tout nouveau jeu, et c’est donc pour moi un grand oui !
Sorti initialement en 2017, c’est l’arrivée des consoles next-gen qui signe le retour d’Observer. Un jeu d’horreur narratif né de l’imagination des développeurs du Studio Bloober Team à qui l’on doit des classiques comme Layers of Fear, Blair Witch ou encore The Medium. Mais l’expérience horrifique est-elle toujours aussi prenante? C’est ce que je vous invite à découvrir avec cette nouvelle version sobrement intitulée Observer: System Redux.
Welcome to Cyberpunk!
On quitte les contrées horrifiques auxquelles l’équipe nous a habituée pour un univers plus orienté science-fiction mais qui n’en sera pas mois oppressant. L’intrigue prend place à Cracovie en 2084. Suite à une épidémie cybernétique: le nanophage, des millions d’êtres humains sont passés de vie à trépas et d’autres ont été « augmentés » via des implants technologiques.

Dans ce monde dirigé par la corporation et ou les inégalités sociales sont toujours d’actualité, vous incarnez Daniel Lazarski (interprété et doublé par l’acteur Rutger Hauer qui nous a quitté en 2019), un neuro enquêteur ayant capable de pénétrer l’esprit des humains et des suspects via ses facultés. Envoyé sur le terrain afin d’enquêter sur une mystérieuse série de meurtre, le briefing est alors interrompu par votre fils Adam (ayant piraté la fréquence) dont il est sans nouvelles depuis des années. Mais ce retour inattendu est-il lié aux sordides événements qui frappent la ville actuellement? Il vous faudra mener l’enquête afin de le découvrir…

La maison de l’horreur!
C’est dans un hôtel aussi sordide qu’étrange que se déroulera la majeure partie de l’enquête. Mais si vous prenez le temps avant de pénétrer dans ce coupe-gorge d’examiner tout ce qui se trouve aux alentours, vous aurez peut être une impression de déjà -vu avec tout ces détails qui ne son pas sans rappeler le cultissime Blade Runner: des hologrammes et des publicités omniprésentes sur les murs des différent bâtiments, des néons pour le moins colorés tranchant radicalement avec ce décor sombre et hostile. Sans oublier des personnages aussi peu recommandables les uns que les autres qui rendent l’aventure encore plus immersive…

Dès les premières minutes, on remarque tout de suite les améliorations graphiques dont a bénéficié le titre. Texture en 4k, ray tracing, 60 fps,… Un soin particulier à été apporté aux décors et à l’environnement global du jeu et j’ai pris plaisir entre deux analyses à contempler tout simplement cette prouesse technique. Même si le gameplay reste inchangé, l’expérience et sublimée je dirais même magnifique. Ce qui en fait l’un des jeux les plus aboutis de cette nouvelle génération de consoles!

Un scénario soigné!
Une fois le seuil de la maison de l’horreur franchi, il est temps de rentre une petite visite au gardien et de faire un petit point sur la situation. Bon nombre de portes closes vous attendes en ces murs, il faudra donc échanger par écran interposé avec les différents locataires qui en dehors de leur manque de coopération pour certains semblent aussi saints d’esprits que les pensionnaires d’un asile…

Afin de récolter des indices, il vous faudra donc essuyer bon nombre de phases d’interrogations (ce qui peut parfois sembler redondant) via un choix de répliques. Cela aidera à cerner la personnalité de chacun mais aussi à débloquer certaines enquêtes. A savoir qu’Observer: System Redux s’avère être plus long que son aîné proposant trois nouvelles affaires à débloquer au fil de l’aventure: Signal errant, Son affreuse symétrie et C’est de famille. Une petite nouveauté qui prolonge la durée de vie du jeu sur laquelle nous reviendrons un peu plus tard…
Exploration et infiltration!
Lors des différentes phases d’exploration par contre, il vous faudra scanner les différents éléments des lieux. Objets, affiches (plus originales les unes que les autres) sans oublier bien entendu les corps. Chaque scène de crime est plus sordide que la précédente et je ne peux que vous conseiller d’examiner minutieusement chaque recoin pour ne rien oublier mais aussi récupérer de la synchrozine, un médicament permettant de soulager la douleur provoquée par les implants. Ces différentes phases apportent une petite touche de Walking Simulator et il faut avouer que le pari est osé mais réussi!

Que serait un jeu d’exploration sans les sacro-saint collectibles? Observer: System Redux ne fais pas exception à la règle puisque vous pourrez au fil de votre progression ramasser différentes photos qui sont en fait des « cartes de patient du nanophage ». Vous pourrez aussi retrouver d’autres petites pépites comme des enregistrements audio, différents dossiers via les ordinateurs,… Un mini jeu sera également de la partie: Tout feu tout flamme : Araignées qui avec son côté rétro vous permettra de vous évader un court instant de cet univers aussi sordide que malsain.


Comme pour la version originale, quelques phases d’infiltration seront de la partie. Fort heureusement, il ne vous sera pas demandé de vous infiltrer tel Solid Snake puisque ces petites séquences pourront s’avérer un peu bancales. Je ne peux que vous conseiller d’avancer derrière le dos de l’ennemi lorsque l’occasion se présente sous peine de mort imminente. Un petit défi pour les chasseurs de succès/trophées puisque l’un d’entre eux vous demandera de terminer le jeu sans mourir (pari perdu pour ma part lors de mon premier run).

Concernant la durée de vie, il m’a fallu environ huit heures pour voir le bout de l’aventure la première fois sachant que je n’ai pas obtenu l’ensemble des collectibles et que le jeu dispose d’une seconde fin. Comptez donc une bonne quinzaine d’heures pour connaître les tenants et les aboutissants du titre ce qui est plus qu’honorable pour le rapport qualité/prix.
Conclusion
En grand fan des différentes productions du studio depuis ses débuts, j’attendais énormément l’arrivée d’Observer: System Redux. Même s’il reprend avec brio les codes de l’univers cyberpunk, le titre sait créer sa propre identité visuelle au fil du jeu et je ne peux que saluer le travail titanesque des développeurs de Bloober Team qui nous offrent un titre réussi et techniquement abouti. Une véritable bouffée anxiogène qui par son ambiance et ses protagonistes inquiétants ne vous laissera pas indemne et ce jusqu’au clap final…
Pour une fois voilà un millésime que j’attends avec impatience et dont j’attends beaucoup tout court ! Pourquoi me direz vous ? Tout simplement car j’ai pu tester F1 2019, F1 2020 et j’ai toujours été séduit par ce que proposait la licence dont les titres sont développés par Codemasters. Sauf qu’en 2021, Codemasters change de dimension et je dirai entre dans la cour des grands non pas grâce à la COVID mais via son rachat par Electronic Art. D’ailleurs la communication autour de ce nouvel opus a été un peu plus agressive avec la promesse d’un tout nouveau mode carrière : Braking Point pour lequel on nous a promis un reflet de la vie reélle et bien plus d’options que par le passé. Enfin, changement d’éditeur, nouveau mode histoire qui est le gros morceau du jeu et passage à une nouvelle génération de consoles, n’est ce pas trop pour un seul jeu ? Je vous donne ma réponse après avoir mis Hamilton loin dans mes rétros !

La F1 c’est branché !
Il y a quelque chose qui n’aura échapper à personne : depuis maintenant 2 ans, la F1 c’est devenu le sport branché, le sport qui bat les records d’audience, le sport qui a su faire peau neuve et attirer un nouveau public alors que cela faisait plusieurs années que cela ronronnait dans les paddock et devant nos écrans de télé. Comment expliquer ce changement ? C’est très simple et les communicants de la F1 ont bien senti le coup avec la série documentaire de Netflix : Drive to survive ! Cette série a donné un coup de sang neuf à un sport qui semblait tomber en désuétude, tout d’un coup la F1 est devenu quelque chose d’intéressant, de branché quelque chose qui a un background et qui est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Pourquoi je fais cette longue tirade ? Tout simplement car je ne pouvais pas commencer ce test autrement que par le nouveau mode : Braking Point. Déjà le titre (Point de rupture) en français laisse augurer un scénario et une présentation à la Netflix et dès les premières minutes l’impression est confirmée ! On a une scénarisation et une mise en scène dignes d’un film ! On va donc suivre au départ, Aiden Jackson qui passe de la F2 à la F1 en intégrant l’écurie Williams. Aiden devra s’accommoder de son équipier : Casper Akkermann qui est un vétéran de la F1 proche de la retraite et de son éternel rival : Devon Butler oui ce nom n’est pas inconnu car il était déjà présent dans les précédents opus.



Je dis au départ, car le mode est divisé en plusieurs chapitre et s’étale sur plusieurs saisons ce qui fait que l’on va également prendre le contrôle de notre coéquipier sur une saison. Cela permet de présenter un autre visage aux personnages, par exemple, Casper m’a semblé être un vieux con qui ne jure que par son passé pour justifier de ses avantages et finalement lorsqu’on le prend en main, on voit l’envers du décor ou plutôt de sa vie. Ce mode est surtout intéressant pour ses cutscenes qui dévoilent l’intimité de la F1 avec les relations entre pilotes qu’ils soient adversaires ou coéquipiers. Le mode se démarque également par ce qu’il demande aux joueurs. Chaque chapitre correspond à un grand prix mais premièrement on ne les fait pas tous, et deuxièmement on ne les fait pas en intégralité (comprendre séance de qualif, GP…) d’ailleurs il n’est pas rare que l’on commence le chapitre à mi course. Pour chaque épisode, on a un objectif clair à remplir : finir dans les 10 premiers, dépasser Devon, tenir tête à notre coéquipier, finir la course avec une avarie mécanique sur la voiture…Ces objectifs m’ont rappelé le mode histoire de légende de Moto GP qui proposait de revivre des grands moments de l’histoire du sport en remplissant les objectifs déterminés. J’ai trouvé Braking Point très prenant justement en raison de sa scénarisation à outrance qui évite d’avoir le sentiment de répétitivité en enchainant bêtement les GP. En revanche, il est dommage que les développeurs n’ait pas fait quelque chose de consistant puisqu’il faut à peine 7 heures pour le boucler et il faut dire que le mode est tellement bien fichu et prenant que j’en aurai demandé bien plus !



Rien de neuf dans les paddocks ?
Une fois que l’on a fait le mode Braking Point, on se tourne vers le reste du contenu et sur ce point je vous rassure (ou pas), il n’y a rien de nouveau à l’horizon, normal me direz vous, on ne change pas une méthode qui gagne. La présentation des menus parle d’elle même. On retrouve donc le mode carrière, pour lequel on peut convier un ami pour faire une carrière à deux (bon faudra bien caler vos plannings pour en voir la fin) et surtout, on retrouve le mode My Team qui était une nouveauté de la cuvée 2020. Ce mode est en fait un mode carrière amélioré puisqu’en plus de gérer le pilote avec ses courses et ses interviews, il faut également gérer l’écurie et donc le département RD, les contrats… Comme pour l’an dernier, je reste sur ma faim quant à ce mode et je regrette que les développeurs ne l’aient pas laissé tombé (lui ou le mode carrière car pour moi les deux sont redondants) et s’investir totalement dans le mode Braking Point. Cela reste mon point de vue personnel et il est évident que si vous n’accrochez pas au mode précité vous ne voudrez absolument pas abandonner la carrière et le mode My Team. Le mode online propose le même contenu mais a fait, en quelque sorte, peau neuve en gagnant en lisibilité.



Au niveau du gameplay, j’ai eu l’impression que le jeu était bien plus simple que son aîné. L’an dernier j’avais trouvé que l’IA était bien relevée même en bas niveau de difficulté. Malgré les très nombreuses options et aides que l’on peut personnaliser, je trouvais que le jeu perdait en accessibilité justement à cause de la difficulté trop relevée. Avec F1 2021, j’ai eu l’impression inverse ! Dès les premières courses, j’ai eu l’impression que le jeu était beaucoup plus simple, limite un côté arcade en mode facile ! Comme j’enchainais les pôles et les premières places j’ai passé l’échelon superieur et après quelques courses d’entraînement les résultats sont là ! C’est vraiment jouissif de constater clairement sa progression en enlevant petit à petit les aides à la conduites (même si certains circuits sont vraiment casse gueule, j’ai eu du mal avec le GP d’Australie et son enchaînement de virages rapides sans freiner !). Même si le jeu est plus accessible, les sensations de conduite sont bien présentes et parfaitement réalistes pour preuve le passage de F2 à F1 m’a fait prendre conscience de la différence de puissance entre les deux catégories : c’est le jour et la nuit !



Pour le reste on est sur du grand classique avec les mêmes modes solos et online, une nouvelle fois, rien de nouveau donc une nouvelle fois. Le jeu détient la licence officielle on a donc tout le contenu officiel sauf que… Les nouveaux circuits ne sont pas présents et seront ajoutés ultérieurement et, pas de panique, gratuitement ! Techniquement, j’ai réalisé le test sur une PS4 Pro et je ne peux donc vous dire si le jeu met une claque visuelle sur next gen. En tout cas sur PS4 ça tient la route, j’ai trouvé quelques améliorations visuelles mais ensuite c’est toujours aussi mort sur les circuits, bon on est en période COVID donc on va dire que c’est raccord (humour noir quand tu nous tiens). Les sons sont plutôt réalistes, RAS. Par contre la réalisation a toujours un problème au niveau des cinématiques. Je me plaignais déjà l’an dernier avant les mini scènes lors des interviews qui avait un problème de décalage labial avec le son. J’ai eu l’impression qu’avec cet opus, le problème a empiré ! La faute au mode Braking Point qui multiplie les cinématiques qui nous empêchent de passer outre ce problème qui est omniprésent ! C’est dommage de voir le personnage continuer à bouger les lèvres alors que sa phrase est finie…




AVIS DE Mister J
F1 2021 a réussi un tour de force que je n’avais pas ressenti sur les versions antérieures, tout d’abord l’immersion qui est tout bonnement incroyable. Avec la vue cockpit et les divers sons émis par la formule 1 en course j’avais comme l’impression d’y être, il suffit de regarder une course en direct et la comparaison est quasi identique. Ajouter à cela un rehaussement graphique à la hauteur d’un jeu de 2021, pas un jeu flashy mais vraiment le plus proche de la réalité sans une multitude d’effets qui nous rapproche plus d’une cinématique, un tour de force que seul codemaster à réussi a faire car aucun jeu a ma connaissance arrive a ce niveau de réalisme manette en mains.
D’ailleurs la prise en main qui se classe entre simulation et arcade pourrait peut être en rebuter plus d’un, surtout les aficionados de la simu pure et dure, et pourtant, cela se rapproche plus du réalisme que de l’arcade. Le ressenti est très bon et si vous vous relâchez avant une session de contre-la-montre, chaque nouveau tour vous donne cette envie d’aller plus loin d’améliorer votre score car vous avez le contrôle total, la formule 1 et vous ne faites plus qu’un. F1 2021 a réussi le pari de donner une nouvelle dimension à son jeu qui le rend très addictif. Comme je le souligne à chaque sorti d’un jeux Codemaster, le studio arrive toujours à évoluer et ce dans tous les sens du terme, jouabilité, immersion, graphisme et ergonomie sont des points qui sont toujours en évolution ce qui ne donnent pas l’impression de n’avoir qu’une update graphique ou de la liste des pilotes et des écuries officiel. Un grand jeu autant pour les puristes que les amateurs, tout le monde sera satisfait par son accessibilité et son approche nouvelle dans le genre.
Conclusion
C’est un sacrée année charnière pour la licence : nouvel éditeur, nouvelle génération et force est de constater que les gars de Codemasters ont réussi l’ensemble avec les honneurs grâce à un nouveau mode qui donne un coup de boost à une licence qui avait tendance à se reposer sur ses lauriers. Après, passée la nouveauté, je dois dire que le jeu reprend le même contenu que l’an dernier. J’ai quand même eu l’impression que le jeu était plus accessible au niveau de son gameplay que l’on peut régler jusqu’à avoir un jeu limite arcade. L’IA est plus permissive ce qui laisse la place aux amateurs de F1 comme moi mais qui ne vont pas passer des heures à paramétrer leur véhicule et analyse le moindre virage de chaque circuit pour réaliser une performance. Au final je suis bien plus emballé par cet opus que par son ainé donc je ne peux que vous recommander de vous y essayer !
RiMS Racing est une nouvelle licence de jeux de moto créée par RaceWard Studio et éditée par Nacon. Avec 8 motos, 10 circuits et 5 routes réelles, le jeu nous propose en plus de faire de la mécanique avec une jouabilité différente de ce qu’on peut voir habituellement.

Une carrière intéressante et innovante
Après un passage et des explications claires et précises par la case didacticiel de course me voilà dans le mode carrière. Pas moins de 70 événements pour cette saison 1, avec bien sûr des compétitions de constructeurs, des passages par des cours de pilotage avec les événements écoles, des coupes et même un championnat du monde Rims. Au préalable il faut choisir entre 8 motos ce qui paraît peu, mais les 8 motos proposées sont d’après la fiche du jeu, les meilleures actuelle avec comme marque, Ducati, Yamaha, Aprilia, BMW, Honda, Kawasaki, Suzuki et MV Agusta, autant dire les marques les plus connus. 10 circuits viennent s’ajouter à cette liste avec entre autres le circuit (je dirais même le légendaire) de Paul Ricard ou encore le Fuji Speedway et à cela s’ajoutent 5 routes ou spéciales de course avec la fameuse Million Dollar Highway qu’il faut parcourir d’un point A à un point B (et aussi proposer en reverse).

La carrière nous propulse dans un garage proposant tout ce qui est possible, mais le plus intéressant reste l’atelier de réparation qui permet de changer les pièces usées ou encore d’améliorer les performances en achetant diverses pièces. La spécificité du titre c’est qu’il faudra mettre les mains dans le cambouis. Il faut par exemple changer les plaquettes de freins quand elles seront usées. Pour accomplir cette tâche, vous devrez par une combinaison de touches agir sur le démontage et le remontage des pièces en question et tout cela est visible en direct quand vous effectuer les diverses tâches (si vous vissez un écrou vous le verrez en action sur l’écran, pareil quand vous passez dans les stands pour changer les roues), il faudra agir en conséquence et bien sur être rapide pour perdre le moins de temps. Cela nous pousse à connaître les divers organes d’une moto (pour l’amélioration dans le garage) et nous procure les sensations d’un réel passage au stand avec le stress engendré par le temps passé dans celui-ci, chaque seconde compte et il ne suffit pas de passer simplement sans avoir à interagir. Cette petite nouveauté est la bienvenue et me fait penser pendant un passage au stand à du QTE (Quick Time Event) mais avec plus de souplesse.

Je me lance donc dans ma première course, les sensations sont bonnes et la moto retranscrit parfaitement les sensations à la manette, la prise en mains est rapide et efficace, on ressent bien le côté simulation avec comme toujours le frein avant sur une gâchette et le frein arrière sur le bouton B. Car comme vous devez le savoir, en moto on ne freine pas bêtement et si je me souviens bien il faut d’abord freiner de l’arrière et ensuite cumuler le freinage avec l’avant, pour avoir le meilleur ralentissement possible et surtout garder un bon équilibre pour ne pas tomber.

Bien que le jeu soit disponible sur les consoles PS5 et Xbox Series, la version test que j’ai est une version Xbox One. Graphiquement, malgré un bon travail sur la modélisation des motos, les circuits restent fidèles à la réalité mais sont tout juste acceptables quand on est sur une Xbox Series X, avec des textures sur l’environnement qui prête à sourire. Malgré tout, l’ensemble reste homogène mais beaucoup de problèmes de pop up et d’affichage font tache sur cette version malgré tout.

La musique est orchestrée par le groupe The Bloody Beetroots qui a créé spécialement des titres pour le jeu. Autre point intéressant est l’ambiance sonore qui a été enregistrée en conditions réelles de courses, les composants audio sont caractéristiques de chaque action de conduite et diffèrent en fonction de l’angle de vue sélectionnée par le joueur. Cela se ressent et donne une touche supplémentaire à l’immersion une fois sur la route.
Le multijoueur est fonctionnel avant la sortie du jeu chose plutôt rare. Il propose des défis en ligne qui sont réactualisés par périodes de temps, des événements personnalisés en ligne pour faire un lobby et créé une partie à sa guise? Enfin un mode duel hors-ligne propose de faire des parties personnalisés avec un collègue en écran scindé. Autant dire que cette option multijoueur est la bienvenue tant elle est simple et rapide d’utilisation.

Avec une carrière somme toute très longue, la vraie nouveauté qui accompagne RiMS Racing et l’atelier qui nous demande de participer pour effectuer les changements de pièces d’usures et d’améliorations, cela donne un côté ludique et permet de vraiment connaître l’ensemble de la moto. Sa jouabilité est juste très bonne pour un premier essai mais malgré le faible nombre de circuit et de moto inclus dans le jeu, la carrière est assez diversifiée pour effacer ce manque. Si vous aimez les simulations sans grande prétention dans le contenu, il sera une bonne alternative au grand MotoGP qui à mon sens ne propose que ce que la licence officielle lui accorde.











































































